(+18) how do i (lunx)

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cw ;; sexe

Le souffle s'est sans doute échappé en chemin. Il n'y a plus rien à perdre quand la lune est hissée, plus rien à penser. Il sera trop tard à la première tonalité du jour et il veut bien vivre avec les conséquences. Il les a toujours ignorés en quelque sorte, encore plus quand il s'agit de lui. Si ce n'est que pour le toucher une dernière fois. Il ne s'en veut pas d'être trop naïf, car avec Luis, il est toujours question d'incertitude et d'une disparation soudaine. Les craintes valsent loin dans son crâne et il ne porte que de l'importance sur le coeur devenu fou. Fou d'avoir autant envie de lui et de dérailler un instant. Ça rappelle leurs premiers émois, les premiers instants qu'ils ont partagé il y a un temps. Il se souvient comme il n'a jamais connu la patience avec lui et pourtant il essayait de se résigner, mais il perdait contre lui-même, chaque fois, qu'il posait ses prunelles sur lui. Et ça recommence, ça dérive de nouveau, il abandonne le navire, c'est lui le marin égaré en mer qui flotte sur deux bouts de bois qui semblent être devenus le paradis. Adresse récupérée et signal enfin annoncé, il débarque chez lui, fonçant droit sur lui quand la porte s'ouvre. Le marbre qui craque quand il le plaque contre le mur, unissant ses lèvres aux siennes, à l'agonie, tendresse qui s'immisce aussi sur les pulpeuses, passant ses mains sur chaire brûlante, frissons justes, il se perd lui-même contre lui. Et il est trop naïf. Si stupide de croire que tout sera si simple, ne voyant pas l'ancêtre qui s'agite dans l'ombre, les prunelles voilées en connexion avec son âme, en cherche de souffle de vie dans leurs baisers, de leur passionnée qui revient avec ardeur après avoir été blessée trop longtemps.

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Véritable démon lorsque l'envie lui prend, il adore l'idée même de se perdre dans les vices de la luxure quand on s'offre entièrement à lui. Rentré depuis peu chez lui, il avait à peine eu le temps de se doucher et de se préparer qu'il avait déjà prévenu Jinx de la possibilité de sa venue. Il avait hâte de le voir, avait hâte de se perdre dans ses bras et de s'offrir à lui sans remords. Il n'avait aucune regret, si ce n'était celui d'être parti quatre ans plus tôt alors qu'ils auraient pu passer des moments heureux ensemble. Finissant de sécher ses cheveux, le sourire s'étirait sur les lèvres alors que la serviette finissait au sol, les mèches encore assez humides pour que des gouttes puissent en tomber. La porte ouverte, il n'eut même pas le temps de prendre la parole que ses lèvres étaient déjà scellées par celles de l'être aimé. Le corps venant se plaquer contre un mur alors que les doigts encerclaient son visage, qu'ils s'enfonçaient dans sa peau et qu'il s'offrait aux désirs du kasai. Le souffle mis à rude épreuve, il ne se plaignait pourtant pas, profitait de cet échange vif. Les doigts finissant par descendre, il faisait claquer la porte dans un sort informulé alors qu'il échangeait leurs places, voulant prendre l'avantage sur lui. Les lèvres libérées, le souffle court, il se perdait dans l'observation de ce visage parfait avant de plonger dans son regard. " — Putain, Jinx... Grognement presque trop faible pour être entendu alors qu'il fond vers ses lèvres de nouveau, les dévorant avec un appétit bien trop grand tandis qu'il cherche ses hanches de ses doigts pour les presser. Et il finit par enfin se détacher, posant son front contre le sien. " — Tu es tellement sexy, putain... j'ai tellement hâte de tendre gémir pour moi, bébé." Petit rire rauque alors que le denki vient parsemer son cou de baisers chauds.

