man's world (somi)

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somi x xinya

les étoiles sont réconfortantes. pensée qu'elle ne cesse d'avoir depuis qu'elle a rejoint le club d'astronomie. elles ne posent pas de questions, elles ne jugent pas. elles brillent pour quiconque les regarde. pour elle. à travers son télescope, elle observe toutes les galaxies citées sur la liste. xinya prend plaisir à les détailler, à regarder chaque forme d'un peu plus près. malheureusement, sa contemplation est interrompue. fermeture du club. compréhensible vu l'heure avancée. après les traditionnelles salutations, elle prend ses affaires et disparaît hors de la salle.

écouteurs vissés dans les oreilles. lana del rey qui défile. mélodie qui l'enveloppe, xinya qui reste toujours sur ses gardes. son coeur qui s'emballe de peur lorsqu'elle entend des pas qui se rapprochent trop rapidement. lorsqu'elle sent un bras autour du sien. son esprit repense immédiatement à sanji kaiyo et sa horde de prédatrices. groupies déchaînées qui semblent trop heureuses d'avoir quelqu'un à cibler, elle en l'occurrence. xinya, elle ne crie pas. elle retire juste ses écouteurs d'un coup, ses yeux se posant sur une jeune femme qu'elle n'a jamais croisé. et elle s'apprête à lui demander ce qu'elle fait. pourquoi elle tient son bras avec une prise trop ferme. mais la jeune femme prend les devants, sa voix résonne haute et claire; comme s'il s'agissait d'une pièce de théâtre. xinya l'observe deux secondes, hésite à penser qu'elle a un problème. le murmure qui parvient à ses oreilles change pourtant la donne. on est suivies. frisson qui parcourt sa peau. xinya qui se fait aussi comédienne que l'inconnue. « t'en as mis du temps. » voix assez audible pour quiconque est derrière elles. « allez, dépêche toi. ils vont nous attendre sinon. » ils, personnages fictifs évidemment. le jeu qu'elle tente de jouer comme il faut, son bras entourant aussi celui de la jeune femme. le pas qu'elle presse. et son esprit lui renvoie des images de ces filles. elle se demande si l'une d'elle a choisi ce soir pour s'attaquer à elle d'une quelconque manière. « on va où ? » chuchote t-elle à l'inconnu, suivi d'un rire pour noyer toute réponse aux oreilles de quelqu'un d'autre.

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19.02.99 (23)Naissance & Âge :

