(( outside ))

goodnight

Les nuits s'enchaînaient - le sommeil disparaissait, les cauchemars apparaissaient. La jeune femme était épuisée, vidée d'énergie. Elle n'était qu'une épave au beau milieu de tout ce monde. Elle faisait preuve de présence seulement, ne sachant pas réellement ce qu'elle fichait ici. Melinoe se mouvait difficilement, bougeant peu à peu. Mais c'était épuisée qu'elle se posa contre un pauvre arbre.
Son regard vaquait de silhouette en silhouette, sachant pertinemment une chose. Personne ne la voyait, personne ne faisait attention à elle. Jamais personne. Elle n'était qu'un petit point au milieu de tous ses étudiants, une petite poussière dans cette vie si ridicule. Les bras entourant son corps comme pour la réchauffer d'une quelconque froideur, elle était pâle à en terrifier plus d'un. Ses traits étaient encore plus tirés que d'habitude - elle faisait seulement peur. Elle était terrifiante la gamines. Les nombreuses nuits sans sommeil se faisait ressentir. Mais ses pouvoirs - toujours pas contrôlés - la terrifiait pleinement, l'empêchant de fermer ne serait-ce qu'un peu l'oeil.
Et c'est au bout de quelques minutes, son mental lâcha simplement, ses yeux se fermant. Elle sombrait en plein milieu de Mahou, posé contre cette arbre. Elle était repliée en boule, ne prenant peu de place - jamais de place. Elle s'endormit aussi paisiblement qu'elle le pouvait - c'était surtout le corps qui lâchait prise. Il lui demandait d'arrêter pour pouvoir survivre encore un peu. Il en avait besoin - du repos.

goodnight

Depuis cette rencontre dans la nuit avec cette fille aussi frêle qu'un botruc et blanche qu'un fantôme, la colère qu'il ressentait suite à la mort de son frère s'était estompée, légèrement. Elle bouillonnait toujours en lui, mais c'était comme si un voile, une couverture, la gardait sous surveillance, prête à l'étouffer en cas de besoin. Luxus sentait néanmoins qu'elle ne demandait qu'à sortir, qu'elle n'avait pas disparue.
Rencontrer cette Melinoe lui avait fait autant de bien que de mal. Il ne savait toujours pas ce qui s'était passé i même pourquoi Leon était mort. La seule chose dont il était certain, c'était qu'elle n'y était pour rien. Comment une gamine aussi fragile qu'elle aurait pu faire quelque chose ? Même Feyre avait plus de force, plus de poigne. Luxus aurait plus cru si on lui avait dit que c'était sa meilleure amie qui avait été l'instigatrice de la mort de son jumeau que le déchet que représentait l'étudiante qui avait été sa petite amie. Il était méchant avec elle, parce qu'elle lui renvoyait sa propre faiblesse, sa propre inutilité face à cette mort si injuste. Il n'aurait pas du être celui qui survit à l'autre. Il aurait du se retrouver dans ce cercueil.
Le jeune homme soupira en parcourant les couloirs, les pensées noires reprenant peu à peu leur place dans son esprit. Melinoe n'était pas la responsable. Il n'avait donc personne à blâmer si ce n'était lui. Il ne comprenait pas cette mort pas plus que l'envie que la jeune femme avait de vouloir absolument porter le chapeau sur ce qui s'était passé. Son regard fut alors attiré vers un arbre où une forme semblait affalée. Il s'approcha plus par curiosité que réel intérêt pour la personne et découvrit celle qui avait été la petite amie de son jumeau. Que faisait-elle là ? Elle avait l'air d'avoir maigri et plus pâle que la dernière fois. Il s'installa à ses côtés pour l'observer. Son visage n'était pas reposé et il devinait aisément que son rêve n'était pas heureux. Leon aurait certainement voulu qu'il l'aide. Luxus attrapa alors sa main, se concentrant sur sa respiration pour s'endormir, se donnant l'autorisation de parcourir ses rêves.

