MIKROKOSMOS
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«That's a pretty nasty bite. le constat n'est ni crié ni murmuré ; mais il est clair et juste assez audible pour être entendu de quelques personnes aux alentours. notamment du médicomage œuvrant à deux pas d'eux, dont le regard tracassé s'est quelque peu attardé sur somi plus tôt, après qu'il se soit chargé de la diagnostiquer et de la confier à un étudiant. entre les mains de berlioz, l'avant-bras de la kasai se crispe, pris d'un discret soubresaut trahissant un réflexe d'éloignement. il ne la retient pas lorsqu'elle ramène son poignet contre elle en un réflexe protecteur. pour autant, il ne lui laisse pas le temps de s'inquiéter de l'entendre potentiellement contredire à voix haute le mensonge qu'elle a énoncé un instant plus tôt, lorsqu'elle a assuré avoir écopé de cette morsure durant l'attaque de la brume. the inferi really did a number on you. we need to clean and disinfect the wound without delay to stop the necrosis from extending. thankfully the plants that we need can be found in the greenhouse.

il ne s'est pas proposé pour la prendre en charge dans le but de la dénoncer, oz. cependant, le mutisme surpris dans lequel l'avait plongé la découverte de la plaie, à l'époque du wizard bowl, ne s'est pas soldée par le pur désintérêt qu'il opposerait habituellement à un patient rechignant à se faire soigner. le grand frère protecteur qu'il est n'a pu se résoudre à oublier : la kasai est la petite-amie de son frère, alors cette histoire le tracasse plus qu'il ne voudrait l'admettre. au point de se muer progressivement en obsession, comme tous les problèmes dont il ne peut accepter de ne pas trouver la solution. come with me. il se redresse pour quitter l'amphi, membres engourdis d'avoir passé les dernières heures penché sur des blessés — et les précédentes à fuir des morts-vivants mangeurs d'hommes.

d'un autre côté, être confronté à une armée d'inferis a eu l'étrange effet d'atténuer la self-hate qu'il nourrissait envers lui-même. lui qui se sentait monstre, depuis la transformation ayant tout à la fois sauvé et bouleversé son existence, se sent ce soir incroyablement, profondément humain.

ils traversent les lieux en silence, baguettes en main, ouïe et vue à l'affut de potentielles anomalies. les évènements du jour ont laissé des traces ; une inquiétude latente au moindre son sortant de l'ordinaire, une appréhension tangible à l'idée que réapparaisse le brouillard maléfique affronté plus tôt. alors c'est d'un accord tacite qu'ils s'assurent de la sécurité des couloirs qu'ils empruntent, vérifiant les alentours avant de s'y engager. heureusement, le pire semble réellement passé. that's crazy, persifle néanmoins oz, tendu. where did that shit come from ? where did it go ? interrogations qui hantent tous les esprits. c'est frustrant. et s'il veut se convaincre que l'important est que la chose se soit dissipé, son instinct d'ekisha l'empêche avec véhémence de se bercer d'illusions rassurantes.

ils accèdent à la serre sans encombre, mais non moins prudents. on leur a recommandé de se méfier des plantes, que la brume a déchainées plus tôt ; les séquelles se ressentent, d'ailleurs : là où leur accueil est habituellement caressant, elles semblent encore frémissantes des tourments endurés plus tôt. if someone asks you— il désigne un arbuste semblant se consumer éternellement, sans pour autant s'immoler. ses flammes ont quelque chose d'hypnotisant ; elle dansent le long des branches et à la surface des feuillages sans jamais y échapper, comme si elles en naissaient et ne pouvaient exister hors de ce cocon. that's what we used tonight, in a rite of purifying fire. thanks to the prolonged effect of the local anesthetic, you would have felt very little pain. of course i'll wrap up your injury so that no one realizes we're only lying. l'alibi est établi d'un ton laconique. mais la mine d'oz n'a rien de bienveillant ; l'air dont il scrute somi est froid, méfiant, loin des tentatives de la sympathie maladroite de leurs précédentes rencontres. give me a reason not to tell kei the truth, though. ses yeux se plissent et ses bras se croisent, posture fermée — 'cause you'll need a good one to explain to me why you would be some rokurokubi's human blood bag while being my brother's girlfriend.
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Somi Hanaoka
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Un spasme fait bouger tout seul le bout de ses phalanges lorsque des doigts viennent palper le contour de sa blessure. Le mensonge s'échappe de ses lèvres, prémédité et partagé comme une leçon déjà digérée, avant même que le verdict ne tombe. Le silence qui accueillit les dires de la sorcière lui paru interminable sous le joug suspicieux du médicomage. La jeune fille se para alors de son air le plus innocent ; ses épaules se redressèrent, ses yeux vinrent à la rencontre de ceux de l'adulte et l'ourlet de ses lèvres se retroussa en un sourire timide. Un, deux battements de cils, l'idole se revêtit d'une aura docile, bien assise sur sa chaise d'infortune. Et, finalement, la conclusion de cet examen fut lancée sans état d'âme particulier, d'un battement vague de la main, le docteur lui fit comprendre que son cas n'était pas assez urgent pour monopoliser son attention. La mission n’était pourtant pas terminée car ce fut, cette fois-ci, la silhouette d'un Berlioz, plus sérieux que d'habitude, qui se posa devant elle. Son constat tomba beaucoup plus rapidement que son prédécesseur alors que la sorcière ramenait doucement son bras vers elle.  « It's fine, assura-t-elle en ignorant la douleur palpitante sous son épiderme qui semblait s'être soudainement réveillée, I'm fine. » Elle déroula son bras. Son regard alterna entre le daichi et le reste de la salle. Son oreille ne put qu'écouter distraitement les mots de l'étudiant tant les conversations des autres étaient difficiles à ignorer. C’était des bribes d'existences qui se déroulaient tout autour d'elle depuis plusieurs heures. Entre retrouvailles et mauvaises nouvelles, rires et pleurs partagés, les scènes de vie dans cette salle rendaient tout repos physique et mental compliqué. La kasai posa un regard surpris sur Berlioz lorsque le mot greenhouse fit tilt. Par simple imitation, elle se leva de sa chaise en même temps que ce dernier se redressa. L'ordre froid du sorcier lui arrache une expression dubitative. « Can't we do this another time ?  » essaya-t-elle de négocier. Sa question ne trouva aucun écho alors la kasai comprit bien vite qu'elle n'avait pas d'autres alternatives. L'hésitation s'estompa et elle finit par emboîter rapidement le pas du sorcier. Ce fut un soulagement qu'elle n'arriva pas à cacher lorsqu'ils quittèrent l’amphithéâtre en direction de la serre. Le calme lui paru soudainement être un luxe qu'elle n'avait pas connu depuis des lustres et pour un peu, elle se serait surprise à ralentir le pas mais les souvenirs de ce matin, gravés dans sa tête, l'en empêchaient. Le calme qu'elle cherchait lui semblait encore menaçant, souvenir traumatique du silence apporté par la brume avant qu'ils n'attaquent, avant que les drames ne se produisent. Ses doigts se resserrent autour de sa baguette et ses pieds bifurquèrent instinctivement pour se rapprocher du frère de son petit ami. Il se posait aussi des questions, comme elle, comme tout le monde dans la ville - sauf les coupables de ce carnage. Elle ne put que garder le silence tant les hypothèses sur la nature de ce fléau lui paraissaient sombres. La serre en vue, la sorcière se permit de ralentir la cadence. Ses deux prunelles inquiètes se posèrent inévitablement sur Berlioz devant elle. Qu'arriverait-il lorsque sa blessure ne réagirait pas au remède prévu par l'étudiant ? Un autre mensonge trouverait probablement chemin pour couvrir le premier.

