flower shower (adora)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]il y a ce parfum qui titille les narines qui se dégage de chacun de ces pétales. rose, ylang-ylang, jasmin c’est dans ce doux mélange qu’elle trouve son bonheur. elle y pense déjà amu, elle pense au moment où elle allait verser l’ensemble de son sac dans la baignoire. que le bain allait être reposant et parfumé. rien de mieux pour relaxer ses muscles après avoir passé les dernières quarante-huit heures à l’hôpital. la gamine rêvait les yeux ouverts à croire que les fleurs qu’elle venait d’acheter allait recouvrir les terres sur lesquelles elle se tenait. et si seulement chacun de ses pas pouvaient faire surgir de la terre des fleurs, elle le ferait mais ce serait bien trop cruel pour ces pauvres créatures. la richesse de la terre n’était pas ancrée dans l’enfant de l’air. chantonnant dans les airs du bonheur, la filante déambule dans les rues en faisant virevolter son sac à fleurs laissant quelques pétales s'échapper. c'est que dans toute cette ferveur, il y a la part de maladresse d'amu qui resurgit. les étoiles entre en collisions et il en résulte une pluie d'étoiles filantes ; le sac lâché, les pétales s'éparpillent dans le ciel et sur sa victime. — mes fleurs ! mon bain ! s'exclame la gamine qui venait de voir son rêve de bain floral réduit à néant.

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flower shower[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien],, 19th; august

les pensées sont volages, incertaines - un méli-mélo de mots mélangés dans un panier - elle ne sait plus quoi penser, à avoir l’impression de tourner en rond, l’impression constante de devoir se prouver, de devoir prouver qu’elle dit vrai, que ses sentiments sont sincères mais, la désagréable connotation est toute autre. elle ne sait pas entendre, elle ne sait se faire écouter; à avoir perdu la main. et, il n’était plus question de regard fort ou de voix portée, il était question d’un tact et de compassion qu’elle manquait cruellement quand elle est à ses côtés. l’oppressant ressenti de ne pas être assez bien pour lui, comme si la seule solution pour le protéger c’était de le repousser - le corps déambule comme une poupée désarticulée dans les rues d’hinai, pas spécialement à la recherche de quelque chose en particulier, mais, juste le besoin de s’évader, de respirer. pour le moment, rien n’est concluant. elle pense, beaucoup, trop fort, trop vite que ça lui donne le vertige, qu’elle a l’impression que le monde se dérobe - il se dérobe. l'impact est fort, l’équilibre déjà précaire par l’inattention se prime par une chute sur les fesses puis une caresse, puis une deuxième. et quand les yeux s’ouvrent sur le ciel, c’est un parfum de fleur qui chatouille ses narines. à se redresser dans un grognement, une voix s’élevant, pleurant ce qui semble être un projet avorté. les sens qui reviennent, des pétales de fleurs sur le corps. ❛ je suis vraiment désolée, je ne regardais pas où j’allais telle est la vérité, l’excuse nécessaire que lorsque la faute était dans son camp et il n’était pas question pour que la colère gronde quand l’air de détresse était tout ce qu’elle voyait sur le visage de la jeune femme - étrangement familière; ❛ vraiment vraiment désolée

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]s’envole dans les airs les pétales colorés et brise la façade de la jeune somei. voulant transparaître élégance jusqu’au bout de ses ongles manucurés, la poupée qui jouait double a vu sa façade se briser devant ses yeux. le nuage se disperse lors de la collision. — ce n'est pas grave. mensonge ; amu pouvait faire ses adieux à son bain floral. et seule elle savait qu'elle en rêvait depuis plusieurs nuits. — ne t'excuse pas autant. regarde autour de toi, il n'y a rien de plus beau qu'une pluie florale. vérité ; une chose de perdue mais une belle chose de retrouvée. la scintillante lâche un sourire tendre en regardant la belle poupée. visage non étranger, elle savait quelque peu qui elle était mais son nom lui était inconnue. dans sa tête amu se contente de les appeler les beautés. bel homme, belle femme. — oh ! je te reconnais. tu es la belle top model kaze et c'est là que ses yeux se mettent à pétiller d'admiration. une certaine fierté de se savoir de la même famille qui la gagnait. et c'est à ce moment qu'elle réalise qu'elle l'avait percutée. ses yeux s'écarquillent aussitôt et elle vient l'aider à se relever. — ça va ? je t'ai pas fait mal ? pas d'égratignure, rien du tout ? ce serait bien trop regrettable pour elle se laisser ses traces sur la peau laiteuse de la mannequin.

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encore sonnée; de ses pensées désordres, de cette collision imprévue - elle se redresse, impact douloureux au creux de ses reins, la jeune femme se masse, traits tordus par la douleur, pourtant, celle-ci est vite oubliée lorsque son regard se pose sur le lit de pétales et c’est à ce moment-là, que les excuses s’échappent de ses lèvres sans prétention. et même si - elle secoue la tête. ❛ non vraiment, je m’excuse qu’elle marmonne. les doigts qui se mettent à frôler les pétales perdues - et à les reconnaître, elle se doute bien que celles-ci étaient destinés à quelque chose de grand. lèvre inférieure coincée entre ses dents, elle relève son regard vers l’enfant familier. les sourcils qui se redressent à l’entente de son identité; un rire lui échappe, les joues qui s’échauffent - les mots lui manquant. elle accepte avec plaisir l’aide qu’elle lui offre pour se redresser. ❛ non ça va, j’crois que ça ira qu’elle laisse entendre, une fois les pieds sur terre. à épousseter la poussière de sa tenue. à se redresser, la main qui passe dans les cheveux avant de regarder le sol. ❛ je ne sais pas ce tu comptais faire avec toutes ces fleurs, mais laisse-moi me racheter, après tout c’est à cause de moi qu’elles sont perdues hm. à poser son regard sur le jaune femme. ❛ et toi ça va ? je ne t’ai pas fais mal ? l’inquiétude gagne l’esprit; à jeter un rapide coup d’oeil à la silhouette à la recherche du moindre détail. ❛ tu- tu peux m’appeler adora, ce sera surement mieux que la top model et sans le forcer, un sourire étire ses lèvres.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]ces doux visages qui illuminent ce quotidien, elle s'en rappellera toujours. amu avait cette sensation d'être attirée comme un aimant aux beautés de la vie courante. ses yeux ne savent que suivre ces silhouettes divines. — je voulais prendre un bain de fleurs pour me relaxer un peu plus. ça fait plusieurs jours que j'y pense mais c'est pas grave. en tout honnêteté, c'était important mais ce n'était presque rien à côté de la sûreté de la poupée. — tant mieux alors ! je n'aurais pas besoin d'utiliser mes dons de futures médicomages. elle laisse échapper un ricanement innocent. ce don, il est beau mais si seulement tout le monde était sain et sauf, elle n'en aurait pas besoin. c'est ce qu'elle pense au fond la petite somei. — oh dora dora adora. qu'elle mimétise comme un chant mélodieux. le prénom était beau, la personne était belle ; n'était-ce  pas la perfection ? la filante dégage les derniers pétales de fleurs qui se tenaient sur la tête d'adora. — tu n'aurais pas un sort pour rassembler l'ensemble des pétales ? j'ai peur qu'une personne âgée marche dessus et glisse. cela pourrait être fatal. et la gamine cherche dans sa petite mémoire, mais il n'y a que des sorts liés au médical ou encore à l'amour qui lui vient en tête. rien de très utile à ce moment-là.
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