- (lau)rat — elleIRL : sweeney @ bambieye.Avatar, Crédits : 586Messages : 1RPs : 836Gallions :-Multicomptes : 10/06 ; 22 yo.Naissance & Âge : she/her.Pronom(s) du personnage : #6699ccCouleur de dialogue : POINTS DE COMPÉTENCE (1 point en réserve).
LET'S JUST HOPE
THE SUN
WILL SHOW US THE PATH
savior, it's not me.
DEMI-VELANE
TRANSFORMATION EN HARPIE : inné, résistance, contrôle.
BEAUTE : beauté, persuasion, regard.
ETRE DE LA NATURE : écoute, apaisement.Particularité(s) :do i wanna know?
jasmine that's my best friend she a real bad bitch
shilo bussdown baby
dd my heart and your heart are very long friends
sawako jealousy jealousy
mc cutie from bb
constance friend of the past
meg + ash coloc
mazra mean girls
lazar the hardest thing you are not addicted to me/i am too selfish to leave
assem entangled souls/twin flame
mona envy got the best of me
cedric slow dancing in the dark
owen with a rebel yell i cry "more more more"
eunji hey there strangerRelations :— ÉLÈVE ❝ i control the world and the bruises on my isotopes
IRL : (lau)rat — elle
Avatar, Crédits : sweeney @ bambieye.
Messages : 586
RPs : 1
Gallions : 836
LET'S JUST HOPE
THE SUN
WILL SHOW US THE PATH
savior, it's not me.
Multicomptes : -
Naissance & Âge : 10/06 ; 22 yo.
Pronom(s) du personnage : she/her.
Couleur de dialogue : #6699cc
Particularité(s) : POINTS DE COMPÉTENCE (1 point en réserve).
DEMI-VELANE
TRANSFORMATION EN HARPIE : inné, résistance, contrôle.
BEAUTE : beauté, persuasion, regard.
ETRE DE LA NATURE : écoute, apaisement.
Relations :do i wanna know?
jasmine that's my best friend she a real bad bitch
shilo bussdown baby
dd my heart and your heart are very long friends
sawako jealousy jealousy
mc cutie from bb
constance friend of the past
meg + ash coloc
mazra mean girls
lazar the hardest thing you are not addicted to me/i am too selfish to leave
assem entangled souls/twin flame
mona envy got the best of me
cedric slow dancing in the dark
owen with a rebel yell i cry "more more more"
eunji hey there stranger
- cw:
- je pense pas qu'il y en ait vous êtes en sécurité maybe une légère mention de petite insomnie dans l'anecdote "dancing queen" ???
sydney sweeney
"Live! Live the wonderful life that is in you! Let nothing be lost upon you. Be always searching for new sensations. Be afraid of nothing." - Oscar Wilde, The picture of Dorian Gray
Elle appartenait aux fleurs. A mi-chemin entre les baisers des fées et les langueurs des hommes, se trouvait son essence. Cordelia, un nom bien trop terne pour décrire ses rires. Ceux qui tintaient telles des cloches lors d'un chaud été, ceux qui illuminaient les tonnerres semblable aux forces des orages. Cordelia préférait ses surnoms, parce qu'ils revêtaient la tendresse que l'un pouvait porter à son égard. Coco, Delia, Lia...ils s'amassaient dans ses cheveux blonds, si bien qu'on ne pouvait plus véritablement retrouver qui elle était.
Elle était un peu de tout. Chaque fragment de l'univers répondant en son sein à ses appels de sirène, une Delacour avec toute l'élégance de sa lignée et la sauvagerie de son enfance.
De l'albâtre écume s'était-elle échouée sur l'île de Chypre. La chevelure baignée de soleil et de sel, la peau dorée scintillant sous la lumière chaude des cieux...elle avait été révélée par les anges, d'un coquillage perlant sur le sable. Enfant de l'été, elle avait été ramenée par la mer et offerte au père Delacour comme un présent céleste. Ce Juin 1998 avait été voilé de blanc et de lin et puis transpercé par l'azur de ses iris. D'eux, se reflétaient toute la poésie violente des vélanes, la mère arrachée aux siens...mi-humaine, mi-divine.
Et toute l'histoire de la Méditerranée s'emmêlait à sa chair. Des empires s'élevant entre les voûtes sublimes puis coulant sous la cupidité dorée traversant les êtres. Des panthéons anciens attendant sempiternellement que les sacrifices ravivent leur gloire d'antan. Des langues, multiples, riches d'épice et de feu, se roulant sur son palet.