goodnight

Sombre - noirceur ; un monde qui représentait parfaitement ses songes. Un monde qui l'empêchait simplement de dormir correctement. Elle voulait l'éviter, le fuir au plus haut possible. Et pourtant, le corps demandait cette douce couche de repos, cette douceur de sommeil si importante. Melinoe ne cédait que très peu à ses envies de peur de sombrer bien trop vite, bien trop loin. De rêver de lui. Lui qui hanté si facilement ses nuits pour lui rappeler ses erreurs, ses peurs, ses tragédies.
Elle n'avait jamais assumé ni même tourné la page sur cette tragédie. Et avec l'arrivée de Luxus, elle n'arrivait encore moins à s'en défaire, retombant dans les méandres de son pire cauchemar. Melinoe voyait ses démons ressurgir, flotter autour d'elle, la narguant avec délice de ses erreurs, de ses peurs et de ses tentatives d'avancer dans la vie. Autant Léon avait été l'une des plus belles choses de sa vie. Autant il était devenu le boulet qu'elle traînait avec elle.
Brise légère, sensation changeante dans ce rêve. La noirceur vibrante, les silhouettes hurlant des peines indescriptibles semblaient se muer d'une autre tournure. Et elle, en boule, en plein milieu de ce meli melo à se cacher les oreilles pour ne pas les entendre, les larmes perlant sur ses joues - image de sa souffrance.
Et pourtant, elle ouvrit les yeux, relevant la tête pour fixer un point devant elle "A l'aide..." souffla-t-elle à peine audible. Une silhouette, point lumineux se détacher de toute cette noirceur et elle y trouva un certain réconfort avant de murmurer avec douceur son prénom : Léon . Elle ne le savait pas mais grâce à Luxus, elle avait trouvé un sommeil apaisée, un véritable sommeil. Ses traits s'étaient détendus, soulagé de ne plus avoir cette souffrance. Et c'était au bout d'une bonne heure qu'elle avait rouvert les yeux, clignant difficilement pour comprendre ou elle était. "Leon...?" La vue devenant plus claire, elle tomba sur sa silhouette. Mais ce n'était pas lui. Elle eut un léger sursaut, se demandant ce qu'il faisait la avant de sentir la seule source de chaleur qui l'enveloppait, sa main. "Luxus? Que....quoi...? je ne comprends pas..?" Elle grimaça de douleur en sentant ses articulations plus que douloureuse et surtout, le froid l'envelopper dans un tel lieu. Son regard se perdit dans l'incompréhension du moment.

goodnight

Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas utilisé ses pouvoirs. Il s’y était refusé depuis la mort de Leon. c’était lui qui lui donnait l’impulsion de mieux faire, de se surpasser mais surtout d’arriver plus loin qu’il ne le pouvait réellement. Cependant, à sa mort, il avait complètement délaissé cette partie de lui-même, fermant son esprit aux rêves des autres. Il n’avait plus envie d’aider et encore moins sans la présence de Leon à ses côtés. Alors Luxus dormait sans réellement apprécier ces heures de sommeil. Il dormait parce qu’il fallait dormir mais c’était sans rêves et sans incursion dans les rêves d’autrui. De toute façon, il n’en ressentait aucune envie et aucune satisfaction à le faire. Après tout, depuis que Leon n’était plus près de lui, Luxus avait perdu le goût de tout. Il ne pouvait même plus blâmer Melinoe pour sa mort. Il n’avait plus personne à blâmer et sa colère n’avait plus personne vers qui se tourner. Alors, c’était contre lui qu’il était en colère. Il se rendait petit à petit compte qu’il ne connaissait pas aussi bien son jumeau qu’il l’aurait voulu. Il avait eu une petite amie et il ne l’avait pas su. il l’avait très mal pris. Pourtant, quand il la vit assise près de cet arbre, dans un état lamentable et avec un sommeil agité, il s’installa près d’elle. Luxus attrapa la main de Meli et après une grande inspiration, se calma pour trouver le sommeil. Il allait l’aider à se reposer parce que ça aurait été ce que son jumeau aurait voulu.
C’était noir dans son rêve, tellement noir qu’il se demanda s’il était au bon endroit et s’il n’avait pas investi les rêves d’une autre personne. Pourtant, il vit son visage et le soulagement qu’il vit quand elle reconnu Leon, le fit sourire. Il ne changea rien dans son rêve, la laissant croire qu’il était son jumeau et quand elle se réveilla, il se laissa doucement revenir à la réalité. Il ne lui en voulut pas qu’elle utilise le prénom de son frère alors que c’était lui qui était près d’elle. Il garda cependant sa main dans la sienne. Il vit sa détresse quand elle le reconnut et soupira. « Il aurait voulu que je t’aide… » Il mordilla légèrement dans sa lèvre. « N’en parle à personne s’il te plait ! » Il aurait des problèmes avec le ministère de la magie s’ils apprenaient qu’il était un dreamcatcher. « Désolé… Je me suis… » Il regarda autour de lui pour vérifier que personne ne l’écoutait. « Introdui dans tes rêves. » Allait-il lui faire peur ? Sûrement. Mais surtout, il prenait un risque en lui avouant la vérité. Mais si Leon était sorti avec elle, c’était que Melinoe était digne de confiance. Du moins, il le pensait.

