— your heart and my heart are very old friends

les corps s’emmêlent et se démêle dans une danse endiablé. très vite, les corps vont d’effondrer un par un, par la fatigue, ou par l’envie de s’entremêler un peu plus. la piste de dansent se vide, laissant place a des clans éparpiller un peu partout dans l’immensité de la pièce. c’est si grand ici, hikaru à l’impression que ça ne fini jamais, c’est immense. l’énergie qui lui reste le sert à relever Neji dans cette masse d’âme endormie. « Allez mon grand, on rentre à la maison. » tout deux avaient trouver refuge dans l’endroit ou ils avaient fêter le nouvel an, petite maison isolée du monde et dont la mer borde les cotes, pour les réveiller en douceur. l’énergie se concentre dans la baguette et les deux sorciers sont transplané jusque dans le salon de cet dites maisons. dans la foulé, Hikaru relâche Neji, non pas parce qu’il le souhaite mais parce que son bras avait été déformer par le voyage, à présent il glisser jusqu’au sol, ce qui fit glousser bêtement le garçon. « Pardon.. » est-ce qu’ils sont vraiment seul ? L’ami en question avait promis que oui, mais Hikaru avait l’impression de sentir une autre aura dans les environs. « Il t’as dit quoi déjà le mec ? Que ni lui, ni ses parents ne seraient là? » un oeil attentif sur ce qui les entourées, le soucis c’est qu’il été tout de même bourré Hika, avec son bras déformer et l’alcool dans son sang, la concentration été beaucoup trop difficile. « Oh merde…! » il met sa main valide sur sa bouche pour retenir un cris, l’aura en question été juste le chat du voisin. Il se souvient de lui, poil long et des yeux vert claire. « C’est Gribouille. » annonce t-il comme si Neji le savait. Il s’en souvient pas ? il été souvent là pendant qu’ils faisaient leur soirée, un vrai fêtard.

Il en faut beaucoup à Neji pour être complètement saoul, mais ce soir-là, c’est bel-et-bien arrivé. Quand son meilleur ami le soulève pour lui dire qu’il faut partir, ses pensées sont dans un flou aussi profond que son regard. Il ne sait pas où ils sont, ni où ils doivent partir, et il n’a pas vraiment le temps d’y penser qu’il est déjà entraîné par le transplanage. Sa rencontre avec le sol a au moins le mérite de mettre un peu d’ordre dans ses idées et de le faire rire : « J’ai connu des arrivées plus en douceur » commente t-il à voix haute tandis que toute sa soirée revient dans sa tête. Toute sa soirée, et tout le reste en même temps ; son bon-sens lui revient au moment où il entend Hikaru jurer. « Gribouille ? » répète t-il en haussant les sourcils. « C’est pas un nom très original pour un chat. » Si Neji avait assez développé son pouvoir d’animagus, peut-être aurait-il pu essayer d’établir une connexion entre lui et l’animal : mais entre le taux d’alcool dans son sang et son manque d’entraînement, ce n’est même pas la peine d’y penser. « Bon, à part lui, on est tout seul ? » En posant la question, il prend la peine de se relever (rester au sol n’est pas le meilleur plan pour finir la soirée). Pendant quelques secondes il titube, se raccroche à une épaule de Hikaru, qu’il ne lâche pas même après avoir retrouvé son équilibre. À la place, il dit, avec les sourcils froncés : « Oh, je t’en prie Hikaru, arrange moi ton bras ! » Il n’y a rien de plus perturbant que de voir un bras en désaccord avec le reste du corps : et ce, même en sachant que Hikaru est métamorphe.