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somi x xinya

La musique s’étouffa au moment exact où les dernières notes dominées par quelques applaudissements furent noyées dans la gorge de la jeune fille. Elle s’inclina dans la lumière blanche qui faisait ressortir ses lèvres teintées de rouge puis se retira d’un pas rapide vers l’arrière-salle. Somi se fraya un chemin parmi les nombreuses personnes qui accourent vers elle et, d’un geste théâtral, la blonde fit voler ses cheveux puis referma la porte de la petite loge. L’artiste se laissa tomber sur une chaise et détailla son reflet ; sa poitrine pâle à peine recouverte d’un fin tissu se soulevait au rythme de sa respiration saccadée. Elle glissa une main sur sa nuque humide, ses ongles courts d’une couleur sanguine caressèrent la base de ses cheveux retenus en une coiffure sophistiquée mariant accessoires divers et rajouts tape à l’œil. Une mèche blonde glissa le long de son propre visage blafard mais la japonaise se contenta de fixer l’image renvoyée par le miroir : Ses yeux noirs étaient soulignés d’un maquillage charbonneux trop soutenu et la teinte rosée – témoin de ses efforts sur scène - sur ses joues ne voulait pas disparaître. D’un mouvement fatigué l’étudiante dénoua sa coiffure pour laisser sa cheveux épaisse glisser le long de ses épaules encore secouées par son souffle court. Elle détourna les yeux du verre réfléchissant lorsque quelqu’un lui tendit une enveloppe qu’elle saisit rapidement : maigre cachet d’un soir de spectacle. Finalement l’élève enfila un épais sweatshirt pour cacher sa tenue de scène, attrapa son sac qu’elle posa sur une épaule et emprunta un petit couloir étroit pour rejoindre les rues déserte de Kantô. De starlette à paillettes la blonde s’était retrouvée en quelques minutes avec les craintes d’une jeune fille ordinaire car les villes prenaient toujours un tout autre visage une fois la nuit tombée. Chaque bruit et chaque ombre prenaient une aura menaçante avec un peu d’imagination alors elle avait pressé le pas sans s’en rendre vraiment compte pour rejoindre son dortoir mais quelque chose – son instinct peut-être ? – la fit prendre une direction opposée à son objectif de départ. Un bruit. Un pas similaire au sien. Et finalement une silhouette qu’elle réussissait à discerner du coin de l’œil. Son stalker. Lien logique – peut-être un peu précipité – qui lui retourna le ventre en même temps que sa main glissa dans sa poche pour y agripper le bois rassurant de sa baguette. Le claquement de ses chaussures s’accentua davantage jusqu’à rejoindre le bras d’une jeune fille qu’elle ne connaissait pas. Prise ferme autour du bras de celle qui apparaît comme une lumière dans cette rue sombre et avec une phrase simple qui veut tout dire elle lui dévoile le danger qui les guette. On est suivis. Elle souffle rapidement ses quelques mots qui enclenchent un processus de défense qui semble ancré dans l’esprit de chaque femme. Feinter, bluffer qu’elles se connaissent et qu’elles sont attendues quelque part. « Désolée de t’avoir fait attendre. » Rire forcé qu’elle tente de rendre naturel au possible. « J’espère que les autres ne vont pas trop s’inquiéter de notre retard ! » Elle accentue chaque mot et élève la voix pour être sûre d’être entendue avant de se pencher vers l’étrangère. « Je sais pas mais mon dortoir est à l’opposé de la ville. » Combien de temps durerait leur stratagème ? La blonde n’osait tourner la tête pour vérifier derrière elles persuadée que l’ignorance était la meilleure des défenses. « … mais je crois que celui des daichi n’est pas trop loin ? » Impossible de se remémorer l’endroit exact de l’entrée du repère des étudiants de la maison-terre mais elle aurait pu jurer qu’elles se trouvaient déjà dans le bon quartier.

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somi x xinya

la nuit avait toujours eu un effet apaisant, du moins jusqu'à présent. grandes étoiles dans le ciel, la lune qui domine le tout. le silence environnant, pas de murmures sur son passage ; seulement le vide. personne pour la juger, personne pour lui jeter ces regards-ci. étrange paix lorsque le soleil se couchait. depuis quelques temps pourtant, tout avait été troublé. la peur s'emparant parfois d'elle alors que son naturel désormais calme n'était pas propice à cela. xinya marche, notes de musique pour égayer le trajet jusqu'aux dortoirs. elle se tient sur ses gardes mais pas non plus dans une réelle paranoïa. si quelqu'un devait lui barrer la route, elle n'y pourrait rien de toute façon. résignation, peut-être l'habitude. pourtant, son cœur la trahit lorsqu'il se met à battre plus vite à l'entente de pas. elle n'aime pas cette sensation d'impuissance, ni même les craintes qui viennent la hanter. depuis l'incident, tout est différent. bras autour du sien, présence nouvelle. un parfum qu'elle n'a jamais senti et un visage qu'elle n'a jamais vu.

incompréhension du moment, ses yeux qui cherchent à cerner la situation. le murmure vient toutefois tout éclairer. et c'est presque automatiquement qu'elle se prend au jeu, qu'elle feint de la connaître parce que toutes les filles ont vécu quelque chose de semblable. parce que c'est le danger est aussi dans ce monde que dans celui des moldus. « c'est rien. » réplique t-elle avec un sourire, hésitant à la regarder pour jeter un coup d'oeil derrière. xinya choisit toutefois de continuer à regarder droit devant, ne sachant pas qui était après elles. la jeune femme marche dans sa combine, le retard est mentionné. « un peu plus et ils vont venir nous chercher. » ponctué d'un rire fort, comme elle ne l'a pas laissé échapper depuis longtemps. mensonge dans lequel elle s'enfonce mais pour leur bien à toutes les deux. elle ne savait pas si cette personne venait pour elle ou l'inconnue. question répondue, xinya qui comprend qu'il faut aller chez elle. étrangement, elle ne se méfie pas une seconde de celle à ses côtés. elle croit en chaque mot, sans pouvoir l'expliquer. « c'est mon dortoir, on y va. » souffle t-elle discrètement à la jeune femme. le pas toujours pressé, elles avancent en direction du dortoir qui ne devrait plus être très loin. un bruit se fait toutefois entendre, un craquement qui lui fait elle aussi serrer l'inconnue plus fort. « il y a beaucoup de chats errants dans ces rues. » se prend t-elle à dire, pour se rassurer autant que feindre l'ignorance la plus totale. les rues sombres défilent sous leurs yeux et xinya ne peut que prier pour voir le dortoir un peu plus vite.