goodnight

Est-ce qu'elle se serait doutée qu'il serait là? Qu'elle le verrait sous ses yeux? Ses rêves s'étaient envolés, effacés, la présence de Leon, douce et réconfortante partie. A la place, elle comprit qui elle avait devant elle. Ce n'était pas Leon, la personne qui était douce avec elle. Mais son jumeau, celui qui la traumatisait, lui faisait peur au plus au point. Elle en avait peur, terriblement peur même. Mais là, sous ses yeux, il avait l'air différent. Extrêmement différent. "Que tu m'aides...?" Son esprit n'arrivait pas à suivre, comprendre en quoi il l'avait aidé. Melinoe n'avait que peu connaissance de tout ce qui l'entourait voir même la présence de son pouvoir. "Je ne dois pas parler de quoi...?" Elle frissonna doucement, grimaça de douleur face à ses muscles endoloris, ses articulations bien trop usés.
La jeune femme n'était pas prête à la confidence suivante, fronçant doucement des sourcils. Mais elle se rendait compte d'une chose : il allait dire quelque chose d'important. Tout dans sa gestuelle montrait une certaine nervosité, une certaine peur? Elle ne pourrait l'expliquer. Mais doucement, elle serra sa main dans la sienne pour lui prouver une certaine présence, une certaine aide de son côté. Frêle jeune femme voulant aider. "Oh". La surprise pouvait se lire sur son petit minois, regroupant doucement les informations comme elle le pouvait.  Le puzzle se fit doucement avant qu'elle ne rougisse. "C'était pas Leon alors...c'était toi..." Elle baissa doucement la tête, se rendant compte de tout ce qu'elle avait fait dans son rêve. "Mer...merci, je te remercie d'avoir fait ça pour moi..." Elle baissa les yeux doucement, rougissant un peu plus, honteuse totalement. "Tu as vu combien mes rêves sont...sombres...ils m'empêchent de dormir...je ne les aime pas...ils font peur..." Elle secoua la tête comme pour les faire partir. "Je te le promets Luxus, je ne le dirais à personne...personne ne saura." Et sûrement pour la première fois, elle le regarda droit dans les yeux, démontrant toute sa sincérité. Elle ne dirait rien à personne.

