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Charlie Schwartzstein
Charlie Schwartzstein
waste my time (ash) 08f62d3963c02f3392450ed7a6deb31amanon — he/she/theyIRL : noh seunghwa; lola <3 (ava)Avatar, Crédits : 1011Messages : 5RPs : 4660Gallions :


˚.    ✦ ·     .˚

and we were making plans
and breaking dreams




CW / TW:
Disclaimer :


BABYLONE BIRD - we're two worlds appart
MILAN HAGIWARA - 'cause i'm all gone
HAVAN SOLIS - cut myself to slivers
Multicomptes :
22.08.1992 ; 29 yo.Naissance & Âge : he / himPronom(s) du personnage : var(--kas)Couleur de dialogue :

ANCIEN AUROR ;

L'étiquette lui colle à la peau, comme à celle d'une célébrité. Et c'est certainement le cas, finalement. De nombreux adjectifs s'ajoutent à celle-ci mais l'un reste proéminent : traître. Car s'il a fini par mettre un terme à l'un des plus gros réseau de magie noir d'Allemagne, ce n'est pas sans trahir les aurors eux-même au préalable pendant plusieurs années, lui ayant valu un renvoi et quelques menaces.

GÉRANT DE BROL ;

L'auror professionnel se fond dans le décor de babioles étranges, d'objets chargés de magie et de potions en tous genre. Il vous permettra de détecter les mauvais sorts qui vous entourent, vous concoctera le meilleur filtre d'amour jamais fait, vous fera boire assez de felix felicis pour gagner le loto ou encore vous lira votre avenir pour une bouchée de pain. Certains en diraient un fou, mais Charlie a trop à donner et plus assez à vendre (est perdu dans une vie que tout le monde rejette, lui y compris).

INTERVENANT EN DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL ;

Grâce à son nom (ou à cause), il se fait presque légende du château, parfois. Des rumeurs sombres courent à son sujet, qu'il ne nie jamais ni n'approuve (ignore, tout simplement). Si l'école a bien voulu de lui, c'est probablement grâce à ses capacités, plutôt que son nom.Occupation :


EKISHA ;

L'adoption a toujours posé un point d'interrogation quant à ce don. Voir l'avenir, y lire des signes du destin, ses mères ont toujours cru à des fantasmes humains sur lesquels ils prétendaient avoir un pouvoir. Les cauchemars n'étaient passés que sous le signe d'une enfance turbulente pour ces moldues, les évidences comme une forme d'intelligence de la part de leur petit garçon. Et puis elles ont compris, en le voyant grandir; en le laissant aller à cette école si loin d'elles. Il revenait les joues rouges lors des vacances, les dents dévoilées car il avait appris à voir comme personne d'autre ne voyait. Lui, il ne mentait pas en prétendant connaître des choses. A cet âge, encore, il voyait ce don comme un cadeau; aujourd'hui, il a tendance à blâmer sa misère sur ce don dont il use pourtant encore quotidiennement malgré le mauvais usage dont il a pu en faire (dans l'illégalité, soutenant pourtant une forme de moralité).

instinct, seuil 3;
contact et vision, seuil 3;
rêves prémonitoires, seuil 1.
Particularité(s) :
— STAFF ❝ i wanna hold hands with you
waste my time (ash) 08f62d3963c02f3392450ed7a6deb31a
IRL : manon — he/she/they
Avatar, Crédits : noh seunghwa; lola <3 (ava)
Messages : 1011
RPs : 5
Gallions : 4660



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BABYLONE BIRD - we're two worlds appart
MILAN HAGIWARA - 'cause i'm all gone
HAVAN SOLIS - cut myself to slivers

Naissance & Âge : 22.08.1992 ; 29 yo.
Pronom(s) du personnage : he / him
Couleur de dialogue : var(--kas)
Occupation :

ANCIEN AUROR ;

L'étiquette lui colle à la peau, comme à celle d'une célébrité. Et c'est certainement le cas, finalement. De nombreux adjectifs s'ajoutent à celle-ci mais l'un reste proéminent : traître. Car s'il a fini par mettre un terme à l'un des plus gros réseau de magie noir d'Allemagne, ce n'est pas sans trahir les aurors eux-même au préalable pendant plusieurs années, lui ayant valu un renvoi et quelques menaces.

