— Die for each other

Le champagne coule à flots, comme tout le monde ici, Alma n’attendait qu’une personne : Mo Garam et son porte feuille gonfler. Aussi gros que son ego et son narcissisme, Alma n’avait yeux que pour lui. Il avait tout ce qu’il fallait pour un salaire à trois chiffres, parfait pour refaire sa garde à robe. En vu des échecs multiples qu’elle avait enchaînés, il lui fallait ce genre de gros lot pour se remettre en route.
Depuis que les émotions de Yujin étaient en feu, Alma avait perdu en qualité, des clients qu’elle perd à force d’être absente, des coup qu’elle foire avant même que ça commence. Ce soir est le grand soir, et sûrement son plus grand coup depuis le début d’année.
Elle avait réussi à intégrer avec facilité le cercle principal de la vedette, robe courte, talons hauts et buste en évidence, pour une séduction des plus aisé. tout était dans la ruse, le jeu de regard, la tension, le désire mutuelle qu’ils allaient pousser jusqu’au moment intime. une guerre qu’elle avait déjà gagnée, mais prétend de prendre les armes, pour lui donner la sensation qu’il peut lui aussi en sortir gagnant.
Joueuse, elle s’était assise d’abord à côté de lui, échanger avec timidité des regards langoureux, avant qu’elle ne passe à l’action. Corps qu’elle tortille contre lui, en douceur, jusqu'à ce que leurs souffles soient a même niveau, que leurs coeurs tambourinent l’un contre lui. Le geste fait reculer tout autre prétendante attendant pourtant leurs tours pour passer à l’action. too bad, avait-elle envie de dire, maintenant que la proie est entre ses doigts. Allons chez toi, maintenant. finit-elle par dire, mot murmure à son oreille. main qu’elle balade contre sa jambe, jusqu’à saisir sa nuque contre laquelle elle se love. le poisson lui, avait déjà gagné le verre à cocktail depuis bien longtemps, mais pour que ça marche, il ne doit pas se douter de la ruse. On part. adresse t-elle au garde de la célébrité.
Elle ne perd pas une minute Alma, elle saisit la main de la super star et se fait un chemin entre les corps déchaîner, pour rejoindre la plateforme de transplanage. Ne me quitte pas des yeux, beau gosse, je risque de m’envoler. comme ton compte en banque, connard.

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Le besoin constant d’oublier que la vie n’est qu’une suite de décision et de choix dont il regrette éperdument les conséquences. C’est dans le tumulte et l’agitation des corps qu’il trouve plaisir à contempler le monde qui lui est offert. Paillette et champagne, décadence et oublie puisque demain tout sera déjà oublié. L’avantage de la célébrité est de pouvoir filtré les rencontres pour aller droit au but. Elles sont souvent sensuelles à la limite du vulgaire mais c’est comme ça qu’il les aiment Garam, sans aucune morale. Ses yeux fatigués aiment contempler les courbes grâcieuses de celles qui s’offrent à lui pour quelques heures. Il s’arrange toujours pour les choisir faciles et écervelées de toute manière elles ne servent qu’a une chose faire passer la nuit et les cauchemars qu’elle apporte. La danse des corps apporte une forme de paix délicieuse dont il est totalement accro. Puisqu’elles lui offrent une nuit il peut bien leur payer un verre ou deux, elles ne méritent pas plus de toute manière. Cette fois c’est différent, ce soir la il était sans doute plus fatigué que la normal, plus fragile qu’il aime le montrer. Il n’a pas fait attention et a manqué de jugement lorsque ses yeux se sont posé sur ses formes, quand un simple geste des doigts à fait pénétrer la lionne dans la cage. Qu’il le regrettera plus tard Garam de s’être fait berner ainsi. Mais les femmes sont sa faiblesses après tout. Il la laisse faire sans même l’once d’une hésitation quand les corps se rapprochent, quand elle prend les devant lui imposant ses choix. Les mots lui reviennent à l’esprit tu es n’es qu’un lâche fâche à Misun et Lila qu’il a raison le gamin quand il met en lumière la triste réalité des choses. Doigts entrelacé il n’a toujours dit mot n’ayant pas spécialement l’envie de parler de toute manière. Jamais chez lui, jamais toute la nuit c’est ce qu’il se répète souvent préférant protéger son intimité de fausses fanatiques et pourtant encore une fois c’est avec une obéissance déconcertante qu’il lui laisse porte ouverte. « J’ai l’impression que tu sais ce que tu veux, je n’ai pas spécialement la force de prétendre ce soir » Parce que souvent il doit tout de même jouer la galanterie un minimum pour accéder à ses fins. Dans la chaleur de l’appartement la veste tombe et la chemise se défait. Le corps s’approche et les lèvres laisse une marque humide dans le creux du coup de l’inconnue. «  J’ai trois règles, je ne dors pas, je ne câline pas et je n’obéis pas mensonge comme toujours. Les mais glissent le long du corps cherchant à retirer le vêtement superflue il faut aller vite il n’a pas spécialement envie de papoter. « Si ça ne te conviens pas tu peux partir mais ça serait dommage j’ai l’impression que toi et moi allons bien nous amuser » C’est tout ce qu’il veut Garam, s’amuser. L’oublier.

