damn right (libre)

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@"maybe you?"

Le brouhaha de sorciers qui s'enchainent, empressés de rentrer, empressés de s'éviter. Il y a de tout dans cette gare. Des âmes fanées comme décidées. Il y a les ambitions qui se brisent, les rêves aussi, parfois certains adieux. Il est beau aussi de voir les sourires de ceux qui ont un voyage prévu, une petite idylle parfois qu'ils aiment appeler. Mais quand Anzo frôle cet endroit, c'est dans un seul but. Retourner vers les marionnettistes. Le gouvernement qui sait tirer quelles ficelles. Leurs joyaux qui revient avec quelques informations, parfois, pas souvent, il dissimule du mieux qu'il peut. La nausée arrive toujours, la nicotine au bord des lèvres sans arrêt pour aider à faire passer la nervosité, mais aussi décoincer ses neurones en se demandant comment il pourra mentir encore et encore. Et la nuit a été longue. Il aurait pensé qu'il se rendrait sans tracas, mais son regard s'est arrêté un instant, un long moment sur une silhouette égarée. Il a senti le mauvais présage qui s'alignait. Son coeur qui se met à battre si vite, à cogner dans les tempes si fort. À le rendre presque étourdi sur le coup. Hensoku repéré, fumée verte qui s'émane de la personne dévoilant la forme animale invisible aux passants, elle a du mal aujourd'hui et c'est au centre qu'elle pourrait faire un spectacle, prête à prendre une voie pour se rendre au portoloin. Mais elle a du mal et les pouvoirs deviennent dingues. Les regards curieux commencent à s'afférer, les spéculations aussi et ses pieds ont déjà commencé à avancer, fonçant directement sur la personne sans même détailler son visage, sans même comprendre qui elle est, la cachant dans son immense veste pour filer vers les couloirs avoisinants. Putain...c'est de la folie ce que vous venez de faire. Et il est conscient sans doute que le manque de contrôle est la raison première. Où allez-vous ? N'ayant pas l'intention de laisser maintenant l'hensoku à la porter du mal qu'il sert.

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@koh anzo

La panique s'installe en elle.
Cela fait longtemps qu'elle ne s'était pas entraînée à proprement parler, mais tout va bien, elle connaît ses limites. enfin, elle croyait les connaître. tout est parti d'une rencontre innocente, un gentil chien croisé, et ireshi qui se dit que ça ne fera de mal à personne si elle le carresse. elle enlève un gant, le fourre dans sa poche, sourire qui illumine son visage. elle s'était promis de faire attention, toujours faire attention, mais vivre avec des brides tout le temps lui pèse, l'entrave, ça la cloue au sol et elle rêve de mieux. elle tend la main, et pendant quelques secondes, il ne se passe rien, et tout va bien.
puis elle le sent monter en elle, ce pouvoir incertain qui l'enveloppe depuis sa tendre enfance, trop habitué à dormir plutôt qu'être utilisé. elle lève la tête vers la propriétaire pour lui demander son nom (au chien - pas à l'humaine, elle n'est pas folle) et elle voit le visage de l'inconnu se tordre en une grimace. sa main devient comme happée par ce qu'elle est en train de faire, et alors que l'autre se met à lui crier d'arrêter, que des gens se retournent sur eux, elle observe le chien se transformer lentement, inexorablement, en pierre. les larmes lui montent, le souffle coupé, elle finit par enlever sa main mais c'est trop tard, le mal est fait, là où de la fourrure dorée se tenait il y a quelques instants, du gris froid, dur, se trouve désormais. le sol autour de la bête commençait lui aussi à se transformer, se dirigeant vers les passants alentours, mais s'arrête soudainement. elle ne réalise pas qu'elle se fait embarquer par un inconnu, mais de la folie, elle est d'accord. "je ne sais pas.. je ne sais plus" elle devait se rendre sur l'île de son enfance ce week-end, retrouver sa tante, mais elle ne sait pas si elle est prête à affronter son regard désormais. " vous devriez me lâcher.." qu'elle parvient à marmonner, elle remet son gant à sa main, de peur de faire plus de mal.