GÉRANT DE BROL ;

L'auror professionnel se fond dans le décor de babioles étranges, d'objets chargés de magie et de potions en tous genre. Il vous permettra de détecter les mauvais sorts qui vous entourent, vous concoctera le meilleur filtre d'amour jamais fait, vous fera boire assez de felix felicis pour gagner le loto ou encore vous lira votre avenir pour une bouchée de pain. Certains en diraient un fou, mais Charlie a trop à donner et plus assez à vendre (est perdu dans une vie que tout le monde rejette, lui y compris).

INTERVENANT EN DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL ;

Grâce à son nom (ou à cause), il se fait presque légende du château, parfois. Des rumeurs sombres courent à son sujet, qu'il ne nie jamais ni n'approuve (ignore, tout simplement). Si l'école a bien voulu de lui, c'est probablement grâce à ses capacités, plutôt que son nom.
Particularité(s) :

EKISHA ;

L'adoption a toujours posé un point d'interrogation quant à ce don. Voir l'avenir, y lire des signes du destin, ses mères ont toujours cru à des fantasmes humains sur lesquels ils prétendaient avoir un pouvoir. Les cauchemars n'étaient passés que sous le signe d'une enfance turbulente pour ces moldues, les évidences comme une forme d'intelligence de la part de leur petit garçon. Et puis elles ont compris, en le voyant grandir; en le laissant aller à cette école si loin d'elles. Il revenait les joues rouges lors des vacances, les dents dévoilées car il avait appris à voir comme personne d'autre ne voyait. Lui, il ne mentait pas en prétendant connaître des choses. A cet âge, encore, il voyait ce don comme un cadeau; aujourd'hui, il a tendance à blâmer sa misère sur ce don dont il use pourtant encore quotidiennement malgré le mauvais usage dont il a pu en faire (dans l'illégalité, soutenant pourtant une forme de moralité).

instinct, seuil 3;
contact et vision, seuil 3;
rêves prémonitoires, seuil 1.


And I don't mind if you waste my time
'Cause I've got some I can lose

@ash forsberg

Coincé du cul n'était certainement pas le mot qu'il aurait employé pour se décrire, Charlie. Pourtant, Nari avait employé ces termes exacts, et, avec un peu de persuasion (et de chantage du style "c'est bon t'as un passing de jeune, si t'y vas pas t'es un boomer"), les pas claquaient au sol avec une certaine nervosité qu'il ne savait exactement expliquée. Peut-être parce que c'était la première fois qu'il allait dans ce type d'endroit sans personne pour l'accompagner depuis trop longtemps. Peut-être parce que, tout compte fait, il acceptait que son égo soit froissé si cela voulait dire retrouver sa soirée à conter quelques histoires, Michael entre les bras. Il sentait cette angoisse dans le creux de son estomac qu'il n'avait pas ressenti depuis l'adolescence, ni depuis qu'il avait eu Liv à son bras : celle d'être véritablement abandonné à soi-même au milieu d'un grand groupe de personnes, qui, elles, n'étaient pas seules pour le moins du monde.

Mais il est adulte, Charlie. Il est grand et indépendant. Alors il n'a besoin de personne pour aller commander sa boisson. De personne, non plus, pour répondre à un sourire en coin de la part de cette femme, à l'autre bout du comptoir (et le sourire est crispé, et les doigts s'enroulent trop vite autour du cocktail rouge vif avant de tourner les talons avec trop de vigueur au point de -presque- s'en renverser sur sa belle chemise blanche). Il s'installe dans un coin plus calme de la salle. De là où on se fait moins voir, de là où l'on observe. Et c'est ce qu'il fait, après s'être allumé une cigarette -moldue. Le regard glisse sur le groupe inconnu qui se produit, sur les quelques personnes tremblantes de leurs rires au loin, sur celles qui semblent piétiner de gêne, l'une autour de l'autre. Et puis soudainement, le bruit vient d'à côté de lui, et, tourne le regard. Ne s'attendait pas à tomber sur un visage familier,
alors la bulle de nervosité grimpe dans le fond de son estomac.

