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26 décembre 2021

«everything looks so small from up there, soupire oz dans un murmure, tandis qu'il étire ses membres lourds, détend les muscles crispés. il étend les jambes devant lui, pieds disparaissant presque dans les deux places vides cotonneuses qui leur font face, et s'enfonce confortablement dans son propre siège nuage. la grande roue de nawa offre une vue imprenable sur kantō, ses lumières, ses lanternes. l'air porte le parfum typique de la saison : fatras de magie, brûlé, vin chaud, marrons glacés et autres délices de cet acabit.

c'est sur un texto qu'oz a retrouvé son cousin tout en bas, un peu plus tôt. un simple « any plans for tonight ? you down for a walk ? » reçu alors qu'il émergeait d'un repos décalé, après une nuit interminable : repas en famille interrompu par un appel urgent de l'hôpital, un carambolage ayant fait échouer sur le service des urgences un tsunami de blessés. une petite pluie-neige tombe lentement du ciel, repoussée par les sortilèges d'imperméabilité dont les garçons se sont drapés. oz tend une main pour regarder les fragments glacés chuter vers son gant noir et s'estomper doucement avant d'en atteindre la surface. éternel amoureux de la nature, daichi jusqu'au plus profond des tripes. and it's so calm. like nothing can touch us. comme si. c'est parfois bien de pouvoir prétendre, lorsqu'on a plus d'une fois été tabassé par les tracas.

c'est une parenthèse : comme s'ils avaient enclenché un bouton pour muer en ralenti le rythme trépidant du quotidien. un coup de frein bienvenu et éphémère, car déjà le tour touche à sa fin, sommet délaissé pour les ramener à la terre ferme. mais oz se sent plus apaisé ce soir qu'il ne l'a été depuis des jours ((entre le stress du procès, du retour inattendu de reyn, de l'hôpital, des cadeaux et des fêtes, et le bordel de la thèse)). en témoigne le rictus qu'il offre à kaito. thanks for the invite. and- d'une main il lui ébouriffe les cheveux, de cette façon qu'il sait que l'autre déteste ; juste pour le faire marmonner de mécontentement, it's good to see you home. really. quelque part entre ses mots, le sourire a fait place à un sérieux non pas dur, mais sincère. parce qu'ils ont beaucoup à se dire, sans doute aucun. des années de flou et de demi-silences à travers lesquels naviguer, des retrouvailles mettant terme à un éloignement qui date d'avant le départ de kaito. une façon de dire : i'm still with you. always will be.


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berlioz &' kaito ; [ dec 26th - ]
❛ so small, yeah … kinda peaceful too les mots sont à peine prononcer;  tente d’exprimer une vague sensation - apaisement qu’il n’a ressenti que lorsque le coeur s’est accepté, lorsque la vision s’est transformée - n’est monstre que ce qu’ils ont voulu de lui. léger rictus sur le bout de ses lèvres, le menton se relève, les épaules se redressent. le regard est rivé sur l’horizon, sur l’étendue offerte à la vue des chanceux qui empruntent les sièges nuages de la grande roue. et, loin du monde, il se sent bien. coupé du monde. pour un temps, il se sent bien. presque lui. les mains s’enfoncent un peu plus dans les poches de son manteau, à inspirer doucement. et pour une fois, il n’est de ces silhouettes floues, déambulant dans les rues. du haut de son siège nuage, il a - pour ne serait-ce que quelques secondes- l’impression d’être plus que ce qu’il est. le visage se tourne timidement vers son cousin; à l’admirer le voir s’amuser des flacons de neige tombant.

comme avant, cette sensation de n’avoir rien perdu; de n’avoir pas changé. mais, l’instinct est éveillé et le passage du bout de sa langue contre la tranche de ses dents, lui rappellent que tout a changé. pour le meilleur, pour le pire. ❛ hm qu’il hume; pourtant, il sait que cette sensation de rupture n’est qu’éphémère. et trop vite, le tour se termine et les pieds retrouvent la terre ferme, laissant la place à d’autres chanceux. c’est loin de l’attente, qu’il se tourne de nouveau vers lui. les sourcils se froncent, curiosité sur les traits quand il le remercie de l’invitation - à marmonner son mécontentement quand les cheveux sont ébouriffés (comme avant); ❛ it should be me, i should thank you for accepting sourire bancal, le nez se fronce avant de se redresser. ❛ hm, kinda missed this place to be honest le regard perdu sur la foule, beaucoup trop vivante à son goût; plus habitué par cette vie grouillante.

