- cw:
- Manipulation, isolement, enfermement, alcoolisme, tabagisme, usage de stupéfiant, meurtre.
Otto Seppalainen
Chaotic Neutral
Né pour semer le chaos, se fichant joyeusement des règles que l’on ai put s’évertuer à lui inculquer, provoquant avec grand plaisir ceux qui se targuent d’avoir fait de lui ce qu’il est, manquant de respect au monde entier. Le sang en ébullition, les nerfs constamment sur le point de craquer. Il s’énerve d’un rien, Jovan, partant au quart de tour pour une intonation déplaisante, pour un ordre un peu trop direct, faisant jouer de ses poings pour un regard de travers. La colère confortablement installée dans un coin de son cœur, le venin prêt à être craché à la gueule du premier venu, malchanceux se trouvant au mauvais endroit au mauvais moment, se défouler sur cet inconnu pour ne pas le faire sur sa famille, pour ne pas les blesser, pour ne pas se blesser. Une haine nourrie envers des parents trop étouffants, des sœurs trop favorisées, des pouvoirs dont il n’avait jamais voulu. Une haine qui ressort lors de ses nombreuses crises de nerf, celles durant lesquelles il se prend la tête avec tout le monde, les insultent, lancent des objets, les brisent et s’en va en claquant la porte. Vulgaire, Jovan ne sait pas tenir plus de deux minutes sans lâcher un « putain » au détour d’une phrase. Obstiné, rancunier, incapable de lâcher le morceau même lorsqu’il se sait en tord, Jovan, il a ce besoin, un peu puéril, de prouver qu’il sait tout, d’étaler sa science même lorsqu’elle est faussée, de prouver sa supériorité, une façon de se sentir existé. Arrogant, souvent hautain, il prend tout le monde de haut, se jugeant supérieur aux sangs-mêlés, crackmols, moldus, à ceux qui n’ont pas la chance d’être aussi riche que lui, à ceux qui ne sont pas des Dragović. Une arrogance qu’il partage, malgré lui, avec ses parents qu’il dit tant haïr, qui lui donnent tant envie de vomir. Alcoolique, toxicomane, sa vie est rythmée par l’usage de stupéfiants dont il ressent bien vite le manque. Hors de question de se sevrer, ces toxines lui sont devenues vitales, l’en priver reviendrait à le condamner. Il préfère se niquer la santé, se convainquant que ses addictions sont le prix à payer pour avoir un semblant de vie normale, qu’elles sont le seul remède à cette haine qui lui ronge la vie, à ses cris de terreurs qui le hante du matin au soir, qu’elles seules peuvent le guérir et faire disparaître ses pouvoirs, qu’ivre, il n’est que Jovan et non un monstre sorti du placard dans lequel il est censé se tapir.Unstoppable Child
Grand enfant survolté, incapable de s’arrêter, passant son temps à gigoter, à courir dans tous les sens. Impatient, convaincu que l’attente pourrait lui être fatale, il passe son temps à s’agiter dans les files d’attente, lorsqu’il n’essaie pas de resquiller. Aventureux, il vit pour l’adrénaline. Le danger ? Comme si ça lui faisait peur. À quoi bon vivre si ce n’est pour savourer ce moment où l’adrénaline et l’endorphine se font une partie fine dans son cortex frontal ? Casse-cou, il ne compte plus les os qu’il s’est fêlés ou brisés aux cours d’expéditions improvisées ou de combats clandestins dont il ressort rarement vainqueur. Malicieux, Jovan, lorsqu’il n’insulte pas les 3/4 de la planète, a souvent le sourire aux lèvres, joueur, il rit de tout et surtout de tout le monde. Fine bouche, amateur des plus grands mets, il n’est pourtant que rarement exigeant lorsqu’il est question de sucre, étant capable d’avaler le contenant d’un sucrier à lui-seul, juste comme ça. Piégé dans son indécision, incapable de sortir de cette situation qui le pèse autant que ses proches, incapable de désirer quelque chose plus de trois heures, se lassant perpétuellement de tout et de rien. Il erre dépourvu de désirs, de but, d’envie, d’aspiration. Alors lorsque quelque chose finit par trouver de l’intérêt à ses yeux, il s’y accroche et fait tout pour en voir le plus possible, pour en découvrir le plus possible, pour tout voir et tout connaître de cette chose avant de s’en lasser. Jovan change constamment d’avis, de marque de vêtements, d’alcools, de parfum de cigarette, de plat préféré, de couleur fétiche, de petit.e.s ami.e.s. Une indécision qui s’applique également à ses relations humaines, s’amourachant d’une personne dont il ne sait rien, s’agrippant à elle, buvant le moindre de ses mots, s’extasiant du moindre de ses gestes … Avant de se lasser et de la jeter comme une vieille chaussette. On le dit hédoniste, bon vivant, simplement pour ne pas dire que c'est un chieur.