Ash, qui jusqu'alors ne lui avait jamais imposé aucune conversation, respectant parfaitement son choix de lui donner du temps, était pourtant maintenant à ses côtés. Yeux presque trop grands ouverts, il se dit qu'il aurait été charmant d'encore lui en laisser (du temps), bien qu'il en ait certainement déjà trop abusé. « Ash. » Presque plus murmure qu'exclamation. Et le regard fuit celui de l'homme, les doigts courent sur le bâton de nicotine alors qu'enfin, en recracher la fumée lui donne une excuse pour tourner le visage. Recomposer son visage. « I really wasn't expecting you here. » En fait, il ne s'attendait à voir personne en particulier. Avait même croisé les doigts pour que ce soit le cas. Mais, finalement, il valait peut-être mieux ça qu'un de ses élèves. « Neither did i expect you to talk to me on your own initiative. » Réalisant combien ses paroles pouvaient être brusques, il s'étouffe un peu avec sa fumée et tourne le visage vers lui, plongeant cette fois son reard dans celui du daichi. « Not that I mind. I've been making you wait for way too long, haven't I? »




Invité
Anonymous
Invité

Le museau se balance au gré de la musique, s’enivre plus des notes de musique que des notes de conversations balancées de chaque côté de ses oreilles. Affalé dans un coin, n’en reste que des bouts de visage éclairés par la lumière de son téléphone, le pouce se baladant sur l’écran pour faire défiler des images qu’il ne regarde pas vraiment. Paumer sur des applications de rencontres multiples, le cabot passe de l’une à l’autre en soupirant. Chavire mais jamais ne sombre parce qu’il a déjà coulé, dans la marée noire de ses autres vies effacées. Coule toujours, des fois plus lentement que d’autres quand pour celle-ci, à peine frôler l’iceberg que le foutu rafiot a pris l’eau.
Il soupire une dernière fois et éteint la machine. Etire ses guiboles droit devant lui, en plein dans le passage menant du bar au reste de la salle, au moment où une serveuse s’en extirpe. Râle pour la forme mais accompagne la remontrance d’un sourire charmant. Réponse automatisme, le chiot a été dressé pour être aimable même quand ça va pas. Quand l’envie de mordre bouffe tout, se poser un sourire con sur la tronche et faire comme si. Alors avec ce sourire sur les babines le cabot cherche, une proie dans l’assemblée. Remarque une bonne femme seule au bar, ongles peints tapant contre dans un air d’ennui un peu trop forcé pour être vrai. Next.
Un type seul, dodelinant sur sa chaise au rythme de la musique. Qu’il examine, des pieds jusqu’au sommet de ses cheveux bien rangés. Whyt not.

Et puis, alors qu’il se lève, l’œil virevolte. Attiré comme un aimant sur un quelqu’un qu’il a pourtant aperçu au comptoir. Partit se perdre dans un coin, loin, comme lui. Ash au sourire qui chavire et devient vrai sur ses babines. Le chiot trottine presque et vient poser ses fesses dans un mouvement de hanches gracieux à côté de celles de l’apparition venue d’ailleurs.
« - Charlie. » Présentations faites, servent à rien mais des fois c’est bien, de rappeler les formes. Faire comme si. Coude sur la table et menton dans une paume, il se fait plus petit et scrute l’homme d’un peu plus bas. Perdu dans les nuages de sa cigarette, figure éthérée d’un passé un peu flouté.

« - Yeah, I bet you did. Most of the people here say that, like it’s shameful to be here.» Sourcils se froncent et se froissent les lèvres, Ash plisse le nez et soupire, faussement blasé. Faussement agacé. Préfère la brusquerie des mots sans fard plutôt que le silence radio. « - What can I say ? You looked so lonely on your little corner, like you were screaming to be annoyed or something, couldn't help myself but to come here. » Penche la tête sur sa main, son sourire revient. Se fait séducteur, défaut professionnel. Mais pique d’une chaleur de môme, celui qu’il fut alors, là-bas à Durmstrang. Sincère. « - You have, but lucky you I’m a very patient guy. » Il se redresse, se tourne à moitié vers la salle et un petit signe de la main à la serveuse que ses guiboles ont failli balancer par terre. Commande en silence, pour tous les deux.
« - Must say, I’m used to see all kind of faun here but you ? I wasn't expecting it… But it’s good to see you, at last. » Les verres se posent en s’entrechoquant devant lui. Relève le nez et pose sa patte libre sur la hanche de la serveuse qui vient la tapoter en gloussant, faussement gênée par le geste. Et les doigts glisser le verre vers Charlie. « - So, what are we drinking at ? Freedom ? Reuinon ? You popping your cherry ? Tell me. »