❛ do you mind if we … like move from here, it’s a bit too crowded for me, not used yet parce que la solitude a été son amie pendant longtemps, à la preferrer à la méchanceté de l’humain. le regard qui croise celui d’oz; et à travers les siens, l’espoir d’être entendu, d’être compris, accepté, d’être accompagné.

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26 décembre 2021

«it should be me, i should thank you for accepting. le nez se plisse, les sourcils se froncent, et d'un léger coup d'épaule contre celle de kai, oz manifeste son désaccord. nah, there's no need for that, il assure fermement. ses limites quant à la compréhension d'autrui s'estompent en présence de sa famille — ces gens avec lesquels il a grandi. alors oz n'a pas besoin d'empathie ; il sait, aussi sûrement que si son don le lui avait soufflé, la tendance de kai à se mettre en retrait, à ne s'attendre à rien d'autre que la brûlure des rejets. et c'est sur un ton de fausse menace qu'oz chasse la brume accompagnant la réplique de son cousin : don't say things like that or you'll get a mouthful of snow before you can say 'magic'. et déjà il se penche pour choper une quantité exagérée de la neige immaculée accumulée au pied de la grande roue ; menaçant de faire l'une de ces boules géantes dont il a le secret ((méchamment taquin depuis sa naissance)).

la neige est abandonnée dans un rire léger qu'ils laissent tranquillement mourir entre eux tandis qu'ils se mettent en marche, laissant la place aux clients suivants — impatients après de longues minutes à faire la queue dans le froid. hm, kinda missed this place to be honest, avoue kaito, et oz tente de regarder l'endroit d'un œil neuf lui aussi. i never take the time to just… walk and relax, these days, il avoue, incapable de se souvenir de la dernière sortie de ce genre qu'il ait acceptée. too busy. ça le laisse brièvement pensif ; émotion étrange qui ne le frappe que depuis le soir fatidique où il a frôlé la mort. i guess we get to lose things to see how much we care for them.  il tape ses mains l'une contre l'autre pour les débarrasser des flocons demeurés agrippés au tissu de ses gants, accepte sans hésiter l'offre de son cousin de s'éloigner de la foule. yes, please. i hate people. refrain habituel, venant de lui. c'est un peu faux — il ne déteste pas tant les gens. mais être ainsi pressé parmi des inconnus, non merci. reste que quelque chose, dans la phrase de kai, l'a intrigué. oz ne manque pas de ramener l'interrogation sur la table, une fois qu'ils parviennent à aborder un chemin moins peuplé. 'not used yet' ? what did you do when you were away, meditate in the middle of nowhere ? et pour illustrer la boutade oz tourne ses paumes et son visage vers le ciel, pouces et majeurs joints tandis qu'il formule un long : hmmm- d'un air pénétré. et sous le ton volontairement léger pour laisser le choix de répondre ou de balayer la requête, la curiosité est réelle. de son appel vidéo quelques jours plus tôt à ce soir, kai s'est fait avare en détails sur son absence.


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berlioz &' kaito ; [ dec 26th - ]
c’est sans grande réelle surprise, qu’il réfute en quelques mots, oz. nah, there's no need for that; le coup d’épaule accompagnant les propos et bien trop facilement, le coin de sa bouche s’élève vers les nuages, presque amusé - facilité déconcertante à être comme avant quand tout a changé depuis quelques années. un coup d’oeil vers sa silhouette, il a grandit, oz. ça réchauffe presque le coeur. les traits se détendent, le hochement de tête alors que la menace plane au dessus de sa tête. don’t say things like that or you'll get a mouthful of snow before you can say ‘magic’ le ricanement qui se fait entendre; les souvenirs d’une enfance joyeuse quand l’ignorance était maître pour les enfants. ❛ ok ok, i get it à tirer ses mains de ses poches pour les lever vers le ciel, à demander la paix. le frisson qui parcourt l’échine quand ils s’écartent enfin de la queue, quand oz se débarrasse de son arme. remet ses mains dans ses poches; à masser machinalement cette petite boule de toute douce, à calmer les émotions.

