ice flower

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le chemin n'est plus le même. ses pieds ont l'habitude de la mener vers le palais endiablé surnomé kuro là où les sensations sont extrêmes, là où la gamine revit de plus belle. mais aujourd'hui, elle devra se contenter de l'âme morte de la patinoire classique. parce qu'elle le sait atsumu, si elle emmenait hauru sur les territoires haiiro ou même shiro, elle devrait préparer la terrible cérémonie d'au revoir pour lui. elle s'installe d'un naturel dans les tribunes de la patinoire et troque ses chaussures pour des lames. are you done yet ? qu'elle balance avant que son regard n'atterrisse sur lui. soupire exagéré qui se finit en un léger rire. you look like a kiddo who can't wear it own shoes. what are ou afraid of ? put it on like MAN à ses derniers mots, elle lui donne une grosse tape dans le dos pour lui donner une pointe de courage ( ou une bonne dose de douleur ). la gamine dévale les escaliers avec facilité alors que l'équilibre est perturbé par la finesse des lames oubliant que ce n'était pas donné à tout le monde. du coin de l'oeil elle voit la gamin galérer pour descendre les marches alors, elle remonte jusqu'à sa hauteur. your hand ? or should i carry you downstairs ? proposant sa main, puis ses bras. le rire est gras, le rire est moqueur car après tout le rire est celui d'atsumu. 

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Il est né sans rien, Hauru. Sans amour, sans talent, les mains vides depuis toujours, sans jamais savoir quoi en faire. Il est né avec un coeur, quand ses parents n'en ont jamais eu pour lui, ni même pour eux ; des sentiments proscrits depuis toujours, quand il s'est vu maudit, blamé, d'une existence jamais demandé. Et pourtant,
Ô Hauru, il est la joie, et le feu ardent qui ne cesse jamais de brûler. Il est le rire qui s'emporte dans les couloirs, les cries de la vie qui ne cessent jamais de faire vibrer sa poitrine. Il y a des couleurs, contre ses joues, contre ses doigts, chef d'oeuvre inachevé, la misère est caché sous l'amnésie ! Sous la peinture, où se cache des nuances plus sombres. Mais les souvenirs sont invisibles, se laissant simplement porter par ce flot qui qu'est là, les vagues ne pourront jamais éteindre la flamme.
Soupir qui transperce ses lèvres alors que ses doigts s'emmêlent avec les lacets, drôle de patins qu'il n'a jamais porté, drôle de lieu qu'il n'a jamais visité, seulement observé de loin lorsqu'il était enfant, quand lui n'avait pas le droit d'y venir ! Wait. Two. Fucking. Second. Baby. L'ironie qui couvre ses lèvres, il y a la gloire et la fierté qu'on ne voudrait pas briser alors que corps fébrile reçoit la tape dans le dos, retenant la salive de s'étouffer dans le fond de sa gorge, comme une vague qui l'emporte, jamais douce, elle s'écrase contre les rochers. Et il n'a pas le temps de s'exprimer, la voilà qui s'envole ! Dévale les escaliers quand lui tente de se relever doucement, jamais certain de son équilibre. Please, donc kill me. I love someone, i need to tell him first before. Une pointe d'ironie quand ses gestes ne sont jamais certains, un pas après l'autre, à descendre à la lenteur d'une tortue qui a bien trop de temps à perdre. Les mains devant lui, comme pour réceptionner une future chutte, concentré à ne pas tomber, il ne la remarque pas lorsqu'elle remonte vers lui. Mécanisme de sécurité, lorsque sa main agrippe son poignet. I sweat Atsumu, if i die... Sans finir sa phrase, l'attention est ailleurs, sur chaque pas qu'il fait jusqu'à ce qu'il finisse par un poser un à terre, puis l'autre, observant maintenant la glace qui l'attend. Ok, now let me show you. Im a fucking pro. Sans mesurer ! Le danger de ses actes quand d'un pas trop assuré il s'élance contre le froid, sans jamais avoir pratiqué une seule seconde le patinage. Et les anges pourraient bien rire, quand le voilà qui ne sait quoi faire de ses pieds, le corps qui danse d'une maladresse sans nom, les bras qui valsent comme pour se raccrocher à quelque chose d'invisible. YOU SEE ? A PRO ? Quelques mots avant que son corps ne vienne épouser le sol bien trop dur pour l'enlacer, position étoile de mer contre la glace, le regard se perd ailleurs, bien trop blessé dans son égo. Le patinage, c'est pas si facile. Well, fuck. Qu'il peste sans honte.