« Si tu m’avais aider pour le transplanage on en serai pas là. » il lui tire la langue, avant de glousser à son tour. Gribouille avait fait son apparition, tandis que la coeur d’Hikaru menacer de se rompre, ils n’étaient pas chez eux après tous. Hikaru ne connaissait même pas le nom du propriétaire, c’est un ami d’un ami, qui avait un gout douteux pour les statues en porcelaines. Quand le chat s’approche, Hikaru se penche pour lui caresser le haut du crâne, il avait l’air inoffensif ainsi que l’endroit ou ils se trouvaient. « Affirmatif capitaine, rien à signaler. » le sixième sens d’Hikaru ne fut plus alerter, il se sentait de nouveau chez lui, comme en décembre lorsque la bande avait saisi les lieux pour en faire leurs secondes maisons. Neji encore au sol, le kaze aide son meilleur ami à retrouver pied, oubliant presque qu’il se trainer un bras allonger au sol. « Pardon. » dit-il dans un rire, amuser par la situation. L’alcool dans le sang et le trop plein d’émotion faisait que son corps se fait et défait sans son autorisation, c’est un peu les risques du metier. « Heureusement qu’une troisième jambe n’a pas pousser entre temps. » dit-il dans le même rire, son bras reprend sa forme initiale, avec un peu de concentration, mais hikaru n’allais pas servir de béquille à son ainée bien longtemps. il le trainer jusque sur la véranda, vu sur la mer, hikaru se souvient encore du bouton pour que transformer les sièges en canapé, et de la lumière qui s’embrase quand on murmure une formule à son oreille. il installe Neji et s’occupe d’allumer cette dite lumière, assez forte pour qu’ils ne soient plus tout les deux dans la pénombre mais pas assez pour que les gens de l’extérieur se rendent compte que la maison est habité. il s’installe ensuite sur le divan, et respire un bon coup. l’air de la mer remplis ses poumons, et un fin sourire se dessine sur ses lippes. « C’est exactement comme ça d’être avec toi. J’ai l’impression de pouvoir respirer, qu’on me laisse tranquille. J’ai toujours l’impression que tout le monde attend quelques choses de moi, et qu’ils sont jamais content du résultat. » pression scolaire ou auto pression ? il n’arrivera jamais à faire le point sur ce qui lui est arrivé l’année dernière, il sait juste qu’il est épuisé d’être lui, que parfois il aimerai pouvoir s’extirper de son corps et flotter au dessus du monde, sans soucis, sans problème. il ne laisser par une seconde à son esprit, jamais, pas une seconde de répit, pas de pause, jamais. il se devait d’être occuper, tout le temps. et maintenant, il respire. « Tu te souvient quand on s’est embrasser… »

Un sourire apparaît inconsciemment sur les lèvres de Neji quand Hikaru lui tire la langue, mais il ne répond rien. Vu l’état dans lequel il est — c’est-à-dire à moitié sonné par l’alcool — ils auraient pu finir complètement démembrés s’il l’avait aidé à transplaner. « Je me demande ce que ça aurait donné, une troisième jambe, tiens » répond-il en haussant les sourcils. Il a du mal à s’imaginer où est-ce qu’une troisième jambe pourrait pousser, mais en fait il n’est pas certain de vouloir la réponse à sa question. Il y a sans aucun doute une raison pour laquelle les humains n’ont que deux jambes. Chassant cette idée de sa tête, Neji remarque que Hikaru l’a amené sur la véranda pendant ce court laps de temps.

Assis sur le canapé, le silence qui les entoure résonne étrangement aux oreilles de Neji. Il n’a pas l’habitude d’être dans endroits calmes, isolés. En général, il préfère quand il y a du bruit, ça lui permet de faire taire ses propres pensées et de se concentrer sur ce qui se passe autour de lui. Mais depuis un moment, il a remarqué que la présence de Hikaru à ses côtés est suffisante pour le calmer ; plus efficacement encore que les foules agitées, son meilleur ami agit sur lui comme un paratonnerre — il attire toute l’attention de Neji avec une telle force qu’aucune autre pensée ne peut le perturber, peu importe le calme ambiant.

Comme un écho à ses pensées, Hikaru formule une idée similaire et un sourire ironique apparaît sur les lèvres de Neji. C’est à se demander s’ils ne sont pas en télépathie — comment c’est possible que Hikaru dise ça pile au moment où il pense la même chose ? « Tu peux être rassuré, je n’attends rien de toi » répond-il avec humour, un grand sourire sur les lèvres pour montrer que sa phrase n’a pas pour intention d’être blessante — au contraire. Il aimerait bien que ce soit vrai, mais il sait que c’est un mensonge. Ça fait quelques temps maintenant qu’il attend quelque chose de Hikaru, mais lui même ne sait pas trop depuis quand ni ce qu’il veut exactement. D’un geste las, il passe sa main sur son visage pour effacer cette pensée, comme à chaque fois que ça ressurgit. Mais là encore, comme un écho, les mots de Hikaru résonne dans la pénombre.

