— small bump

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Les signes commencer petit à petit à se confirmer, Sora ne voulait pas les voirs, elle ne voit que des canards et tant qu’elle n’a pas fait un teste, rien ne sera confirmer, ce ne sera qu’un doute qui plane au dessus de sa tête. Pourtant ce matin, elle manque de s’évanouir pendant les visites. Sa tête tourne soudainement, tandis qu’ils sont entrain de montrer pour la 8ème fois comment on enlève une pustules d’un dos graisseux. En temps normale, la gamine n’a aucun soucis avec ce genre d’activité, montre même intérêt à bien frotter la peau graisseuse du patient, mais ce matin, tout est insupportable. l’odeur du gel utiliser a une odeur d’oeuf pourris, la pustule est dégoutante et les mains beaucoup trop à l’aise du médecin lui donne des hauts le coeurs. elle quitte la visite pour vomir un bon coup dans les toilettes du deuxième étages, et manque une marche qui la fait trébucher en remontant aux urgences. Elle est enceinte. Elle avait assez lue et étudier sur le sujet pour ne plus être dans le déni, elle n’avait juste pas envie de se le dire à haute voix. Comment pouvait-elle être une bonne mère ? l’exemple qu’elle a eu est inexistant, et puis sa vie vient de commencer, celle de son petit ami aussi. C’était les condamner tous les deux à une vie morose. En revenant dans le service, son teint pâle et ses lèvres déshydratée ne passent pas inaperçue, elle est appeler à rentrée chez elle, mais ne peut quitter les lieux sans une personne pour l’accompagner. un long soupire suit la nouvelle, elle n’avait pas envie de déranger Kida à son travail, et Akio été beaucoup trop occuper pour venir faire 10 bornes et récupéré une soeur malade. Le choix été évident, mais le sang de Sora ne fait qu’un demi tour en y pensant, elle n’a pourtant pas le choix, une heure de plus dans cet hôpital et elle vomira ses intestins directement dans les toilettes.

De : Sora Sakurai
À : Neji Sakurai
J’ai fais un malaise à l’hôpital, est-ce que tu peux venir me récupéré s’il te plait ?
Ils ont besoin d’une personne pour me laisser partir, sinon je serai obliger de rester ici.
Désolée si je te dérange, mais à charge de revanche ?

elle attend sagement dans le hall, les papiers de sortie pliée en quatre contre son torse.

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Neji n’est pas du genre à surveiller régulièrement ses messages — au contraire, il est réputé pour laisser en « vu » la majorité de ses amis, voire ne même pas lire leur message — mais au moment où il regarde son téléphone, il se remercie mille fois silencieusement de ne pas avoir ignoré la vibration qui annonçait un nouveau message. Sa sœur ne lui demande pas régulièrement de l’aide, et pire encore, elle n’est pas souvent à l’hôpital pour un problème de santé qui la concerne.

Après avoir pianoté un rapide « j’arrive »— bref, froid — pour toute réponse, il s’empresse de prendre la direction de l’hôpital. De nature, il n’est pas vraiment le genre de gars à imaginer le pire ; et si sa sœur est en capacité de lui écrire un message, ça veut dire qu’elle va vraiment bien. Pourtant la possibilité que ce soit plus grave que ce qu’elle ne sous-entend continue de le hanter : et si elle était vraiment malade ? Et si elle n’osait juste pas lui dire qu’elle est malade ?

Il lui faut près d’une vingtaine de minutes pour arriver enfin dans le hall de l’hôpital, mais aussitôt à l’intérieur, il repère sa sœur en quelques secondes. Il est absolument convaincu qu’il serait capable de la remarquer rapidement même au milieu d’une foule de plus d’un millier de personnes. « Tu n’as pas l’air d’aller bien du tout » remarque-t-il aussitôt, à voix haute, et comme souvent, sa voix prend le ton du reproche. Pourquoi tu ne me dis pas quand ça va pas, c’est ça qu’il a envie de demander clairement. « Pourquoi tu as fait un malaise ? » enchaîne-t-il : pas de bonjour, pas de politesse.