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les secondes sont longues, elles s'éternisent entre deux marches pour le bambin qui ne marchait plus que sur des lames protégées par un bout de plastique. et la gamine le regarde, l'écoute se plaindre sur son sort et enregistre même ses dernières paroles. mais qu'était en train de vivre ce bout d'homme ? well you don't have to die to say it. phone up, one dial and go confess. sans romance, sans sentiment — atsumu ne voulait qu'une chose ; qu'il accélère le pas et qu'ils rejoignent enfin la glace. les mots se cognent à son oreille mais font ricochet et n'atteigne pas son cerveau mais l'image du gamin qui a les étoiles dans les yeux lui arrache un sourire. elle se revoit dans ses premiers pas, la première fois qu'elle a découvert la glace. la première fois que ses mains se sont heurtées au froid, ses premières sensations de glissent et surtout le sourire fière de son aîné. be my guest. et elle le laisse s'envoler ; oui, s'envoler dans son vol plané. le rire cristallin éclate dans le palais des glaces tellement qu'elle en ressent sa mâchoire se crisper et ses yeux se plisser en des demi-lunes. la confiance lui avait joué des tours. I GIVE YOU A 10 OUT A 10 FOR THE FALL elle le pointe du doigt et se rapproche de la patinoire. un pied glisse après l'autre et la danse commence. le vilain sourire narquois hante le coin de ses lèvres alors que ses yeux ne quittent pas l'homme scotché au sol. i thought that you were a pro hauru. why are you lying on the ice ? qu'elle lui balance en tournoyant autour de lui. elle se reprend à l'imiter ( you see ? a pro ? ) maintes fois avant de proposer nonchalamment son aide. need a hand ?  aussi desagréable qu'adorable.

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Le ridicule ne le tuera jamais, il tombe, trébuche, son visage rencontre des portes, des vitres, et il ne se cache d'aucune honte ; non Hauru ne sait que rire aux éclats. Quand le corps n'est qu'un effondrement, un échec dans tout ce qu'il entreprend, il ne sait que rire, encore et encore, jusqu'à ce que les notes résonnent. Il ne fait que ça, après avoir pesté, grogné, constaté qu'il n'était pas le plus fort ni même le plus vaillant ! Et ce jour n'en fait aucune exception. Il a descendu les marches avec prudence, de peur que le sol se dérobe sous ses pieds, sous les yeux de l'amie qui n'a fait que constater son ridicule évident. Mais il s'en fiche, ravale quelques mots quand la confession est évoquée, il sait qu'il n'en aura jamais le courahe pour ça.
Mais il en a pour tant d'autres choses, quand il s'élance aveuglément sur la piste, se croit déjà roi de la glace alors qu'il n'est que vulgaire bouffon du roi ! Alors il vole, jamais comme il le voudrait, ses ailes ne savent pas se déployer comme il faut, et le corps heurte le froid, chute déjà célébrée par le rires qui vient inonder ses tympans, fausse rage alors que les yeux se glissent déjà rapidement sur elle, l'accompagnant dans son rire. Yeaaaah, i know, it was a fucking masterpieace ! Dans son ironie alors qu'il bataille pour se relever, en vain, il ne sait réellement pas s'y prendre, insultant au passage le sol glissant, les patins, son dos qui refuse de pivoter. I am, i am. Don't worry. It's just the beginning of my show. Clin d'oeil envoyé vers elle, quand il attend dans le désespoir qu'une de ses mains se tende vers lui, sans même lui suggérer. L'imitation est presque parfaite, quand il vient en rire de bon coeur. L'aplaudissant pour sa belle prestation, alors qu'enfin ! Rédemption est accueillie, main tendue, il glisse rapidement la sienne dedans. Just a bit. Thank you babe. Et le corps se relève avec difficulté, de peur de retomber, Ses membres tremblent. Frappe presque peu délicate sur son épaule, pour cacher le fait qu'il se tient à elle pour ne pas manger de nouveau le sol qui semble lui sourire. Ok, it was a lie. I'm not a pro. So, can you show me how we do this... this... Thing on the ice. I wanna be Elsa ! Can you be my Olaf ? Sourire étiré, trop bête, parfois trop enfantin, alors qu'il se prend presque à vouloir tenir debout tout seul, venant déjà se repencher vers elle. Ok, this shit it's dangerous. Toujours en grognant, mais jamais sans réel regret de l'avoir accompagné ; il se sent vivant.