Quand il les entend, Neji a l’impression que quelque chose compresse son coeur. Il manque presque de s’étouffer avec son propre air. Depuis que c’est arrivé, aucun des deux n’a abordé le sujet. Comme si ça avait été l’erreur d’une soirée, aussi insignifiante que le bras de Hikaru qui s’est déformé plus tôt. C’était sans doute mieux comme ça, avait songé Neji, parce qu’il ne voulait pas sacrifier son amitié avec Hikaru. Pendant un long moment, il reste parfaitement silencieux, comme s’il n’avait pas entendu ce que son meilleur ami avait dit. Il se demande s’il devrait mentir, dire qu’il n’en a aucun souvenir, ou encore s’il devrait dire « oui » en rigolant, comme si c’était une bonne plaisanterie ou un souvenir drôle.

Puis finalement, il rompt le silence. Un silence tendu, une tension qu'il n'y avait autrefois pas entre eux. « Oui, je m’en rappelle. » répond-il simplement, d’une voix grave, en tournant la tête vers Hikaru pour croiser son regard, essayer de comprendre pourquoi ils en parlent maintenant. Il n’aurait sans doute pas dû faire ça, parce qu’au lieu de lui offrir une réponse, ça ne fait qu’oppresser son coeur encore davantage ; il a l’impression que son coeur fait trois kilos tellement chacun de ses battements résonne dans son corps entier. Il n’a ressenti quelque chose du genre qu’une seule fois, avec une seule personne, et il n’en garde pas du tout un bon souvenir. Détournant le regard, il déglutit et reprend : « Pourquoi ? » demande t-il finalement, sans regarder Hikaru.

hikaru aime neji. il l’aime parce qu’il n’a pas besoin de lui parler pour qu’il comprenne, il l’aime parce qu’il connais sa commande mcdo par coeur, qu’il sait quand il faut se taire, qu’il n’a jamais juger son manque de courage ou de volonté, qu’il ne pose pas de question auquel hikaru n’a pas envie de répondre. il l’aime parce que quand hikaru que le ciel est rose, alors il le crois sans avoir à lever les yeux, qu’il l’écoute sans pour autant le juger, qu’il prend le temps de demander si il est encore vivant, sans forcement demander pourquoi il a envie de mourir. Neji sais ce qu’il faut dire quand il faut le dire, il sait écouter et parler, mais écoute d’une oreille attentive, sans pour autant s’immiscer. il est la balance parfaite entre l’ange et le démon, toujours là quand la connerie le fracasse mais aussi là quand il faut ramasser ce qui a été fracasser. c’est le point le plus solide que Hikaru peut avoir. Le perdre serai une tragédie, le perdre serai équivalent à se perdre lui même, et ça, Hikaru n’avait pas envie.

la pénombre s’installe et lui aussi, sa tête se cale dans ce canapé qu’il connaissait trop bien désormais. il avait l’impression d’être chez lui, ici, alors qu’il ne connais même pas le nom du propriétaire. c’est la facilité que Neji avait pour rendre tout les endroits confortable, ils auraient pu être au milieu d’une décharge entour de carton vide et de vieillerie, il se serai sentit chez lui tant que l’être aimée était présent. « Tu n’attend vraiment rien de moi? » il ajuste son bras, hikaru bouge son épaule pour avoir si il est bien en place. « Tu peux me le dire, tu sais, je ne serai pas fâcher. »  il se redresse un peu pour se mettre sur son coude et se tourner vers lui. quelques choses que neji refuser de lui dire ? il avait fait quelques choses de mal, Hikaru ? il ne s’en rend même pas compte, c’est un imbécile qu’on devrait enfermer pour cause de débilité profonde. ses yeux se perdent dans ses siens, et il vire une mèche qui tombe sur son front. un fin sourire se dessine sur sa bouche, alors, conscient que le souvenir n’avait pas été effacer au fil du temps. ce n’était qu’une bêtise, pas vrai ? du moins c’est qu’il a essayer de se dire pour dédramatiser la chose, mais l’envie été encore présente, et parfois, l’enfant se retenait certains move pour ne pas l’embarrasser.  « Pour savoir, si tu allais faire semblant d’avoir oublier. » dans leur dance endiablé sur le dancefloor, il a parfois envie de l’embrasser encore, l’alcool dans le sang et le coeur qui tambourine. mais le geste n’est jamais franchit, car hikaru connais les conséquences. « Je suis désolé, de ne jamais avoir eu le courage de t’en reparler. Je pensais bêtement qu’on aller passer à autre chose, mais je crois que j’ai pas envie de passer à autre chose. » ses doigts se pose maladroitement sur le torse de Neji, il n’avait aucune idée de ce qu’il été entrain de faire, surement enivrer par l’alcool et l’envie de se blottir dans les bras de quelqu’un. c’est si simple de s’abandonner qu’il le fait réellement, sa tête rejoint l’épaule de son ainée et ses doigts parcours se torse, son épaule, remonte par le cou et sa mâchoire, sa main entière s’en saisi et un pouce maladroit caresse la joue de l’être aimer. « Je suis désolé d’être un ami naze.. » ses yeux se ferme, quand son corps trouve refuge contre celui de Neji, son coeur tambourine et il redresse alors le visage, contre le sien. il depose un baiser sur la joue de son partenaire, et laisse son crâne près du sien. « Je rêve de toi tout le temps. Je rêve de nous, dans un grand lit, sans rien autour, des draps propres, une odeur de churros. et t’as ce tee shirt naze que kô et moi on t’as acheter à la foire, et j’ai mon débardeur de gros looser. et on a les cheveux en bataille. » il lache un rire, presque endormie par ses propres histoires. « Et tu m’embrasses encore… »