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Comportement de bourrin dont Sora avait beaucoup trop été exposé, elle connaît son frère, son manque de tact, sa maladresse. Il ressemble à son père, une manière bien particulière de dire qu’il aime, qu’il tient aux gens. la mère de Sora aime dire que ce n’est qu’une question de détail, qu’il suffit de bien regarder pour comprendre ce langage d’amour dont Neji faisait preuve au quotidien. Aujourd’hui, Sora n’a pas envie de regarder, elle a envie de vomir, sa tête tourne et ses yeux reste vaguent un instant avant de comprendre qu’il est vraiment là. « J’ai du boire trop de café, tu sais ça fait effet inverse si on en boit trop, ça donne des maux de ventre. » elle parle comme on parle à un patient, avec un ton monotone et sure d’elle. « Parce que je suis fatigué, je veux rentrer, tu peux arrêter ton interrogatoire ? » Ce serait peut-être plus simple de lui dire ? De l’affronter ? Oui je suis enceinte, oui, je suis malade, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Mais la vérité est si dur à dire qu’elle reste bloquer dans sa poitrine. « Je veux juste rentrée et dormir. » Elle reste inerte un instant avant de se redresse et presse le pas devant lui. Plus vite elle serait sortie d’ici, plus vite la sensation disparaîtra, du moins c’est ce qu’elle pense. Sa démarche se voulait ferme et décidée, mais son corps la rappel rapidement à l’ordre, les nausées surgissent à chaque mouvement brusque. Elle manque de s’effondrer.

« Neji. »
Son estomac lui implore de prendre une pause, mais son esprit refuse de continuer si la vérité ne sort pas. Elle a l’impression de l’utiliser, son frère, elle a promis de toujours montrer patte blanche, de ne jamais lui cacher quoi que ce soit, et ça faisait beaucoup de mensonge en si peu de temps. Kida, le faux couple, le job, tout était dirigé par l’égoïsme et l’égocentrisme de Sora. ça avait assez duré. « J’ai fait une bêtise, je suis enceinte. »

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Pendant un instant, Neji ne répond rien ; il regarde sa sœur, perplexe, et essaie de deviner si elle ment ou non. Est-ce que c’est vraiment le café ? L’excuse lui paraît absurde, mais elle a l’air si sûre d’elle qu’il ne peut pas la contredire. Comment argumenter face à un médecin ? Même lui sait quand c’est cause perdue ; il aurait beau lui dire ses doutes, si elle a envie de persister en disant que ça n’est que le café, il ne pourra pas citer ses maigres connaissances sur le corps humain pour la contredire. Sur ce sujet, elle la surpassera toujours. « Okay » répond-il juste, loin d’être enchanté parce qu’il aurait aimé avoir de vraies réponses avant de mettre fin à son interrogatoire, comme dit sa sœur. « Je pensais que le café donnait de l’énergie, pourtant. Pas que ça donnait envie de dormir » rétorque-t-il, en regrettant aussitôt ses mots. C’est plus fort que lui, chercher la confrontation, avoir le dernier mot. C’est dans son caractère.

Pourtant toutes les potentielles choses qu’il aimerait dire s’évaporent quand sa sœur manque de tomber une nouvelle fois. Son corps réagit avant le reste et aussitôt, il est à ses côtés, prêt à la soutenir — même si elle se rattrape toute seule, juste à temps. Il est sur le point de reprendre la parole, de lui balancer, sur un ton de reproche : bon ça suffit ton cinéma, j’ai jamais vu quelqu’un s’effondrer après avoir bu trop de cafés ! Mais les mots meurent sur sa langue à l’instant où elle prononce son prénom, d’une voix faible et grave simultanément. À la place, il garde le silence, attend qu’elle complète sa phrase, mais même le plus long silence du monde n’aurait pas pu le préparer à l’annonce qu’elle lui fait ensuite.

Au début, il pense qu’il a mal entendu. Peut-être qu’elle a dit un autre mot qui ressemble ? En sainte ? Une sainte ? Néanmoins, la gravité de l’expression faciale de sa sœur lui suffit pour comprendre qu’il n’y a pas de malentendu. « Enceinte… » répète-t-il plus pour lui-même que pour elle, avec une voix calme teintée de stupéfaction. Il faut plusieurs secondes pour que les mots sonnent quelque chose chez lui. Enceinte. Peu à peu, c’est la colère qui fait place à la surprise ; comme souvent, chez lui. « Enceinte. » réitère-t-il, cette fois-ci avec un ton beaucoup plus sec et dur.