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les rires s'éclatent (au sol) les uns contre les autres. il en faut vraiment peu pour ces enfants de se laisser porter par cette humeur si légère qu'ils s'envoleront hors de ces terres. la main gentiment adressée alors que le sourire est noir et dégouline d'insolence comme moqueur pour rire de hauru. eww who's your babe ? mais la voilà rattraper par les surnoms trop affectueux de la bête. atsumu fit mine de le relâcher pour que son coeur lâche quelques microsecondes. les sourcils se froncent et le jugement plane dans ses yeux. elsa ? et elle lâche un autre rire. you better aim to be like sven first !! à peine qu'elle bouge qu'elle sent son bras quitter le sien pour retrouver son poids peser sur lui. une fois, d'accord, deux fois ça commence à être lourd. ha.u.ru. qui grogne entre ses lèvres comme un avertissement alors qu'elle attrape sa main et la pose sur son bras. you know what's more dangerous ? quand le sourire noir devient lumière rapidement, bien trop rapidement. et en deux temps trois mouvements, elle se met à glisser sur la glace en emportant le gamin avec elle. doucement d'abord puis de plus en plus vite, elle fait le tour de la patinoire. and that's how you skate. de retour au centre de la glace, elle se met en face à face avec hauru et lui donne les deux mains. ok your turn. one feet after another one and whooop you can skate!! les explications paraissent si simple mais venant d'une personne qui vivait sur la glace ce n'était pas les explications les plus lucides pour une personne venant des terres.

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Il y a la stupidité dans ses mots, dans chacun de ses gestes. La maladresse d'un enfant sans enfance, apprend lentement à découvrir ces joies merveilles. Il y a des rêves étouffés dans son esprit, dans le fond de sa gorge, ils sont devenus nécrose, pourriture qu'il vient pourtant oublier jour après jour, quand le coeur se gonfle, quand la poitrine fait fleurir tant de fleurs dans ses entrailles, sublime oeuvre d'art, longtemps négligé, par lui même. Eh, you dont wanna know. Balancé dans l'air froid, comme si les secrets étaient réellement conservés, comme s'il devait se taire, le garder égoïstement pour lui même, parce qu'il se déchirerait à l'idée de le voir partir, de le partager. Do I look like an animal to you? Alors que l'équilibre le rattrape bien trop vite, le sol glisse, ses jambes avec, et il essaye toujours de faire rire cette fausse audiance, s'accroche à ses bras, avant de défier ses propres limites, pourtant rapidement rattrapé par sa voix, il se fige, sourire faussement fier sur son visage gelé. Aha. No? Mais sans avoir le temps de fuir, parce qu'il est parfois un peu lâche, il la laisse l'emporter avec elle, les patins glissent sur la glace, et son coeur s'emballe ! C'est l'excitation, peut-être, probablement mélangée à la peur qui glace un instant son sang alors que les bouclettes autour de son visage valsent dans l'air à la vitesse qui augmente petit à petit. WOW IT'S CRAZY ATSUMU! Comme un enfant qui en découvre les joies du monde ! Le rire au bord des falaises, mais il retombe facilement, quand il comprend qu'il doit maintenant s'envoler seul. Imma do my best, I promise nothing baby. Ses mains dans les siennes, le chaud et le froid, enfant de l'hiver rencontre l'enfant du soleil. Les pas sont maladroits, tentent de se faire à la légèreté de la glace, il manque de vaciller une ou deux fois, mais il est maintenu ; sécurité qui rassure. Like that? Le regard concentré sur ses propres pieds, l'air sérieux d'une concentration bien trop rare chez lui, sauf quand il pêche, probablement. Did you learn that yourself? Comme pour meubler le silence, quand il se sait trop calme lorsqu'il tente d'apprendre quelque chose, pour une fois. I think it’s starting to come in, isn’t it? L'assurance d'être tenu l'aide, alors qu'il s'y fait, très lentement, mais surement.