Summertime sadness
I just wanted you to know
That baby, you the best
4 août 2019
So Yeong ne cessait de se plaindre du soleil, de ses reflets sur ses écrans, du fait qu'il limitait sa vue de ses rayons ou même que ses rayons étaient bien trop agressifs pour sa peau blanche comme un lavabo trop javelisé. Elle n'y mettait pas de la mauvaise volonté, seulement du sarcasme qui empester chacune de ses phrases. Ses doigts caressaient le pelage brillant de Hedy, avec tendresse et presque douceur en laissant s’égrainer de ses lèvres les secondes marquées par les décimales de pi. Elle aimait être ponctuelle, parfaitement à l'heure même si sa relativité lui était plus que familière. Il s'agissait simplement d'un goût personnel sans se préoccuper de détails négligeables scientifiquement avant de se lever en chassant le félin brillant qui ne put s'empêcher de lui envoyer un regard vexé et d'aller bouder sur son lit. Quel ingrat.
Pas un seul mot pour sa famille, ni même ses frères, ce n'était pas son genre alors qu'elle les aimait. Mais aujourd'hui, elle avait l'impression de plonger dans une amitié qui nécessitait tout elle-même mais rien qu'elle même sans ceux avec qui elle était toujours assimilée. Elle sortit de l'appartement pour transplaner jusqu'à la plage et rejoindre Luz. Et elle était … So Yeong n'était pas une grande littéraire en général, rien d'étonnant que là les mots lui échappent. Rien d'une baratineuse, rien d'une sentimentaliste douée pour trouver l'association de sons qui s'enfonceront dans le cœur aussi directement qu'une flèche de Stupidon. « Tu es ... » Vraiment rien, elle sentait presque ses joues rougir et enchaîna sur une phrase d'un vide aussi abyssal que celui de l'espace. Si seulement elle pouvait mourir d'un manque d'oxygène, cela lui plairait bien mieux. « La plage est ton élément. Mais qu'est-ce que j'ai chaud... » La plage est éloignée de l'école, dorée mêlée de noire un peu comme leur audacieux duo, sous ses pieds, la brune sentait le sable se glissait dans ses chaussures. La mer émeraude s'étant sous ses yeux, elle la fixe un peu charmée par le paysage qui se déroule sous ses yeux. « La mer est aussi jolie chez toi ? »