Charlie Schwartzstein
Charlie Schwartzstein
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ANCIEN AUROR ;

L'étiquette lui colle à la peau, comme à celle d'une célébrité. Et c'est certainement le cas, finalement. De nombreux adjectifs s'ajoutent à celle-ci mais l'un reste proéminent : traître. Car s'il a fini par mettre un terme à l'un des plus gros réseau de magie noir d'Allemagne, ce n'est pas sans trahir les aurors eux-même au préalable pendant plusieurs années, lui ayant valu un renvoi et quelques menaces.

GÉRANT DE BROL ;

L'auror professionnel se fond dans le décor de babioles étranges, d'objets chargés de magie et de potions en tous genre. Il vous permettra de détecter les mauvais sorts qui vous entourent, vous concoctera le meilleur filtre d'amour jamais fait, vous fera boire assez de felix felicis pour gagner le loto ou encore vous lira votre avenir pour une bouchée de pain. Certains en diraient un fou, mais Charlie a trop à donner et plus assez à vendre (est perdu dans une vie que tout le monde rejette, lui y compris).

INTERVENANT EN DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL ;

Grâce à son nom (ou à cause), il se fait presque légende du château, parfois. Des rumeurs sombres courent à son sujet, qu'il ne nie jamais ni n'approuve (ignore, tout simplement). Si l'école a bien voulu de lui, c'est probablement grâce à ses capacités, plutôt que son nom.Occupation :


EKISHA ;

L'adoption a toujours posé un point d'interrogation quant à ce don. Voir l'avenir, y lire des signes du destin, ses mères ont toujours cru à des fantasmes humains sur lesquels ils prétendaient avoir un pouvoir. Les cauchemars n'étaient passés que sous le signe d'une enfance turbulente pour ces moldues, les évidences comme une forme d'intelligence de la part de leur petit garçon. Et puis elles ont compris, en le voyant grandir; en le laissant aller à cette école si loin d'elles. Il revenait les joues rouges lors des vacances, les dents dévoilées car il avait appris à voir comme personne d'autre ne voyait. Lui, il ne mentait pas en prétendant connaître des choses. A cet âge, encore, il voyait ce don comme un cadeau; aujourd'hui, il a tendance à blâmer sa misère sur ce don dont il use pourtant encore quotidiennement malgré le mauvais usage dont il a pu en faire (dans l'illégalité, soutenant pourtant une forme de moralité).

instinct, seuil 3;
contact et vision, seuil 3;
rêves prémonitoires, seuil 1.
Particularité(s) :
— STAFF ❝ i wanna hold hands with you
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IRL : manon — he/she/they
Avatar, Crédits : noh seunghwa; lola <3 (ava)
Messages : 1011
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Naissance & Âge : 22.08.1992 ; 29 yo.
Pronom(s) du personnage : he / him
Couleur de dialogue : var(--kas)
Occupation :

ANCIEN AUROR ;

L'étiquette lui colle à la peau, comme à celle d'une célébrité. Et c'est certainement le cas, finalement. De nombreux adjectifs s'ajoutent à celle-ci mais l'un reste proéminent : traître. Car s'il a fini par mettre un terme à l'un des plus gros réseau de magie noir d'Allemagne, ce n'est pas sans trahir les aurors eux-même au préalable pendant plusieurs années, lui ayant valu un renvoi et quelques menaces.

GÉRANT DE BROL ;

L'auror professionnel se fond dans le décor de babioles étranges, d'objets chargés de magie et de potions en tous genre. Il vous permettra de détecter les mauvais sorts qui vous entourent, vous concoctera le meilleur filtre d'amour jamais fait, vous fera boire assez de felix felicis pour gagner le loto ou encore vous lira votre avenir pour une bouchée de pain. Certains en diraient un fou, mais Charlie a trop à donner et plus assez à vendre (est perdu dans une vie que tout le monde rejette, lui y compris).

