— driver license

Le souvenir le submerge une fois que la soirée est fini. Il déteste cette sensation, Hikaru, quelques choses d’inachevé, une action qu’il a du couper pour ne pas que ça lui fasse du mal. Une penser solitaire qui devrait s’achever mais qu’il n’a jamais oser faire. La revoir, lui reparler. Les souvenirs refont toujours surface quand la pénombre laisse place aux éclats du soleil, brillant et chaud. Il la revoit recroqueviller contre lui, il sent encore la chaleur qui émane de son corps, et la douceur de sa peau coller à la sienne. L’odeur de ses cheveux qui remplis ses narines, et la douceur du matin qui se lève, soleil ou pluie, brume ou vent. Ses baiser leger, chaste, du lever du jour, et le gout de l’aventure qu’elle laisse sur ses lèvres. Il en été amoureux, Hikaru, il l’aime encore parfois, comme maintenant, ou il aimerai l’aimer encore plus. Il aimerai revenir en arrière, cinq minutes, pas plus, le temps de lui dire bonne journée ou de poser son petit déjeuner sur la table. Il se souvient de tout, de chaque partiel de sa peau qu’il peut encore sentir sous ses doigts ou du gout si unique de ses lèvres, de sa chair. Rien ne peut l’effacer, le nombre de personne qui passe sous ses draps, ou les baiser qu’il vole à tout le monde est n’importe qui. Les soirées à se souler, et les silences monstrueuse qui suivent le bruit de la fête. Rien ne lui fait oublié, et il a beau essayer, ça revient toujours; Un matin comme celui-ci, ou l’envie de retrouver leur apparement, chez eux. Leur lit, leur drap, leur bol assortie, leur baignoire trop petite, leur chausson, tout ce qui est à eux. Tout ce qui n’est plus, car nous n’est qu’un lointain souvenir. Et les larmes sur son visage, dévale si rapidement qu’il a envie de se crever le coeur avec un couteau. Peut être qu’il arrêter de se sentir aussi minable, et qu’il osera enfin passer à autre chose.

comme si demain pouvait exister. mais il a arrêter d’espéré, hikaru, car demain sans être à ses côtés lui semble impossible. il aimerai lui demander de sa liberté, même si il la saisi à chaque fois qu’il en a l’occasion, il est toujours enchainer à elle, à ses souvenirs, son labelo saveur pêche qu’il garde dans sa poche. elle est toujours là, dans un coin, jamais partie, toujours présente. reina. « laisse moi ici. je rentrerai à pied, je suis désolé de t’avoir appeler. » kô soupire encore, il n’avait pas envie de laisser son frère devant chez reina, mais cette fois-ci, hikaru voulait le faire. il voulait lui demander pardon. il ne la récupèrera pas, parce qu’on ne récupère pas ce qu’on a perdu, mais il voulait la voir, autrement que dans ses penser ou par les photos qu’ils avaient eu ensemble. « je suis désolé. » répète t-il alors qu’il quitte le véhicule. il dévale les escalier deux par deux et toque sans réfléchir. peut être qu’il va tomber sur l’horrible sorcière kana ou sur son autre colocataire, beaucoup plus douce, mais il souhaite si fort tomber sur elle.

la porte s’ouvre et hikaru reste figué. « Je suis désolé de te déranger aussi tôt. » il recule d’un pas, il se sent alors ridicule. « T’as oubliée… Ton labelo, dans mon sac de sport. Je l’ai retrouver l’autre jour et je me suis dit que t’en aurait besoin ? Parce que c’est ton préféré ? » il tend l’objet, un peu à contre coeur, c’est tout ce qu’il lui rester comme souvenir, tout ce à quoi il se raccrocher. « Reina? » il marque une pause, ses bras sont le long de son corps, et il manque soudainement de mots, ou sont passer tout ses mots ? ils étaient là tout à l’heure dans la voiture à raconter des épopé, ils ne sont plus. « Je suis amoureux de toi. Et je peux pas… Et je.. je fais des bêtises, et après chaque bêtises je pense à toi, à nous, à ce qu’on a été. Je.. Je t’aimais, sincèrement, du plus profond de mon âme et maintenant. » une larme, qu’il avale et respire bruyamment. « Maintenant je me sent vide. Mais même si tu aurais été là, j’aurais été vide, parce que le problème c’est moi. ça l’a toujours été, et je t’ai forcer à … subir, mon attitude, mes peurs, ma jalousie. » il avale encore une larme, non, ne pleure pas ici, pas maintenant. « J’ai garder ce labelo pendant des semaines, des mois. Pour qu’il me ramène à toi à chaque fois que j’en ai besoin. J’aimerai bien que tu me le rende au final, je pense que j’en ai besoin plus que toi. » stupide hikaru.

