le tissu de sa robe s’enroule autour de ses jambes à son rythme rapide, parce que seth est toujours pressée, parce que seth vit mille vies à la fois et qu’elle ne peut se permettre de perdre une seule précieuse seconde. tout comme elle ne prend jamais le temps de frapper quand elle se déplace pour voir son frère — après tout, c’est lui qui a demandé à la voir, et qui frappe dans son propre foyer ? quand elle pénètre dans la pièce, ses yeux balaient rapidement l’endroit, principalement pour savoir si elle a interrompu quoi que ce soit. mais il n’y pas de minki sur le canapé, pas de leela s’inquiétant d’une plante grasse ou qui que ce soit d’autre dans les fauteuils. la porte se referme avec un léger bruit. “hello brother,” qu’elle salue avec un léger sourire, celui qui est là par la force de l’habitude. car c’est cela qui est terrible. car avant c’était sincère, authentique, une expression des sentiments de son coeur. maintenant… maintenant elle a juste un souvenir de ça, et mis à part une loyauté sans faille à chaque fois qu’elle croise ses yeux, elle ne parvient plus à ressentir tout ce qu’elle ressentait, avant, en sa présence. elle sait qu’il est toujours là, ce lien indéfectible — pas même son hensoku pourrait le briser. mais il ne baigne plus son coeur d’une douce chaleur, et elle ne parvient plus à compter sur lui pour apaiser les élans de jalousie qu’elle ressent toujours parfois, ou l’agacement irraisonné qu’elle a parfois. elle doit apprendre à faire sans, et cela la fatigue énormément. “you’re in luck i am in holidays, else i wouldn’t have run to you at your calling, you know.” of course she would have. elle court toujours pour la famille — mais lui aurait fait particulièrement bien savoir, qu’elle avait autre chose à faire. “next time, be a dear and come to my sewing room.” le ton autoritaire de la petite fille qu’elle n’a jamais perdu résonne dans la pièce alors qu’elle s’avance, prenant place en face de lui. “so, what do you require my assistance for, brother ?”
le tissu de sa robe s’enroule autour de ses jambes à son rythme rapide, parce que seth est toujours pressée, parce que seth vit mille vies à la fois et qu’elle ne peut se permettre de perdre une seule précieuse seconde. tout comme elle ne prend jamais le temps de frapper quand elle se déplace pour voir son frère — après tout, c’est lui qui a demandé à la voir, et qui frappe dans son propre foyer ? quand elle pénètre dans la pièce, ses yeux balaient rapidement l’endroit, principalement pour savoir si elle a interrompu quoi que ce soit. mais il n’y pas de minki sur le canapé, pas de leela s’inquiétant d’une plante grasse ou qui que ce soit d’autre dans les fauteuils. la porte se referme avec un léger bruit. “hello brother,” qu’elle salue avec un léger sourire, celui qui est là par la force de l’habitude. car c’est cela qui est terrible. car avant c’était sincère, authentique, une expression des sentiments de son coeur. maintenant… maintenant elle a juste un souvenir de ça, et mis à part une loyauté sans faille à chaque fois qu’elle croise ses yeux, elle ne parvient plus à ressentir tout ce qu’elle ressentait, avant, en sa présence. elle sait qu’il est toujours là, ce lien indéfectible — pas même son hensoku pourrait le briser. mais il ne baigne plus son coeur d’une douce chaleur, et elle ne parvient plus à compter sur lui pour apaiser les élans de jalousie qu’elle ressent toujours parfois, ou l’agacement irraisonné qu’elle a parfois. elle doit apprendre à faire sans, et cela la fatigue énormément. “you’re in luck i am in holidays, else i wouldn’t have run to you at your calling, you know.” of course she would have. elle court toujours pour la famille — mais lui aurait fait particulièrement bien savoir, qu’elle avait autre chose à faire. “next time, be a dear and come to my sewing room.” le ton autoritaire de la petite fille qu’elle n’a jamais perdu résonne dans la pièce alors qu’elle s’avance, prenant place en face de lui. “so, what do you require my assistance for, brother ?”
“hello brother.” La porte de son bureau se referme sur Seth, qu’il a évidemment entendue arriver - how not to when she doesss everything she can to be heard - et il l’accueille d’un geste de la main pour lui indiquer un des sièges devant lui, alors qu’il termine rapidement la relecture du contrat qu’il est en train de finaliser. “hello Seth, just one minute.” Il y a un soin qu’il apporte aux relations qu’il entretient avec ses frères et soeurs, une certaine tendresse, une réalité de ce gant de velours enveloppant la main de fer sur laquelle ils ont toujours pu compter, qui ne s’est jamais levée contre eux. Et ils le lui rendent bien. Même si Seth… Ssssssseth is trrrrrrrrouble. Les choses sont compliquées, depuis le retour de la jeune femme de son année d’exil - une absence qu’il n’a pas bien vécu, tout en lui souhaitant de ne pas revenir entre ces murs maudits. Difficile de savoir sur quel pied danser avec elle. Mais depuis quelques temps, il ne se pose plus autant de questions. Et alors qu’il repousse finalement le parchemin, s’étirant dans un mouvement satisfait, il pose un regard inquisiteur sur elle. “you’re in luck i am in holidays, else i wouldn’t have run to you at your calling, you know.”Of courssssssse. “next time, be a dear and come to my sewing room.” “When you will hold more than a mere interim position, maybe I’ll move. In the meantime you’ll come when I ask you to.” Le ton est tranquille, autant que ses yeux, que ses doigts qui lissent le papier. Il y a une paix qu’il a trouvé, dans le chaos qui règne en lui. Cette arrogance qui suinte, qui ne fait qu’ajouter à l’aura - qui fait soupirer toutes les nouvelles employées, pour son plus grand plaisir - lord dans son château de cartes. “so, what do you require my assistance for, brother ?” Actually it is more of an informative meeting.” Ses doigts se joignent sous son menton alors qu’il la considère un moment. Il n’a pas encore parlé de tout cela à Lucifer. Peut-être pour le préserver. Il n’a pas réellement besoin d’être impliqué pour l’instant. I think Madame and Monsieur look particularly tired those days.” Et il serait intéressant de se pencher sur la raison de ce réel déclin, physique et mental, comme une lourde fatigue s’abattant sur eux, des voix se manifestant dans leur sommeil, quelques soucis de santé, en apparence bénins, s’accumulant lentement. L’index caresse lentement sa propre gorge, alors qu’il continue, sans ciller : They had a long and successful career.” Qu’ils leur doivent. A eux. A tous ceux qu’ils ont aliénés entre ces murs. Privés de papiers. De liberté. I think it is time for them to retire.” Il n’y a pas une once d’amour, de compassion dans son discours, dans son attitude. Et il sait qu’avec elle, il n’a pas besoin de jouer. Il ne fait que s’entraîner, pour ce discours parfaitement insupportable qu’il leur sortira, le moment venu. La fin. D’une ère. De la servitude. Et l’avènement de ceux qu’ils ont soumis. L’armée qu’ils ont formée, sans se douter qu’un jour, elle les renverserait.
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