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Les yeux sont rivés sur la proie, regard étoilés, plein de bonne volonté. Séduite par la simple présence de la supernova, comme les autres poupées qui décorent l’entrée du lounge. pour elles, il est l’incroyable zol, pour l’intéresser il est un bon paquet de fric à croquer avec modération. elle se laisse faire, lui aussi, qui des deux se fera avoir le premier ? la potion glissée malicieusement dans sa boisson pourrait donner l’avantage à alma, mais c’est sans compter qu’il s’agit de mo garam et non d’un lambda. la gamine joue des apparences, roucoule à ses côtés, se fond contre son costard, laissant les mains baladeuses pianoter sa chaire, jusqu’à lui donner des frissons. non, elle ne se laissera pas tomber, bien que son esprit vagabond trop rapidement, embêter par les parasites qui squattent les penser de yujin.

non.
alma, elle est droite.
un plan bien visé dans son esprit, ne peut que réussir.
C’est bien de se laisser porter parfois. baiser voler contre sa joue, quand le reste du corps se love amoureusement contre le sien. elle tire légèrement sur son bras pour qu’il le cale le long de sa hanche et profite de la proximité pour déposer un baiser contre sa joue. le rouge de sa bouche vient colorer légèrement les pommettes du désiré, et elle glousse. à son tour, il se penche pour la posséder, et Alma n’a pas d’autre choix que de se laisser faire. le geste la rend soudainement febrile, c’est peut être la première fois depuis Kei qu’elle a la sensation d’appartenir à quelqu’un. le temps d’une nuit, pas vrai ? Tes désires sont les miens. accepte t-elle, jusqu’à la porte de l’appartement qui se dévoile sous ses yeux.

Je partirai avant le lever du jour. promet-elle dans un fin sourire. devant elle, l’appartement qu’elle n’aura jamais. un frisson la traverse, elle se voit déjà vivre ici Alma. ses affaires sur le comptoir, ses chaussures à l’entrée, son maquillage d’urgence sur la table d’entrée. un pincement au coeur, quand finalement, elle se dit qu’elle mérite cette vie, mais qu’elle est loin de sa porter. Doucement tu vas déchirer ma robe ! quel brute, cette appartement est parfaits, mais sans son propriétaire. Il est agaçant d’ailleurs, elle le repousse légèrement, en le maintenant par les épaules. Laisse moi faire… elle le pousse sur le lit, et s’étend en long et en large sur sa personne, ses doigts glissent avec envie le long de sa chaire, faisant frissonner les démons qui dorment au fond de son esprit. elle soupire intérieurement, déteste ce jeu trop long, ce débile va finir par s’évanouir ou pas ? On joue ? dans son sac ses menottes qu’elle dévoile dans un geste lent, lèvre mordue et baiser rendu avant qu’elle n’attache rapidement les deux mains du playboy à sa tête de lit. Je vais dans la salle de bain, pour… une minute. et pour prouver sa bonne fois, elle défait d’elle même sa robe pour la laisser tomber sur le sol. ce crétin va finir par tomber de fatigue ou bien ?

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