— happier

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coeur délaissé, elle avait l’impression qu’on venait de lui arracher les tripes. Pourtant, tout est à sa place, ses instincts n’ont pas bouger et son l’estomac est immobile, la science n’avait rien avoir avec le coeur qui s’effrite. Sora n’était que tristesse, pour plein de raison qui ne concerne qu’elle et sa stupidité. parce que Kida est partie, mais si il est parti, c’est parce qu’elle lui a demandé de partir, alors pourquoi être si effaré qu’il est pris la poudre d’escampette si c’est elle qui a laissé la porte grand ouverte ? ne part pas. c’est ce qu’elle aurait dû dire, mais elle a ravaler larme et fierté et pour une fois, c’est elle qui est restée.

elle connaît le chemin par coeur, sora, elle sait aussi transplaner jusqu’ici sans vomir, elle connaît le code de la porte, et sait combien de pas compté le seuil de la porte de la chambre de Ryo. Elle connaît l’odeur de la cuisine, celle du salon et celle de son amie qui traîne sur le canapé et se dessine jusque dans sa chambre. Le nombre de fois ou elle a dormi dans ces draps ne se compte plus. « Ding Dong. » le peu de dignité qu’elle avait a été balayé par tous les événements qui ont suivi. En temps normale, venir ici n’aurait même pas effleurer son esprit, mais perdu dans ses propres penser elle avait envie retrouver cette sensation d’appartenir à quelques choses. A un groupe d’ami, ou juste être à ses côtés, comme avant quand tout aller pour le mieux. « Je sais que tu ne voulais rien, mais j’ai quand même pris du shampomy, pour fêter nos retrouvailles. » si ça pouvait s’appeler ainsi. « Je suis désolée, je sais que je ne devrais pas me pointer comme ça, je voulais juste… ‘Fin je me sent juste… » elle marque une pause, ne sachant pas comment dire ça. « J’étais enceinte, et je me suis fait avorté, et le père de l’enfant… N’a pas eu son mot à dire et … Il est parti. Enfin, non, je l’ai chassé.. enfin, dit comme ça c’est comme si c’était un chat qui traîne sur le plan de travail, mais en réalité, on a discuté et … » je n’étais plus capable de le regarder sans avoir mal, mal partout, mal dans tout mon corps. avait-elle envie de rajouté, mais le silence combler bien sa fin de phrase. Il est parti, parce qu’elle lui a demandé de partir, et maintenant, elle se retrouve seule, comme une idiote.

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Il lui faut un moment, Sora, avant de percuter le monde réel. Elle est soudainement plongée dans les souvenirs d’une vie qu’elle jadis eu. Elle se souvient des disputes ici, pour savoir quelle garniture de pizza, de la montagne de vaisselle qu’elle écouler pendant que Ryo, Keita et Andrea riaient à gorge déployée, des films d’horreur qui la tenais éveiller sur ce canapé. C’était comme marcher en arrière, toujours à reculons, et pour une fois qu’elle a choisi, d’avancer, Sora, elle se retrouve sur le bas-côté. Son étreinte la ramène à la vie, elle prend une dizaine de seconde avant de lui rendre sa caresse, sa tête nicher dans le creux de son immensité. Il a toujours été aussi grand, Ryo ? Ou Sora s’était-elle rapetissé avec le temps ? « Merci. » Ses mots sont tendres, presque édulcorer par le bruit qui les entoure, et elle s’assoie sur le rebord du canapé, ses bras le long de son corps, comme incapable de tenir tous seul. « J’ai pas très faim. » dit-elle dans un sourire, pour rester polis, mais la politesse s’efface quand elle finit par soupirer et se laisser tomber dans le canapé. Tous étaient si lourds à porter. « T’as déjà eu envie de tout recommencer ? Effacer, tout ce que t’as fait, de bien ou de mal, et juste recommencer à zéro? » Elle avait rencontré un patient, dont la mémoire avait été effacée, il s’est retrouvé au milieu d’une non-zone, il n’était ni méchant, ni gentil, tout ce qu’il avait vécue avait été effacer, laissant place à des possibilités infinies de nouvelle vie, et c’est ça qu’elle aimerait Sora : un bouton erased. « Si tu pouvais, tu le ferais? Tout quitter, et être une toute nouvelle personne ? » Ses yeux se perdent dans le plafond, et elle hisse sa main en auteur pour attraper quelques choses, n’importe quoi, un levier pour recommencer à zéro.

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On ne répare jamais les choses, pas vrai ? avait-elle envie dire, pour l’embêter, pour lui rappeler les mois de silence, les années à l’attendre. Elle n’abandonne jamais Sora, elle lui a courue après des jours et des mois, à se demander ce qu’elle avait bien pu faire d’aussi horrible pour mériter son silence. Puis elle a accepté, compris que tout était de sa faute, accepter que rien ne sera jamais comme avant, et ne resterons que les souvenirs qu’ils ont eu ensemble. Pourtant, quand il s’allonge près d’elle, elle a envie de se lover contre lui, respirer son odeur qui imbibait ses draps fut un temps, et lui rappeler tous les souvenirs de leurs hivers passer ensemble, à dresser la liste de tout ce qu’ils aimeraient manger à Noël. « La magie hein. » si la magie pouvait aider alors ça se saurai, Sora elle y croit plus vraiment. Elle lève le bras pour tirer ce levier imaginaire pour recommencer sa vie, il est soudainement intenable. Et avant que son bras retombe, les doigts de l’être aimer s’y accroche, elle le ramène près de son cœur, les yeux tremper par l’envie de pleurer. « La douleur est insoutenable. » finit-elle par murmurer « Parfois. » rajoute t-elle, pour ne pas dramatiser, pour ne pas l’inquiéter, car il ne pouvait rien faire, à part serrer ses doigts dans les siens. Mais là, tout de suite, maintenant, la douleur est insoutenable. ça brûle dans sa poitrine et arrache ses intestins. « Qu’est-ce que tu regrettes ? » par curiosité, elle avait l’impression de ne plus rien savoir sur lui, et parler de lui, revigorer son coeur. Quand il parle, qu’il prend la place, elle n’a pas le temps de penser à Kida, elle se concentre sur lui, sa voix rauque, et ses expressions. « Est-ce qu’il y a une chose que tu aimerais guérir? » Sora ne quitte pas son ami des yeux, attentive à ses dires, à l’écoute.  

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