inspire doucement; l’odeur qui se pare d’odeurs festives, celles qu’il a longtemps ignoré, qu’il a longtemps oublié. i never take the time to just… walk and relax, these days la langue caresse les lèvres. à doucement hocher la tête; c’est ce que font les gens. too busy trop occupé, trop pressé, à prendre les choses comme acquises. et, il a toujours regardé kai, il l’a toujours remarqué. i guess we get to lose things to see how much we care for them.  à hausser les épaules. ❛ yeah … perdre; un bien grand mot, un trop gros procédé, pourtant - indispensable à la continuité. ❛ yeah, people tend to do that, to be busy, forget the things that matters - it’s sad, but it’s life. à claquer la langue contre le palais, demander à s’éloigner de cet endroit, trop bondé. plus habitué.

yes, please. i hate people le sourire se dessine, presque moqueur avant de rouler des yeux. les silhouettes s’avancent, s’écartent du chemin. regard rivé sur la neige - tapis blanc, craque sous le poids des corps. il se dessine, le sourire, à aimer la neige. les souvenirs attachés. 'not used yet' ? what did you do when you were away, meditate in the middle of nowhere ? le regard se relève et c’est un éclat de rire qui s’échappe lorsqu’il mime une méditation, mains levées vers le ciel. hmmm- à lui donner un coup de coude. ❛ idiot qu’il marmonne; néanmoins, il n’a pas tout à fait tord. ❛ but kind of. à relever le visage vers le ciel. ❛ i had a lot of time to think à soupirer, ce n’est pas lourd, ce n’est pas pénible - il en avait besoin, kai. ❛ it was not in the middle of nowhere, i was between four walls … and the meals were served at the whim of the guards, but it was okay i guess. à glisser ses doigts dans ses mèches. ❛ that said, when i got out, yeah, i found myself in the middle of nowhere, but that was cool. i had a lot of times for me, to think, to meditate, i met some people like me. and, i’m okay now. i’m better.

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26 décembre 2021

Brève accalmie, le temps de se duper, rien qu'un peu. le temps de prétendre et de laisser croire que tout peut être comme avant, lorsque l'esprit lui demeure obnubilé par les inconnues de l'équation, en réalité. yeah, people tend to do that, to be busy, forget the things that matters - it’s sad, but it’s life, réplique kaito, et oz fourre un peu plus loin ses mains dans ses poches, ne peut nier avoir que ce constat le call out.

et peut-être a-t-il même cessé, un jour, de vraiment regarder ses proches ; à commettre le crime de les prendre pour acquis. jusqu'à ce que la vie lui rappelle combien elle peut se broder d'imprévue, tisser des toiles faites de larmes plutôt que de rires, et bourrées d'angoisse d'inquiétude. et peut-être le départ de kaito a-t-il été comme un coup de massue, nouvelle à la fois prévisible et inattendue, encaissée d'un hochement de tête. hésitant — parce qu'ils n'avaient jamais été très longtemps séparés —, soulagé — parce qu'ils ne parvenaient plus à se regarder en face ces dernières années, choqué — parce que le vide s'annonçait béant et qu'il n'y avait pas été préparé. et peut-être le manque a-t-il été une vive piqûre de rappel, pas assez pour lui faire corriger son mode de vie toujours à la course, mais suffisamment pour le pousser à accepter la sortie de ce soir sans songer à la pile de notes à mettre en forme pour sa thèse.

ils s'écartent de la foule avec soulagement, mais la question de berlioz obtient une réponse surprenante. son instinct lui souffle un air qu'il a jusque-là refusé d'entendre, un you knew it qui tombe dans l'oreille d'un sourd : refus de comprendre. four walls? il répète, s'aperçoit après coup que son pas s'est stoppé, d'instinct. kai, quelques pas plus loin, freine en le remarquant à son tour. guards?? ça se pose lourdement sur son cœur, comme une enclume. you told them about him, il ne demande pas — déclare juste, bien que l'interrogation demeure sous-jacente. why? le mot semble presque inexistant à travers la brise et les joyeux éclats de voix qui tapissent le décor ; mais ce sont les autres que berlioz n'entend plus, comme si quelque chose les avait coupés du reste du monde. pourquoi ? ils avaient pourtant tout fait pour que personne ne sache jamais, tout fait pour épargner à kaito le contre-coup d'un accident — à de la légitime défense. how did it go? que s'est-il passé, lorsqu'il s'est rendu? et cette dernière question, elle aussi, est posée à voix basse. yeux grand écarquillés toutefois, sous le coup du choc. à se demander pourquoi kaito a choisi de traverser seul les conséquences d'un drame qui concernait trois d'entre eux.