Arrivés dans la serre, Somi se sentit moins à l'aise que d'habitude dans cet environnement pourtant familier. Les séquelles de ce matin se répercutaient encore sur les plantes qui semblaient se refermer petit à petit sur le passage des deux sorciers. Aucune d'elles ne tenta de saisir un pan de sa robe alors la blonde en vint à se demander si elles ne les craignaient pas plus qu'eux ne s'en méfiaient. Le duo arrêta sa course à côté d'un arbuste enflammé. Encore une fois, les explications de Berlioz ne trouvèrent qu'une oreille à demi-attentive tant les flammes éternelles captivèrent la kasai qui s'en approcha un peu plus. Elle s'arracha brusquement à la contemplation de la plante magique lorsqu'il termina le partage de son plan qui n'engendra que d'avantage de questions.  « What do you mean ? » La moue curieuse de Somi se durcit  quand vint la suite des paroles. Elle ouvrit la bouche pour répliquer mais se ravisa rapidement. Les derniers mots du denki la percutèrent plus douloureusement que prévue. « It's not… la sorcière se forca à respirer un coup, it's not what you think. » Les mots sortirent difficilement de sa bouche après plusieurs secondes de silence ; elle ne se sentait pas prête à expliquer, avait espéré ne jamais devoir le faire à nouveau. «  I'm no one's blood bag. » La protestation paraissait faible mais lui tenait à cœur tant l’appellation l'horrifiait. «  I mean it happened only once… » Confusion extreme pour quiconque l’écoutait alors qu’elle semblait se contredire. « … so it's not a big deal, maladresse formulée qui vient raviver la peine de cette indifférence vis-à-vis de l'agression, it was… » not my fault, hésita-t-elle à continuer pour rapidement abandonner.  « Wait, just… let me two minutes, please. » Somi recula de quelques pas puis tourna le dos au sorcier. Inspire, expire. Comment expliquer qu'elle n'était coupable de rien quand la culpabilité de n'avoir su correctement dire non l'assaillait depuis des mois ? Les picotements de ses yeux la forcèrent à clore fort ses paupières. Inspire, expire. Les tentatives d’explications s'entrechoquaient dans sa tête mais aucune ne sonnait suffisamment juste. Un éclair lui vint cependant. Elle se tourna à nouveau vers le grand frère méfiant. « He knows, dit-elle en espérant naïvement que cette information suffirait à clore le sujet, I told Keita weeks ago. » Elle tendit son bras droit. « See ? It's an old bite, affirma-t-elle comme si la nouvelle changerait la donne, and it’s the only one I got. »
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C'est la confusion qui fend les traits de porcelaine lorsque s'évanouissent les prétextes et que s'esquisse l'accusation nullement masquée. berlioz ne la retire pas pour autant — suspicieux. son don ne l'a en rien guidé dans l'histoire. pas de flash, pas d'impression, l'instinct demeure muet, peut-être réduit au silence par l'intensité de la réaction d'un autre mal : c'est le rokurokubi qui grince les dents, nez piqué, comme rebuté par le venin d'un autre quoique invariablement magnétisé par la plaie mal soignée, réticente à guérir. la mauvaise magie est ainsi pernicieuse, capricieuse : les blessures qu'elle inflige ne sont pas aussi aisées à traitées que celles, naturelles, que la nature des sorciers surmonte avec une inégalable rapidité. non— elle persiste et ronge la peau continuellement, jusqu'à ce qu'on l'en extraie tout à fait. i'm no one's blood bag, proteste la kasai avec la même candeur empreinte de vulnérabilité que celle manifestée lorsqu'elle mentait avec assurance au médicomage un peu plus tôt. alors le sourcil de berlioz tressaute, réflexe dubitatif, sans qu'il ne la contredise toutefois. so it's not a big deal… how could it not be ? songe-t-il pourtant, confus par ses arguments. it was… quelque chose en elle s'effondre, dédramatisation s'écroulant en milliers d'éclats entre leurs deux silhouettes crispées, avant qu'elle ne se détourne brusquement pour chercher la contenance qui lui a glissé entre les doigts sans crier gare. it's a big deal, souffle sa réaction, malgré elle. il ne l'interrompt pas, n'approche pas, ne pousse pas, bien que sa posture ne soit pas moins rigide que depuis qu'ils ont trouvé refuge à l'ombre de la serre.