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19.02.99 (23)Naissance & Âge :

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somi x jia

La peur les avait rapprochées et sans même se concerter les deux jeunes filles s’étaient accordées sur une histoire et un jeu de comédiennes hors norme. Dans cette rue sombre elles avaient décidé de faire front ensemble à l’ennemi potentiel qui semblait les épier et les suivre. Les rires et les paroles légères qu’elles avaient échangé ne masquaient pourtant pas l’inquiétude qui se lisait dans leur regard alors c’était d’un pas un peu pressé avec quelques messes basses murmurées qu’elles s’étaient mises subtilement d’accord sur leur destination : le dortoir des daichi qui abritait aussi la chambre de la jeune fille. La pression autour de son bras s’accentua soudainement lorsqu’un bruit dans la nuit noire se fit entendre en même que le cœur de la chanteuse loupa un battement alors qu’elle se demandait si affronter le danger n’était finalement pas la solution la plus adéquate. Non. Elle ne pouvait pas risquer à se retrouver face à face avec l’inconnu qui la terrorisait depuis des mois, pas maintenant, pas ce soir.

Le dortoir des daichi n’avait jamais semblé aussi accueillant et réconfortant qu’à cet instant pour Somi. Quand elles enfin arrivées à l’entrée du bâtiment la blonde s’autorisa un regard aux alentours pendant que sa nouvelle connaissance se chargeait d’ouvrir la porte – à elles deux leur équipe semblait tenir bon. Et ce ne fut que lorsque la porte du repère se reforma derrière elles que Somi s’autorisa un long et sonore soupir de soulagement ; elles étaient sauvées. « Merci, la kasai se tourna vers l’inconnue avec une sincère expression de gratitude sur le visage, vraiment merci ! » Emotion soudaine qu’elle avait retenu depuis des mois jusqu’à se retrouver face, ce soir, à l’horrible semblant de confrontation qu’elle redoutait avec son stalker . Somi se jeta finalement au cou de cette jeune fille qui avait eu la présence d’esprit de jouer son jeu pour l’étreindre quelques secondes avant de s’éloigner à une distance respectueuse. « Désolée c’est juste que… tenta-t-elle d’expliquer en se forçant à adopter un ton léger, j’avais vraiment cru qu’il finirait par nous attaquer ou je ne sais quoi. » Sourire mince alors qu’elle essaye encore de se persuader qu’elle avait peut-être tout inventer.

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somi x jia

les choses effrayantes les rapprochent. solidarité nécessaire dans ce monde insensible et vil. drama joué à la perfection, leurs rôles qu'elles connaissaient sans se connaître. parce que de nos jours, il fallait être là les unes pour les autres. et jia, elle ne voulait pas s'en vouloir toute sa vie pour quelque chose qu'elle n'aurait pas fait. rires qui sonnent faux pour leurs propres oreilles mais pas pour celles de quiconque les croiserait. capacité à feindre hors norme en ce temps de peur. leurs yeux trahissent pourtant chaque sentiment. dortoir des daichi en vue, jia qui reste quand même effrayée. sa voix s'élève automatiquement à l'entente du bruit. mensonge qui la rassure presque. et elle serre plus fort la jeune fille à la chevelure lunaire.

bâtiment devant lequel elles se trouvent finalement, but atteint. jia les fait rentrer et referme la porte avec hâte. soupir de soulagement, jia qui s'autorise à se pencher pour reprendre son souffle. « j'étais pétrifiée. » qu'elle dit, sans mauvaise blague. elles semblent toutes les deux dans ce même état, leurs corps relâchant enfin la pression. remerciement sincère qu'elle entend et avant même qu'elle ne puisse répondre, l'inconnue se jette à son cou. ses bras passent autour d'elle pour l'éteindre à son tour. caresses rassurantes dans le haut dans son dos. « c'est normal, on a toutes vécu ça. » malheureusement. elle, dans tous les cas. distance finalement reprise, elle s'éloigne et jia la libère de sa lâche prise. « t'inquiète pas, c'est fini.. » jia, la boule ventre ne lui était pas inconnue. elle l'avait vécu trop de fois pour oublier cette sensation de menace, cette peur qui résonnait dans tout son corps. « tu veux manger quelque chose ? » demande t-elle alors qu'elle reprend finalement ses esprits. la peur creusait facilement l'appétit et elle avait besoin de se remettre de ses émotions. dormir tout de suite lui causerait sûrement des cauchemars. « je fais très bien les ramyeon. » dit-elle, un léger sourire sur les lèvres alors qu'elle s'avance un peu plus dans les lieux après avoir vérifié une dernière fois que la porte était bien fermée.

