— beneath the surface (( lorevie ))

les mains glissent entre les mèches corneille encore humides, repoussent vers l'arrière les indomptables. le soupir vient quitter les lèvres pincées, suivi par une grimace venant déformer ses babines en un rictus dégueulant la fatalité ; et au thorax, c'est la lassitude qui emballe le cœur dans un malheureux galop trahissant sa nervosité. sur le podium des choses qu'il redoutait le plus se hissait en juste place le simple fait de devoir se confronter à evie lors de ces périodes où le stress dévorait chacune de ses pensées et ravageait ses artères d'une colère injustifiée ; avait-il pu en faire les frais lors de l'entraînement, malmené par ses hurlements à chaque instant (( insupportable )). et si l o r e n z ne savait que trop bien comment occuper sa soirée, d'ores & déjà émoustillé à la simple idée de sa rencontre à venir, c'est en réalisant avoir oublié son portable dans les vestiaires qu'il avait poussé son premier cri de rage muet — elle y est encore (( quelle plaie )). alors martèle-t-il inlassablement le sol de sa semelle agitée, incapable de se lancer dans un retour en arrière qui viendra éclater son moral sous la lame de ses reproches incendiaires, [ [ incapable ] ] pourtant d'abandonner son bien qui lui permettrait d'accéder à sa propre détente.





alors vient l'idée de g é n i e
— que pouvait-il se passer, après tout ? —





si les membres supportent le changement sans difficulté, c'est toute son âme qui s'en voit contrariée ; les traits sont étranges dans le reflet de la poignée, bien trop soignés, bien trop dessinés — bien trop observés. alors les dents viennent déchiqueter la lippe déjà fendue par les grimaces qui étaient nées des cris précédents ; il inspire longuement, s'insuffle du courage, glisse ses longs doigts entre les mèches blondes et s'engouffre à nouveau dans les vestiaires. je fais que passer, je repars ! il clame, les hanches alors dessinées noyées dans ses propres vêtements, les cheveux trop longs se coinçant de temps à autre sous ses bras en lui tirant quelques grimaces. je m'en vais, je m'en vais ! il grogne, roulant exagérément son bassin vers le banc où il était assis plus tôt dans une démarche exagérément féminine n'ayant de [ [ f é l i n e ] ] que l'allure de chat s'étant coincé la queue dans une porte.