goodnight

Luxus hocha la tête quand elle répéta ce qu’il venait de dire. Si ça n’avait pas été pour Leon, il n’aurait même pas posé son cul près de la jeune femme pour l’aider à dormir un peu plus sereinement. Si ça n’avait pas été pour lui, il aurait très certainement passé son chemin, surtout que Melinoe semblait être effrayée par sa présence. C’était normal. Après tout, Leon était le gentil jumeau Kozume et Luxus le monstre qui faisait peur à tout le monde. Ce n’était donc pas une nouveauté que la jeune femme à ses côtés ne soit pas à l’aise avec lui. « De ce que j’ai fait ! » Il ne fallait pas qu’on apprenne qu’il s’était introduit dans ses rêves et qui les avait manipulé. Il risquait gros pour l’avoir fait et même si Leon serait fier de lui, le simple fait d’avoir cette épée de damoclès au-dessus de sa tête ne lui plaisait pas réellement.
Il lui expliqua donc ce qu’il venait de faire et pour une fois, ce fut lui qui avait peur de ce qui se passerait. Et si elle le disait ? Et si on venait le récupérer pour faire des expériences avec son corps et ses pouvoirs ? Il avait tellement entendu de choses sur le Ministère de la Magie qui exploitait les dreamcatchers comme lui, qu’il prenait un grand risque en lui révélant tout ça. Pourtant, au fond de lui, Luxus savait qu’elle ne dirait rien et ce même s’ils ne se connaissaient pas vraiment. Elle serra même sa main et il lui sourit presque tendrement avant de baisser la tête légèrement honteux de ce qu’il avait fait. « Désolé… Tu semblais tellement contente de voir mon frère que j’ai fait comme si c’était lui. Tu m’en veux ? » Le jeune homme se doutait que la réponse serait négative. De ce qu’il avait vu de Melinoe, elle n’était pas réellement capable de détester quelqu’un, sauf elle-même. Il serra à son tour sa main. « Ne me remercie pas. » Il ne l’avait pas fait pour elle et donc il n’avait pas besoin de remerciement. Ce n’était pas quelque chose qu’il avait fait de bon cœur et parce qu’il en avait réellement envie. Mais il ne lui dit pas. Elle devait s’en douter. Il l’écouta alors parler de ses rêves et il fronça les sourcils. « Pourquoi ils sont comme ça ? T’as essayé les potions de sommeil pour ne pas en avoir ? » demanda-t-il un peu inquiet parce qu’effectivement, ils étaient noirs. Aussi noir que l’âme de Luxus. Melione reprit alors la parole et il lui fit pour la première fois un sourire tendre et sincère. « Merci Melinoe… » Il disparut néanmoins quelques secondes après. « Si le Ministère l’apprend… Je suis dans la merde. Je suis censé le dire à personne. Ma famille me tuerait s’il savait que je l’ai avoué si facilement à quelqu’un que je connais pas… » Luxus espérait donc de tout son coeur qu’elle était sincère et qu’elle ne dirait rien.

goodnight

Melinoe ne comprenait pas forcément de quoi elle ne devait pas parler, que devait elle garder secret au point que le jeune homme prenne peur? Il lui expliqua doucement et elle comprit. Elle comprenait ce que c'était d'avoir des peurs de se faire prendre, d'avoir des secrets dévoilés. Alors elle lui promit, elle lui fit la promesse que jamais elle ne divulguerait ce qui venait d'arriver. Parce que son acte de bonté ne méritait que récompense par la suite. Meli se montra même tactile avec lui pour prouver d'une certaine sincérité sorti de nulle part. La jeune femme lui sourit doucement, bien l'une des premières fois avant de secouer la tête. "Jamais... je ne pourrais en vouloir...à une personne qui veut bien faire et qui aide...sans demander son reste." murmura t elle doucement. Il était vrai qu'elle l'avait pris pour Leon et que sa joie n'avait été que décuplé. Mais elle ne pouvait qu'être reconnaissante face à ce jeune homme qui avait joué le jeu malgré la douleur qu'il avait du ressentir. "Non...je te remercie vraiment Luxus." Sa voix n'était pas très assurée mais pleine de sentiment. "Tu m'as aidé même si tu n'étais pas obligé de le faire...et tu m'as laissé avec Leon bien que c'était toi...merci beaucoup...Et ça ne devait pas être plaisant pour toi..." C'était sûrement répugnant qu'une telle personne comme elle puisse même être tactile avec. Elle n'imaginait pas le dégoût de Luxus.
Puis elle se rendit compte que le jeune homme avait donc vu la noirceur de ses rêves avant de secouer la tête. "C'est...mon pouvoir..ça ne fait rien, rien de bien grand chose." Elle avait bien trop peur à chercher à le contrôler. Melinoe n'avait pas les épaules pour ça. Loin de là.
Elle lui sourit doucement face à ses remerciements. Elle vit son sourire partir avant qu'il ne disparaisse réellement. Ses émotions parlèrent et elle le prit dans ses bras. Doucement comme pour lui montrer qu'elle était là et qu'il n'avait rien à craindre. Quand elle prit conscience peu de temps après de ce qu'elle venait faire, elle s'éloigna et rougit, jouant nerveusement avec son haut. "Je suis désolée..." Il devait vraiment être dégouté maintenant. "Je n'en parlerai jamais Luxus....jamais...ton secret est bien gardé avec moi." Elle releva doucement la tête pour le regarder. "Et tu resteras ainsi en sécurité..." Mais pourquoi prendre un tel risque pour elle? Bien évidemment, elle ne lui demanderait jamais.