Quand la voix de Hikaru brise le silence après sa révélation, Neji se demande jusqu’à quel point son meilleur ami peut lire à travers lui. Il se demande ce qu’il voit quand il le regarde ; s’il sent que Neji cache quelque chose, qu’il se retient, qu’il se ment à lui-même, qu’il étouffe son attirance autant qu’il le peut. Il se demande s’il voit dans ses yeux l’éclat du désir parfois incontrôlable qu’il ressent pour lui. Il se demande s’il peut entendre Neji se demander si ce n’est que du désir passager ou si ce sont des sentiments plus ancrés.

Ça n’a pas de sens, il le sait. Il n’y a aucune chance pour que Hikaru sache tout ça. Lui non plus ne sait pas ce qui se passe dans la tête de son meilleur ami. Pourtant, il y a de cela quelques semaines, il aurait juré le connaître par coeur, peut-être mieux que lui-même se connaissait. Maintenant il y a une part d’ombre qu’il n’arrive pas à percer, depuis ce soir-là, depuis ce baiser — et la question revient toujours le hanter.

Qu’est-ce que c’était ?

Il ne parvenait ni à comprendre ce qui l’avait motivé, lui, à embrasser son meilleur ami, ni ce qui avait motivé Hikaru à y répondre. En fait, il ne saurait même pas dire qui a embrassé qui en premier, et qui s’est laissé aller. Il ne se rappelle plus de comment ça s’est passé, encore moins de pourquoi ; ça s’est passé, c’est tout. Et ce qu’il a ressenti à ce moment-là, ce n’était pas le dégoût qu’il aurait dû ressentir en embrassant un ami d’enfance, ce n’était pas l’embarras de faire quelque chose d’incorrect. C’était la découverte de quelque chose de tassé au fond de lui depuis peut-être des années, quelque chose qu’il n’avait jamais voulu regarder en face et qui s’était dévoilé à lui avec autant d’évidence que la première fois qu’il avait goûté son plat préféré. Il n’y avait pas de raison, pas d’explication, simplement cette évidence : il en revoulait.

La voix de Hikaru retentit avec douceur à ses oreilles, il n’entend que ça. Il entend ses mots, il sent son regard sur lui, et bientôt, sa main qui se ballade sur son corps — mais pendant un instant, Neji est comme pétrifié sur place, confronté à une situation qu’il n’avait pas prévue. Ils l’ont déjà dépassée, la frontière de l’amitié, mais une fois, ça peut être oublié. Ça peut être excusé. Une deuxième fois ? Il n’a aucune idée de ce qui va se passer ensuite. La dernière fois, ils avaient fait semblant d’oublier pour ne pas que ce soit trop awkward entre eux ; mais maintenant il n’y a plus de retour possible. Neji ne pourra plus faire comme s’il n’avait pas entendu les révélations de Hikaru, ni faire comme s’il n’avait pas lui-même ressenti les mêmes choses, comme s’il n’était pas ravi de ne pas être le seul qui a rêvé plus d’une fois de franchir cette limite. Ce qui le pétrifie, c’est la confusion.

Depuis quand ? Jusqu’à quand ?