i told Keita weeks ago, assure-t-elle toutefois et berlioz ne peut nier qu'il ne s'y attendait pas. ne peut nier le soulagement qu'il éprouve, brièvement, accalmie éphémère — avant que plus de questions encore ne s'imposent : c'est en consternation que se mue peu à peu la méfiance, alors que somi balbutie que c'est une vieille blessure et qu'il n'y en a pas d'autres, d'une défense ne donnant pas plus de sens à l'étrangeté de la situation. you told him, répète-t-il lentement, and you still have not got the wound examined. c'est prononcé comme une interrogation réthorique, sans nuance ni variation, constat plombé par le poids du jugement. ça suinte le — are you dumb, the both of you ? — et il la fixe comme si elle était affublée de deux têtes ; du même regard qu'il assénerait ((assène trop souvent)) à son petit frère. are you waiting for an invitation of some kind ?? incrédulité audible. mais au-delà de la blessure et d'un risque d'infection, plus elle s'exprime moins les circonstances de la plaie semblent nettes. ses paupières se closent le temps d'une profonde inspiration, sourcils plissés tandis qu'il réfléchit aux pistes désarticulées qu'elle lui a livrées plus de force que de gré. et conclut qu'elles ne le rassurent pas. sa voix est plus basse, grave, lorsqu'il s'explique : look, i don't really want to pry but i can't help but think that— it sounds fishy. the way i see this, either you gave your consent or you didn't. c'est cash. sans doute trop ; mais il n'a pas la subtilité dans le sang, berlioz. and i can't see kei being okay with you getting willfully bitten by a roku ? ou l'a-t-il été… ? alors même que la plaie elle-même… also that's a pretty awful bite somi. même le monstre assoiffé de sang qui sommeil dans sa cage thoracique est rebuté par la désinvolture évidente avec laquelle la chair a été pourfendue, sans le moindre effort de cicatrisation.
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L'inquiétude se lit sur le visage de la cadette lorsque sa défense est passée en revue. Sa main droite vient pincer nerveusement la peau de son bras opposé dans un excès de nervosité qu'elle ne ressent pourtant que rarement. Keita savait et la sorcière espérait que la nouvelle suffise à rassurer le grand frère inquiet. L'effet semble cependant l'inverse de ses espérances ; devant elle, le daichi cogite plus que jamais tandis qu'elle ne peut se résoudre à lui répondre avec une totale transparence. Elle marmonne, encore et encore, essaye de garder la face pendant que ses mensonges tombent un à un pour l’exposer. « I was about to get examined but I… » Elle s'interrompt. Déjà lasse de lutter contre celui qui l'a percée à jour. L'étudiante lâche un long soupire et garde le silence durant d'interminable secondes. Sa lutte intérieure se reflète aisément sur son visage. Berlioz n'avait jamais cru à ses paroles mais ils se retrouvaient tous les deux dans cette serre à mener un interrogatoire auquel elle refusait de coopérer. Si la situation n'était pas à son avantage, elle aurait pu être atrocement pire sous les regards de leur entourage dans l'amphithéâtre. Il avait eu assez tact pour tenter de lui arracher la vérité en privé. Ses confessions avaient donc encore une chance de ne jamais quitter ce lieu. « Kei thinks that I already went to the doc. » Son expression change pour prendre un air coupable. « Don't tell him I lied I just, elle bute sur des mots résolument coincés dans sa gorge nouée, I just didn't want to get him worried » Le jour-même où son bras avait été marqué, son cœur avait, lui, accueilli pour la première fois trois petits mots de Keita qui avaient définitivement scellé leur couple. Une déclaration d'amour qui l'avait confortée dans l'idée d'épargner, pour le moment, le cadet de la vérité sanglante. « … or mad. » précise-t-elle en se doutant que Berlioz comprendrait. Impossible d'imaginer un Keita serein s'il avait été celui face à elle à l'instant. Somi ne craignait pourtant pas la colère du kasai contre elle, elle redoutait ce qu'il était capable de faire contre ceux qui savaient et qui n'avaient rien fait. Pire, contre ceux qui s'opposaient à toute mention de cette affaire et bloquaient ainsi ses soins. Elle avait eu l'impression de les protéger tous les deux en édulcorant le dénouement final de cette morsure. C’était la meilleure manière de procéder pour ne pas empirer les choses, elle en était sûre - elle voulait en être sûre. « Don't tell him, répète alors la jeune femme d'un ton plus ferme qu'avant, please. » Ses sourcils se froncent grossièrement à la nouvelle remarque du musicien. Elle se sent obligée de se défendre, piquée à l'idée d'être prise pour une incapable. « I wanted to see a medicomage but, elle se fige soudainement pour réfléchir, but i… - une ride de concentration se dessine sur son front alors qu'elle semble s’être elle-même piégée - but i can't. » achève-t-elle maladroitement en ayant l’impression d’en avoir déjà trop dit.

