Still into u ♡

Les yeux sur le téléphone cachés derrière d’immense lunettes de soleil si il y’a un avantage à se trouver ici c’est que cette ville ne dort jamais comme lui. Tout semble hors du temps et c’est ce qu’il demande justement, un moment ou il n’a plus a penser au désordre de sa vie. Tout ce qu’il a à faire c’est de regarder Lila essayer de nombreuses robes de soirée pour ce soir. Lorsqu’elle se présente devant lui avec une autre robe il lève à peine les yeux pour la regarder « Parfaite » » Ce n'est pas comme si elle en avait déjà essayé une dizaine mais la poupée aime être parfaite surtout quand elle sait qu’elle sera sur le devant de la scène. « Tu as essayé plus de robes que j’ai eu de meuf ces dernière semaines ça commence à devenir lourd quoique tu portes Lila tu seras la plus belle donc choisis en une prends ma carte bleu et dépêche toi car je suis clairement en train de perdre patience » Il déteste faire les magasins mais serait prêt à tout pour elle malheureusement. Surtout qu’il sait que les paparazzi sont derrière la vitre de cette boutique il n’a pas le droit à un faux pas comme toujours.

Plus bleu ou rouge ? Peut-être même blanc ? Mademoiselle, vous avez celle-ci mais avec plus de dentelle ? elle soupire, lila, lasse et ternie par les semaines qui se sont écoulé. et si golden week rime avec vacance, ce n’est jamais le cas pour la superstar. la robe glisse sur ses hanches avec délicatesse, elle ajuste légèrement le buste et rentre le ventre pour un rendu plus efficace. Mouai, pas satisfaite, t’en pense quoi? il n’en pense rien, ou si, il pense qu’elle est parfaite, et ses yeux roules dans un geste lasse, avant de trouver refuge sur ses genoux. On devrait avoir de vraies vacances, tu ne crois pas ? On aurait dû prendre du polynectar et partir à Bali, loin de tout le monde. ce n’était pas une histoire de robe, de bustier ou de coloris, finalement, mais bien de liberté arracher à ces deux enfants. Me parle pas de tes autres filles, je préfère vivre dans l’ignorance… Mais par curiosité, il y’en a beaucoup d’autres ?  

Si il ne semble pas s’intéresser à la tenue de Lila c’est qu’il préfère largement lorsqu’elle est plus naturelle trouvant un certain charme à la simplicité qu’elle ne dégage pas très souvent pourtant. « J’en pense que tu es belle, et que la robe que tu vas mettre finira par être enlevée de toute manière »  Des paroles audacieuses qui trahissent un peu les idées qu’il traine derrière la tête, surtout lorsqu’elle vient se poser sur ses genoux l’air de rien, feindre l’innocence elle sait parfaitement le faire, mais à force de jouer avec le feu on finit par s’y brûler. « Qu’est-ce que tu reproches à cet endroit ? ça pourrait être de vraies vacances si tu te donnais la peine de te laisser aller juste ne pense à rien » Et c’est ce qu’il a décidé de faire Garam d’arrêter de penser le temps de quelques jours avant de retrouver le désordre et la réalité. «  On pourrait presque croire que tu es jalouse alors que ça toujours été le dernier de tes soucis, mais t’en fais pas tant que je reste discret il y’a pas de problème » Mais malheureusement la discrétion s’emble être de plus en plus difficile lorsque les relations se font de plus en plus intenses.

Pénible, il est pénible. Et elle aimerait ne pas relever, lâche un long soupire. Les portes s’ouvrent, laissant apparaître une petite vendeuse, qui repart aussitôt en entendant la fin de la phrase du chanteuse, la gamine s’esclaffe alors, la robe s’était effondré au sol, vendeuse prise de panique à la vue des deux tourtereaux. Tu vois ce que tu fais en disant de telles bêtises en publique? elle se redresse pour récupérer son dû. C’est pas du tout la couleur que j’ai demandée ! Elle rouspète, mais retire tout de même la première pour essayer la seconde. Tu arrives à faire ça, toi ? Toi, Garam, qui planifie jusqu’au moment ou on doit prendre notre respiration dans le second couplet, tu arrives à couper ton cerveau? Lila rit encore, d’un faux rire cette fois-ci, proche de la moquerie. Non, toi comme moi, on va devoir faire ça toute notre vie, et je vais accoucher de mon premier enfant sur scène, pendant un entracte et tu vas me demander de finir au moins, le refrain. ai-je tord ? elle se tourne de nouveau vers lui, lisse sa robe de la paume de sa main, et fait le tour d’elle-même pour admirer (la robe) faux, elle, et juste elle. Je n’ai rien à jalouser de qui que ce soit, Garam. Tu m’appartiens.  