INTERVENANT EN DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL ;

Grâce à son nom (ou à cause), il se fait presque légende du château, parfois. Des rumeurs sombres courent à son sujet, qu'il ne nie jamais ni n'approuve (ignore, tout simplement). Si l'école a bien voulu de lui, c'est probablement grâce à ses capacités, plutôt que son nom.
Particularité(s) :

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L'adoption a toujours posé un point d'interrogation quant à ce don. Voir l'avenir, y lire des signes du destin, ses mères ont toujours cru à des fantasmes humains sur lesquels ils prétendaient avoir un pouvoir. Les cauchemars n'étaient passés que sous le signe d'une enfance turbulente pour ces moldues, les évidences comme une forme d'intelligence de la part de leur petit garçon. Et puis elles ont compris, en le voyant grandir; en le laissant aller à cette école si loin d'elles. Il revenait les joues rouges lors des vacances, les dents dévoilées car il avait appris à voir comme personne d'autre ne voyait. Lui, il ne mentait pas en prétendant connaître des choses. A cet âge, encore, il voyait ce don comme un cadeau; aujourd'hui, il a tendance à blâmer sa misère sur ce don dont il use pourtant encore quotidiennement malgré le mauvais usage dont il a pu en faire (dans l'illégalité, soutenant pourtant une forme de moralité).

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@ash forsberg


Cela fait si longtemps, qu'il n'a pas entendu sa voix. Si longtemps que ça le surprend un peu de s'en souvenir si bien. Comme si, peut-être, les années n'avaient en rien changé Ash. Contrairement à lui. Cependant, aux prochaines parole de l'homme, il redresse la tête comme un suricate, la secoue légèrement de gauche à droit en riant un peu, gêné. Parce que ce n'était pas ce qu'il voulait dire du tout. Bien qu'il ne s'agissait pas de son endroit de prédilection, il se fichait bien de savoir où traînaient ses amis. Tant qu'ils ne finissaient pas mages noirs (quelle ironie). « You know that's not what I meant. » Parce qu'il l'a en trop haute estime. Parce que dans sa tête et après toutes ces années sans véritablement garder contact, Ash reste Ash.
Un ami qui s'était toujours tenu à ses côtés malgré le silence.

Il a un petit rire qui cascade contre sa gorge alors qu'il secoue la tête de gauche à droite avec lenteur. « So I do look like I don't belong here. » C'est qu'il y a quelque chose, dans le sourire du daichi, qui rend nerveux. Les mains un peu moites, peut-être. Et si l'ambiance du bar ne suffisait pas, il fallait bien que son ami soit si charmant, ce soir. Cela réchauffe la poitrine, quelque part. « Truth be told, my friend kind of forced me to come here. She said I looked so miserable all the time I should just go out. Alone. Do I look miserable? Be honest. » Il a un air amusé, comme pour lui assurer qu'il pouvait bien lui donner la réponse qu'il voulait : il ne s'en offenserait pas. Le laissant par ailleurs commander ce qu'il voulait pour eux deux, il observa son profil, un instant, cherchant ce qui avait changé depuis le temps. Et peut-être était-il simplement plus rayonnant (ou était-ce lui, qui avait laissé le voile gris de la vie derrière lui?). Il ne commente pas son comportement, ignore les rougeurs de la serveuse à qui il n'accorde qu'un sourire poli. Semblerait-il qu'ici, c'était le palais de Ash.
Pas le sien.
« Reunion it is. » Et la première gorgée de sa boisson soulage les épaules et la tension. Il n'est pas si mal, de recroiser quelques fantômes du passé, maintenant qu'il goûtait à un semblant de liberté. « What did you become? I must say I'm very happy to be able to talk to you now... I think I just was a coward, reporting things because I didn't know how to come back. » Un petit rire perce les lèvres. A-t-il perdu de la confiance en lui, depuis leur dernière réelle conversation? Oui. Et cela se traduit dans le mouvement incessant de ses doigts, un peu nerveux, sur le bord de son verre. Dans cette façon qu'il a de se retenir de trop croiser le regard de Ash.




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