I don't really want to pry - « You do tho. » les mots s'échappent avec une indécence non-contrôlée. Elle lui fait alors rapidement signe de continuer, résolue à ne plus l'interrompre malgré l'envie encore présente de le contredire. Ses signes de nervosité se renforcent au fur et à mesure que les informations filtrent mais la chanteuse sait que c’est impossible de mettre fin à cette conversation. Pas maintenant alors qu’il en savait déjà trop. Elle ne pouvait se résoudre à quitter cette pièce sans avoir la certitude que ses tourments ne seraient ébruités. « Look, c'est à son tour de prendre un air professoral pour tenter de lui expliquer que non, elle n'était pas inconsciente du danger que représentait cette plaie, it's not that simple, elle marque une pause pour s'approcher du sorcier en baissant la voix comme si quelqu’un pouvait à tout moment surprendre leur discussion, i didn't get to decide whether or not i was…  » Consent. Le mot refuse de traverser ses lippes alors elle se décide à passer outre. « I mean, continue-t-elle, it just happened. That's all. » Elle pare ses mots de la même assurance dont ont fait preuve les gens avant elle pour lui expliquer, quelques mois plus tôt, qu’il n’y avait rien de plus à faire. Et devant Berlioz, c’est l’impression d’être devant elle-même qui l’assaille. Des rituels quotidiens s’étaient installés dans une routine secrète entre l’application d’un onguent à l’efficacité médiocre et le camouflage minutieux de la blessure, en se répétant comme une litanie maladive qu’il fallait laisser tomber et oublier alors même que sa peau malmenée était là pour lui rappeler. Tous ses efforts pour se raisonner à tirer un trait sur cette histoire ne pouvaient  être vains. Elle ne pouvait pas laisser Berlioz ranimer son envie de lutter contre cette injustice.

I don't see kei being ok with… - « Of course he wasn't. » confirme-t-elle d'un ton las sans attendre la fin de sa phrase. Il n'y avait pas besoin de beaucoup le connaître pour en avoir la certitude. Le drame s'était déroulé dans le plus grand des secrets et à l'abri des regards dans sa loge de Tokyo. Somi n'avait partagé les faits avec son petit ami que quelques jours plus tard, une fois rentrée à Kantô. Rien n'avait été prémédité. « I like your brother, I mean. I love him, corrige-t-elle, I’d never look for any kind of pleasure with someone else. » Pour la première fois c'est une gêne timide qui la force à poser les yeux ailleurs. Devait-elle vraiment rassurer le grand frère sur le genre de personne qu'elle était ? Le couple qu'elle formait avec le cadet masculin des Savage était on ne peut plus normal. Ils se suffisaient à eux deux. L'idée même de la croire capable de recourir à la morsure de vampire dans un but ludique la décevait. Elle n'avait éprouvé aucun plaisir. « …but that’s what you think I did, right ? » Pourtant c’était bien la seule culpabilité qu’elle se refusait à accepter ; ils n’avaient pas réussi à la faire douter sur ce qu’elle avait pu ressentir ce jour-là mais les jugeurs n’avaient pas pris en compte son avis. L’absence de débat de la victime avait été directement affilié à une coopération et ses mots n’avaient eu aucun poids dans la balance pour les convaincre de son calvaire. « It was just… painful. » insiste-elle, au bord des larmes. Cette fois c'est un sanglot qu'elle se force à retenir pendant que les souvenirs, plus vivaces que jamais, affluent à nouveau. I'm scared. L'impression d'être une proie, la soumission forcée. It hurts. Les canines dans sa chaire, le feu dans ses veines. Do something. La peur de bouger, l'attente interminable. Et si son cerveau luttait contre ses réminiscences, son corps, lui, se souvenait. It’s an awful bite. Ses doigts viennent instinctivement frôler le contour de la plaie ouverte dont la douleur ne semble pas vouloir s’atténuer aujourd’hui. « I know, he didn’t do anything to make it better. » Somi renifle bruyamment et s'essuie les yeux, les derniers mots d'Andrea l'empêchent de franchir le cap. Pas de pleurs cette fois pour le crybaby. Elle cligne des yeux milles fois pour endiguer les picotements qu'elle ressent et tente de se reprendre. « Why did you bring me here if you knew ? » La question sonne comme un reproche et c'est une colère nouvelle à demi-teinte qui lui permet de contenir ses larmes. « Is it curiosity ? » Elle était consciente d'être un mystère que Berlioz semble vouloir résoudre à tout prix. Mais était-elle vraiment juste une énigme qu'il voulait percer ? Était-il seulement ici à la recherche d’informations pour s’assurer qu’elle ne représentait aucun danger ? « Is it just for Keita ? » Elle bénéficiait depuis longtemps de la protection de l'aînée des Savage mais la confiance avait pu s'installer entre les deux sorcières car c'était elle, que Miyuko aidait. Elle, Somi, la jeune fille qui était venue à son bureau chercher assistance. Pas la petite amie de son jeune cadet. Différence qu'elle ressentait avec le Savage face à elle. Était-elle une case à cocher pour rassurer Berlioz dans son rôle de grand frère ? L'avait-elle même de son côté ? Pouvait-elle l'avoir de son côté ? « How did you even guess so fast what it was about ? » demande-t-elle alors plus sérieuse que jamais. Des mois qu’elle menait sa supercherie avec plus ou moins de succès et il n’avait fallu au daichi qu’un coup d’œil vers son bras pour deviner la cause du mal. Keita était-il allé se confier chez son grand frère ? Impossible, se disait-elle, des mois s’étaient écoulés depuis leur discussion à ce sujet et l’histoire était close pour son petit ami. Quelqu’un – ou quelque chose d’autre - d’autre avait dû le mettre sur la piste.