Alors, il saisit sa sœur par le bras, l’arrête dans sa marche à l’instant où ils sont dehors. « Comment ça tu es enceinte ?! De qui tu es enceinte ?! Pourquoi tu es enceinte ? C’est quoi ces histoires, encore ! » s’exclame-t-il, en regardant droit dans les yeux Sora. Sa voix n’explose pas ; il ne crie pas comme il l’a déjà fait dans le passé, mais ça n’enlève rien à la froideur de sa voix, à ses tremblements de colère. « Tu peux pas juste me dire : je suis enceinte. Y’a peu de temps j’apprenais à peine que t’étais en couple ! Et là tu me sors que tu es enceinte. Pas d’explication, pas de contexte, tu m’as jamais parlé d’une quelconque volonté d’être enceinte ! » Et il oublie tout, Neji ; il oublie qu’il y a des accidents ; il oublie qu’il n’y a rien à expliquer ; que ce sont des choses qui arrivent, parfois même quand on ne le veut pas. Il oublie que sa sœur ne va pas bien, qu’il devrait plutôt la soutenir et l’interroger plus tard. Pour l’instant, il ne sait qu’une chose : il a encore l’impression d’être le dernier à apprendre quelque chose la concernant.

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Ce n’était peut-être pas l’endroit parfait pour parler de ça, sûrement pas le moment parfait pour le faire non plus. Mais Sora ne pouvait pas continuer à vivre ainsi, elle avait l’impression de mentir à tout le monde, à elle-même surtout, et il fallait que ça sorte, une bonne fois pour toute. Et à qui d’autre raconter ses secrets, qu’à son frère bien-aimé ? Il n’a pourtant pas l’image du frère aimant à l’heure actuelle, et Sora peut le comprendre. Elle l’aime autant qu’elle le craigne, elle l’aime au point ou lui cacher des choses est meilleur à ses yeux que de le faire fuir avec la vérité. Pourtant, elle ose lui dire, à demi-voix, mais assez pour qu’il entende, le terrible secret qu’elle garde enfuit si profondément. « Je suis désolée. » la voix de Neji répète sans cesse ce secret si bien dissimuler, elle réalise alors la gravité de la situation. Un être vivant est entrain de pousser en elle, grandir en elle; ses doigts touchent machinalement son estomac comme pour le cacher. et ses yeux cherchent à fuir, quelque part, n’importe où, mais pas dans en direction de son ainée. «  Peut être que je t’ai jamais confié le désir d’avoir un enfant parce que justement, je n’en désire pas? » sa voix se veut ferme, mais fail à la fin de la phrase, elle devient alors tremblante et ses yeux menaces de s’inonder.

Kida n’en savait rien, elle lui avait émis l’idée que peut-être ça pourrait arriver, mais à ensuite mentit en disant que ce n’était que le riz de la veille qui est mal passé. Elle n’avait pas envie de lui avouer, même si l’erreur avait été commis à deux, elle n’avait pas envie qu’il reste avec elle par dépit et surtout : qu’il accepte sans avoir réellement envie. « Personne ne sait, à part toi et Akio bien évidemment. Le présumer père n’est pas au courant et j’aimerai… j’ai pas oser lui dire. » Peut-être par pur égoïsme, ou parce qu’elle a réellement peur qu’il s’en aille, qu’il la quitte, qu’il l’abandonne avec son duplicata dans les bras, et que n’existe d’eux que des souvenirs qui seront amer dans sa bouche. Elle ne le supporte pas, Sora, elle ne le supporte plus. D’une main ferme elle pousse Neji sur le torse avant de hurler : « Un alien est entrain de grandir en moi, et je sais pas quoi faire ! » sa voix se brise sous le cris et la peine l’envahit alors. Elle ne tient plus, Sora, mais elle n’avait aucune envie que Neji la voit pleurer, alors elle prend la fuite et cours à grande vitesse jusque sur le parking. Chaque passant se retrouve éjecter dans sa course effrénée, elle n’a pourtant aucun but et aucun endroit ou aller, elle court juste, pour ressentir autre chose que la tristesse qui fera sa perte. La fatigue est si grande, et les larmes si longues, qu’elle ne voit plus rien à part du flou et des couleurs indéfinis. Elle évite de se faire cogner par une voiture, et manque un bout de trottoir. Ses jambes s’emmêlent et elle s’écroule sur le bitume, les genoux en premier, suivi du reste du corps, étaler sur le sol.