Sentence irrévocable - dans quelques minutes, quelques secondes, il foulerait le pas dans cet appartement. Appartement vivant sans odeur masculine, appartement féminin, seul lieu de soulagement pour la gamine. Contrairement à cet appartement vide, toujours à son nom.  Ils avaient été là. Deux âmes en peines, indéniablement amoureuse et pourtant si éloigné. Si cassé. Deux coeurs brisés essayant de se recoller comme ils le pouvaient. Reina en souffrait, en avait souffert. Douleur vive et aigue, permanente et à jamais. Ils n'étaient plus, ils n'étaient rien. Ils ne savaient plus, ils s'étaient probablement trop brisé. Elle était brisée, bien trop pour se donner à quelqu'un de nouveau quand bien même la douceur pouvait se montrer devant elle.

Un bruit, une sonnette, quelque chose. Quelque chose lui avait signifié la présence du jeune homme derrière la porte. Le coeur lourd, perturbé, elle avait ouvert pour découvrir son visage. Son visage qu'elle connaissait toujours par coeur. Son visage qui l'avait tant aimé. Sa voix se fit retentir et elle ne sut quoi répondre à cette phrase. Elle ne sut que dire et encore moins en voyant le labello sous ses yeux. La situation paraissait ridicule, grotesque. Digne d'un vrai melodrama. Elle prit l'objet dans ses mains. "Merci...je suppose." Son prénom sonne de nouveau, la gorge nouée, elle le regarda, l'écouta. Ses mots étaient durs, puissants, attendrissants. Elle ne put garder son regard posé sur lui, s'en voulant presque. C'était bien trop douloureux. Elle ferma les yeux, s'empêchant de voir la scène qui se déroulait sous ses yeux. La gorge nouée, la boule au ventre. Elle ne savait que dire, que faire.

Le regard perdu sur le labelo, elle devait l'avouer, elle en avait complètement oublié l'existence. Elle ne se souvenait plus de lui. Elle lui tendit doucement, pour lui donner comme il le demandait. Si ça pouvait l'aider, elle lui laisserait avec plaisir. "Hikaru." souffla-t-elle la bouche soudainement pâteuse. Si elle s'était faite un discours dans sa tête pour pouvoir lui répondre, elle l'avait complètement oublié, ne se se souvenant plus de ce qu'elle pouvait dire, ce qu'elle voulait dire. Elle n'en savait rien. Elle le regardait simplement. Puis elle finit par le prendre dans ses bras, le serrant d'abord doucement, habituant son corps à recevoir de nouveau cette chaleur connue. "Je sais Hikaru, je le sais parfaitement." Elle caressa ses cheveux, dans la recherche de l'apaiser. Ou s'apaiser soit même. Elle n'en savait rien. Elle le faisait. "Mauvais timing..Hikaru, on n'était pas fait pour être là ensemble. Âme soeur au mauvais moment." Voix douce, réconfortante. "On ne pouvait pas, chacun de notre côté. Deux êtres brisés cherchant à se recoller, ça ne marche pas ainsi." Des larmes, légères, coulèrent sur ses joues avant qu'elle ne se recule pour le regarder. "Tu n'as pas besoin de moi Hikaru. Tu penses avoir besoin de moi...car tu te rattaches au passé. Je te l'assure, tu n'as pas besoin de moi. Tu es libre, prends ton envol..."

La porte s’ouvre et il reste stoïque un instant. Il est exactement comme il l’imagine, sa peau laiteuse, dont certaines partie brille au soleil, par le naturel de sa chaire ou juste les éclats de palette qu’elle parsème pour donner l’impression qu’elle brille vraiment. Ses épaules, un peu voûter vers l’avant, qu’il aimait baisoter jusqu’à s’en dormir. ses yeux, ses lèvres, son nez, tout ce qu’il avait laissé, était exactement à sa place. Hikaru avale sa salive avant de réussir à parler. Elle vivait dans son imaginaire comme un personnage injouable. Reina Todoroki, l’orpheline, avait pourtant un titre et un rang beaucoup plus spécial dans le coeur du kaze. Il rend l’objet, et le réclame aussitôt, enfant qu’on punit de son joué préféré. Il soupire ensuite, incapable d’affronter son regard. ses yeux font le voyage entre le sol, et ses yeux, puis la poignet de porte, et de nouveau le sol.