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Takano Keita a feelsé sur ce message

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Les excuses s'empilent avec l'aisance de l'habitude — et ça l'agace. comme à chaque fois qu'un patient lui sert des salades pour masquer des secrets dont il n'a que faire, pour sa part : à ses yeux, son rôle se limite à préserver la santé physique et la magie d'autrui. plus d'une fois on lui a reproché son manque d'intérêt personnel pour l'aspect psychologique accompagnant les blessures, mais oz est si entièrement focalisé sur ses proches, que les problèmes rencontrés par le reste du monde tendent à lui passer quelques kilomètres au-dessus de la tête. véritable handicap  dans son domaine, où la confiance patient-soignant s'avère trop souvent indispensable. voilà six ans qu'il y travaille et que sa nature ne cesse de se mettre en travers, érigeant une barrière entre les malades et lui.

heureusement somi s'interrompt avant que l'impatience de berlioz ne se manifeste de façon trop visible — et ne creuse un gouffre irréparable. kei thinks that I already went to the doc. un sourcil s'arque sur le faciès du daichi. what a good liar you are, il commente platement, et les traits de la jeune femme se décomposent. don't tell him i lied i just— i just didn't want to get him worried… or mad. et cette fois il demeure muet, regard grave la dévisageant sans ciller. ils savent tous deux comment réagirait n'importe quel savage confronté à une telle situation : la rage qui sommeille dans leurs veines, prête à s'éveiller à la moindre excuse ; et la tendance aux mauvaises décisions sous le coup de colères incontrôlées. et pourtant— don't tell him, please. pour n'importe quel étranger, la réponse de berlioz aurait été positive, sans hésitation. cette fois elle tarde, parce qu'elle lui semble erronée. ininterrompue, somi continue sur sa lancée, évoquant n'avoir pu consulter, et plus elle parle plus la situation le dérange.

you do tho, elle rétorque lorsqu'il évoque son manque d'envie de se mêler à cette histoire aux accents intimes. il concède : i do. et elle le laisse continuer sur sa lancée. mais en retour : it just happened, plaide-t-elle. la tentation de relâcher la maîtrise de son don de voyance pour tenter secrètement de déclencher une vision de contact le brûle aussi fort que l'agacement déclenché par cette simple phrase : it just happened. et ça ne s'améliore en rien lorsqu'elle ajoute, les cils bordés de larmes contenues : it was just… painful, ou encore : he didn’t do anything to make it better. et au terme des confessions qu'il lui a arrachées en l'accusant vient finalement l'outrage :

is it curiosity ?
is it just for Keita ?
how did you even guess so fast what it was about ?

un instant de lourd silence s'installe entre eux, regards chargés de tension tandis qu'ils se confrontent. we don't know each other. my life is complicated enough for me not to try to fix people who don't want to be helped. parce qu'il déteste lui-même que quiconque se mêle de ses problèmes, berlioz, constamment persuadé de pouvoir s'en tirer seul. but i just lied for you. and yeah, i care for my brother. so i needed to know what kind of dirty secret i was covering for. ses sourcils se froncent ; sans doute devrait-il chercher des termes rassurants avec lesquels la dorloter, mais son opinion jaillit sans once de tact, à nouveau : now i don't know what to do with that bullshit you're feeding me. or feeding yourself…? i don't get it. l'incompréhension suinte de chaque syllabe. you should be fucking mad, prononce-t-il, distinctement, lentement, en s'inclinant légèrement pour se mettre à sa hauteur. you should— be angry, be outraged. some motherfucker hurt you and you tell me that… it just happened ? you're negotiating to spare kei when you're the one needing protection ? what the hell ? if you don't care about yourself who will ? il se redresse et se détourne, s'éloigne de quelques pas, serrant et desserrant un poing pour tenter de retrouver un minimum de calme, tandis que son autre main se porte à ses yeux clos pour presser l'arête de son nez. i could smell it on you. when we faced each other during the tournament. you reeked of blood and rokurokubi and it almost threw me off balance. la fragrance du sang avait titillé le monstre en lui, tandis que l'instinct lui avait soufflé de se tenir à distance de ce corps qu'un autre avait déjà marqué de ses crocs. i kept silent to protect myself, thought you were a big girl and could take care of yourself. but it's been months and you still haven't done a thing about it. i— il est énervé contre lui-même. should have said something back then.