Ces deux questions qui l’empêchent de bouger s’envolent au moment même où il sent les lèvres de Hikaru contre sa joue, son souffle contre sa tête. Et alors, seulement là, il s’autorise à le regarder droit dans les yeux, à affronter son regard et les sentiments qu’il y lit. Le reflet de l’attirance qu’il ressent aussi. Puis le léger rire de Hikaru qui résonne délicieusement à ses oreilles. « Et dans tes rêves, comment je t’embrasse ? » murmure t-il doucement, sans l’ombre d’un sourire sur son visage. Il est parfaitement sérieux, et son expression le reste tout autant au moment où il approche lentement ses lèvres de celles de Hikaru, au moment où elles se rencontrent pour la deuxième fois. Il moue délicatement et lentement ses lèvres contre celles de son meilleur ami — mais Hikaru n’est plus son meilleur ami à cet instant-là, il est bien plus que ça. En même temps, il caresse le visage de Hikaru d’une main, il la passe doucement dans ses cheveux. Ça ne dure pas longtemps, que quelques instants, à peine quelques secondes, avant qu’il ne rompe de nouveau l’espace entre leurs lèvres, de quelques centimètres seulement, qu’il ne rouvre les yeux pour les plonger une fois de plus dans ceux du plus jeune, pour lui demander, d’une voix plus roque qu’il ne l’aurait crue, essouflé sans savoir par quoi :  « Comme ça ? » Il ne lui laisse pas le temps de répondre avant de reprendre la parole. « Tu n’es pas un ami naze, Hikaru. J’aurais pu en reparler aussi et je ne l’ai pas fait. J’ai été plus naze que toi, j’ai attendu que tu abordes le sujet. Je ne veux pas passer à autre chose, mais je ne veux pas être un plan cul non plus. » confie-t-il en chuchotant, et sa propre révélation le choque. « Je veux pas qu’on soit dépassé une fois et qu’on le regrette à jamais. » Il veut que ce soit mûrement réfléchi. Il veut être sûr que ce qu’ils ressentent est réel avant de faire quoi que ce soit. Et c’est la preuve de combien il tient à Hikaru : car c’est son profond attachement pour lui qui l’empêche d’agir aussi impulsivement qu’il le ferait normalement, qui l’empêche d’agir sans réfléchir aux conséquences.

attitude et penser contradictoire, hikaru ne fait jamais les choses correctement. il est désireux d’un corps à corps endiablé, quand son crâne lui hurle de cesser tout contacte avec l’être aimer. la chute est inévitable et il le sait, un pas de plus et ils seront tout les deux dans une situation qu’ils avaient pourtant réussi à éviter. il aurait fallut ne pas en parler.. mais comment ignorer tout ce qui gronde en lui ? les caresses qui donnent envie, les baiser qu’il aimerais lui voler, les papillons qui bat de l’aile dans cet estomac trop petit. ces rêves maladroits qui reviennent beaucoup trop de fois et beaucoup trop fort pour qu’ils puissent être éviter.

si l’ivresse n’était pas mêler aux sangs, alors hikaru aurait eu les pieds sur terre. mais comme à son habitude, le voilà, trop collant, trop contacte, trop prêt de sa prochaine victime. et il est bien là le problème. le kaze ne voulait pas faire de sakurai neji sa prochaine victime, il a besoin de lui comme on a besoin d’oxygène, et le perdre serai équivaut à se perdre lui même. il le répète, mais là est la finalité des choses : plus de répère, plus de maison, plus de quartier générale. une vie sans lui et une vie sans fadeur et la peur que ça arrive lui troue l’estomac. ne part pas, à-t-il presque envie de murmurer, tandis que ses doigts vagabonde sur le corps de son allier. il ne peut pourtant pas s’en empêcher, coeur affolée à l’idée même de lui appartenir pendant une fraction de seconde. comment chasse cette envie si profonde qui lui font presque mal au coeur ?

« Neji… » les mots sont doux, murmure que lui seul peut entendre, que la pénombre accompagne alors que son corps se love contre le sien. « Neji. » répète encore le kaze, pour lui cette fois-ci, pour qu’il entende son nom entre ses lèvres et le pouvoir qu’il lui donne. neji c’est toi, tu n’es pas un inconnue qu’il va abandonner dans une chambre moisi, tu n’es pas un coeur délaisser qu’il récolter dans des soirées naze, tu n’es pas une collège qui désire encore une valse de plus, tu es neji. sakurai neji. qu’il connais par coeur, du haut de son crâne à la plante de ses pieds. de son parfum de glace préféré à l’odeur qu’il apaise, tu es toi, tu es tout. « Je sais plus comment on s’embrasser dans mon rêve.. Je sais plus du tout. » joueur, un fin sourire sur ses lèvres. son coeur tambourine, quand son aînée s’approche alors. le baiser est sceller, dans une douceur qu’il n’a pas l’habitude d’avoir, hikaru. c’est une tendresse si pure, qu’il en frissonne. ses mains sont poser sur son torse, et empoigner l’habit qu’il porte sous ses doigts abimés. « Encore… » murmure t-il contre sa chaire, ne part par, encore s’il te plait. et si il avait eu le courage, il aurait voler ce baiser, il n’en fait rien. il embrasse le coin de ses lèvres, avec douceur, avant de se lover de nouveau contre lui. « Je peux sentir ton coeur battre super fort. » aussi fort que le miens, pensait-il si haut qu’il souhaiter que Neji use de sa magie pour entendre les penser qu’il formulait.

