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tw — bullying
vide intense,
âme en transe.
quand les mots résonnent dans les airs,
quand les maux implosent sur l'épiderme.
à tenter d'en dévier les regards, ne pas les affronter, de ces grandeurs surplombées à pourtant s'en sentir infiniment petit. à vouloir se cacher, se terrer dans ces coins sombres où les âmes ne dansent. où la sienne ne fait qu'écho avec l'immensité, au détour des dédales, à se perdre dans les asphaltes. i did nothing wrong quand les pensées n'en sont plus suffisamment convaincantes, car il le sait, ça demeurera à jamais dans les entrailles ; you're a monster à voir dans leurs onyx ce qu'il refuse d'exposer dans les glaces. à en fuir les reflets, miroir de ces deux billes qui ne fixent plus rien. habitué, à se persuader, qu'il mérite tout ce qu'on lui inflige, chaque dégoût qui se lit sur les visages, chaque remarque qui franchit les portes des lippes.
you deserve nothing more than this
quand les coups pleuvent et qu'il n'a aucun moyen de les arrêter. de ce bras métallique qu'il refuse de se servir, car ils sauraient, ils comprendraient, la différence qui l'éloigne de tous ces autres. à en laisser venin venir se cracher sur son visage, à en écouter poison s'écouler, déverser sur sa frêle silhouette, de toutes ces paroles arrachées ; you freak prononcé, quand les nacres s'en viennent à rouler.
n'y a-t-il donc que ce monde,
où retentit les calomnies gangrénées.
s'il avait su, peut-être serait-il resté là-bas, dans le creux des bras de la faucheuse. à en laisser corps venir dépérir, à le laisser jouer de mélodie sur la chair massacrée. surement aurait-ce été là l'unique moyen pour en rejoindre les divins. préciosité dans la gorge, quand du chant de sa mère il aurait pu s'endormir à nouveau. i miss you so much mais rien ne pourra les réunir, lui déjà bien trop loin pour en atteindre les étoiles. astres scellés, il en est privé ;
parce que tout brûle,
tambourine dans la cage thoracique
et le démon en épouse sourire fièrement.
à les laisser faire, de ces maltraitances dont ils font preuve, il ne se défend guère. à quoi bon, il ne sait pas rétorquer, réplique coincée sous la langue. c'est qu'il ne sait que mordre la poussière, à plier échine sous les dires moqueurs, quand les pupilles se teintent de liquide. à les entendre rire, à les observer comme si cela n'avait pas la moindre importance quand les palabres deviennent sanglantes. why are you looking at me de ce regard abaissé, choix avorté. il ne fait que subir leur gourou, victime de sa propre atrocité. this is all my fault car il le sait, n'a jamais empêché la boucle de circuler dans le crâne écorché ; i should have die.
de ces moitiés piétinées,
de ces morceaux éparpillés.
karma n'est que fantôme qui se traine, à vouloir en rester discret, qu'on ne le remarque pas, qu'on ne le voit pas. il veut simplement passé outre les jugements, quand l'épée de damoclès s'allume au-dessus de sa tête.
— please, leave me alone
de ces voix faibles qui ne font que souffler contre les lèvres.
à les sentir se rapprocher, murmurer dans le creux des oreilles ; you're way too much fun to deal with de ces frissons pulvérisants les vertèbres. il le sait, il n'est que jeu, pion sur un échiquier qui le dépasse. à en assumer qu'il n'y aura jamais de fin, ligne en continue qui viendra l'étreindre dans sa torpeur maladive. à s'en resserrer contre le cou, en laisser traces définitives. comme tous ces marquages au fer rouge. ce ne sera qu'une cicatrice supplémentaire. il a achevé de les compter.
— please
de ces plaintes qui ne s'entendent pas. karma n'est que faiblesse déstabilisée, si aisément, quand il en voit venir les pieds contre le genoux, à le faire plier. never pesté dans les glaires projetées. lui n'en paie que les conséquences de ces inventions. prix bien trop élevé pour une vie sans valeur.
jusqu'à ce que les vents soufflent,
tournent les brouillards au loin des horizons.
regard qui n'ose en défier les visages, il s'essoufflera avant qu'on ne le prive de tous ses sens. à percuter les intentions, mauvaises à souhait, nécrosée à l'infini. de ces groupes puissants, à s'en permettre les tortures doucereuses. parce que karma ne réagit pas, karma ne demeure que mur de silence. car personne ne l'entend. personne ne le voit.
it's just you on your own
sans jamais en supposer, que dans les ombres qui valsent, orbes rubis étudient, entrevoient les détails que même lui tait. karma fait l'aveugle, c'est plus simple de se taire que d'en venir à combattre les diables. lutte impossible, bataille perdue d'avance. you're weak à s'en asphyxier.