la colère ne s'est pas apaisée lorsqu'il se retourne pour lui faire face à nouveau, demeurant toutefois à distance. mais elle n'est pas dirigée contre somi. il se sent incroyablement impuissant et déteste ce sentiment, déteste être passé à côté de quelque chose de si important, tout ce temps. why aren't you furious somi ? il murmure, juste assez fort pour qu'elle l'entende. why aren't you crying, why do you keep telling yourself that it's nothing ? it's— it's something. it's big, it's wrong. there are laws against it and we can— we can learn to control it. le we désigne les rokurokubi. il ne comprend pas, berlioz ; ou refuse de comprendre. refuse d'excuser. did he lose control over himself…? impossible, lui souffle sa logique. si la créature l'ayant attaquée s'était réellement transformée sous le coup d'une perte de contrôle, elle l'aurait attaquée à même la nuque et l'aurait drainée de son sang, aveuglément. et si certaines pratiques, comme le fait d'infliger une brève morsure indolore à quelqu'un à son insu puis la lui faire oublier, flirtent avec les limites de la légalité, ce que somi semble avoir enduré n'entre pas même dans cette catégorie. if he didn't, then we're talking about pure cruelty, 'cause he chose to make this as painful as possible and let you deal with it all by yourself. and the wound is getting infected. staying silent and hiding it won't make it disappear.
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Somi Hanaoka
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Elle avait froid. Elle ne s'en rendait compte que tardivement. Mais impossible de dire ce qui lui donnait le plus de frissons entre le vent glacial de novembre et les deux prunelles sombres du Savage face à elle. Elle secoue les épaules pour se débarrasser de la sensation désagréable. Quand elle réouvre les yeux, ceux du daichi sont toujours rivés sur elle. What a good liar. Mine coupable pour l'idole qui passe ses journées à échanger ses masques. Avec Keita elle aimait pourtant se dire qu'elle n'avait pas besoin de faire semblant. Était-ce toujours le cas quand elle taisait une aussi lourde douleur ?

If you don't care about yourself who will ? Qui ? Sa bouche s'ouvre puis se referme. Personne. Ca la frappe soudainement. Son premier appel à l'aide n'avait eu aucun écho ; regrets adressés à une mère plus désemparée qu'elle, les deux femmes s'étaient rejetées la faute. You knew it could happen. Les employés s'étaient occupés de masquer tout ça sous une couche de sorts esthétiques. Et ainsi, ça avait été comme s'il ne s'était rien passé. Retour à Kantô, aucun autre appel de détresse n'avait pu franchir ses lèvres. Comment craquer lorsqu'on était celle sur qui les gens se reposent ? Sourire contagieux, enthousiasme toujours présent, tout le monde l'aimait solaire. Elle était consciente des soupirs agacés lorsque ses complaintes trouvaient parfois des oreilles attentives. Aucune légitimité à se lamenter sur son sort. You have your little perfect life. Comme celle présentée sur son feed instagram. Smile. Il y avait toujours plus malheureux qu'elle. Mais aujourd'hui finalement quelqu'un l'autorisait à arrêter de sourire alors, enfin, elle se permet de pleurer. De tristesse, de frustration, de colère. Ses mains viennent frotter ses yeux dans une énième tentative de réfréner tout ça mais tout explose et ses sanglots semblent même atteindre les plantes autour d'eux. Elle ne s'était jamais sentie aussi seule que durant ces derniers mois murée dans son silence. Et ce sont les mots de Berlioz qui lui font prendre conscience du calvaire passé. Il ne sait pourtant pas tout. « You don't understand, proteste-t-elle, I was mad. I was so mad that I needed to make all of this dull to bear the idea of him remaining free. » Sa langue se délit. « I thought that it would be easier this way for me - for kei too, but it was so hard. » Ses poings se serrent. Ses hoquets de sanglots l'empêchent de continuer. Elle a pourtant des choses à dire, Somi. Des tas de choses. Alors, enfin, elle commence par le début et accepte de donner à Berlioz les informations pour comprendre la situation.  « He's someone important I met the day of my show in Tokyo. » Elle grimace, dégoutée des souvenirs imagés qui refont surface. « Everyone knows, avoue-t-elle, they all know what he's doing to girls. My mom was there, my staff was there. Everyone knew what could happen and it happened, termine-t-elle dans un ton proche du murmure, he came in my dressing room. » Une expression de sincère tristesse prend place sur ses traits. « He can't be punished, it's so unfair. It's really so unfair. » S'il était frustré de la situation, il ne pouvait qu'être à même d'imaginer le ressentiment de la kasai devant cette injustice. « I… really can't afford a scandale against this kind of powerful people. » Le prix pour réclamer justice était bien trop élevé. Il voulait tout savoir, Berlioz, alors elle lui dirait. Mais ne regretterait-il pas le partage de ce fardeau ? De savoir, encore un peu plus, que le monde dans lequel ils vivaient ne punissait jamais les puissants ?  « I couldn't go to the hospital because of all your questions process for this kind of wounds, les mots sonnent comme un reproche involontaire adressé au medicomage en devenir, 'cause i'm not that good at lying. » Un mince sourire étire lorsqu'elle ne peut s'empêcher de faire écho à la remarque ironique du Savage.

