kazino. (dian)

❝ kazino
c’est des voix, des on-dit qui l’avaient amené à fouler ses pieds jusqu’aux portes du casino familial, territoire de son aimée. habituellement, il s’y présentait pour simplement y voir sa femme, et muet, il se complaisait de sa seule présence, loin d’être une créature des jeux mais inciter volontiers les autres à y dépenser leur argent. un business florissant était une asami heureuse. mais cette fois, il n’était pas venu la voir bien que le message venait d’elle pour lui fournir une seule information, comme une plainte pour le seul but de meubler la conversation. l’aînée s’amusait encore à dépenser à tout va, et ça ne pouvait que le faire soupirer bien que l’écart était si minime face à des siècles d’accumulation d’or. les nombreux coffres forts qu’ils possédaient chez Gringotts ne pouvaient que conforter la chose. il n’avait maintenant qu’à suivre les voix des membres de leur clan, soudés jusqu’à savoir où chacun pouvait être quand ils ne cherchaient pas à se dissimuler. et elle était facilement reconnaissable sa fille, de son odeur jusqu’à leur lien psychique. les pas sont silencieux quand il s’enfonce dans la foule qui s’écarte en retour, le reconnaissant sous les traits du mari de la boss ou sous les traits de politiciens. le dos droit, il ignore les saluts, n’ayant que faire des humains à cet instant présent, n’ayant aucune utilité à ses yeux. des décennies qu’il ne faisait plus attention aux regards que sa présence, son apparence, attiraient. son regard n’était que pour une seule personne. un des employés habitué à sa présence finit par s’approcher après l’avoir remarqué, manque de lui indiquer l’absence de sa femme avant de le couper. « i know. i’m here for my daughter. » le patriarche ne lui offre qu’un simple hochement de tête avant de s’éloigner de lui pour finalement s’approcher d’elle, de dian. si concentrée qu’elle ne réalise pas sa présence. les mains dans ses poches, il ne fait qu’observer son jeu derrière elle. niklaus est le seul à rester silencieux quand celle-ci gagne son set, et ne peut que poser son regard face au concurrent qui lui fait face, assez pour le rendre aussi pâle qu’un mort.

❝ kazino
le pas entraînant dans un air musical qui n'est autre que la dernière musique du groupe nobody ( mais ça, personne ne le saura ), la gamine attrape le jeton que l'on lui refile à chaque fois qu'elle franchit les portes de l'établissement. c'était comme une salutation à la jeune héritière, comme une prière pour lui souhaiter un bon jeu. mais c'était aussi une manière de contrôler son jeu et surtout ses dépenses. le jeton à la main, elle s'amuse à le lancer dans les airs, à le faire rebondir contre son ongle et à s'arrêter tout mouvement lorsque le nez a flairé la table. sa table. la poupée s'assoit tranquillement et prenant ses aises devant les deux personnes qui étaient déjà prêtes à jouer. son sourire est mesquin, son attitude insolente ( comme d'habitude ) mais c'est que la personne fascine de son être, de son sang venant des vélanes. la soif qui la constitue elle, peut-être caractérisée par l'autre moitié de son être. bien trop habillée pour être le commun des sorciers, mais trop arrogante pour être de ces bimbos qui sont là pour faire réenchérir les clients. dian était juste celle qui s'amuse de ces jeux, celle qui aime voir les autre perdre et elle leur marcher dessus. et quelque part dans sa tête, faire rentrer un peu plus d'argent dans les poches de la famille ; lorsque ce n'est pas elle qui creuse un trou dans les dépenses. les cartes sont distribuées et la gamine n'a pas le temps de bluffer, l'impatience la fait miser. gagner, perdre, et ça recommence pendant des bonnes dizaines de minutes. le thé est servi à côté d'elle alors que c'est plutôt l'alcool qui prime sur les verres adverses. juste de quoi neutraliser les sales effluves alcoolisées qui disparurent aussi rapidement que l'un des compétiteurs s'en alla en laissant l'ensemble de ses jetons à la jeune koh. les dernières cartes sont distribuées et d'un coup du tsuka de son katana, elle fit avancer tous ses jetons. ❝ all in. ses cils papillonnent et son sourire se veut encore plus provocateur. ❝ come on, bet everything that you have. you're not gonna loose to a lil girl right ? pas quand la gamine cache un carré et qu'elle y croit à sa victoire. l'homme la suit dans ses folies et mise tout. à ce moment précis, elle dévoile ses canines - ses cartes en même temps. ❝ 4 of a kind. qui détrôna le full house. ❝ HERE WE GOOOOO incapable de cacher sa joie, ses folies, elle ramasse l'ensemble des jetons qui se trouvaient dans la table. et c'est lorsqu'elle son adrenaline redescendit qu'elle sentit enfin, la présence de son père. ❝ OH Daddy ? Did you see ?? I killed him elle rangea discrètement le katana qu'elle avait précédemment utiliser. elle toussotte pour cacher ses méfaits. ❝ with style and... style. mais loin d'être le même style, la même aura que lui pouvait avoir. dian n'était que cet enfant perturbateur qui papillonnait de danger en danger.

❝ kazino
niklaus ne peut que battre des paupières face à la scène qui se présente à lui. d’une énergie qui n’était certainement pas hérité de la sienne, ou de quelques vestiges qu’il datait de l’adolescence, l’aîné est au premier rang pour voir sa progéniture gagner, mais sur combien de pertes, il préférait ignorer cette partie jusqu’à ce qu’un des comptables de l’empire ne se présente sans qu’il ne le demande avec un carnet bien rempli. le regard apathique, toujours silencieux dans les cris de victoire de l’aînée des jumeaux, il a le regard sur le perdant aux traits alcoolisés qui faisait les affaires de l’entreprise familiale. sa présence semble suffire à ce qu’il ne sorte pas de ses gongs, à moins que le liquide de courage finisse par faire son effet. et enfin, elle remarque son paternel, sobrement positionné derrière elle, le regard sur la table avant de croiser les prunelles de la princesse koh. « i saw. » répondu à la rokurokubi, acquiesçant à ses propos et ne manquant pas le katana des yeux. elle pouvait se permettre tout ce qu’elle voulait en tant que fille de la maîtresse des lieux, et si asami avait des commentaires à faire, elle le ferait elle-même. « why are you hiding, i didn't come to keep order. » un demi-mensonge prononcé avec aisance, ce n’était pas comme si dian menaçait les clients avec son katana. .. sauf s’il n’était pas au courant. « is that how you play ? with your style. » sa voix aussi morne que leur entourage pourrait penser qu’il s’en fichait, seule la question posée, si rare d’intérêt, pouvait montrer à dian la bonne foi qu’il avait à son égard. il ignore comme à l’accoutumé les regards qui se posent sur les deux koh, l’attraction naturelle que leurs seules présences suffisent à créer.