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berlioz &' kaito ; [ dec 26th - ]
et, il se surprend encore, kai - de s’entendre prononcer la vérité; celle qu’il a longtemps caché. aussi rapidement, aussi facilement. trois années de silence. pour autant, aucune honte, aucune culpabilité accompagnent le garçon- comme libéré des maux qu’il avait infligé, qu’on lui avait infligé. une souffrance libératoire; celle de payée pour le crime commis. il a payé sa dette, lui aussi. l’inspiration se fait douce, les poumons s’emplissent d’air frais. à continuer de marcher tandis qu’il conte ses songes. pourtant, le craquement sous la neige indique que quelque chose est différent. à baisser le regard, se rendre compte qu’il est seul. s’arrête, à se tourner pour apercevoir oz figé. la tête se penche et il n’a pas de mal à distinguer la réalité. four walls? il ne répond pas, kai. parce qu’il sait, qu’il n’a pas besoin de se répéter; guards?? le sourire se dessine sur ses lèvres, presque peiné de le voir autant choqué. à serrer la prise de son manteau autour de sa silhouette.

you told them about him; un constat. le kazama se rapproche de lui; le ricanement à peine distinct s’échappe de ses lèvres. les mains dans les poches de son manteau. ❛ yeah, i told them about me, oz rectification de la réalité; c’est de lui dont il a parlé, c’est de ce qu’il est. pas, de ce que l’autre a fait.


why?
pourquoi ? pour quoi ?
rétablir la vérité; payer pour son crime - le faire seul.

à hausser les épaules; le regard qui se pose sur le visage de son cousin - qui tente, vraisemblablement de chercher la raison. ❛ stop thinking oz, i’m okay le murmure est doux, emprunt d’une tendresse infinie. [ n’y pense pas, oz ] ❛ and i did it for me, not for … you know. it was the only thing to do, tell the truth, pay for my crime. à pincer les lèvres, soupirer. ne regrette en rien sa décision. ❛ and for both of you - ma seule culpabilité n’était pas ce que je lui avais fais, mais, celle de vous avoir tout les deux mêlés à mon problème, vous ne méritiez pas d’être impliqué. et lorsqu’il avait plaidé coupable; lorsqu’il avait raconté les faits, l’enfant n’avait rien dit sur eux, il avait agit seul - dans un état second, de manque cruel; c’était un accident. [ homicide involontaire ] deux ans passées entre les quatre murs d’une prison - soumis à des tests, une remise en main. dur, long mais, nécessaire.

how did it go? la langue claque contre le palais, les choses vécues resteront encore gardées. bien gardées. - ❛ hell, absolute hell but i’m okay now, i’m good, I’m better. le rire qui s’entend, presque cristallin dans l’air. ❛ besides, i couldn’t live with … you know, the way it was between us. i think, the most painful thing in this story wasn’t the bullying of seno, or my crime, but the hm … à réfléchir, essayer de trouver les bons mots. ❛ notre éloignement … de me dire que ma mère avait probablement raison, que j’étais probablement le monstre qu’on peignait; le dégoût de moi-même quand tu me regardais, ou quand yuji me regardait … alors, je savais, qu’il fallait que je partes.