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Il ira contre l'interdit. Il ira contre tout ce qui doit être raisonnable. Non, il ira contre tout ce qui entrave. Il n'écoutera que le démon en lui qui s'éveille que si peu souvent qu'il en oublie même son existence. À retenir ses lèvres, à soulever les tissus, à caresser sa peau de ses envies, des ses souffles qu'il lui donne, si difficiles, brûlants dans l'œsophage et les poumons à peine en vie. Comme il est difficile de te résister. Elles sont là les vraies retrouvailles, sur une lèvre inférieure qu'il mordille, souriant contre lui quand il le laisse prendre les rênes. Il en oublie même ses mots, la tête qui se renverse pour lui laisser libre court sur sa chaire qui se couvre de rougeurs. La luxure bat son plein, maitre des péchés, reine du déraisonnable. Puis il aurait suffi de garder les prunelles fermées plus longtemps. Il a osé les ouvrir, quelle débilité, quand il croise les yeux de Mee. Il les referme aussitôt, trop fort, à voir des éclats de couleurs quand les orbites se compressent. Jinx, ne se concentre que sur l'aimé. Tu vas avoir mal Jinx. Les nerfs qui se tendent un peu, il rabat Luis de nouveau contre le mur, pour oublier, pour ne pas la voir, embrassant le cou, la clavicule et la voix détonne encore, échos puissant sur les tympans, sur chaque mur. Pars, reste pas ici. Mais il continue de s'enfoncer quand le haut se dissipe alors qu'il devient corde raide à force de l'entendre, celle qui refuse, écraser ses lèvres encore et encore sans douceur. Ça ne lui ressemble en rien.

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Il joue avec les limites sans crainte, se fiche de la raison lorsque son corps rencontre celui de l’être aimé. Se fiche de tout le reste du moment qu’il peut profiter de son corps, de ses lèvres et de ses touchers. Les mouvements rapides, brefs, juste pour se perdre dans leurs bras sans réfléchir, sans parler plus que de raison. Saisissant son corps sans gène, il dévorait sa peau avant de lui laisser prendre la relève. Les mains se perdant dans les cheveux, il tire et joue avec alors qu’il gémit sous ses baisers et que son torse se dénude pour ses yeux. Mais il est perturbé par le fait qu’il soit si pressé, venant saisir brutalement son menton pour l’embrasser violemment avant de prendre la parole. " — Aime-moi, bébé. Offre toi à moi." Et les lèvres se font gourmandes lorsqu’elles explorent la peau avant venir défaire son haut, de caresser son torse alors qu’il l’incite à reculer vers le salon. " — J’ai si hâte d’être en toi" Petit sourire alors qu’il vient l’embrasser de nouveau, que ses lèvres goûtent de nouveau les siennes.

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Figer a en devenir presque une statue, le marbre qui remplace le liquide carmin, les baisers trop forts, à écraser les pulpeuses sans douceur. Et il essaie de s'offrir, mais de l'autre la voix hurle. J'aimerais tant m'offrir, t'aimer. Les pas qui reculent vers le salon, à tomber contre le sofa, l'accueillir contre lui, mais être à l'ouest, Mee qui s'agite de plus en plus. VA T'EN JINX. Ça éclate les tympans, ça lui fait relâcher un léger cri de désespoir ou de douleur qui aurait pu s'accoutumer aux gémissements si les traits ne formaient pas une grimace. Il relâche un soupir et passe ses doigts dans les mèches sombres de l'aimé pour l'embrasser de nouveau, mais difficile de construire la façade maintenant. Il n'y a plus aucun plaisir pour Jinx, il subit simplement l'envahisseur et il commence à croire que c'était une mauvaise idée, même s'il essaie d'aller jusqu'au bout. C'est peine perdu, même si les doigts s'agitent sur le pantalon pour lui retirer, la chaleur s'est dissipée. 

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Si l'envie d'être de nouveau avec Jinx se montre de plus en plus forte depuis qu'ils se sont revus, obsession soudaine à laquelle Luis ne sait pas faire face sans flancher, il ne peut s'empêcher de rester inquiet à chaque fois qu'il fait tel ou tel geste, ou qu'il dit telle ou telle parole. Et tous les signes sont présents, dans l'empressement du plus vieux, dans ses gestes saccadés, dans cette façon qu'il a de s'offrir à lui. Pourtant, Luis reste encore un peu aveugle, continue d'être aveugle malgré tout ce qu'il fait. C'est finalement quand Jinx trouve le sofa que Luis s'arrête, qu'il s'écarte pour l'observer et remarquer cette étrange grimace sur son visage. Il n'a cependant pas le temps de réagir puisque ce dernier l'attire dans d'autres baisers, qu'il commence à le déshabiller encore plus. Mais Luis s'arrête. Luis refuse de continuer tant qu'il n'a pas de réponse. Installé sur ses cuisses, il attrapait son visage entre ses doigts pour l'inciter à le regarder. " — Bébé... ça va ?" Petite pause avant de poser doucement ses lèvres sur son front puis ses joues, essayant de calmer les corps, les cœurs. " — Si tu ne veux plus qu'on le fasse, on peut s'arrêter..." Les petits baisers continuent avant qu'il ne pose son front contre le sien. " — Si tu penses qu'il est trop tôt, on peut s'arrêter là... cela ne me dérange pas, mon cœur." Prêt à tout pour que Jinx se sente bien à ses côtés, il caressait sa joue avant de reprendre. " — Je suis désolé, si je t'ai pressé... je savais bien qu'il était trop tôt." Paroles sincères alors qu'il passe finalement ses bras autour de son cou, venant caresser sa nuque du bout des doigts. " — On peut... simplement dormir ensemble ?"