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somi x jia

Elle avait soupiré de soulagement dès lors que la porte s’était refermée derrière elle ; barrière physique qui les protégeait de tout danger. Tout ce qu’elle avait retenu sur le chemin et toutes les émotions qu’elle s’était efforcée d’embouteiller pour ne pas attirer l’attention semblaient vouloir ressurgir maintenant qu’elle était en sécurité. Elle avait eu le besoin de témoigner son affection et sa reconnaissance envers cette inconnue qui avait partagé l’espace d’un instant la même peur qu’elle. Envers cette camarade qu’elle ne connaissait pas mais dont elle s’était sentie si proche accrochée à son bras, pendue à ses mots rassurants. Et elle avait fermé les yeux quelques instants en sentant des caresses amicales dans son dos avant de reculer d’un pas. Dans la pénombre sombre des rues de Kantô Somi n’avait pas pris le temps d’observer sa sauveuse. Et maintenant qu’elle reposait ses yeux dessus, la beauté de la jeune fille la frappa. Un sourire timide étira ses lèvres alors qu’elle se sentait en même temps attendrie par ses paroles réconfortantes. Somi laissa ses yeux papillonner sur les traits fins et délicats du visage de sa camarade alors que celle-ci lui demandait si elle avait faim. Par réflexe elle porta la main à son ventre comme pour vérifier si, oui ou non, il avait besoin d’être rempli. « J’ai un peu faim donc ce serait avec plaisir, oui » admit-elle un peu gênée. Leur marche rapide avait accentué son appétit déjà présent auparavant. Et elle avait l’impression que son ventre lui avait soudainement intimé d’accepter la proposition de la demoiselle, bien content de découvrir ses talents culinaires. « J’ai hâte de les goûter alors ! » la blonde était grandement enthousiaste alors les deux filles quittèrent le hall d’entrée. Le dortoir des daichi était parsemé de plantes et de verdure qui lui donnaient l’impression de respirer un air frais et sain. « Au fait je m’appelle Somi, partagea-t-elle finalement après s’être rendue compte qu’elle ne s’était toujours pas présentée, et toi ? » Les deux filles empruntèrent un long couloir puis des escaliers pour se rendre, comme Somi le supposait, dans la partie qui contenaient les chambres privées des étudiants. « Tu as des colocataires ? » demanda la japonaise une fois devant la porte de ce qu’elle supposait être la chambre de sa compagne du soir.

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somi x jia

cauchemar fini. en lieu sûr et surtout bien à l'abri dans le dortoir, qui quoiqu'il paraisse désert ne l'était pas. daichi dans leurs chambres, un sentiment d'apaisement qui se fait sentir au fond de son coeur. gestes presque mécaniques. la serrer un peu plus fort, comme pour transmettre le calme qui régnait désormais en elle ; contrairement à quelques minutes auparavant. et elles partagent ce sourire sincère, timide à la fois. expérience malheureusement commune pour toutes les femmes, un jour ou l'autre. prise défaite et jia propose à manger à l'inconnue. les émotions creusent, besoin de relativiser aussi. elle voulait éviter les cauchemars, son esprit ayant une fâcheuse tendance à les amplifier. et elle accepte sa proposition, de quoi la faire sourire. contact humain qui semble simple ce soir, elle n'en a pas l'habitude. enthousiasme qui l'attendrit alors qu'elle s'avance un peu plus dans les lieux; direction sa chambre. « j'espère que tu ne seras pas déçue. » qu'elle laisse échapper, un rire éphémère ponctuant sa phrase.