goodnight

C’était la première fois qu’il parlait de son pouvoir en dehors de sa famille et il était terrorisé maintenant à l’idée que Melinoe puisse le rapporter au Ministère de la Magie. Il n’avait pas mesurer l’importance de ne rien dire pour éviter de se retrouver dans la merde et maintenant que c’était le cas, il flippait comme jamais. Si Leon avait été là, il aurait probablement dit à Luxus qu’il avait bien agi en aidant la jeune femme à dormir sans se soucier de ses démons. Mais qu’il avait été stupide, irresponsable en lui avouant qu’il était à l’origine de tout ça. Luxus n’avait pas besoin de son jumeau pour s’en rendre compte. Cependant, encore une fois, il fonçait tête baissée avant de réfléchir aux conséquences de ses actes. Heureusement, Melinoe semblait être quelqu’un de gentil, profondément gentil et donc, elle n’irait probablement pas raconter ce qu’il avait fait pour elle. Du moins, le plus grand l’espérait. Mais il s’en voulait également de s’être fait passer pour son jumeau alors qu’elle pensait réellement avoir à faire à lui. « Qu’est-ce qui te fait croire que je n’attends rien en retour ? » demanda-t-il, conscient qu’elle était bien naïve parce que même si elle avait raison et qu’il ne demandait rien, à part qu’elle garde son secret, ce n’était pas le cas de tout le monde.
Néanmoins, il ne souhaitait pas que Meli le remercie. Il n’avait pas vraiment fait ça pour elle, mais plutôt pour son frère. Après tout, elle avait été sa petite amie ou ce qui ressemblait à une petite amie pendant quelque temps. Elle était donc quelqu’un d’important dans la vie et le cœur de Leon. Luxus n’avait pas pu la laisser ainsi. Il haussa les épaules et détourna le regard à ses mots. Il resta silencieux, ne la regardant pas, sans même relever ou nier le fait qu’elle pensait que ce n’était pas plaisant pour lui. Ce n’était pas la première fois qu’elle le prenait pour Leon, donc, il n’y avait rien de nouveau sur ce coup là. De toute façon, si elle avait su qui il était réellement, elle l’aurait très certainement fui. L’attention du plus grand se reporta sur la jeune femme, tandis qu’il fronça les sourcils en l’écoutant. « Ton pouvoir ? » Elle en possédait un aussi. Il n’était donc pas le seul à en avoir un et à lutter pour l’apprivoiser. Sauf que celui de Melinoe ne l’amènerait pas directement dans les laboratoires du Ministère.
Doucement, le comportement de Luxus changea alors qu’il avouait à la jeune femme qu’il n’aurait pas du lui dire et qu’il se ferait probablement tué par ssa famille s’ils savaient qu’il lui avait dit. Il la laissa faire quand elle le prit dans ses bras, ne comprenant pas réellement ce qu’elle faisait. Un câlin ! Il se crispa parce que ça faisait longtemps qu’on ne lui en avait pas donné un. Il haussa les épaules face à ses excuses et soupira. « J’espère… Sinon, je ferai de ta vie un enfer. » murmura-t-il, même s’il ne savait pas comment il le ferait s’il était pris pour un rat de laboratoire. « Et prends pas la grosse tête. Je l’ai pas fait pour toi. Je l’ai fait pour lui. » Peut-être qu’elle le prendrait pour un connard et ce serait même plus simple pour lui. Ainsi, elle le détesterait et ensuite, elle oublierait ce qu’il avait fait pour l’aider.