Il reprend la parole, et Hikaru écoute d’une oreille attentive. il fait semblant de ne pas écouter, occuper à caresser sa joue du bout de son pouce, il connais les risques et les conséquences, mais joue si proche du feu qu’il serai à s’embraser pour une nuit avec lui. finalement, il secoue positivement la tête et se détache du corps de son partenaire. il s’abandonne sur le dos, et expire bruyamment. « Je sais pas… Je sais pas. » toujours une voix douce qui se veux claire, mais se perd un peu dans l’obscurité. « T’es l’une des personnes que j’aime le plus sur cette terre. Et j’ai envie de te le faire ressentir. J’ai envie que tu comprennes que ton être entier est un joyaux pure, et j’ai envie de te le monter. » il se tourne finalement, le regarde à nouveau dans les yeux. « Mais si on se fâche ? Et si on se perd ? » ses yeux se perdent dans les siens, puis il évite de nouveau et se redresse pour se mettre assis cette fois-ci, peut être que l’air dans ses cheveux l’aidera à canaliser ses penser tordue. « Je veux pas que tu me déteste, parce que j’aurais pas sut dire les bons mots aux bons moments. Et je veux pas que tu me déteste parce que tu attends quelques choses de moi que je pourrais pas te donner. » tu penses que je ne lis pas en toi, Neji ? Tu penses que je n’avais rien remarquer ?

Son prénom résonne doucement à ses oreilles et la voix de Hikaru donne une autre vie, un autre sens, à ce prénom prononcé par tant de gens depuis qu’il est né. Les deux syllabes sonnent différemment, la voix de son meilleur ami est teintée de sentiments que Neji n’a jamais vu chez lui. Ce n’est pas de l’affection amicale qui les lie et il le sait ; il le sait aux murmures de Neji dans ses oreilles, à son corps contre le sien, à son regard qui se perd en le détaillant, à son léger sourire provocateur sur le visage.
À ses lèvres contre les siennes.
À sa voix qui en demande plus.
Aux battements de coeur qui les unissent.

Et pourtant Neji ne va pas plus loin que ce baiser. Peu importe combien la tentation est forte, combien il sent que l’attraction est réciproque, combien il aimerait ne plus jamais mettre d’espace entre le corps de Hikaru et le sien. Il ne veut rien faire tant qu’il n’est pas sûr — parce que des relations sans suite, ils en ont tous les deux eu beaucoup trop pour qu’ils en ignorent les conséquences. Et de telles conséquences seraient désastreuses pour leur amitié, leur si grande, leur si profonde amitié.

Le daichi reste surpris quelques secondes quand il entend ses propres peurs être formulées par Hikaru. Puis ce dernier s’arrache à lui, il se redresse, et la chaleur de son corps, son odeur, son souffle, tout s’éloigne trop vite. S’il avait écouté ses instincts, Neji l’en aurait empêché ; il aurait passé son bras autour de son corps, l’aurait obligé à rester blotti contre lui. Neji qui est si impulsif normalement, mais Neji qui pour une fois ne veut pas l’être. Neji qui, pour une fois, a peur de l’être : et c’est la plus grande démonstration d’amour de sa part.