somi. un joli prénom pour une jolie fille. et la question lui est posée. boule au ventre qui lui revient à chaque fois parce qu'elle a peur qu'on la connaisse. que son nom ne renvoie qu'à son jumeau, qu'à ce meurtrier aux yeux du monde. « jia. je m'appelle jia. » qu'elle précise, évitant soigneusement de dire son nom de famille puisque cela ne servait à rien. familiarité presque évidente, même si elles s'étaient rencontrées ce soir. « ton prénom est joli. » syllabes qui roulent sur la langue. conversation qui se déroule comme un fil et elles pénètrent dans la chambre de jia. ingrédients qui sont sortis. « j'en ai d'habitude mais elles ne sont pas là ce soir. » évidemment, somi pouvait le constater en voyant la pièce vide. elles étaient seules mais à l'abri. les plantes décoraient les lieux et les affaires de toutes aussi. « tu peux t'asseoir ici en attendant que ça cuise. » son lit qu'elle désigne du regard. ici ou ailleurs, elle n'était pas formelle. jia s'affaire et une question lui vient ; elle se prend à la poser pour une fois. « tu sortais d'un club aussi ? » intérêt pour la jeune femme et sa présence dans les rues noires. astronomie pour elle mais qu'en était-il de somi ?

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somi x jia

Elle se sentait bien maintenant mais Somi ne savait pas si c’était dû à la sérénité qui se dégageait du dortoir des daichi – elle n’avait pu s’empêcher de regarder la décoration naturelle du lieu comme si c’était la première fois qu’elle y mettait les pieds – ou bien si c’était dû à la dénommée Jia. Maintenant qu’elle pouvait l’observer plus attentivement Somi comprenait presque pourquoi elle n’avait pas cillé lorsque, un peu plus tôt, son bras s’était accroché au sien. Elle avait senti l’aura de sa camarade de la même façon que ses yeux se seraient indéniablement posés sur la sorcière si elles s’étaient croisées au milieu d’une foule : elle avait ce quelque chose d’intimidant et de réconfortant en même temps, cette beauté classique et intemporelle qu’elle ne pouvait s’empêcher d’admirer par des coups d’œil discrets. Alors le moindre compliment provenant de la jeune fille, elle les prend, et les chérit. « C’'est vrai, t'aimes bien ? Merci ! » Pas d’excentricités dans son prénom comme on pouvait parfois s’y attendre en se retrouvant face à une chevelure aussi claire pour un visage pourtant bien asiatique.

Finalement les deux jeunes filles arrivent à destination et c’est, après avoir enlevé soigneusement ses chaussures, que Somi se décide à entrer dans la chambre. Ce soir, elles ne seraient que deux. C’était plutôt pratique pour avoir une chance de faire connaissance avec Jia. Elle s’exécute quand la brune lui propose de s’asseoir sur son lit. Elle se sent petite, dans cette chambre qu’elle essaye de ne pas trop inspecter, mais ne peut s’empêcher de rebondir sur le matelas pour vérifier si la literie des daichi est aussi confortable que celle des kasai. « Pas vraiment… » répond-t-elle d’un air évasif à la question de sa nouvelle connaissance. Elle n’arrive pas à rester en place, balance ses pieds dans le vide, laisse ses yeux papillonner sur les affaires des autres habitantes du dortoir. « Je donne des spectacles parfois, elle bute sur le mot, enfin des concerts, je veux dire. » Elle se lève du lit sans pouvoir tenir plus longtemps. « Je chante. » termine-t-elle d’expliquer sans être sûre que le message soit bien passé. « Et toi ? Tu quittais un club du coup ? » supposa-t-elle.

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Ven 02 Oct 2020, 01:09

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paix retrouvée, son dortoir qu'elle aime largement plus que l'extérieur. endroit doux et délicat où la nature règne. jia, elle se sent chez elle ici. notion floue de la maison mais elle respire au milieu de la verdure et de ses propres affaires. compliment naturel qui s'échappe, ce prénom qu'elle trouve parfaitement joli. il va bien à sa propriétaire, aussi original que sa chevelure aux couleurs de la lune. jia, elle acquiesce face à sa réponse. léger sourire qui hante son visage, aussi poupon que celui de sa vis-à-vis. chambre qui les accueille, jia qui se souvient pendant un instant de ces années où beaucoup d'amies à elle venaient au dortoir. où les rires étaient hauts et forts, où les paroles étaient toujours trop nombreuses. amitiés envolées, un malaise qui vit désormais en elle. elle essaie pourtant de faire au mieux et propose à somi de s'asseoir sur son lit.