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@Ireshi Sukkasem

Désamparée, elle a fait du mieux qu'elle pouvait. Il les voit parfois comme des oiseaux esseulés,égarés, à qui on a refilé les plus grandes armes sans les indications. La pierre qui a attaqué l'être vivant, monstre aux yeux des passants, c'est ce qu'ils sont. Tout ça pour une explosion, des particules éphémères qui sont devenues permenantes dans l'ADN. Il avait compris les capacités du sien seulement parce que tous les chercheurs se ressemblaient près de lui. Intrigués, comme un joyau, alors qu'il était dégoûté de sa vraie nature. Tant de talent en un seul homme, tant de possibilités pour les plans ignobles. Il se veut soulager d'être tombé sur elle, juste à temps, dans un endroit aussi bondé, près des yeux du gouvernement. Si bien qu'il ne pas la relâché, sans le remarquer et c'est sa voix qui le ramène à l'ordre. Il trouve un endroit un peu plus exclu, une salle perdue, lui faisant signe de sa main d'entrer. Le temps que les gens oublient, le temps de s'effacer. La porte qui se referme sur leurs pas, il n'oublie pas de l'enchanter pour empêcher les regards, le coeur qui bat un peu trop vite. Il a toujours les flashbacks qui reviennent en tête de la jeunesse esseulée et les cris contre les murs immaculés. Peu importe, de toute façon, vous allez rester avec moi, un moment. Son regard se perd sur la fumée verte au-dessus d'elle, en analyse, sur elle, les sourcils qui se froncent pour comprendre, analyser les capacités. Anzo, soldat, parfois froid, trop rigide, qui se tient droit. Votre nom ? Il oublie qu'il peut-être imposant, que les années ont sculpté un corps musclé, mais aussi carré. C'est la première fois que vos capacités se manifestent ou ? Car elles sont si aléatoires et instables.

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@koh anzo

Elle se sent perdue, ireshi, tirée par cet homme imposant vers une salle vide, et son instinct qui lui crie de ne pas le suivre, de se débattre, de partir loin, mais elle est tétanisée. elle n’arrive pas à croire que ça lui ait arrivé à nouveau, elle qui s’était promis de ne plus faire de mal. la jeune fille l’observe enchanter la salle, et c’est le moment où elle se dit que c’est trop tard pour partir. et viennent ensuite les questions, elle tremble, ça doit forcément être quelqu’un du gouvernement. elle qui a su leur échapper, vivant caché, reclus pendant tant d’années. ça ne peut pas être le moment où elle défaillira ! « alma » qu’elle ment, elle n'aime pas mentir, mais pas le choix, le nom du double de son meilleur ami qui vient en premier dans son esprit. il n’a pas l’air d’être du genre à suivre les influenceurs de près, c’est déjà une petite victoire. elle passe une main dans ses cheveux, essaye de se reprendre, petit lapin face aux flashs d’une voiture « je ne vois pas de quoi vous parlez, quelqu’un à du lancer un sort d’illusion certainement » hochant la tête, oui c’est certain, ce n’est pas elle qui a fait ça, mais quelqu’un d’autre.

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@Ireshi Sukkasem

Elle essaie de mentir et si peut-être le prénom lui échappe, le reste ne fait que se discerner davantage sous ses yeux, à force d'analyser l'hensoku qui l'envahie. Comprendre sa nature tout doucement. Et puis si la patience a envie de s'envoler, il préfère hocher la tête, en plissant doucement les yeux. Je peux comprendre votre méfiance, mais ne me prenez pas pour un idiot pour autant. Il se recule pour lui laisser de l'espace, espérant attirer un peu se confiance, incapable vraiment d'éveiller la moindre douceur. Puis il a peur des répercussions. De ce qu'ils peuvent penser à l'extérieur de ses murs. Il n'a le droit qu'à une partie de la vérité qu'elle tente de garder. Faux nom, ce n'est pas toutes ses facultés, ni les entrainements qui lui permettent de tout dévoiler. Écoutez Alma, ce n'est pas moi qui vous voudrai du mal, mais les gens à l'extérieur de ces murs, si vous ne coopérez pas quelques petites secondes. Si la patience est l'une de ses vertus, elle finit toujours par partir en courant quand ils se retrouvent devant eux, les victimes du gouvernement, lui étant le premier impacté, connaissant si bien la terrible réalité.

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@koh anzo

Elle se ratatine un peu en l'entendant lui dire qu'elle le prend pour un idiot. non, ce n'était pas ce qu'elle voulait entendre, elle aurait préféré qu'il rentre dans le panneau, mais évidemment c'est une mauvaise menteuse très peu habituée à la chose, l'entraînement lui manque. elle se sent devenir toute petite, et si elle pourrait, elle voudrait que son pouvoir soit de rentrer dans le sol, se creuser un trou et s'y terrer à tout jamais. on la laissera alors tranquille avec ces histoires de hensoku et de gouvernement, elle ne veut pas en entendre parler.
et pourtant, devant la réalité, elle est bien obligée d'y faire face. elle ne lui fait pas confiance pour autant, est suspicieuse plus que de raison, ne voyant pas pourquoi cet homme ne lui voudrait aucun mal. et puis, elle n'a pas vécu cachée autant de temps pour se faire avoir par le premier venu, non. "vous êtes du gouvernement ?" qu'elle demande, mais son visage lui dit quelque chose, l'aurait-elle déjà croisé quelque part ? elle ne sait pas, n'arrive pas à réfléchir. elle n'a pas décidé de coopérer pour autant, attends patiemment la réponse à sa question "et répondez moi honnêtement si vous souhaitez que je coopère" comme si elle était à même de donner des ordres, avec sa petite voix vacillante.

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