La jeune sorcière appartenait à la mer avant tout...aux vagues déroulant leurs caresses sur son épiderme, aux profondeurs chatouillant ses orteils, parmi les sirènes qui lamentaient encore leur coeur mourant.
Fierté d'Athéna, comme le présent par lequel elle conquiert le coeur des foules, sa baguette se vêtait d'un bois d'olivier - quelque-peu sec et rugueux, semblable à un bâton rongé par les flots. Les veines brunes dessinaient des courbes tout autour de la magie et parfois, lorsque la nuit le permettait, elles s'illuminaient doucement d'une lueur cuivrée. En son sein, la dernière devinette d'un Sphinx reposait.
Assez flexible, il était rare de la voir capricieuse - si ce n'est qu'était-elle aventureuse, roulant sous les lits et se cachant sous les draps, préférant la fraicheur des drapés que la chaleur des mains de la Delacour.
De manière surprenante, la terre appela son enfant.
Les pieds nus trainant sur les fins grains du sable, les ongles bousillés par la terre, la sorcière était une semence de fouilles. Elle se souvenait, par vagues, des marbres heurtés, des tombes sombres et des vestiges du passé...des trésors immenses qui berçaient l'imagination de sa caboche innocente. D'un père archéomage, Cordélia était une mordue d'histoire et d'exploration, l'adrénaline s'accrochant à ses neurones et lui procurant la plus grande des intoxications. Elle connaissait les langues dérobées par les guerres et les secrets chuchotés par les pierres; s'adorait entre les ruines de populations enterrées, parmi les beautés d'or qui couronnaient sa chevelure.
((il existe une photographie d'elle, âgée d'une dizaine d'années, un diadème ambré de la civilisation babylonienne recouvrant son crâne.))
Parmi ses malices se trouvait son intérêt pour les livres bannis, ceux qu'une jeune femme ne devrait connaitre ni lire...aussi est-elle bénévole à la bibliothèque de l'école, aidant les pauvres âmes en quête de lecture à trouver leur voie - sur le papier. En réalité, Cordélia arrive toujours en retard et n'est pas bien serviable - elle préfère passer son temps, cachée dans la réserve à bouquiner elle-même les secrets que recèlent les pages mystérieuses.
Une vieille richesse creusant ses délices jusqu'au Moyen-Âge où les Delacour se virent sanctifiés du titre de noblesse.
On pouvait s'empoisonner de ses mouvements, de ses envoutements dansés. Sorcière, certains disaient descendante de la grande Circé, aux traits de Venus, elle avait le goût des figues mûres, un petit peu de sucre sur le bout de la langue et un souffle qui ravissait les démons. Le regard langoureux, scintillant des ruses sauvages auxquelles elle s'adonnait avec le plus grand des plaisirs, Cordélia était animale...pas très bien domptée, rebellion du myocarde tonitruant ses désirs. Un condensé de philtre d'amour, la brutalité des sentiments - il fallait seulement qu'elle s'essouffle contre des corps, s'échoue d'écume sur des draps flingués, qu'elle puisse s'évanouir dans les néons rosés électrifiant ses nuits d'insomnie.
Parce qu'elle savait délicieusement bien s'exprimer à l'aide de sa langue.
farouche enfant de la terre, il coulait dans ses veines la beauté éternelle. BEAUTY IS TERROR.
la brise ramenait les échos des flots, le parfum de la houle lorsqu'elle descendait les rochers, l'anticipation d'éteindre les flammes, qui embrasaient son épiderme, faisant battre son coeur.
le jus ruisselant le long de son menton et ses mains, la pulpe se déchirant sous la pression de ses doigts...l'odeur sucrée et acidulée des gourmandises à venir.
battant contre le vent, le blanc se fondant contre le bleu céruléen de juin, elle se cachait entre les linges propres que sa nourrisse tentait d'accrocher - se perdait dans un labyrinthe de douceur, de confort.
Par mégarde, l'oiseau aux vastes ailes avait pris, de sa baguette, son éphémère envol. Scintillant d'enchantement, il s'allongeait contre les plafonds, sa maladresse et sa honte poétique se dissipant avec la beauté de la sorcellerie. Prince des nuées, il rappelait à la sorcière l'éternel azur.
Bêtes féroces aux crocs dévorant, gamine avait-elle croisé les plaies de Bill Weasley et la tourmente de son prédicament. La laideur de la plaie, la douleur dans ses yeux, Cordélia en fut profondément bouleversée...la crainte de ne plus pouvoir s'appartenir par l'appel de la Lune hantant ses pensées. N'était-ce pas au fond la peur de s'oublier qui lui servait d'érosion de l'esprit ?