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Les mots de Sora sont comme des rafales de vent qui propagent le feu de Neji ; dans d’autres circonstances, peut-être que ça l’aurait calmé, s’il n’était pas aussi en colère, aveuglé par sa propre surprise, les paroles de Sora auraient suffi à éteindre son feu, à le calmer et le faire réaliser que ce n’est pas le moment d’agir de cette façon. Dans un autre contexte, dans un autre moment, dans un autre univers, avec un Neji plus mature, peut-être. Mais dans l’immédiat, rien ne l’adoucit ; sans doute se sent-il désolé et attristé par la situation de sa sœur, et une part importante de lui voudrait juste la prendre dans ses bras et être là pour elle. Malheureusement, comme souvent, cette part de lui est étouffée par la tempête de ses sentiments, et c’est le reste qui prend le dessus, qui cache ses bons côtés. Alors quand elle explose, il répond dans un éclat de voix encore plus fort : « Moi non plus, je ne sais pas, Sora ! » Et c’est bien la chose la plus sincère qu’il dira : il ne sait pas. Il n’a pas la moindre idée de comment il devrait prendre la nouvelle, de ce qu’il devrait dire, de ce qu’il faudrait dire, de ce qu’il faudrait faire. Il voit sa sœur se dérober de lui, courir pour le fuir, pour fuir la situation. Pendant un court instant, il a envie de laisser les choses telles qu’elles sont ; qu’elle s’en aille, et qu’il parte aussi. Qu’ils se revoient quand les choses seront calmées, moins chaotiques. Mais il se rend rapidement compte que c’est la pire chose qu’il pourrait faire et n’a pas envie de devenir une mauvaise personne à ce point. Alors il marche vers là où elle est partie, et il court vers elle quand il la trouve au sol. Il s’accroupit, tend ses mains vers elle pour qu’elle s’y accroche et se relève. « On en parlera plus tard. Déjà, je te raccompagne chez toi. » Et sa voix se fait froide, ferme. Il ne sait pas trop quand sera ce plus tard dont il est question, mais il sait qu’il ne veut pas laisser sa sœur seule ici.

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Elle a toujours été perdue, Sora, dans son identité, dans sa sexualité, dans sa personnalité, perdu dans son propre univers. Coincé dans le monde ou on la force à survire. Co-habiter avec autrefois est d’un compliqué si grand, que parfois elle abandonne juste. Elle est l’épaule quand on a besoin d’elle, l’oreille qui écoute et la main réconfortante. Mais peut-être que cette vie ne lui plaît plus ? Peut-être qu’elle pourrait juste, abandonner. Et elle s’effondre sur le parking, les genoux écorchés, et les coudes abîmés. Un goût de déjà vu frôle son esprit, toutes, c'est après midi passer avec Neji à courir dans la forêt, dans le jardin immense des grands-parents, elles pouvaient tomber une dizaine de fois sans se faire mal, elle se relevait tout de suite et courrait de nouveau. « J’aimerais bien retrouver mon grand frère. » Elle se remet assise, et attend un instant avant de se relever. La souffrance ne se ressent que quand on la laisse nous attraper et Sora ne l’a jamais laisser prendre la place qu’elle doit avoir. Finalement, elle a réussi à la rattraper, et son être entier lui faisait mal à chaque bousculade et à chaque prise de tête. Elle souffre le martyr, maintenant que cette doute souffrance l’a chopper. « Je sais pas qui j’ai devant moi, mais je le connais pas. » elle marque une pause, avant de se relever sans son aide. « J’ai pas besoin de toi. » Elle voulait une aide, une main tendue, un geste neutre, pour lui dire qu’elle a merdé, et qu’elle peut essayer demain, ça remarchera peut-être. Elle voulait qu’on la plaigne, qu’on l’écoute aussi, et qu’on essaie de comprendre qu’elle soit bête et amoureuse, mais que ça peut se rattraper. Neji n’avait été rien fait de ça, et le cœur de Sora en été meurtrie. « Je pensais que j’avais besoin de toi, mais c’est pas toi que je veux, c’est mon frère. SI j’avais besoin de quelqu’un pour me blâmer alors je me serai tournée vers nos parents, mais j’avais besoin de toi. » elle marque une pause, parce qu’elle menace de pleurer, et Sora a déjà dépensé son quota de larme. « Pars, fuis, puisque c’est tout ce que tu sais faire. Laisse moi toute seule. » sa voix est presque aggressive, et les larmes coulent sur son visage. débile de sora. elle s'en va, traine des pieds jusqu'à l'arrêt de bus, sans se retourner.

FIN

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