Pendant quelques instants supplémentaires, il reste silencieux. Il ignore si les derniers mots prononcés par Hikaru ont un arrière-sens ou pas ; s’il sent que Neji veut quelque chose de lui, mais pas quelque chose qui se demande. Puis, le regard fixé vers la vue que la terrasse leur offre, Neji souffle du nez, retient un léger rire : « Je ne te détesterai jamais, Hikaru » confie-t-il avec une voix pleine d’honnêteté. « Je ne pourrai jamais te détester. » S’il y a bien une chose dont il est certain, c’est celle-ci. Avant de reprendre la parole, Neji se redresse à son tour et cherche la main de Hikaru et glisse la sienne dedans, pour récupérer un contact physique avec lui, pour rompre cette soudaine distance qu’il a remis entre eux. Durant un long moment, le regard perdu vers le paysage extérieur, il hésite sur ce qu’il doit dire de plus. Il aimerait être capable de dire des mots doux avec autant de facilité que Hikaru, être capable de dire à voix haute combien son meilleur ami est précieux, mais il n’a jamais eu ce talent. « Je ne sais pas moi-même ce que je veux de toi. Je ne sais même pas ce que je veux de moi. Je n’ai pas l’habitude de me poser toutes ces questions. J’agis avant de réfléchir normalement, tu le sais. Mais j’ai pas envie de faire ça avec toi, Hikaru. J’ai envie de prendre le temps, de peser chaque décision, de réfléchir à chaque action pour les apprécier encore plus. » confie-t-il, en tournant la tête pour chercher le regard du plus jeune.

Les lèvres s’emmêlent comme les coeurs, et le souffle court qui accompagne les battements de coeur. corps à corps, et si hikaru pouvait faire durée ce moment mille an, alors il passerai l’éternité dans l’étreinte des bras de son bien aimée. parce qu’il n’était pas qu’un ami, Neji, il était tellement plus, tellement de chose, qu’il ne saurai dire le pourquoi du comment. les corps se séparent et la réalité frappe alors avec fracas, les bribes de la soirée ne sont plus que des lointains souvenir, et les voilà tout les deux, face à une réalité affolante. « On peut pas encore prétendre que c’est de la faute de l’alcool, comme toutes les autres fois? » un rire amusé face à une situation qu’il gère assez mal, Hikaru. Éternelle inconscient qui joue beaucoup trop avec le feu.

Il s’assoie alors, restant tout de même près de sa moitié, il ne voulait pas le brusquer, encore moins le faire sentir comme un inconnue, il garder cette espace entre eux d’eux, à la fois lointaine et proche, il suffisait d’un mouvement pour qu’il se retrouve de nouveau dans ses bras, et d’un autre dans le sens inverse pour qu’il s’échappe de cette ridicule couche ou ils étaient tout les deux allongé. les mots de Neji sonnent une libération, quoi qu’il arrive, il sera toujours là et c’est peut être ça qu’il avait besoin d’entendre hikaru. peut importe le nombre de fois ou il faute, et le nombre d’erreur qu’il pourras commettre, il sera toujours à ses cotés. un fin sourire se dessine sur sa bouche, presque timide de cette déclaration, ses joues virent aux rouges, qu’il essaie de retirer en les frottants vigoureusement avec ses mains.

« Je peux devenir une meilleure personne. » il le souhaite en tout cas, il espère de tout son coeur qu’un jour, il réussira. « Pour toi. » sa voix se fait plus douce, presque comme un secret ; « Pour nous. » rajoute-t-il encore sur le même ton. « Je sais pas ce que je veux non plus, je crois que tu me connais assez pour savoir que je change sans cesse d’avis, mais je sais une chose : je veux passer le restant de mes jours à tes cotés. » comme une évidence, un destin déjà écris. « Si tu me laisse le temps de bien faire les choses, et d’être la meilleure version de moi même. » car le chemin est encore long pour le jeune Wakatsuki, d’être aussi grandiose et riche de que son ainée Gin, ou calme et intelligent que son frère Kô, il y avait encore beaucoup à écrire et il souhaite plus fort que tout, l’écrire avec Neji.

« Est-ce que ça peut rester notre secret? » cette fois-ci, il s’autorise à rompre la distance et se love de nouveau dans les bras de son meilleur ami. « On le dit à personne, ce sera que toi et moi. Rien que toi et moi. » et une main aimante sur la joue de son bien aimée, suivi d’un sourire immense sur son visage, amusé.

L’alcool. Quelle excuse arrangeante quand on cherche à éviter les responsabilités de ses actions. Il a utilisé plusieurs fois ce motif, Neji, pour des actions stupides qu’il a faites ou pour des moments où, au contraire, il se dévoilait un peu trop. Ce n’est pas moi, c’est l’alcool, parce que Neji n’est pas le genre de garçon suffisamment patient et gentil pour parler de ses sentiments, encore moins pour écouter les autres s’attarder sur ce qu’ils ressentent. Non, Neji, c’est l’impulsif, l’hyper-actif, celui qui agit avant de réfléchir, et il préfère cette version insouciante de lui que celle qu’il devient quand il est ivre — celle qui se permet d’avoir des faiblesses et de les montrer.