Maintenant, cette baguette ne représente plus rien aux yeux de Jovan. Brisée de colère lors de sa dernière altercation avec son père, elle git dans une boite qu'il traine avec lui en attendant de se faire réparer. Mais Jovan ne trouve jamais le temps, ni l'envie de le faire, préférant faire une croix sur les duels que de devoir la reprendre en main. Il grimace lorsqu'il se remémore le moment où elle s'est brisée entre ses doigts, fléchissant sous une pression qui n'était pas si grande que ça. Elle avait toujours été trop raide cette baguette, il l'avait toujours dit.
Des études supérieures débutées il y a de 4 ans de ça. Durant deux ans, il suivit un double cursus science politicomagique/langues, avec des cours optionnel afin d'apprendre à maîtriser sa nouvelle particularité. Des études qu'il ne poursuivit pas par manque d'intérêt, prit d'une furieuse envie de faire enrager ses parents.
Des pouvoirs vus comme une malédiction qui lui valut une enfance prostrée entre les quatre murs du manoir familial, tenu loin de tous inconnus qui auraient pu lui vouloir du mal. Jovan fut le premier enfant maudit de cette lignée de Dragović.
- Mention du matériel médical:
Lui-même. Les bras dans le dos, l'abdomen compressé par une camisole, relié à une multitude de câbles, les électrodes parcourant son crâne rasé alors qu'un énergumène tout de blanc vêtu lui demande d'user de ses pouvoirs. Terrifié à l'idée de devenir un rat de laboratoire, horrifié à l'idée de se dire que c'est dans un tel environnement qu'il pourrait pousser son dernier soupir. Une peur nourrie tout au long de son enfance par ses parents et qui s'accentue de jour en jour alors qu'il essaie de chasser de son esprit les événements des derniers jours.
22.01.1995
Foudre
Sorcier
Moi c'est Aurore, enchantée. J'ai 20 ans presque 21 ans, en attente pour une reprise d'étude, en ce moment, je vis pour le café. Trois demoiselles m'ont poussé vers votre MAGNIFIQUE forum et après des jours de stalkage et de réflexion intensifs, me voici prête à vous présentez le petit Jovan !
(Ouais, elles s'y sont mises à 3 pour me faire craquer ouais. Et moi je suis venue parce que je suis faible et pis je l'aime bien dans le fond )
Le soleil commençait à pointer le bout de son nez lorsque quelque chose de flasque et d'humide vint s'abattre sur le visage d'un Jovan assommé par l'abus d'alcool, le tirant de ses songes. Il grogna et brassa l'air autour de lui, espérant pouvoir faire fuir l'intru qui continuait de lui baver dessus, en vain, alors, il se resigna et ouvrit les yeux. La première chose qu'il vit ce fut l'énorme gueule d'un molosse qui en aurait fait fuir plus d'un. Une gueule cassée, amochée, défigurée par les sévices de sorciers et de crackmols envieux de se faire de l'argent sur son dos. Une fuyarde, une survivante, amaigrie, quelques muscles subsistants malgré tout. Des airs de machine à tuer à la gueule parcoure de balafres qui lui jetait un regard suppliant. Il tenta de la chasser mais la créature n'en fit rien. Désormais unis par un accord tacite, lui la nourrissant de morceau de viande hors de prix tout droit sorti de chez le boucher et la cajolant lorsqu'elle en éprouvait le besoin, elle le protégeant coute que coute lorsqu'il est trop ivre pour le faire lui-même.
