— c'est la resta du quartier

Guerre sans merci entre les deux frères depuis quelques jours, plus de beurre, plus de ramen, plus de céréale, et si hikaru n’avait pas céder : plus de papier toilette. la guerre a été déclarer et Hikaru ne manque aucune occasion de clasher son frère. l’armistice devait être hisser pour aujourd’hui, mais ça n’a pas l’air d’être le cas. la bataille sera difficile en ce beau dimanche, car soldat Hikaru sera seul contre deux ennemie : Tête de melon et la sorcière des temps moderne : Roubaba. Il aurait annulé si il n’était pas cancer et que ça lui fait mal à l’égo de reculer face à l’adversité, jamais Hikaru ne se laissera marcher dessus, il est fort et grand. Du moins, dans ses beaux jours, aujourd’hui il avait juste envie de crever sous un pont.

Munie de ses lunettes de soleil et du peu de courage qu’il a trouver dans le fond de son tiroir, il avait rejoint les deux Wakatsuki. Tradition qu’ils s’étaient tout les trois imposer après s’être rendue compte qu’ils n’avaient rien en commun à part leur nom de famille. C’est faux, Kô et toute la vie du kaze et Roubaba est l’unique raison de sa présence sur cette terre. Il avait déjà réservé la barque pour leur retrouvait. Le vendeur avait promis que ça pouvait avancer tout seul avec une formule bien récité, mais le kaze avait comme le pressentiment qu’il allait devoir ramer en solo, comme à chaque fois. « Get your ass on the boat, we don’t have the time for instagramshit. » il savait pas à qui il parlait, aux deux, pour généraliser. « I already pay for one hour. » comme ça c’était fait, pas de bataille pour qui aller devoir sortir la carte bleu. « Even if we know i’m the poorest of the three of us. » petite pique pour lui qui veux pas payer mcdo et pour elle qui ne veux jamais faire chauffer la blackcarte.

Tradition oblige et Gin adore se réfugier dans les habitudes ancestrales. Elle est très peu famille ; à vrai dire, c’est probablement car elle a grandi seule avec des pantins dans un placard et une méchante belle-mère. Ça fait quelques années qu’elle a retrouvé le reste de sa famille et elle se sent encore comme une inconnue avec eux. Elle ne peut pas les traiter comme ses amis – ça serait trop familier – ni comme ses élèves – ça serait trop dur – en fait, elle ne sait pas. Elle se souvient avoir été cruelle avec Hikaru mais les mots qu’il lui a lancés étaient tout aussi sévères. Alors, elle baisse la tête et prend quelques clichés. Elle veut des souvenirs de ce moment où ils se détestent tous pour que dans quelques années, ils rient devant le portrait unique qu’ils sont devenus.

La barque est jolie, elle avance toute seule par magie (oui c’est si fantastique !) et la rivière envoûte l’air avec ses scintillements. La sorcière admire bouche-bée le cadre idyllique. Gin suit Hikaru sur l’engin et attrape Kô par le bras pour le guider : “Careful!” lâche-t-elle, trop soucieuse de son bien-être. Favoritisme ? Noooon. Plutôt des formes d’affection différente. Et elle tourne la tête sur le dernier, les sourcils froncés devant cette impolitesse. “Mind your language!” Voilà une autre raison pour laquelle elle ne le porte pas dans son cœur. Pourtant Gin aime tout le monde et n’attend que ça : être aimée en retour. Pourquoi est-ce si difficile avec son propre sang. Peut-être parce qu’il est lié à ce père distant qu’elle ne connait plus ? Ou qu’il est son fatal opposé ? Elle n’en sait véritablement rien. La vieille cousine est vexée et elle ne manque pas de rouspéter alors qu’elle s’installe pour la balade. Jambes et bras croisés, son visage se contorsionne en bouderie. “I told you I’d pay for everything. Don’t be so grumpy or you’ll ruin our day. I came for a good time so be nicer!” Elle prend son rôle d’ainée à cœur et ça l’énerve qu’on lui dérobe cette responsabilité. Gin-chan paiera pour tout : le bateau, la balade, les commodités et la glace. En échange, elle veut juste un petit sourire et de la bonne humeur. L’optimisme portée sur la manche, elle a confiance en cette journée qui ne peut que s’éclairer malgré le mauvais œil d’Hikaru.