Elle a raison Lila, Mo Garam ne laisse jamais rien au hasard, chaque partition de sa vie est rythmé par une mélodie au préalablement planifiée, mais souvent la partition se teinte de fausses notes et la mélodie s’en retrouve gâchée. Lila est de celle qu’il n’arrive pas à planifier et qui lui fait sortir ses plus belles symphonies tout autant que ses pires désharmonies. « Pourquoi tu parles d’enfant ? Impossible Lila, dans le monde dans lequel on vie il n’y a pas de place pour les couches et les bébés, une rock star n’a pas d’enfants du moins pas avant que le succès soit totalement installé sinon ça va vouloir dire de prendre une pause, adaptée les tournes bref je ne veux pas y penser » Et puis l’angoisse de se dire qu’il y’aura un petit être qui prendra la place de Garam, quelqu’un qu’elle aimera plus qu’elle ne s’aime elle-même et il n’est pas prêt de l’accepter pour le moment. Bien que le destin soit tracé pour eux il suffit d’une mauvaise rencontre, d’une mauvaise route pour que tout se bouscule. Comme elle est belle devant le miroir, sorcière captivante mais beaucoup trop sûr d’elle-même. «  Si c’était le cas Lila on en serait peut-être pas la » a lutter chaque instant pour trouver un équilibre dans cette relation dévorante. «  Tu vas me forcer à te regarder encore combien de temps comme ça ? Pas que la vue soit désagréable loin de la c’est qu’on a aussi autre chose à faire, si tu ne te décides pas c’est moi qui choisit mais tu vas encore te plaindre que je prends toutes les décisions » Mais si il devait vraiment choisir ce n’est pas une robe qu’il voudrait la voir enfiler de toute manière.  

Parce que j’aurais un enfant, un jour. par vengeance, ou juste pour prouver à ses parents que c’est possible de briser la chaîne de haine. c’est une mauvaise raison pour avoir un enfant, pourtant ça a souvent traverse son esprit. aux côtés de Kaede, elle était persuadée que sa vie était scellée, tout n’était qu’une question de temps, elle n’aurait eu qu’à dévorer chaque moment avec délicatesse. rien n’a plus de sens maintenant. je pends celle là. elle lisse le satin avec la paume de sa main, redresse les fils qui se baladent dans son dos. Elle n’est pas fâchée contre Garam, bien loin de là, elle est presque désolée pour lui. On pense toujours à ceux qui partent mais jamais à ceux qui restent, ceux qui doivent réparer les pots cassés, recoller minutieusement les morceaux avec un bâton de colle cléopatre. On pense à ces âmes perdu obliger de enfuir pour respirer, mais jamais à ceux qui doivent rester et vivre le coeur lourd de cette absence immense. Et ceux qui sont charger de réparer ces mêmes âmes en peine, les gardiens des larmes. Elle a de la peine pour Garam, Lila. Car il a promis de toujours rester. Et celle-ci aussi. Ce n’est pas pour autant qu’elle changera son comportement à son égard. La robe verte est saisie, puis jeter à son visage. Et tu paies. Ce n’était ni une question, ni une demande, mais bien un ordre. Lila a déjà arracher le ticket pour enfuir l'objet dans le creux de la main de Garam, reprend son sac et ajuste ses cheveux. On a qu’à faire un tour dans la ville ? Et déjeuner ensemble ? Tu sais tous ces trucs que tu fais avec tes putes en pensant à moi, mais pour une fois, je serai bien là. large sourire sur son visage, comme conquise avant même qu’il accepte de régler la note, elle lui envoie un baiser de loin, promesse d’elle à lui. Si ce soir, tu es sage, alors tu en auras un vrai, baiser.