- usage de substance toxique (alcool, tabac, drogues), addictions:
- Fumeur, les poumons réduient à l'état de charbon. Il enchaîne cigarette sur cigarette, ayant toujours un paquet d'orpheus au fond de la poche et profitant de l'odeur si particulière de ses cigarettes hors de prix, mélange de miel, de réglisse et de menthe. Fond de poche qu'elles partagent avec quelques boules de Void qu'il s'enfile dès qu'il sort du manoir familial en claquant la porte, une tentative d'oublier sa vie, d'oublier ses souvenirs qui lui scient la tête, d'oublier sa colère, son dégoût, de tout oublier. Une colère et un dégoût qu'il noie au quotidien dans l'alcool, constamment ivre après 18 heures. Il s'enfile tellement de vacheries qui lui arrive même de plaisanter sur ce sujet, pariant avec ses amis sur l'organe qui le lâcherait en premier.
Enfant de l'hiver, Jovan avait sût se faire attendre, graciant le monde de sa présence un mois après la date prévue, au plus grand damne de sa mère qui accoucha de nuit, alors qu'une lune gibbeuse poursuivait sa descente. Deuxième enfant du couple et seul garçon dans lequel le père de famille se projetait déjà.
Une petite enfance dès plus banale, Jovan n'était pas particulièrement en avance sur son âge, ni en retard d'ailleurs. Proche d'une grande sœur qu'il tentait d'imiter mais qu'il ne faisait qu'agacer. Il hurlait du matin au soir dès qu'il avait le malheur de surprendre une araignée suspendues à son plafond ou se baladant sur un mur. Et plus le temps passait, plus il était le seul à voir ses araignées qui disparaissaient dès qu'il n'y prêtait plus attention et qui se faisait de plus en plus grosse. Son père levait toujours les yeux au ciel, balayant d'un geste de la main les mots incohérents de son enfant, lui expliquant que ce n'était que la fatigue qui lui jouait des tours et qu'il était d'ailleurs l'heure de la sieste, si bien qu'il finissait par ne même plus se déplacer lorsque son fils hurlait à travers le manoir.
Un hurlement tira les parents Dragović de leurs activités, un cri de pur terreur provenant de leur fille aînée. Ils accoururent et se figèrent en voyant leur fille horrifiée se tenant face à son jeune frère, et entre eux, une vision qui semblait toute droit sortie d'un de ces livres horrifiques qui peuplaient la bibliothèque du manoir. La mère s'avança, se mit entre sa fille et la créature et écarquilla les yeux lorsque celle-ci se mit à trembler, l'image se brouillait alors que Jovan se mit à vaciller avant de s'écrouler, tombant de fatigue. La vision disparu dans un bruit semblable au claquement d'un fouet et laissant derrière elle une trainée de poudre grise, alors que le petit garçon sombra dans un sommeil qui paru interminable à ses parents. La fillette pleurait, intimant à ses parents que Jovan lui avait proposé de voir une chose sensationnelle. L'enfant dormi durant deux jours consécutifs et ses parents crurent bien qu'il ne se réveillerait jamais.
Enceinte jusqu'au cou et pourtant déterminée à savoir ce qu'il arrivait à son fils, Despina Dragović se mit en quête d'information sur ce mal étrange. Elle remonta jusqu'à l'explosion d'un laboratoire à Minami Iwo Jima, une île sorcière où son époux et elle mettait régulièrement les pieds, elle entendit parler d'enfants dotés de pouvoir étranges. Elle en parla à son époux et tout deux ne tarda pas à se mettre d'accord sur un point, ils devaient protéger leur fils, quoi qu'il advienne. Le début de l'enfermement, interdiction de sortir pour ne serait-ce que traverser la rue, une privation de liberté soudaine, incomprise par l'enfant qui ne rêvait que de sortir jouer avec ses amis.
Le troisième enfant des Dragović nait, une petite fille qu'il prénommèrent Jelka. Enfant de la pleine lune, elle ne se tardera pas à se montrer différente des autres enfants, asocial, rêveuse, inaccessible et tout aussi maudite que son frère. Peu de temps après sa naissance, la famille plia bagage et quitta la Serbie pour rejoindre le Japon dans l'espoir de pouvoir y glaner plus d'informations sur cette malédiction qui semblait couler dans le sang de leurs enfants.
