is there nobody ? (havan)

is there nobody ?
@Havan Solis

Destination nouvelle, il était parti seul sur le coup jusqu'à croiser les connaissances qui ne sont jamais bien loin, Havan, innocence dans un corps juvénile. Il se sentait le besoin de le protéger de veiller sur lui. Il n'avait aucun problème s'il était avant tout attentif à ceux des autres. Car il est hypocrite quand il le cherche dans la nuit, car son lit est vide. Il est égoïste de filer vers lui rapidement pour lui demander ces incertitudes, ce qui le pousse à ne pas s'allonger sous les étoiles. Il est stupide de vouloir être mentor. Oui, car les cernes creusent approfondissent aussi ses traits. Il se réveille d'un putain de cauchemar pendant qu'il file dans le dortoir à sa recherche. Échec, il ne le trouve pas et retourne à la chambre, logeant les baies vitrées. Et après quelques minutes, le nez dans un livre à la lumière qui s'échappe de la baguette, entre les diverses technologies de la ville, la porte s'enclenche et il revient les pas qui frottent sans doute ne pas alerter avec les craquements des lattes. «Havan ?» Qu'il souffle délicatement pour ne pas l'effrayer, s'avançant vers lui en réduisant la lueur de la baguette. «Je te cherchais...t'arrives plus à dormir ?» Question par simple politesse pour ne pas sauter aux conclusions quand toutes les évidences sont sous les yeux.

is there nobody ?
@Jinx Cattermole

C'est l'excitation d'une nouvelle nuit sous un environnement étranger, qu'il se persuade. Ce n'est que ça, qui le tient éveillé. Ca et la tension de ses muscles, le stress qui grimpe quand il songe à cette exposition à laquelle il veut participer, dont il n'a pas parlé à maman. Et serait-elle en colère, si elle l'apprenait? Il a fui dans les couloirs sombres d'une ville éteinte mais toujours éveillée, même à minuit, peut-être une heure du matin. Les gens, ici, ne dormaient jamais. Il y avait dans les rues un feu éternel qui faisaient vibrer les cernes sous ses yeux, et, s'il reste à l'écart des trop grandes foules, son regard, lui, dévorait les splendeurs d'une technologie magique dont il ne peut qu'à peine comprendre le fonctionnement du bout de ses doigts à la magie si faible.
Les pas sont ceux d'un chat, alors qu'il rentre. Parce qu'il a peur de réveiller Jinx, parce qu'il se dit que, finalement, malgré la douceur et la bonté de son colocataire du voyage, il n'a pas envie de se faire fardeau pour leur séjour. Mais peut-être qu'il n'est pas seul à se tenir éveillé jusqu'au bout des nuits sans fin (et les premiers rayons du soleil même n'accueillent pas toujours l'enfant endormi). Léger sursaut alors que son prénom résonne en murmure dans la chambre, il répond sur le même ton. « Jinx? » Le regard capte finalement le visage à demi éclairé par la baguette de son compagnon et un léger sourire se dessine sur son visage. « Ah, non. J'espère que je ne t'ai pas réveillé? Ou bien ne parviens-tu pas non plus à dormir? » Une hésitation tangue sur le bout de sa langue alors que son regard cherche quelques réponses dans les yeux du kasai. « J'étais allé me promener pas loin. »

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