swearing this will be the last (w/tianyi)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] swearing this will be the lastle tournoi est terminé. pour lui. pour une poignée de participant. et les astres ne s'étaient pas seulement contentés de le châtier d'une humiliation. l'histoire serait trop belle. la dernière épreuve s'était révélée être d'une boucherie sans nom. après divers défis dont une quasi-noyade, l'épreuve de la statue de glace ne l'avait pas laissé indemne. accablé par les échecs successifs et la fatigue, ses réflexes, trop lents se sont taris, oubliant de le protéger quand la statue avait éclaté. morcelée par des milliers voir millions de bout de glace, ceux-ci étaient venus se planter dans sa chair. mordant cruellement de ses fines lames acérées chaque fraction de son organisme. son seul souvenir résidait dans cette douleur, atroce. épuisé sa vision s'était brouillée, venant se délester de son poids en rejoignant brutalement le sol de verre.

 
les rayons du soleil viennent lui caresser le visage, une gêne qui par sa particularité le force à entrouvrir un oeil par prudence. puis le second. regardant de manière hébété la pièce dans lequel il se trouve. tapissé de blanc, couché sur un lit, des brides de souvenirs lui reviennent de manière fragmentés. automatiquement, ses paumes s'invitent sur son faciès venant le palper, appréciant d'y découvrir cette texture toujours lisse. rares sont les bandages présent sur son visage, les morceaux de verre n'auront eu raison de lui. cependant megumi ne pouvait rebuter ce malaise en lui à chaque mouvement effectué. et c'est seulement en soulevant doucement les draps que ses yeux se posèrent d'abord sur ses bras. ses jambes. tous recouvert par des compresses maculés à certain endroit par son liquide carmin, écarlate. brusquement, le gamin referme cette ouverture pour prendre conscience. se faire à l'idée. non par anxiété pour son enveloppe charnelle qui savait prendre les coups, mais par angoisse du temps qu'il faudrait pour s'en remettre. megumi déteste les hôpitaux. bien plus que les gens moyens peureux de se résoudre à passer sous le billard. la crainte est plus profonde, presque originel. nombreux ont été ses passages durant l'événement le plus traumatisant de son existence. un curieux hasard quand le gamin repense à la raison de son dégout à présent pour cet établissement. toujours cette femme. sa mère. l'espace d'une minute une lueur fugace traverse ses prunelles anthracites, celle d'une rancoeur réprimée. mais son tourment s'immobilise quand son regard affronte la pièce de nouveau. et c'est sur tianyi que sa surprise s'esclame. qu'est-ce que tu fous ici ? ❞ qu'il ne peut contenir en lançant au jeune homme. regagnant ses émotions, le japonais change de disposition, se relevant sur ses coudes pour avoir de meilleurs appuis. plusieurs mouvements qui viennent lui arracher quelques douleurs ainsi que des jurons. et qu'est-ce que tu regardes ? c'est maintenant que tu t'aperçois de mon charisme natuel, c'est ça ? ❞ un fin sourire borde à présent ses lèvres, revêtant le rôle de sa vie en cachant la misère sous un humour plus que douteux. mais megumi ne peut se confier et encore moins à la personne qui se trouve devant lui. alors naïvement, le gamin espère changer d'ambiance d'un coup de passe passe reportant ses sentiments à plus tard. quand il serait seul. et assez courageux pour les affronter.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] swearing this will be the last Tianyi ouvrit les yeux. Plafond d’une chambre d’hôpital, oui oui, on connaissait la routine maintenant ; routine malheureusement déjà terminée, puisque Tianyi s’était fait éliminer du tournoi, et pas sans dégâts. Les blessures de la première épreuve restaient, celles de la seconde aussi, sa peau brûlée et désormais éraflée par les débris de verre sur lesquels il s’était évanoui. Il avait été empoisonné et pris de vertiges, mais tout cela ne semblait plus être encore d’actualité (du moins, quand il restait allongé, sur son lit, tranquillement : qui sait ce qui risquait de se passer s’il décidait de s’asseoir). Se tournant pour attraper son téléphone, il se figea quand il reconnut la silhouette à côté de lui. Megumi. Il pesta dans sa barbe (se réveiller dans une chambre d’hôpital avec quelqu’un de connu à côté de lui, ce n’était pas la première fois que ça lui arrivait). Mauvais souvenirs qu’il gardait de la dernière fois que ça lui était arrivé, les choses étaient néanmoins différentes avec Megumi (ils n’étaient pas vraiment des ennemis, mais Tianyi n’oserait pas poser un mot sur leur relation). Espérant que Megumi resterait endormi le plus longtemps possible, il finit par mettre la main sur son téléphone et consulta le classement (les priorités, évidemment). Il jura à voix basse. Vingt-quatrième. Goût acre de la défaite sur sa langue, très vite remplacé par un sentiment d’amusement : Ueno Megumi, vingt-cinquième. Jetant un coup d’œil à son colocataire de chambre, il ricana silencieusement et lui envoya un SMS bien moqueur, avant de reposer son téléphone sur la table, ignorant les appels et SMS qu’il avait reçu.

Et puis, du temps passa, Tianyi ayant refermé ses yeux pour tenter de se rendormir (échec). Alors il les avait rouvert, avait regardé Megumi (ok, il avait souhaité qu’il reste endormi le plus longtemps possible, mais il ne lui avait pas souhaité d’être mort, quand même), contemplant si celui-ci était encore en vie ou pas quand—  « qu’est-ce que tu fous ici ? » Ses yeux prirent une lueur d’amusement, et il ne put retenir le rictus moqueur de ses lèvres alors qu’il entendait le pauvre jurer de douleur (lui-même n’était pas dans un très bon état pourtant, des bandages couvrant ses bras, le faisant ressembler à une momie). « T’en as d’autres, des questions bêtes comme ça ? Si je suis ici, c’est que je suis blessé, connard. » Une insulte balancée comme si de rien n’était était normal entre eux, les deux étant tous les deux crus avec leurs mots. « J’étais en train de me demander si t’étais mort ou pas, et j’avoue être un peu déçu de voir un cadavre se redresser sur ses coudes et me parler. » Il lui adressa un sourire carnassier. Et puis, il balada son regard sur la silhouette de Megumi, et grimaça. « En tout cas, l’épreuve t’a pas loupé. C’est peut-être pour compenser le fait que j’ai malheureusement loupé mon sabotage sur toi… Ah, dire que j’aurais pu constater moi-même les dégâts que je t’aurais provoqués… » Il lâcha un soupir dramatique, remarquant à peine que Megumi n’aimait pas les hôpitaux, et avait le cœur plus lourd que d’habitude (ce n’était pas de ça dont ils parlaient, entre eux).

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