- anae — she/herIRL : kim hyanggi, @kellyAvatar, Crédits : 174Messages : 2RPs : 10 289Gallions :☆ミ
ain't no sunshine
when she's gone
INFP – the mediator
.·:*¨༺ ༻¨*:·.
- tw:
- sexisme, discrimination par rapport au physique (grossophobie), blessures mineures
SAKURAI NEJI ((the storm))Multicomptes : 07.06.1997 ; 24 yo.Naissance & Âge : she/herPronom(s) du personnage : #f7b900Couleur de dialogue :
YANAGI HARUKA ((the spring))
YANG HANA ((the flower))
NA JUNSEO ((the breeze))
PATINEUSE PROFESSIONNELLE de danse de couple avec yuyeon ; champions olympiques (2018), triples champions du monde (2017, 2018, 2020) et quadruples champions d'asie (2017, 2018, 2019, 2020).
ETUDIANTE en huitième année de SPASM, spécialité sports moldus.Occupation : AUCUNE.Particularité(s) :((love line))YUYEON — le partenaire de toujours
GEONU — l'ami d'enfance et plus((positive))NAEUN — la protectrice
MONA — la fille qui prend le corps de yuyeon((blurry))DIAN — la situation gênanteRelations :
「when i saw you, i fell in love,,」「„and you smiled, because you knew」
- Spoiler:
- « et il avait eu envie de rire, mais rien n’était sorti. geonu coi encore une fois face à sunhee qui avait fait naitre en lui un élan de tendresse. facile facile facile, tout était si facile, oui. il avait l’impression d’être lui, ce matin : ancré au réel. à ses côtés. »
「i'll miss you forever, like the sun,,」
「„misses the moon everynight」
Plume à Papote :— ÉLÈVE ❝ i control the world and the bruises on my isotopes
IRL : anae — she/her
Avatar, Crédits : kim hyanggi, @kelly
Messages : 174
RPs : 2
Gallions : 10 289☆ミ
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Disclaimer :- tw:
- sexisme, discrimination par rapport au physique (grossophobie), blessures mineures
Multicomptes :SAKURAI NEJI ((the storm))
YANAGI HARUKA ((the spring))
YANG HANA ((the flower))
NA JUNSEO ((the breeze))
Naissance & Âge : 07.06.1997 ; 24 yo.
Pronom(s) du personnage : she/her
Couleur de dialogue : #f7b900
Occupation :
PATINEUSE PROFESSIONNELLE de danse de couple avec yuyeon ; champions olympiques (2018), triples champions du monde (2017, 2018, 2020) et quadruples champions d'asie (2017, 2018, 2019, 2020).
ETUDIANTE en huitième année de SPASM, spécialité sports moldus.
Particularité(s) : AUCUNE.
Relations :((love line))YUYEON — le partenaire de toujours
GEONU — l'ami d'enfance et plus((positive))NAEUN — la protectrice
MONA — la fille qui prend le corps de yuyeon((blurry))DIAN — la situation gênante
Plume à Papote :
「when i saw you, i fell in love,,」「„and you smiled, because you knew」
- Spoiler:
- « et il avait eu envie de rire, mais rien n’était sorti. geonu coi encore une fois face à sunhee qui avait fait naitre en lui un élan de tendresse. facile facile facile, tout était si facile, oui. il avait l’impression d’être lui, ce matin : ancré au réel. à ses côtés. »
「i'll miss you forever, like the sun,,」
「„misses the moon everynight」
Une inspiration, une expiration. Mais ses mains tremblent toujours et les larmes sont au bord de ses yeux. Elle a l’impression que son cerveau n’est plus qu’une bouillie de pensées désordonnées. Elle est incapable de réfléchir.
Pourtant il le faut, parce que Yuyeon a décidé de ne pas répondre à son téléphone. Elle a appelé peut-être vingt fois, peut-être bien plus, puis a fini par laisser tomber au moment où elle a eu envie de soudoyer la messagerie — comme si le robot allait l’aider.
Sunhee est convaincue qu’il s’est passé quelque chose de grave. Ça n’est pas le genre du jeune homme de partir sans un mot, de disparaître en plein milieu de la compétition. Surtout pas d’une compétition qu’il a attendue avec autant d’impatience, une compétition qu’il avait hâte de faire pour introduire son retour dans le milieu.
La seule chose à laquelle elle a réussi à penser, c’est la possibilité que Yuyeon ne soit plus lui-même. Peut-être que Mona a pris possession de son corps ? Que face à la pression de la compétition — la première depuis des mois — elle a préféré fuir, sans rien dire ?
Ce n’est pas son genre, Sunhee le sait. Mona n’aurait pas fui sans la prévenir. Néanmoins, c’est l’idée à laquelle elle se raccroche désespérément parce que c’est la moins grave de toutes celles auxquelles elle a pu penser.
Sunhee a quitté la patinoire sans vraiment réfléchir. Elle a marché dans les rues, dans sa tenue de patineuse artistique, attirant tous les regards, sans avoir de destination. L’espoir vain et fou d’y croiser un Yuyeon fuyant par hasard, espérant que le destin la guiderait.
Or, ça fait bien longtemps que le destin ne la guide plus auprès de Yuyeon — et ça, elle ne l’a pas anticipé. C’est au bout d’une bonne demi-heure de marche vaine qu’elle se dit que ça ne mènera à rien, que ce n’est pas en marchant comme une folle au milieu des rues coréennes, en criant le prénom de quelqu’un d’absent, qu’elle fera avancer quoi que ce soit.
De toute évidence, Yuyeon n’est pas là.
C’est à partir de là qu’elle a essayé de penser rationnellement. Un endroit où il irait. Si le destin ne la guide plus à ses côtés, les souvenirs n’ont pas pour autant disparu. Elle est supposée être celle qui le connaît le mieux ; ou avoir été celle qui le connaît le mieux, à une époque. Elle peut deviner où est-ce qu’il serait allé s’il avait voulu fuir.
Alors elle a fait l’inventaire de tous les endroits où elle est allée avec lui en Corée. En un court instant lui sont remontés tous leurs souvenirs et ça ne fait qu’amplifier sa panique. L’air pénètre à peine dans ses poumons, comme s’ils étaient compressés par quelque chose. Par la peur de le perdre, de l’avoir perdu, qu’il lui soit arrivé quelque chose, qu’il la déteste. Par la tristesse de se rendre compte que ce ne sont que des souvenirs, et peut-être qu’ils ne serviront à rien. Peut-être qu’elle est la seule à s’en rappeler.
Pourtant, elle essaie. Il n’y a pas beaucoup d’endroits en Corée où ils sont allés plusieurs fois ensemble, mais il y en a un qui est bien plus marquant que les autres — le parc de leur enfance. Celui où ils sont retournés, plus grands, en amoureux, et où ils se sont souvenus de tout ce qu’ils y ont vécu. Elle se rappelle encore précisément des baisers de ce soir-là.
Tout le trajet, les gens la regardent avec surprise — ils n’ont sans doute pas l’habitude de voir des jeunes femmes habillées comme ça arpenter les rues, le maquillage coulé par les larmes et la respiration hâtée par la peur. Si elle n’était pas aussi habituée aux températures fraîches de la patinoire, elle aurait probablement eu froid.
Elle le remarque de suite sur le banc. Le parc est vide parce que c’est six heures de l’après-midi, l’heure de manger, et que les enfants ont école le lendemain. Il n’y a que lui, assis, la tête dans les mains. Le soulagement de le voir vivant, sans blessure, de se dire que les souvenirs les relient toujours, est si intense qu’elle crie son prénom avant d’être à son niveau.