« âme soeur, hein? » Il avale de nouveau sa salive, incapable de dire plus. Ses yeux osent se redresser pour la regarder, tandis que ses doigts jouent avec l’objet. Elle le pense aussi, elle pense qu’ils sont tous les deux brisés, et personne ne peut rien construire, si on est nous-même en construction ? « J’ai beaucoup cru en nous. Je le crois encore. » Pourtant, les mots de Reina font ravage, et il ne tient plus. si au début ses yeux son humide, il se remplissent si rapidement qu’il en perd la notion du temps. Il oublie qu’il est si tôt le matin, que les voisins peuvent les voir, que l’alcool coule sûrement encore dans ses veines. il en oublie tout. sa voix est réconfortante, et sereine. « J’ai besoin de toi. » Il le répète, comme une demande qu’elle doit satisfaire. « Je ne peux pas.. Je ne peux pas avancer si t’es pas là. J’ai besoin de toi. »

Une larme brille dans ses yeux, et il le remarque tout de suite, Hikaru. Il s’avance et s’empresse de la sécher du bout de sa manche. « T’as besoin de moi aussi, je le sais, on a besoin l’un de l’autre. » comme une évidence, comme un besoin primaire d’être l’un avec l’autre. Il s’invite dans l’appartement, la pousse à l’intérieur et se pousse avec elle, manque de tomber à cause de cette satanée marche pied qu’il oublie toujours. La porte se ferme sur leurs deux corps, yeux perler de larme et coeur tambourinant. Il ne l’avait pas lâcher, ses bras étaient autour de ses épaules, à la maintenir contre lui, pour sécher ses larmes, mais aussi pour qu’elle ne voit pas les siens. Pourtant, il était tremblant et renifler si fort qu’on entendait que lui dans la pièce. « Désolé. » fit-il finalement en la relâchant, ses yeux sont humides et son nez est rosé. Il ne l’avait pas lâcher, ses bras étaient autour de ses épaules, à la maintenir contre lui, pour sécher ses larmes, mais aussi pour qu’elle ne voit pas les siens. Un autre rire, quand il s’en compte, et il hésité à repartir. ses doigts tiennent encore le labelo fermement, pour ne jamais le lâcher. « Je dois. Je dois y aller. » oui ? non. Il se retourne vers Reina, Hikaru. Et il se penche vers elle, une main sur sa joue, pouce maintenant son visage, et il presse ses lèvres avec douceur. une première fois, puis une autre, et une troisième beaucoup plus passionnément.

Lourd • l'atmosphère l'était plus que jamais. Son regard ne pouvait se concentrer sur lui, elle ne pouvait rester à le regarder sans craquer, sans que ses envies prennent le dessus parfois plutôt douces, parfois plutôt sauvages. Un hochement de tête. Âme soeur. Ils l'étaient, elle en était certaine. Car elle n'avait jamais aimé comme il l'avait fait. Jamais elle n'avait réussi à se détacher de lui. Et pourtant, la voilà sans lui, la voilà sans eux. La voilà seule. Son regard se baissa, fixant ses mains qui tremblaient légèrement. Alors elle vient légèrement se pincer l'avant-bras comme pour se dire qu'elle devait rester forte. Il ne méritait pas de voir ça. "Tu te fais mal à dire ça Hikaru. J'y ai cru aussi. Enormément. Tellement que je nous voyais déjà avec des gosses." Ses bambins, ils seraient magnifiques. Ils auraient son sourire, ses yeux, cette petite étincelle que seul lui avait. "Mais il faut se rendre à l'évidence. On se fait du mal. Sans arrêt. Et ce n'est pas ce que je souhaite pour toi." Car après tout, elle voulait que le meilleur pour lui. Le meilleur. Ses dents viennent attaquer les peaux mortes de ses lèvres dont elle n'avait plus pris soin comme avant, les yeux fermés comme pour réfuter ses paroles. Il n'avait pas besoin d'elle, il le pensait juste. Elle rouvrit finalement les yeux, son regard chocolat le fixant avec une tendresse infinie. "Non, tu n'as pas besoin de moi Hikaru. Tu peux avancer...tu vas avancer beaucoup plus loin sans moi..." Sa gorge se noua, l'émotion était trop forte, trop présente.

