not yet corpses❞

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not yet corpses
still we rot
les verres de liqueur défilent les uns après les autres et de sa démarche titubante, la poupée tombe dans les bras de celui qui arracha le verre des lèvres pour venir y goûter la douceur acidulée du poison. les doigts vernis de noir effleurent sans cesse l'épiderme de l'apollon faisant monter intensivement l'excitation des deux âmes. se perdre dans un moment où l'un se mêle à l'autre, où n'existe qu'un certain désir entre eux deux. c'est qu'elle recommencerait soir après soir, si elle le pouvait. toucher du bout des doigts cette avidité tout en gardant en tête sa cupidité.
éveillé, elle se permet tout abus. à jouer du plus jeune, à le faire tourner en bourrique jusqu'à ce qu'il cède. sourire espiègle qui en décrit bien sa faim.
endormi, là où tout bascule. ces moments où mumei ne voit en ces corps que de ces cadavres endormis qui ne font que rêver. le sourire est plus sombre devant le fait accompli. la faim diffère, c'est qu'elle se nourrit de ces mondes parallèles où elle peut régner en paix. s'infiltrer dans son intimité, voir ce qu'elle n'a pas la possibilité de voir éveillée. détruire et reconstruire, il y a tout pour que l'architecte des rêves œuvre paisiblement. mais c'est quand le scénario prend une autre tournure, là où sa propre image défile devant ses yeux qu'elle est prise de confusion. pudeur perdue, les fantasmes fusent dans son esprit sans vraiment comprendre pourquoi. l'une était éperdue dans ses désirs alors que l'autre griffonnait sur le papier. mais la scène prit fin lorsque le corps de nima reprit vie. « — sweet dreams ? qu'elle demande d'une innocence hors pair. « — were you dreaming of me ? ses doigts s'emmêlent dans les cheveux de la bête éveillée. c'était trop, mais pas assez pour assouvir la faim de savoir.

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not yet corpses
still we rot
étreindre les âmes. de ce souffle qui s'en échappe. astre voilé sous les dominances émérites, tout est propice aux charmes occultés. de ces envies adroites à s'exalter sous les supplices. bonheur factice, à tisser les nuances sur le bout des lippes. voler les délices dans les excitations tumultueuses. à prétendre ne rien connaitre quand les faims s'en diffèrent. tout est décuplé, quelque peu calculé. de ces charmes usés, à abuser des regards. prétexte pour se glisser au plus près des corps. à en saisir chaque délicatesse sous la pulpe des doigts.
toi comme maitresse enchanteresse,
lui comme simple pantin de bois sous tes phalanges.
nima en offrande lorsque morphée se glisse sous les draps. à te laisser vagabonder dans son esprit ; perversité délabrée. elle est là, sa vraie réalité. à détromper les ressentis, quand dans les songes s'enveniment les poisons coulants. il n'est pas celui qu'il prétend, âme corrompue dans la luxure, elle s'épanche sous les concupiscences.

quand le corps se met à se mouvoir,
lentement à venir apposer son regard sur ton visage,
tendresse dans ses paumes quand les chaleurs se glissent sur tes courbes. à caresser les ondulations de ton corps avant de s'échouer sur le visage. rictus s'échouant entre les lèvres. ❝ it was quite nice à te laisser venir jouer avec ses cheveux, d'un soupir s'échappant délicatement. ❝ you would like me to dream of you quand lui-même connait les obscurités de son esprit ;
à se laisser prendre au jeu,
quand gronde les envies plaintives.
à continuer de frôler ta peau,
dans le simple espoir de calmer sa propre voracité.
❝ were you watching me while i was asleep ? à dénoncer les questions, vouloir connaitre tes tentations. cherchant vague d'inspiration, muse éclatante dans le creux de ses bras. quand il s'amuse à te dévorer, onyx charmeurs qui se jouent de toi. à laisser ses doigts effleurer tes pulpeuses, de cette folie à se demander s'il peut les saisir. ❝ you're so pretty, i think it's driving me insane quand il ne cherche plus à se retenir. jumelles trouvant les tiennes, valse élégante. de ce sourire satisfait naissant dans ses courbes. il se nourrit de toi, sans même que tu ne le saches.

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not yet corpses
still we rot
le sourire s'étire naturellement lorsqu'elle sent ses doigts glisser le long de son épiderme. il y laisse passer les battements des anges et les ricanements des démons derrière lui. jouant de sa douceur extrême pour défaire les traits de son aînée pour y venir apposer ses pulpeuses. ( quite a cute puppy ) qui lui passe par la tête. impossible d'être indifférent quand tant de tendresse lui est offerte en un si bon matin. « — of course i do. c'est au tour de son doigt de tracer l'arrête de son nez et finir sur ses lèvres et l'éloigner avant qu'il ne vienne de l'attraper. « — my eyes were attracted to you. and as i was watching you sleep, i was wondering what you could see in your dreams. douceur miroir à la sienne, celle qui ferait grimacer ses pires démons. mais le fond lui se heurte à tant de questions ; l'avait-elle autant charmer que la réalité ne lui était plus suffisante ?
parce qu'il embrasse ses rêves comme une réalité.
parce qu'elle est à nu dans ses désirs inconscients.
« — sweet talk won't take you anywhere. mensonge qu'ils peuvent tous les deux percevoir lorsque son visage se rapproche du sien. les gestes vont en contradictions de ses mots ; ses lèvres viennent embrasser les siennes dans une douceur bien sage pour la dame de pique. « — so how did i act in your dream ? l'envie brûlante de lui arracher les mots de ses lèvres alors qu'elle en connaissait la vérité. mais il était encore trop tôt ; son humeur joueuse mordait son âme et ne la relâchait pas encore. « — were we kissing and fucking like there were no tomorrows ? qu'elle lui murmure à l'oreille comme un démon jouant de ses sombres désirs. que la divine chante de son maléfice pour sombre le bel ami.