Elle s'approche un peu, les sanglots maîtrisés depuis plusieurs minutes. Avec une prudence dont elle ne se connaissait pas. Les sens en éveil depuis que quelques paroles de Berlioz viennent de soulever un mystère. « You are one, too ? » Impossible de dire le mot. Et si les indices laissés par le sorcier semblent prendre soudainement sens pour Somi, la jeune fille ne peut se résoudre à prononcer la sentance à voix haute. Les questions brûlent pourtant ses lèvres. « Does kei know it ? » Elle se mord la langue. C'était impossible qu'il ne le soit pas. Elle se sentait soudainement stupide d'avoir demandé. Avait-elle le droit de lui en vouloir de ne lui avoir rien dit ? Pas vraiment. Devant elle se tenait le grand-frère de Keita, un camarade d'école, un amateur de musique et un sorcier qu'elle savait depuis longtemps doué. Rokurokubi ne désignait pas la personne qu'il était. « You…  elle hésite, trust me ? » Elle s'en étonne. Mais le partage de ce secret ne lui semble pas anodin. Elle s'approche encore un peu jusqu'à se retrouver devant le musicien. « Being mad is a luxury that I can't afford. I need to let it drown in the past to move on, elle tend alors son bras pour lui redonner la possibilité d'explorer la plaie, you know how to heal it, right ? » Et elle aussi lui fait confiance, malgré les tissus de sa chaire à découvert. Il aura le contrôle. Impossible d'en douter devant la colère de Berlioz envers l'acte de cet autre roku. « That's also why you brought me here. » Qu'il dise oui. Qu'elle puisse guérir ce bras, effacer la marque qui la raccroche à cet homme. Mais elle se sent presque désolée pour le daichi de lui infliger une telle responsabilité car à present tous ses espoirs reposent sur lui.

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C'est une impasse qui se révèle, au tournant qu'ils empruntent. somi lève le voile, mais derrière ne se dessine ni solution ni voie à suivre : seulement un haut mur infranchissable, gravé de ses propres tentatives mort-nées. et oz se brise les dents sur la touche d'idéalisme qu'il a laissée percer les remparts de son cynisme. tout s'explique ; tout s'emboîte et prend sens et rien ne s'améliore. il sait, désormais, mais a les mains liées. la justice ne s'applique qu'à des familles comme la sienne ; épargne la vermine lorsqu'elle s'affiche avec pouvoir et renommée en guise de parade. corrompue mais intouchable. comment a-t-il pu ne pas s'en douter ? n'importe quel rokurokubi ne serait pas resté impuni après avoir désacralisé de ses crocs l'idole de la communauté japonaise sorcière. il fallait un monstre d'envergure, apte à la surplomber de son ombre menaçante et à la placer face à un non-choix : se taire— ou parler au risque de tout perdre sans rien obtenir en retour. dans ce genre d'équation, la victime devient si souvent la coupable que berlioz se retrouve à court de mots. ses poings ses serrent furieusement mais il ne fait pas à la jeune femme l'affront de clamer qu'ils trouveront une solution. il se tait, simplement, et lorsqu'elle confirme : i… really can't afford a scandale against this kind of powerful people, il acquiesce lentement. accepte la vérité qu'elle taisait et qu'il est impuissant à contrer. si le bien-être devrait être la priorité, il n'aurait jamais l'audace de lui suggérer de renoncer à tout ce qu'elle a construit avec acharnement, des années durant. i couldn't go to the hospital because of all your questions process for this kind of wounds — 'cause i'm not that good at lying. un sourire amer fait écho à celui qui étire à peine la lippe de somi, et les iris de l'ekisha se fixent sur un point distant, sourcils froncés sous le poids des aveux de la kasai. it's a shame, il concède, that so many people find themselves alone in this kind of situation. pause. son front frémit d'une émotion qu'il ne saurait nommer, et ses prunelles confrontent à nouveau ceux de somi ; refusent de flancher. il ne s'est pas déterrer les cadavres qu'elle masquait pour faire demi-tour maintenant. i'm sorry you had to deal with this alone, until now.

you are one, too ? reprend-elle, toutefois, et berlioz ne peut retenir son réflexe de faire un pas en arrière, en réponse à celui qu'elle esquisse vers lui. son pied butte contre le bassin, annihilant toute potentielle retraite. does kei know it ? le front se barre d'un pli mi penseur mi perplexe. he's… kind of… aware, est la réponse la plus accurate qu'il puisse donner. son frère a été informé en même temps que les autres, mais kei est comme doté de l'étrange faculté d'occulter les faits qui secouent tragiquement l'existence. et si oz a toujours fait pleuvoir sur lui une montagne de reproches, celui-ci n'en a étrangement jamais fait partie. la fratrie savage n'a jamais eu le luxe d'être épargnée de quoi que ce soit, mais les aînés n'ont jamais réellement cessé de caresser l'espoir d'accorder, au moins aux deux plus jeunes, un semblant d'innocence. he may have forgotten, reconnait-il donc avec, dans la voix, quelque chose d'exaspéré et de doux, tout à la fois. you… trust me ? à nouveau elle le prend de court. i— ses yeux vacillent de gauche à droite, de droite à gauche, comme en quête d'une échappatoire. t-trust my instincts… la parade n'est pas une négation. ne peut l'être, lorsque ladite intuition définit somi comme suffisamment fiable pour lui extirper une confidence habituellement gardée avec soin. lorsqu'elle parle d'enterrer le passé, cependant, et que berlioz baisse les yeux sur le bras amoché qu'elle lui tend, il s'aperçoit que comprendre ne l'a pas aidé, lui, à avancer sur le chemin de la résignation.