Un enfant ? Il ne l’imagine en aucun cas avec un bébé, trop égoïste la poupée pour qu’on s’intéresse à quelqu’un d’autre qu’elle, peut être même trop immature pour porter la vie, mais si elle le veut alors elle l’aura car tout ce que Lila souhaite elle finit toujours par l’obtenir. « Je veux une fille » dit-il tout simplement comme seule réponse à sa demande, peut être un jour auront-ils un enfant, ou peut être pas mais en aucun cas il n’envisage qu’elle porte l’enfant de quelqu’un d’autre que de lui. Forme d’évidence ou tout simplement prison du cœur dans laquelle il se meurt. Automatisme de celui qui cède à tout ses caprices, un jour peut être arrivera-t-il a prendre de la distance mais c’est dans cette dévotion qu’il trouve le réconfort qu’elle ne le laisse pas, car sans elle il n’est plus rien. Il ne répond rien l’observant juste faire son cinéma fatigué tout de même de devoir dire amen à tout mais l’étoile brille plus fort chaque seconde que ça en devient aveuglant. Il donne les robes à son garde du corps pour qu’il aille payer à sa place n’ayant aucunement envie de faire la queue suivant Lila comme son ombre « Quand je suis avec quelqu’un je ne pense pas à toi, dommage mais c’est la vérité » Ce n’est pas totalement vrai car rares sont les femmes à pouvoir lui faire oublier la starlette et pourtant. «On a déjà un truc de prévu commence pas à vouloir en faire qu’a ta tête car si moi je m’écoutais on serait directement rentré à l’hôtel » dit-il conscient de ses paroles n’ayant plus la patience de jouer avec les mots «  Va te changer qu’on y aille prends l’une des deux et dépêche toi je commence à vraiment perdre patience » Parce qu’elle joue avec lui et qu’elle joue surtout trop avec le feu. 

Tu auras ce que Merlin me donnera. Leger sourire sur ses lippes, quand il cède sans trop broncher. C’est ce qu’elle aimait le plus chez lui, il cède, sans vouloir comprendre. Il décide que si elle le demande, c’est qu’elle le désire réellement. Ne remets jamais en doute sa parole, ni ses envies. Parfois, elle n’a pas envie qu’on la comprenne, qu’on l’analyse, qu’on se pose des questions sur elle ou pour elle. Elle a juste envie de demander et d’avoir. Rien de plus. Ce n’est pas caprice, de son point de vue, une requête simple, qui doit être assouvie. Et Garam ne pause pas de question, il tend la main, offre son épaule et son oreille, apaise le cœur du bout du sien. Et surtout : il cède, et c’est ce qu’il lui faut à lila, un être qui autorise, sans demander. Tu es beaucoup avec d’autre f- elle ne fini pas sa phrase, interrompue par le garde du corps, elle en oublie parfois leurs titres, se laisse glisser hors de la cabine pour rejoindre le hall d’entrée. Je veux rester habillé comme ça, quel endroit m’empêche d’avoir une robe en satin ? Quel endroit HORRIBLE m’empêche d’avoir une robe en satin, avait-elle envie de hurler, mais pas ici, pas en public. Elle se laisse guider, fait semblant de s’intéresser aux sacs à main, avant de rejoindre la rue principale, puis se porte jusqu'au siège arrière de la voiture. Merci. Murmure t-elle en direction du chauffeur, ses doigts joues avec la lance de son sac : Merci.. Cette fois-ci en direction de Garam, pour les robes, devrait-elle préciser, mais peut-être qu’elle avait envie que le doute plane sur ce fameux merci. Tu parles de vraie vacance.. Les filles se dorent la pilule au soleil, regardent des concerts gratuits, et mange comme des porcs, et nous, on doit faire quoi ? Signer des albums quelques parts, j’imagine ? elle grogne, elle aussi, elle aimerai ne rien faire, juste une journée. Est-ce qu’on peut au moins dîner ensemble ce soir ? Sandwich et la fin de top model USA, lila ne vit que pour ça : Naomi Campbell qui fait pleurer des adolescentes en tenue haute couture.