(f) soulmates,, darkest hour

— prénom & nom ;
oono qu'elle a porté avec fierté sans un déchirement jusqu'à l'âge adulte. d'une lignée modeste mais emprunte de valeur morale ; d'une grand-mère chérie, de son étreinte et de son parfum de géranium et de lavande. il n'y ait aucune tâche apparente qui soit venue ternir l'arbre généalogique, aucune ombre qui n'ait coloré les couleurs pastels en un nuage orageux, et pourtant, eiko est l'à côté, le dedans et le dehors.
eiko l'enfant prospère d'eiko, qui sonne la malice et la fin de l'attente, l'enfant chérie, l'enfant trésor. elle a été choyée comme le cadeau d'années de labeur, de recherches, d'essai, accueillie comme la récompense inespérée, un cadeau des dieux, un miracle familial.

— lieu de naissance & âge ;
matsubara, préfecture d'osaka, 29.09.1990, trente-un-ans enfant chérie au foyer modeste. elle est née dans une ville de la préfecture d'osaka, bien plus abordable que sa grande soeur. une petit ville dans laquelle les voisins se reconnaissent, une petite ville dont les histoires s'ébruitent, une petite ville qui gravite, comme toutes, vers la plus brillante qu'elle : osaka. jumelle dévorée in utero, mutsabara l'ingrate, mutsabara l'étrangère et l'inconnue.

— nationalité ;
japonaise d'une longue lignée, une fois encore modeste, aux croyances et traditions bien installées, à l'humilité prégnante, et l'affection purulente. elle n'a jamais tenté de s'installer ailleurs, même si elle a rapidement déménagé pour kanto dès qu'elle l'a pu. elle cache en secret de faux papiers américains depuis des années au cas où le coeur l'amène à sa perte et le plan flanche. elle s'est inventée une toute autre personne, une toute autre histoire, a peaufiné son mensonge des heures durant en s'observant dans le miroir.

— baguette ;
suggestions pour le bois, celui de saule pourrait correspondre à ses insécurités permanentes, ses doutes, son manque de confiance en elle alors même que depuis toujours elle est motivée par une énergie et une ambition fulgurantes.

— élément, groupe ;
kaze/mizu kaze, pour des émotions très fortes et communicatives sans qu'elle n'ait forcément besoin de les exprimer, aussi pour le don de calmer autrui. mizu pour la force, le courage et l'adaptabilité.

— occupations ;
ancienne enseignante dans un orphelinat, trafiquante au marché noir elle a suivi aveuglément l'objet de ses désirs, tapie dans l'ombre, s'accordant la lumière chaque fois qu'elle le put. dès qu'elle a rencontré dulce, elles ont construit ensemble le projet d'un orphelinat, qu'elles ont ensuite fondé toutes les deux main dans la main. âmes jumelles, elle est restée à ses côtés, l'a aimée et l'a suivie des années durant dans l'entretien dans l'orphelinat et le recrutement de ses filles. depuis qu'elle l'a quittée et est partie, elle est probablement mercenaire indépendante pour plusieurs organisations du marché noir, ou est retournée à une profession qu'elle exerçait avant de rencontrer dulce.

— situation financière ;
aisée la richesse l'a toujours passionnée et attirée. elle ne connaît d'équivalent à l'amour que la satisfaction du poids des gallions dans ses poches, l'admiration des milliers de pièces de son coffre. avant de partir, elle a volé suffisamment aux biens communs du couple pour s'en sortir encore très aisément.

— orientation & statut civil ;
pansexuelle, célibataire longtemps elle a pensé que seules les mains calleuses, les hanches droites et le pouvoir masculin pouvaient faire d'elle une femme comblée. elle a satisfait les hommes, et uniquement les hommes une bonne partie de sa vie. elle a rêvé longuement d'un beau mariage, d'une belle maison, elle a tout fait pour les obtenir. depuis longtemps elle a compris le pouvoir de ses grands yeux et l'aisance avec laquelle elle pourrait s'emparer de la vie d'un amant. elle a joué de longues années durant avant de trouver celui qui, elle le savait, se situait en haut, tout en haut de l'échelle du marché matrimonial. il ne lui a suffi à elle que d'être belle et charmante. eiko a lu dans son regard le sentiment de pitié qui l'emparait dès qu'il posait les yeux sur son petit quartier familial, sur ses vêtements usés ou qu'il tendait l'oreille au dialecte emprunté lorsqu'elle appelait ses parents. secrètement, elle a nourri une haine silencieuse pour celui qui était persuadé faire oeuvre de charité. pourtant, elle s'est pliée par amour autant que par haine. froidement, elle a repassé les chemises, entretenu le jardin et ses fleurs, décoré la maison.
un jour dulce est venue la libérer. eiko avait déjà traqué son odeur, ses cheveux perdus, ses traces de maquillage et son numéro inconnu sur le téléphone de son mari. eiko l'avait rêvée plusieurs fois, fantasmée, eiko avait rêvé la tuer à mains nues, eiko avait rêvé lui faire l'amour. elle a enfin surpris dulce obliviate son mari. elle ne l'a plus jamais quittée jusqu'en janvier 2021.

— particularité(s) ;
au choix demande à poster ici en premier lieu : tu ne peux pas être validé.e sans !

— amortentia ;
l'humidité des plantes une humidité permanente meuble les couloirs de l'orphelinat. les plantes qui s'y épanouissent jouissent certes d'un ensorcellement, mais la bâtisse s'est parée elle aussi de ce parfum entêtant qui a épousé le corps de dulce même jusqu'à leur appartement de nagao.

la peinture fraîche lorsqu'elles ont emménagé ensemble, eiko a repeint tous les murs blancs de couleur pour leur donner de la vie. elle a repeint et retapissé tout l'appartement, elle a fait du logis un chez soi, elle a détruit les murs pour les colorer de milles amours différents, un pour chaque jour passé avec elle.

le chigiri pan chaud lorsqu'elle a surpris dulce chez elle pour la première fois, elle apportait avec elle la brioche encore brûlante du boulanger du bas de leur immeuble. il était l'heure du goûter, et elle avait dû se retenir pendant qu'elle montait les escaliers d'en croquer une première bouchée. lorsqu'elle a posé ses yeux sur dulce, l'odeur de brioche chaude embaumait déjà la pièce.