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26 décembre 2021

C'est une brutale irruption, dans leur accalmie, d'un drame du passé qu'oz s'efforce d'étouffer avec acharnement — d'enterrer. le genre d'histoires dont on préfère ne jamais parler : celles qui tissent entre les complices un silence de plomb car, lorsque les lèvres de l'un se délient en une tentative hésitante de confesser les mots qui l'étouffent, les autres lui intiment le silence de peur de rendre au cauchemar toute la consistance de la réalité — et ainsi de suite. pas d'apaisement possible lorsqu'on se retrouve ainsi cloîtré en soi-même, bouffé de l'intérieur ; âme entachée en guise de barreaux de prison. mais le temps s'écoule et comme tout, la culpabilité s'atténue. murmure diurne, fantôme nocturne, à perdre et reprendre consistance en une infinie boucle infernale.

alors non, berlioz ne parvenait plus ni à parler ni à regarder en face. le pseudo-oubli passe par l'éloignement, fatalement.

il ne le sent pas encore se retirer ; le poids du corps sans vie qui lui pèse sur les épaules depuis quelques années, si omniprésent qu'il s'y est presque « accoutumé ». mais il est vrai que les yeux que dépeignait son don, en des visions du passé qui se superposaient régulièrement au présent, menaçant de lui faire perdre la raison — il est vrai que ces yeux l'ont quitté des mois auparavant. peut-être était-ce un signe envoyé par sa nature ekisha ; ce qu'il a, lui, vu comme une indifférence croissante, et qui est venu nourrir sa culpabilité de ne pas regretter. ma seule culpabilité n’était pas ce que je lui avais fais, mais, celle de vous avoir tout les deux mêlés à mon problème, vous ne méritiez pas d’être impliqué. he did this to himself, il réplique machinalement ; circonstances atténuantes qu'il s'est souvent répétées, lors de nuits sans sommeil. et comme si les mots étaient un portail, le flot de souvenirs passe à travers ; l'immerge d'images qu'il s'est longtemps efforcé de bloquer. et aussi clairement que si tout s'était passé la veille, il revoit un ami d'enfance se muer en total étranger — dévoiler une facette qu'ils n'avaient pas vue grandir en lui. quelque chose d'infect et d'agressif, entre insultes impardonnables et violence désinhibée par l'alcool ingurgité. le reste se perd dans un flou de coups, de crocs et de sang, et la quête d'un moyen de faire disparaître le crime ; autant de choses qu'oz préfère ne pas ramener au cœur de la discussion. encore à tenter de réaliser que c'est bel et bien terminé ((finie, aussi, la peur que tout soit découvert un jour et qu'une enquête brise leurs vies pour de bon)).

de me dire que ma mère avait probablement raison, que j’étais probablement le monstre qu’on peignait; le dégoût de moi-même quand tu me regardais, ou quand yuji me regardait … alors, je savais, qu’il fallait que je partes. il y a un an encore, oz aurait simplement grogné avec agacement qu'être rokurokubi ne fait pas de lui un monstre, levant les yeux au ciel d'impatience. comme une évidence irréfutable. yeah, i get it, répond-il à la place. se mâche nerveusement la lippe une seconde, cherchant ses. mots. j'ai été transformé l'été passé, avoue-t-il franchement. et toutes mes certitudes sur cette maladie- la vivre les a totalement balayées. à avoir grandi avec deux personnes elles-mêmes atteintes, avant de voir kaito transformé à son tour, il aurait pensé être prêt. et pourtant : i felt like a monster too. being like this- it changes everything. la brutalité du changement ((entre la douleur de la transformation, l'incapacité d'être rassasié par quoi que ce soit d'autre que du sang — réel ou synthétique —, l'impression d'être totalement vidé la journée puis étreint d'une incroyable force à la tombée de la nuit)) est une chose, lue sur le papier et étudiée depuis un laboratoire. mais sentir son propre corps vicié par ce mal est incomparable. but you've made peace with yourself, right ? il le sent berlioz. cet apaisement qu'il n'a lui aussi trouvé qu'en acceptant ce qu'il est désormais. where were you detained? il demande après être demeuré muet un instant, un frisson lui parcourant l'échine à l'idée de son cousin enfermé sans visites, sans soutien. iwa? la prison de l'île, il la connaît bien, pour y voir croupir son père depuis des années. mais à sa transformation on lui a parlé de centres prévus spécifiquement pour les rokurokubi, incluant un soutien psychomagique, et il se demande à laquelle de ces options son cousin a été confronté. you should have told us. i'd have asked for permission to visit you.

et il n'en revient toujours pas. de découvrir que seno est réellement une histoire ancienne, à présent.