Hikaru est une de ces faiblesses qu’il tente comme il le peut de dissimuler, sous des mots classiques « meilleur ami » ou « ami d’enfance ». Tout ce qui peut justifier l’immense attachement qu’il ressent pour lui, sans révéler pourtant la profondeur de cet attachement et ses racines. C’est plus simple comme ça mais ça ne peut plus durer comme ça.

Le regard plongé dans celui du plus jeune, Neji déglutit et laisse le silence s’étirer quelques secondes avant de répondre, d’une voix grave, tellement sérieuse qu’il a du mal à reconnaître sa propre voix : « Wakatsuki Hikaru, j’aime toutes les versions de toi. Tu n’as pas besoin de devenir meilleur. J’ai déjà du mal à penser que je te mérite, alors si tu deviens meilleur, je ne serais plus du tout bon pour toi. »
Et voilà ; c’est l’alcool qui parle.
Des mots que Neji ne dirait jamais en temps normal. Trop d’honnêteté, trop de douceur, tout ce qui dégoûterait Neji quand il est sobre. Mais pour l’instant, les mots sortent naturellement, sans embarras.

Les bras de Neji s’enroulent naturellement autour du corps de Hikaru quand il se serre contre lui, comme si c’est là qu’a toujours été leur place. Le sourire qui avait disparu sur son visage réapparaît sous la caresse de la main de son meilleur ami, et leurs visages à quelques centimètres seulement l’un de l’autre l’empêchent d’écouter attentivement ce qu’il lui dit. Le regard obnubilé par les lèvres du magicien, par son sourire. « Ça n’a toujours été que toi et moi » murmure-t-il pour toute réponse, avant de rapprocher son visage de celui de sa lumière, afin de sceller de nouveau leurs lèvres — et, par la même occasion, de taire ses pensées — dans un baiser délicat, presque trop pour Neji.

La réponse fit sourire Hikaru, bêtement, comme l’idiot qu’il est. Il a toujours espéré être une meilleure personne, surement parce qu’on lui a toujours donner l’impression d’être le plus gros des ratés. Ou juste parce qu’il n’a jamais réussi à se satisfaire lui même, étant à la recherche constante d’une perfection qui n’existe pas réellement. Une validation de la père d’un être partie, père absent, mère malade, qui pouvait lui dire qu’il été un bon garçon ? qu’après tout il avait fait de son mieux ? alors il continue à essayer, en attente de se jour fatidique, sans avoir qu’en face de lui, une personne ne souhaite en aucun cas qu’il change, qu’il évolue, qu’il grandisse; Dans les yeux amoureux du Sakurai, il se perd comme dans un océan, et il n’y a aucune frayeur dans son coeur à cette seconde même. Il n’est que joie, sans savoir si cette océan contenait des requins, de baleines à bosses ou des tortues géantes. Il s’y noie, sans peur, faisant confiance à son détenteur. car il n’y aucune raison d’être apeurer, et il l’avait enfin compris, le jeune wakatsuki.

« Rien que toi et moi. » répète t-il comme pour affirmer leurs pactes, et le baiser fut de nouveau donner. Sourire sur le coin de ses lèvres, avant de sceller aux siennes. Il n’a aucune idée de quand exactement ça a commencer et quand ça doit finir, il sait juste que son éternité aux côtés de sa moitié serai un délice. Ses bras se sert de nouveau contre lui, douce caresse qui fait chavirer le coeur. « Merci pour tout. » murmure t-il a voix basse. « Pour être toi, pour m’aimer moi, et pour tout ce que tu me donne au quotidien. » il n’osait pas le regarder directement pour dire ses mots si niais, il avait garder sa tête bien enfuit dans le haut de son tee shirt, évitant tout regard pour ne pas rougir bêtement, ou avoir sa nuque qui se déformerai à cause de son pouvoir trop lié à ses émotions.

« On a qu’à se dire que c’est pas grave si on sait pas tout de suite? » car c’est un peu le cas. « On a qu’à se dire, que bientôt on saura et quand on saura, alors je serai là, et tu sera là aussi? » plus une question qu’une affirmation, tandis qu’il se redresse pour le regardait, afin qu’il confirme ses dires. « Je serai là en tout cas, envers et contre tout. » dit-il sur un ton amuser, solennelle, une main sur le coeur comme une promesse qu’il n’allait pas brisé. Et il aurait du se pencher pour un autre baiser, mais au lieu de ça il passe une main sur sa joue, pour une caresse beaucoup plus tendre.