Jovan ne vit pas vraiment la différence entre les deux pays, quittant les murs d'un manoir pour se retrouver piégés entre les murs d'un autre. Sa mère, professeure de métier, lui enseigna tout ce qu'il y avait à savoir sur le folklore, les mœurs et les créatures locales, des sujets qui l'intéressèrent une petite semaine avant de devenir pour lui qu'une intarissable source d'ennui. Il s'entraina à user de son pouvoir, tenta de contrôler ces choses qu'il faisait apparaitre, dans l'espoir de pouvoir les faire disparaitre à loisirs.
Une troisième fille nait alors que Jovan ne cessait de réclamer un petit frère, déclarant que Cirka, son ainée, avait désormais suffisamment de poupées avec lesquels jouées. Il refusa de la rencontrer, demandant naïvement à ses parents d'aller l'échanger contre un petit garçon, avant de résigner sous l'insistance de sa mère, et comme pour Jelka, il craqua devant cette nouvelle petite bouille, il souria bêtement en lui promettant qu'elle aussi, il la protégerai au péril de sa vie, comme se doit de le faire tout bon grand frère.
Il ne saurait quand son pouvoir à réellement évoluer. Une lente progression avait eu lieu, d'abord, il avait réussi à faire apparaitre ces choses, les pliant à sa volonté, ensuite, elles avaient réussis à se faire de plus en plus grosses et de plus en plus tangibles, se renforçant à chaque fois que Jovan faisait naitre la peur dans le cœur d'un autre. Des pouvoirs qu'il s'amusait toujours à utiliser contre ses soeurs.
Encore une fille, Lilijana. Plus le temps passe, et plus Jovan se dit qu'il s'en serait bien passé de celle-là.
Des cours à domicile prodigués par ses parents, son père insistant pour lui inculqué les bases de la politique, nourrissant l'espoir que son unique fils suive sa voie, sa mère se chargeant lui enseigner tout le reste. Tenir Jovan occupé était un véritable défi, l'enfant se désintéressant aussi vite qu'il se passionnait pour quelque chose. Il eut une phase "dragon" durant laquelle il n'avait d'yeux que pour ses créatures et ne voulaient entendre parler que d'histoires les concernant. Durant son adolescence, ce fut l'alchimie et l'art des potions qui le prit au tripe, un sujet si vague qu'il trouvait toujours de quoi s'intéresser.
Jovan était finalement devenu majeur, obtenant ainsi le droit de quitter le manoir familial à condition qu'il aille à l'université de Mahoutokoro, poussé par son père, il se lança dans un double cursus science politicomagique/langues avec option maîtrise des éléments, alors que sa malédiction s'affinait toujours plus.
Les cours l'ennuyaient, la vie à l'université l'ennuyaient, il avait l'impression de suffoquer dans cet environnement trop pressant et enviait les autres, ceux qui semblaient profité de leurs vies de jeunes adultes en enchainant les fêtes. Et il se laissa influencé par ces gens-là, il se joignit à des fêtes, sécha quelques cours par-ci et là, alors qu'il se disait que le monde n'était pas si terrible que cela, que ses parents avaient peut-être juste perdu la tête. Il commença a leur en vouloir de l'avoir ainsi privé de 16 années de sa vie. Il continua à jouer des tours sur ses camarades, s'amusant à tester ses limites alors que leurs peurs se faisaient de plus en plus enivrantes, de plus en plus indispensables et que ses projections se faisaient de plus en plus réelles et devenaient de plus en plus fidèles à la réalité.
Divna obtint le droit de quitter le manoir, 3 ans avant sa majorité. Elle fut envoyée à Beauxbatons, une injustice aux yeux de Jovan. Divna, elle avait toujours été la préférée mais ce privilège là, c'était le privilège de trop, une injustice plus qu'autre chose.