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berlioz &' kaito ; [ dec 26th - ]
he did this to himself le regard s’abaisse, les épaules s’affaissent - légèrement, à peine. non, par le poids d’une possible culpabilité, mais, par la raison; celle qui lui demande, si c’était la seule chose à faire, que de le punir ainsi ? et s’il ne se sent coupable de pas grand chose, l’enfant se demande encore ce qu’il aurait été, s’il ne s’était rien passé. [ rien, tout ] l’enfant des ténèbres auraient continué à tourmenter son monde, jusqu’à sûrement, commettre l’irréparable. mais, encore une fois, la raison susurre que ce ne sont que de simples suppositions. et; quand les poumons s’imprègnent de cet air de fête, la silhouette se redresse. les mots pleuvent une réalité; celle qu’il avait soigneusement gardé - laisse entrevoir un reflet du passé tandis que son cousin se fond dans ses propres pensées. sûrement, surpris, choqué, incapable de comprendre pourquoi -

n’a de peine, que celle qu’il semble voir dans les prunelles de son cousin lorsqu’il émet la honte qu’il ressentait lorsqu’ils n’arrivaient plus à se regarder, quand le secret devenait trop lourd à porter. s’excuserait presque d’en avoir ressenti la moindre once. à remettre ses mains dans ses poches. fronce les sourcils, le coeur qui se gonfle dans le thorax - j'ai été transformé l'été passé .. et toutes mes certitudes sur cette maladie- la vivre les a totalement balayées. et ça ne fait qu’un tour dans l’esprit; le sang transformé bouillonne en ses sillons quand la vérité éclate - la mâchoire se serre si fortement qu’elle en serait presque tranchante. à s’avancer de quelques pas pour lui faire face. i felt like a monster too. being like this- it changes everything. et ça gronde en lui. ❛ what the fuck, how ? when ? why ? ce n’est soufflé que sur le bord de ses lèvres. l’incompréhension qui se mêle à l’inquiétude. à ne pas y croire, pas lui, ce n’est pas possible. ❛ qu’est-ce qu’il s’est passé ? la voix gronde; l’octave profonde qui résonne quand les pupilles se dilatent; la colère qui s’immisce en lui à l’idée que quelqu’un ai pu s’attaquer à lui.


la question résonne, le tire de cette effusion passagère - à la tempérer, ne serait-ce que quelques secondes; but you've made peace with yourself, right ? non sans mal, non sans force - mais, il y est arrivé kaito, à s’accepter comme il est maintenant. ❛ yeah, with time, you just need patience and stop thinking like them; we’re monsters because we’re something frightening, quand un homme ne comprend pas quelque chose, il en a peur. et même si aujourd’hui, il ne se sent plus monstre, l’idée de croiser le regard effrayé de sa mère lui fait mal. where were you detained? les épaules se haussent, iwa? la tête est secoué à la négative. ❛ dunno, somewhere le rire qui s’échappe, bien malgré lui.


you should have told us. i'd have asked for permission to visit you. la main qui sort de sa poche, se pose sur l’épaule de son cousin avant de réfuter d’un signe de tête, lèvres pincées en une moue amusée. il n’était pas capable de le regarder lorsqu’il était encore libre, comment aurait-il pu le faire derrière les barreaux d’une cage ? ❛ but enough talking about me, what happened, how ? are you okay ? do you have your zensha with you ?[/color]

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26 décembre 2021

Sensation étrange que de se retrouver à confier des mois de tourments à quelqu'un avec qui il avait l'habitude de les vivre. si le vide de l'absence avait frappé sur le moment, il fait à nouveau écho aujourd'hui ; rappel cru de la distance qu'ils ont laissée s'installer. sentiment doux-amer, alors, que ces mains tendues pour créer un pont par-dessus le gouffre, et se retrouver à mi-chemin. lesson learned — d'autant plus à présent que le poids qui les liait autant qu'il les éloignait, kai, yuji et lui, est désormais effacé par l'intervention de la justice.