Son corps essayait de rejeter chaque litre d'eau en elle. Son regard ne vacilla pas quand il vint essuyer cette larme si solitaire et pourtant, elle voulait être accompagnée. "Pour faire quoi Hikaru? Se détruire à petit feu? C'est tout ce que l'on va faire...Se détruire un peu plus. A chaque parole, chaque touché.." Et ça, elle en était certaine. Mais elle le prit dans ses bras, pour le rassurer - elle en avait besoin aussi. La chute avait été évité de justesse, la laissant glapir légèrement avant de le regarder de nouveau. Impossible - elle était bloquée contre lui, cachée de tout, cachée de son visage. Et pourtant, son coeur se tordit en entendant ses sanglots, en entendant son coeur se déchirer un peu plus. Ses larmes firent place, silencieuse mais présente tandis que sa main caressait avec douceur sa nuque pour le calmer. Elle le laissa prendre son temps avant de ressuyer rageusement ses joues rougies. On dirait blanche-neige ainsi. "Tu dois y aller Hikaru." Un léger sourire réconfortant pour l'inciter avec douceur avant qu'elle ne retrouve le goût de ses lèvres. Si au début, elle n'avait pas répondu, elle avait fini par le faire, mordillant légèrement ses lèvres comme elle le faisait - avant. Sa main se posa sur la sienne. "Hikaru...ce n'est pas bien..." Tout ça ne sera plus que blessant, tout ça ne sera que destructeur. Le pas léger avant de s'approcher un peu plus. "Il ne faut pas hein?" Recherche d'une réponse muette avant qu'elle ne repose ses lèvres sur les siennes, son corps se collant de nouveau au sien pour profiter du baiser, de sa chaleur • c'était mal. Très mal.

Se retrouver comme jamais quitter, le coeur ne cesse de s’affoler. Perdu dans ses yeux, les souvenirs d’un amour envolé. Il se souvient pourtant de tout : de leurs baisers voler à la cafétéria à la douceur de sa peau au réveil. Les souvenirs sont cristallisés dans sa mémoire, intouchable et elle a toujours été dressée au rang de reine. Encore aujourd’hui, il ose à peine la toucher, ce serait comme détruire tout ce qu’ils ont été, pourtant, il s’autorisait à être faible, une seule fois. Ce moment-là aussi, il s’en rappellera, aujourd’hui sous le soleil timide qui peine à se lever, la douceur fe l’été et les larmes que les inondes à l’unissions. « On se retrouvera, et je te prouverai que j’ai besoin de toi. » Un jour, plus tard, quand le temps l’aurait forgé et que son coeur je serai plus que miette il reviendra. « Je vais avancer, et je reviendrais et tu m’aimerais encore et moi aussi, et on se retrouvera. » Désillusion, vie utopique dans laquelle il se perd, mais il est si perdu, si lointain. Il fut un temps où sa présence unique servait à le guide à présent il est si perdu, si déconnecter.

Les lèvres se frôlent, geste interdit. Pourtant il ne s’arrête pas, ses mains viennent saisir ses hanches comme habituer à leurs présences et les baiser se veulent fougueux, amoureux. Un goût indéfini qu’il n’avait jamais goûter au par avant. Les corps s’emmêlent à grande vitesse, les cœurs s’affolent et les gestes affectueux s’en suivent, il le connaît par coeur, il sait où toucher pour la faire réagir. Quand ils sont finalement dans la plus grande pièce, il la relâche. « Il ne faut pas, oui. » il accepte, mais sans pour autant s’arrêter. Leurs histoires se dessinent sur ses yeux, son corps s’active sous la chaleur du sien et soudainement plus rien n’existe. Le temps, l’espace, le contexte, rien du tout. Comme un retour dans le passé en vitesse grande v, car plus rien ne compte qu’elle. « Je suis désolé, pour ça et pour tout le reste. » ce qu’il a brisé et ce qu’il brise encore aujourd’hui. « Tu me pardonneras un jour? » tu m’aimerais encore un jour ?

La lumière du lever du jour fini par pénétrer les rideaux du salon, afin de venir s’échouer sur son visage. La encore, il pleure presque hikaru face à un si beau visage. Ses doigts caressent les contours de ce même visage, avant de caresser du pouce sa joue. « Tu mérites tout ce qu’y a de beau dans ce monde, tout, tu mérites tout. » geste interdit qu’il brave encore, pencher sur ses lèvres, ou il y déposait un baiser plus chaste. « Promets moi de jamais m’oublier. »