Inscrit pour une troisième année de cours à laquelle Jovan ne se rendit pas, séchant durant de nombreux mois et cachant la situation à ses parents, trop occupé à faire la fête, à découvrir le goût de l'alcool et d'une myriade d'autres substances toutes plus illégales les unes que les autres. Il avait l'impression de revivre pour la première fois depuis son départ de Serbie, il voyait du monde, rencontra des gens, devenant de plus en plus dépendant à ses substances et aux sentiments de ses gens dont il se surprit à plus apprécier la peur que la compagnie.
Jovan venait de fêter son 21ème anniversaire lorsque son père le prit à part, lui annonçant qu'il avait été contacté par la direction, qu'il savait pertinemment que son fils était entrain de gâcher de sa vie et qu'il serait dans son intérêt de rapidement retrouver ses esprits. Une dispute éclata entre les deux hommes et elle se solda par le plus jeune qui claqua la porte, vociférant qu'il ne reviendrait jamais et qu'ils pouvaient tous aller se faire pendre.
Il reviendra quelques mois plus tard, la queue entre les jambes, étant tombé un cran plus bas dans la démesure et la décadence. Il fera les yeux doux à sa mère, passera quelques nuits dans sa chambre et obtiendra quelques gallions avant qu'une nouvelle dispute éclate entre son père et lui. Il claquera de nouveau la porte. Et le schéma se répètera, encore et encore.
Jovan rencontra cette grosse masse noire qui le suit encore de nos jours, Gin, une bête amochée et pourtant pleine d'affection qu'il s'amuse parfois à surnommer "Boulet" lorsque la bête démontre son hydrophobie et refuse de traverser une rue un peu trop inondée.
Le dernier claquage de porte en date, Jovan s'était de nouveau emporté, se disputant cette fois-ci avec sa sœur ainée. Des bibelots brisés, sa baguette aussi. Il claqua la porte. Personne ne sait quand il reviendra et ils ne s'en inquiètent plus vraiment, habitué à ses crises qu'ils ne comprennent pas mais qui deviennent de plus en plus violentes.
Il avait déconné. Il avait été trop loin, visé la mauvaise personne et, pire que tout, il avait prit la fuite, tentant de cacher son implication dans ce qui avait eut le droit à une rubrique dans les faits divers de la gazette, et il se maudissait. Rien de tout ça ne serait passé si il avait prit la peine de faire réparer sa fichue baguette.
- addiction, meurtre:
- Il était en manque, Jovan, en manque de cette peur qu'il aspirait, un peu malgré lui. De cette peur dont ses créations étaient les seules responsables. Il avait besoin de sa dose, ça devenait urgent. Alors, lorsqu'il croisa cet homme, à peine plus âgé que Divna, aux boucles blondes, au dos vouté, au regard fuyant et aux mains tremblantes, il ne put résister. Tout dans cet homme traduisait l'anxiété et Jovan pensa naïvement que sa peur devait être succulente, qu'elle pourrait le satisfaire durant un bon bout de temps. Il s'approcha de lui, attendant d'être seul avec lui dans une ruelle peu fréquenté, jeta un regard par dessus son épaule pour s'assurer qu'ils étaient bien seuls. Il souria alors qu'un claquement de fouet retentit et qu'un détraqueur jaillit sous le regard terrifié de l'homme qui ne put bougé. Figer par la peur, il regardait la créature qui s'élança vers lui, alors que Jovan se délectait, profitant de cette sensation si grisante qui parcourait son corps à mesure que l'homme se décomposait. Sa victime tenta finalement quelque chose, rassemblant suffisamment de courage pour saissir sa baguette, il tenta d'invoquer un patronus dans l'espoir de faire fuir ce détraqueur qu'il croyait vrai. Il enrageait, en voyant que rien ne se passait, qu'il n'arrivait tout simplement pas à faire jaillir ce poussin qu'il suppliait de lui venir en aide. Jovan soupirait de bien-être, ravi d'avoir eut ce qu'il espérait, il tenta de rappeler sa création, de la faire disparaitre comme il avait appris le faire ... Mais rien ne se passa. Le détraqueur était toujours là et il était désormais face à cet homme qui ne parvenait pas à le chasser.
Le corps du jeune sorcier fut retrouvé le soir même, par un commerçant riverain venu jeter ses poubelles à l'arrière de sa boutique.