à mesure que les minutes s'égrainent, oz prend progressivement la pleine mesure de cette nouvelle réalité. et à mesure qu'il l'assimile, il prend aussi conscience de combien ils s'étaient trompés, à l'époque, en pensant que dissimuler le corps serait la solution. choix guidé par la peur, là où ils auraient dû se montrer honnêtes — s'en remettre à la justice. mais toute la difficulté était là, n'est-ce pas ? suivre la morale en prenant le risque de se jeter dans l'inconnu, sans savoir quelle sentence tomberait ; sans savoir si elle serait juste ou atroce. we've been stupid back then, to be honest. we shouldn't have hid it… it was an accident. après coup il peut se le permettre — de le dire sans crainte, sans hésitation, à présent qu'il n'est plus bloqué par la crainte de voir kai écoper d'une peine de prison abusive.

enough talking about me, what happened, how ? are you okay ? restent, pourtant, des choses qu'il ne peut pas livrer, berlioz. parce que le pacte de triplés leur interdit depuis des années de confier la dette à leurs proches ni à quiconque. refus de voir d'autres payer le prix de leurs erreurs. wrong time wrong place, il simplifie avec un sourire que le souvenir crispe en quasi-grimace. the psychowizard assumed i crossed paths with a young rokurokubi who lost control but fought to regain it last minute. said i was lucky to be alive. do you have your zensha with you ? do you have yours? il lance en retour, et la réponse négative est audible dans son interrogation. they left. i don't remember a thing about the attack, so… il serre les dents, encore rongé par la blessure de l'abandon. i used to ressent them for that, but i'm okay now. it's a dull pain. frustrating but i can deal with it.



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berlioz &' kaito ; [ dec 26th - ]
we've been stupid back then, to be honest. we shouldn't have hid it… it was an accident. les épaules se soulèvent; le poids n’est plus présent. ne traîne plus à ses pieds le boulet de la sentence, le coeur n’est plus étreint par la culpabilité - celle d’un peu de tout, d’un peu de rien. ils étaient jeunes, ils étaient effrayés et l’humain à tendance à faire des erreurs lorsque la peur prend en otage le coeur, lorsque la raison s’efface pour laisser l’instinct guidé le corps. ❛ yeah, it was an accident. comme une conclusion; comme une sentence. à clore ce désastreux chapitre de leurs vies. à ne plus pouvoir craindre quoique ce soit, les démons ne referont plus surface. le coupable a payé, la dette est bouclée - le présent peut continuer. et, kai, il revient des enfers comme un ange déchu, celui à qui on a arraché les ailes trop tôt, trop brutalement pour une faute commise, mais, relâché pour une seconde chance. parce que c’est ce qu’il mérite, une seconde chance et il est bien décidé à la prendre.

et si l’ange ne peut plus voler,
alors, il apprendra à marcher —

tel est l’idée de vie, à présent; marcher, continuer, vivre et non survivre. ne plus se laisser marcher dessus, ne plus se laissé détruire. il est ce qu’il est, et si la fierté n’est pas encore présente, l’acceptation a déjà fait sa part de chemin.

mais, l’attention se reporte de nouveau sur lui - assez parler de kai; les interrogations bourgeonnent en son esprit comme de la mauvaise herbe et il peine à contrôler la colère qui naît. wrong time wrong place comme un goût amer d’un sentiment de déjà-vu; comme lui. à détester cette date chaque année, à ressasser l’attaque comme un cauchemar sans fin. pourtant, il aurait pu en vouloir à la terre entière, il aurait pu en vouloir à yuji, de le rendre coupable de ce qu’il s’était passé, s’il n’avait pas autant bu, peut-être que - mais, ça n’a jamais frôlé l’esprit de kaito. ça n’a jamais griffé le coeur. c’est comme ça, c’est tout. et si c’était à refaire, il referait la même chose, si c’était pour sauver yuji. the psychowizard assumed i crossed paths with a young rokurokubi who lost control but fought to regain it last minute. said i was lucky to be alive. les sourcils se froncent - la mâchoire se serre. do you have yours? à secouer la tête. à la baisser; peut-être que c’était écrit dans sa destinée, se faire abandonner. they left. i don't remember a thing about the attack, so… l’inspiration qui gonfle les poumons, les mains qui se serrent en poings. i used to ressent them for that, but i'm okay now. it's a dull pain. frustrating but i can deal with it. la langue claque contre le palais. ❛ i’m sorry, you didn’t deserve it à relever le visage. ❛ don’t worry, it becomes normal over time like a part of you — à le savor chanceux de ne pas avoir vécu ce qu’il a ressenti; ❛ i guess, we are the same now - roku and both alone

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