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Combien de temps encore il pouvait rêver et se mentir à lui-même ? Combien de temps encore il pouvait s'accrocher au déni si chaleureux comme il était ? Il aurait tiré sans cesse sur les vêtements, à s'oublier lui aussi. Rompre les tissus quand la douceur se perd pour éviter de croire qu'il pourrait commettre une erreur. Oublier aussi qu'il n'était jamais seul et qu'il en pouvait plus par moment. À défaut, il était plus simple d'éviter, comme il l'avait toujours fait, mais il ne peut l'imposer aux autres. Luis, le remarque, l'arrête dans ses élans presque bestiaux. Il n'a pas le choix d'y faire face, de le regarder quand ses mains retiennent ses joues. L'air est cuisant dans la gorge et le chemin de la salive tout autant. Le rouge encore aux joues, les baisers essaient de délier les nerfs. Il ferme ses prunelles et accepte de mentir, encore, pour éviter de poser vraiment les mots. Il hoche la tête, un sourire en coin difficile qui aimerait se montrer. Les mains dans le bas de son dos qui se pressent un peu plus fort contre sa chair, il l'embrasse encore, jusqu'à revoir l'image de Mee et il se résigne, oubliant combien il serait bon de le retrouver.«Je crois que je suis nerveux.» Qu'il relâche, mordillant sa lèvre inférieure, hypocrisie, mensonge, il ne sait plus. Il est vrai que le brun le rend nerveux, après toutes ces années et à tout anticiper. «J'avais vraiment envie de toi.» Assez pour oublier qu'il ne devrait pas et se remémorer sans cesse leurs nuits déjà partagées. «Dormir...tant que j'ai tes bras, ça me va.» Le front se dépose contre la clavicule de Luis, à souffler, se blottir. J'aimerais croire que tu es encore la maison.

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L'empressement de l'avoir contre lui, de l'avoir dans ses bras, lui avait presque fait perdre la tête tant il ne voulait penser à rien d'autre que le fait de pouvoir l'aimer le temps d'une nuit. De pouvoir se faire de nouveau une place dans son cœur et sa vie même si cela s'avérait compliqué et semé d'embuches. Pourtant, tout ne va pas bien et il le sent, le perçoit sans s'en rendre compte au début. Assis sur les cuisses de celui qui avait été l'amant aimé et qui était à présent que l'on désirait toujours, il essayait de le rassurer en venant déposer des baisers sur son visage. Et il sourit doucement au hochement de tête avant d'accepter les baisers contre ses lèvres, s'y perdant sans peur. Il serait prêt à tout pour Jinx, même aux pires atrocités, mais il restait encore vague dans ses attentions. Sûrement un peu trop. Et son front vient chercher le sien alors qu'il caresse doucement sa nuque. " — Nerveux ? Tu veux m'en parler, bébé... ?" Et les lèvres s'étirent dans un autre sourire alors qu'il l'enlace, ses bras autour de ses hanches. " — Moi aussi, mon cœur... j'ai très envie de toi." Mais il se retenait pour ne pas le forcer à faire quoique ce soit. Lui proposant de dormir avec lui, il souriait avant de l'accueillir un peu plus contre lui. Ses lèvres cherchent ses oreilles, viennent s'y poser en douceur avant de répondre. " — Alors c'est parfait, dormons ensemble..." Tendre moue sur le visage alors qu'il l'attire contre lui, saisissant son visage pour l'embrasser un peu partout avant de frotter son nez contre le sien. " — Tu es toujours mon Jiji...."