question posée, la réponse qui arrive rapidement ; un peu ambigue mais jia ne creusera pas. elle avait elle aussi l'habitude d'esquiver ce qui la dérangeait alors c'était facile pour elle de déceler les envies de ne rien dire. « ah, tu es chanteuse. » qu'elle laisse échapper, un peu surprise de somi. une fille aussi jolie ne pouvait être que talentueuse. et la curiosité la prend, lèvres qui se meuvent sans réfléchir. « c'est quel genre de musique ? » dit-elle en regardant la jeune femme se lever du lit. jia, elle a les mains qui s'occupent. plantes et affaires touchées, remises en ordre pour que la chambre soit un peu plus accueillante. « oui, j'étais au club d'astronomie. » soirée étoilée, calme et plaisante comme elle les aime. bien sûr ce n'était pas le seul club qu'elle avait daigné rejoindre mais les étoiles étaient apaisantes ; jia, elle ne s'en lasserait jamais. « le ciel était très dégagé ce soir. » qu'elle rajoute, dans le but d'essayer de faire un peu la conversation ; même si depuis le temps, elle avait perdu l'habitude de réellement parler jia. elle ne savait que se taire et se faire toute petite depuis que tous ceux qu'elle aimait l'avaient rejetée. c'était plus simple de ne plus exister. pourtant ce soir, elle a envie de faire connaissance avec la jeune femme. galère qui les a liées, pour le meilleur plus que pour le pire elle l'espère.

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Dim 01 Nov 2020, 13:05

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somi x jia

Environnement inconnu qui lui semble pourtant étrangement réconfortant. La kasai avait délaissé le lit de sa nouvelle connaissance pour tourner autour du meuble dans une exploration discrète de cette chambre qui l'intriguait. Elle n'ose cependant pas toucher les objets de curiosité qui lui offraient un aperçu de quelques bouts de vie de ses habitants. A la place, ce ne sont que ses yeux qui se baladent inlassablement, qui s'accrochent parfois un peu plus longtemps sur une photo ou un objet-souvenir. Et dans son exploration, elle finit par se retrouver aux côtés de Jia. La concentration lui allait bien, remarqua-t-elle, en observant ses gestes. Elle mit quelques secondes à répondre à la question de cette dernière, un peu trop plongée dans la contemplation de la chinoise. Elle acquiesça finalement. « C'est… hésita-t-elle, de la pop ? » Elle ne réfléchissait pas vraiment au genre de musique auquel elle voulait être associée. La sorcière se posait devant un instrument, ou devant son ordinateur, puis tout devenait instinctif. Et elle ne se rendait compte que maintenant qu'on ne lui avait posé que très rarement des questions sur la nature de son art . L'étiquette d'idole qui lui collait à la peau suffisait à répondre à ces questions comme si sa musique perdait de sa profondeur et de son intérêt. « Je chante, je danse et je souris beaucoup… - elle força un sourire radieux qui cacha ses yeux en amande - tout ce qu'une idole doit faire. » termina-t-elle en rigolant, un peu gênée. Elle se dandine un peu avant de pencher sa tête pour observer la nourriture cuire par dessus l'épaule de Jia. « Ça sent bon. » se sentit-elle obligée de commenter devant le délicieux fumet qui envahissait la chambre. L'information que lui partagea sa nouvelle camarade retint cependant son attention. « Le club d'astronomie ? » répéta-t-elle avec des yeux curieux. « Ca te va… bien. » se risqua-t-elle à commenter avec un petit sourire. Somi pouvait aisément imaginer l'émerveillement des étudiants qui avaient la chance d'observer les étoiles de plus près. Et elle était persuadée que plus d'un de ces élèves avaient dû lorgner sur le visage harmonieux de la belle éclairée par une nuit étoilée. Elle se rendit compte un peu tardivement que la chambre était embrumée par la fumé qui se dégageait de la casserole bouillante alors elle pointa une fenêtre, l'air de demander l'autorisation d'ouvrir. Et une fois fait, la kasai s'immobilisa contre le rebord. « C'est vrai qu'il est dégagé. » approuva-t-elle soudainement après avoir remarqué le ciel noir qui couvrait la ville. « Tu as quelque chose de prévu demain matin ? » question maladroite pour savoir si elles devaient faire attention à ne pas veiller toute la nuit.

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