ses mains saisissent celle de somi avec douceur, l'une en support, l'autre en un mouvement d'investigation. ses doigts effleurent à peine l'épiderme tandis qu'ils retracent les contours de la plaie, là où l'ecchymose de l'agression a basculé en dégradé de jaune, de pourpre et de noir, cri muet de chairs en souffrance. il déglutit difficilement et interroge sa conscience ; se demande s'il serait capable d'accepter de couvrir l'attaque en effaçant les preuves. i— à nouveau il hésite. ne peut nier qu'elle l'a touché, ne peut prétendre ne pas entendre et comprendre ses décisions. mais la suivre sur ce chemin a le goût acide de la trahison. lui donnerait la sensation de… l'abandonner. can't do that. il n'a pas lâché sa main, et ce sont les lignes qu'il retrace à présent et fixe intensément ; ces plis si étroitement associé à un destin qu'il ne s'autorise pas à essayer de déchiffrer, malgré la tentation de questionner les futurs possibles en quête d'une piste sur le choix qui lui incombe aujourd'hui. il est bouleversé par le besoin de faire disparaître l'immondice, oz. par l'envie de rendre à somi sa liberté. mais : we may not know what to do for now, but i don't want you to regret anything if… someday… an opportunity arises… ses lèvres se serrent, de la frustration de ne pouvoir offrir la moindre solution dans l'immédiat, mais il refuse de renoncer à l'idée que la chance puisse un jour tourner. ne peut le faire, à vrai dire : son instinct d'ekisha se fait plus ferme à mesure que les secondes s'égrainent et que sa décision se cristallise. your monster won't be forever untouchable. no one is. il songe à ceux qui chutent de leur piédestal, au sommet de leur gloire. aux victimes qui s'unissent sur le tard. aux vengeances qui contournent les lois. et il espère que somi cessera un jour d'être condamnée au silence, quel que soit le moyen qui justifiera la fin. i'll keep pictures, if you allow me. and i'll stand right by your side when the time comes. ce n'est pas une envie cruelle de nourrir des espoirs vains. il ne lui promet pas de solution — seulement de ne pas l'abandonner si une porte s'ouvre un jour en sa faveur. au sujet de la blessure, et en réponse à sa requête de la soigner, il ajoute : it will take some time to heal, but we can get rid of it.
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C'est quelque chose de rassurant qui émane pour la première fois de Berlioz et Somi se surprend à deviner l'aura du grand-frère. Si les paroles du daichi restent parfois hésitantes, le choix de ses mots n'échappe pas à la sorcière. i'm sorry you had to deal with this alone, until now. Le regard de la chanteuse s'ancre dans celui de son interlocuteur ; ce sont des pensées parasites en filigranes qui se connectent les unes aux autres grâce au Savage devant elle. Elle en vient à presque comprendre la désinvolture et le goût du risque de son petit ami. La prudence n'a pas besoin d'être quand les regards des aînés ne sont jamais loin. C'était un cocon de sécurité, Somi en était persuadée, d'être le cadet de Berlioz. La kasai sourit, contrite.

He's kind of… aware. Un silence acceuille la déclaration du musicien. La confusion peut se lire sur les traits d'une Somi embarrassée. Quelque chose d'étrange se passait dans cette famille. Pourtant il lui était bien impossible de creuser plus loin, pas tant qu'elle attendait que Keita lui en parle de lui-même. Et si Somi pouvait se demander s'il y avait un niveau de confiance à atteindre avant d'espérer écouter le cadet Savage parler de ce qu'il se passe entre les quatre murs de sa maison, le nouveau partage de Berlioz la laisse perplexe. He may have forgotten. « How could he… ? » Son sourcil se arque. Ça lui ressemblait bien pourtant. « …He's amazing. » Elle retient un rire exaspéré mais ses yeux brillent, pour la première fois depuis le début de leur conversation, d'une lueur amusée. Elle en a des questions pourtant, des tas. Mais le partage de ce secret est déjà un gage de confiance de la part de Berlioz - si tant est que ses instincts continuaient à aller dans ce sens, peut-être aurait-elle l'occasion d'écouter un jour son histoire.

En attendant, le daichi esquisse un mouvement d'approche vers elle. La blonde en fait de même et remonte encore un peu sa manche avant de tendre son bras. L'inspection, délicate, commence sous le regard attentif de l'idole. Son épiderme s'enflamme dès que les doigts viennent effleurer la peau violacée. Sa mâchoire se serre. « Hm, elle se racle rapidement la gorge pour encourager le futur médicomage à continuer l'investigation, it's fine. » Ses yeux se baissent à nouveau vers la plaie dont les contours s'étaient, lui semblait-il, encore assombris. Les alentours de l'hématome avaient pris des teintes jaunes et bleues, à côté des trous mal cicatrisés laissés par les dents de l'agresseur. Sous le faible néon blanc de sa salle de bain, les dégâts paraissaient bien plus minimes, songea-t-elle. Son attention se porte finalement sur un Berlioz concentré dont elle attend le verdict. Mais ce dernier brise soudainement ses attentes. I can't do that. La blonde le fixe avec des yeux suppliants. Tout ça pour ca ? « Please, insiste-t-elle, Berlioz. » Les doigts du sorcier chatouillent la paume tournée vers lui sans que Somi ait conscience de son dilemme intérieur. Your monster won't be forever untouchable. L'espoir de voir justice se faire paraît difficile à garder mais quelque chose de certain semble venir du sorcier. Alors ça lui paraît impossible de partager ses doutes, pas quand quelqu'un est là pour espérer à sa place. I'll keep pictures. Somi hoche alors la tête et sa main se referme sur les doigts du garçon.  « Thank you, I… - » Un sourire gêné remplace la fin de sa phrase. Berlioz avait raison. Sa peau guérie ne suffirait pas à effacer le sombre passé. Le présent aussi difficile qu'il soit ne définissait pas encore l'avenir qu'ils vivraient. Et, en ce futur si inconnu, Somi n'avait finalement pas envie de complètement perdre espoir.

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