Wanna be yours —

@Bang Bae & @Noé Águilar
june 19, 2022
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Elle est toujours là cette petite panique en boule de chewing-gum qui s’invite dès que les coups résonnent contre la peau. Elle fait s’affoler le cœur, rend les gestes un peu gauches, empressés. Mais surtout elle pose sur les lèvres un sourire solaire. Si on ne regarde pas très bien on dira que ce sourire, et bien, c’est Noé. Sur les photos ou bien en vrai, il est difficile de trouver un moment où il n’a pas eu cette courbe posée sur ses lèvres. C’est lui, c’est tout. C’est peut-être parce qu’il est passé maître dans l’art de faire semblant que personne ne remarque la différence, entre les sincères et les de circonstances. Ceux que l’on se force à montrer pour le public.
C’est bien un sincère qui s’est posé là, pas que sur sa bouche mais partout, jusque dans le fond de ses yeux pétillant comme des étoiles sur un ciel en plein jour lorsqu’il ouvre la porte. « - Hey. » Il le lâche dans une expiration, invite Bae à entrer en baissant le nez vers ses pieds. Il y peut rien Noé, mais les surnoms mignons, il n’en a pas vraiment l’habitude et se sent perdu lorsqu’ils lui sont adressés. It will come, right ? Ou peut-être ne s’y fera-t-il jamais mais il s’en fiche un peu. Reste planté là, debout dans sa chambre à regarder le mizu se faire doucement maître des lieux. Des papillons de feu dans le ventre et la poitrine, ils caressent de leurs ailes rouge tout ce qui traîne : la mécanique de son cœur cassé, tout de travers mais qui essaie, tout ce qu’il peut pour fonctionner comme il le devrait.

« - Don’t call me that, I’m not. » Il se donne un air menaçant tout en sachant très bien que ça sonne faux. Alors il soupire – c’est presque un petit rire en réalité. Et hausse les épaules. « - I was fine but now I’m better, ‘cause you’re here. » Les petits doigts égarés sur la chute de reins, il répond avec la même douceur au baiser posé sur ses lèvres. Frissons-bonbons sur la peau, là où Bae à poser ses doigts. « - Actually, I do, sorry, my boy friend is supposed to be coming so… » Cette fois il se mare, mais c’est un rire léger, comme du cristal à peine formé qui n’ose pas briller comme il le devrait. S’échoue sur la bouche qu’il revient grignoter de la sienne. « - Aren’t you supposed to take some rest before the game ? No sport, of any kind so you don’t waste your energy ? »

@Bang Bae & @Noé Águilar
june 19, 2022
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Se glisse entre deux baisers, cette petite musique de gêne que l’on ne parvient pas à effacer. Ne plus l’entendre ce serait ne plus vraiment être lui.  C’est ce qu’il se dit à chaque fois que les compliments s’échappent des lèvres de Bae pour voleter jusqu’à ses oreilles. I’m not perfect. Il aimerait pouvoir le hurler, à s’en péter ses poumons fatigués par le parasite. Il a ses défauts, Noé. Ses maladresses et ses humeurs, comme tout le monde sûrement. Il a aussi ce petit truc au fond du ventre, les quenottes grattant la surface des gencives et une faim de monstre tenaillant la gorge quand le moment devient trop critique et qu’il est temps de se décider à manger. Quel drôle de mot.

« - Yeah ? I hope he thinks he is… ‘Cause I am. » Petit murmure entre deux vagues de sourire sur ses lèvres, elles se dessinent sur la courbe d’un O surpris s’accompagnant d’une montée de chaleur piquant les joues. « - What ? Wait no… Well yes but… Shit, sorry. » Et Noé pique du nez. S’en veut, mais seulement à moitié, d’avoir eu en tête ce genre de pensées. A brûler sa jeunesse ratée, il faut bien se rattraper. « - Movie and hug ? I like that, cuddling all night, I got shivers just thinking of it. » Souffle-t-il en s’asseyant sur les genoux du mizu. Face à lui, il glisse ses doigts derrière sa nuque, les joints là pour ne pas s’éloigner. Perdre l’équilibre et prendre le risque de se casser la figure aussi. Une blessure avant un match, ce serait bien embêtant.

« - Yes please, I’m curious now. Agreed, let’s say it will be your reward for the victory… The side trophee, just for you. » Bombe le torse sur un élan de fierté de comédien. Le sourire radieux aux lèvres, le petit kaze devient soleil le temps d’une inspiration. S’avachit à nouveau pour recevoir les petits baisers à fleur de peau. Caresser du bout de ses doigts celle de l’ainé.  « - Maybe it’s because your sight is getting worse each time ? » Il se planque dans le creux du cou, y enfouit son rire qui chavire sur les vagues d’un océan que l’on appelle bonheur. Le simple. Le beau. Celui qui ne demande rien.