De richesse se pavanait-elle, une cupidité certaine enivrant la fierté qui ricochait contre son myocarde. Elle voulait vivre de ses passions, foudroyer le monde de ses agitations. Percer les secrets de l'univers et ressusciter les mondes d'antan, elle se voyait aventurière, archéomage, opportuniste et savante...son ambition la portant jusqu'au char d'Apollon.
10.06.1998
Daichi
Élève
"I only believe in intoxication, in ecstasy, and when ordinary life shackles me, I escape, one way or another." - Anaïs Nin
☉
☽
↑
Et puis il y avait le sombre, pyrétique et collant tel le miel contre le palet. Il accrochait aux poussières et aux grains de sable, s'agglutinant sur les paumes et les joues, attrapant toutes les mèches de cheveux. Il était vif du jus des grenades, arrachant tous les pâles magnolias des arbres et s'affolait comme l'orage. Rusé et sensuel, il s'abreuvait des promesses non tenues et des tragédies du coeur. Ombrageux et cinématique, c'était la passion qui traversait ses veines - la mélancolie qui le couchait contre les draps bourbon de soie, un sentiment de détachement et de lassitude s'éprenant de l'atmosphère. Pandora's box was open and lightning filled the sky.
Cordélia...on ne pouvait jamais véritablement la soutirer de ces trances estivales, elle possédait en elle, entre ses seins, la volupté d'une saison toute en dualité - la multitude du gémeaux.
C'est ainsi que Cordélia apprit à dompter sa double nature - telle perséphone, un pied bloqué entre les rochers, l'autre caressant l'herbe verdoyante, elle était le résultat d'un amour qui n'était pas, mépris pour le désir brutal que les créatures avaient pu nourrir dans leurs tripes. Foyer dispersé dans tous les recoins de la Méditerranée, famille déchirée par des différences de perspectives, Delia n'avait nourri aucun venin pour autant, elle savait qu'elle était celle qui reliait les mondes, celle qui déposait les armes à terre.
______
Une nouvelle année académique l'arrache aux sables fins et les romances évanescentes sous son grand chapeau de pailles. Elle prendra avec soi les sourires de son père, les rires sauvages de sa mère.
La peau tachetée d'astres bruns, la frimousse curieuse et le sel de la mer encore mêlé à son aura, la Delacour faisait ses premiers pas à Mahoukotoro - dépaysée, l'excitation tambourinant dans son estomac, elle avait décidé de s'éloigner de ses scènes familières pour découvrir la beauté de l'Est.
Coco fait sa première rentrée universitaire, ayant choisi pour cursus l'Histoire - fierté de son paternelle. Elle rata bien évidemment sa première journée de cours afin de profiter un peu plus longtemps des plages de Grèce (université magique privée).
Couronne plastifiée, des gemmes roses-barbie surmontant l'argenté, sur sa tête, la sorcière riait aux éclats auprès de son meilleur ami - un bouquet de fleurs à ses mains. Promqueen 2016, la fin du lycée, la fin de sa scolarité à Beauxbâtons et des gamineries (ou presque).
Il manquait une pièce au puzzle de son âme, une petite question qui pendait à sa langue et qui jamais n'avait reçu de réponse satisfaisante. Elle connaissait les conflits entre les sorciers et les vélanes, connaissait l'éternelle guerre opposant la technologie et la nature mais elle était enfant de tout ceci. Collision des univers, elle se souvenait de la manière dont elle s'était jetée dans les bras de sa mère...faisant à peine partie de son tableau familial durant son enfance. Les larmes chaudes avaient fait poussé des fleurs, ou bien c'est ce qu'on disait.
Le père Delacour voyageait accompagné de son enfant, mais partout où il posait les pieds, les chants traitres des nymphes arrivaient jusque-lui. Bouchant les oreilles de sa fille, lui qui voulait l'élever selon ses principes se vit obligé de l'envoyer à Beauxbâtons. Loin de lui, des fouilles et de cette famille étrange qu'elle s'était construite avec les ouvriers du paternel. Elle débarqua, haletante, un peu perdue, un peu craintive (il était rare de la voir ainsi) dans une école étrangère - loin de la mer, loin des enchantements.
Tentative d'enlèvement de Cordélia par la mère vélane - inquiète le coeur déchiré, emporté avec son enfant. Le père réussi à contrer les plans, tendant une main amicale à cette autre, quasi-étrangère.Un arrangement silencieux se créa entre les deux, loin des yeux ronds du bambin.
Divna Dragović aime ce message