- spuf, Léa — elle/she/herIRL : cameron lee phan (spuf)Avatar, Crédits : 367Messages : 3RPs : 6 512Gallions :
- Spoiler:
- ⌊irl⌉ : peu de choses me triggered, du moment que les thèmes abordés sont traités avec respect et qu'ils respectent ce qui est demandé sur le forum, c'est safe. Je préfère quand même que l'on en discute ensembles si sujet sensible il doit y avoir.
⌊in rp⌉
mention possible de : suicide/mort, expériences/tortures, relation toxique & abusive ;
addiction, ptsd
noé, le soleil • ash, l'éclipse • Multicomptes : ⌊18.08.98⌉ vingt-trois années en pétales fanésNaissance & Âge : ⌊ il/he ⌉ pour l'évidence, mais ne s'offusquera pas devant l'usage d'un pronom féminin ou neutre, tout lui convientPronom(s) du personnage : burlywoodCouleur de dialogue :⌊ tatoueur - inkabyss ⌉entiché de l'art traditionnel d'embellir les corps, encrer la peau d'arts aussi éphémères qu'éternels, d'abord en free-lance aujourd'hui en permanence, il est devenu un nom dans le monde de l'ancrage, une réputation qui se murmure aux oreilles sous de bonnes auspices
⌊ circassien - l'autre monde ⌉sous les voiles du bateau-volant, il est Shirayuri, devient d'or sous les regards du public aux cœurs battant uniquement pour lui, bercé de l'illusion de fasciner le temps d'une danse mêlant mystique, éclats de foudre et jeux d'or.Occupation :⌊ hensoku - pixiu ⌉faux dragon légendaire des mythes chinois, affamé d'or et porteur de bonheur comme de malheur là où il passe. Kenzo incapable de survivre sans or en contact permanent avec sa peau, lui qui peut à sa guise manipuler le précieux métal, ne peut le créer, seulement le contrôler et le remanier comme il l'entend.
sang d'or
omikujipossède également une présence apaisante et la capacité moins affirmée de bénir ceux que son cœur adore. De maudire ceux qu'il jugera indigne de sa bonté.
⌊ godaï - foudre ⌉héritage d'un père, lui aussi fils de la foudre. sous la protection du kitsune, il a appris à manier l'élément tempête. Maîtrise balbutiements, depuis qu'il a quitté Mahoutokoro le don reste en suspend, à l'abandonParticularité(s) : ⌊ kohei ⌉
⌊ assem⌉
⌊ nanashi ⌉
⌊ akira ⌉
⌊ ava ⌉
⌊ olympe ⌉
⌊ inwoo ⌉
⌊ nima ⌉
⌊ serena ⌉ Relations :— SORCIER ❝ magic in my veins
IRL : spuf, Léa — elle/she/her
Avatar, Crédits : cameron lee phan (spuf)
Messages : 367
RPs : 3
Gallions : 6 512
Disclaimer :- Spoiler:
- ⌊irl⌉ : peu de choses me triggered, du moment que les thèmes abordés sont traités avec respect et qu'ils respectent ce qui est demandé sur le forum, c'est safe. Je préfère quand même que l'on en discute ensembles si sujet sensible il doit y avoir.
⌊in rp⌉
mention possible de : suicide/mort, expériences/tortures, relation toxique & abusive ;
addiction, ptsd
Multicomptes : charon, l'ombre •
noé, le soleil • ash, l'éclipse •
Naissance & Âge : ⌊18.08.98⌉ vingt-trois années en pétales fanés
Pronom(s) du personnage : ⌊ il/he ⌉ pour l'évidence, mais ne s'offusquera pas devant l'usage d'un pronom féminin ou neutre, tout lui convient
Couleur de dialogue : burlywood
Occupation :⌊ tatoueur - inkabyss ⌉entiché de l'art traditionnel d'embellir les corps, encrer la peau d'arts aussi éphémères qu'éternels, d'abord en free-lance aujourd'hui en permanence, il est devenu un nom dans le monde de l'ancrage, une réputation qui se murmure aux oreilles sous de bonnes auspices
⌊ circassien - l'autre monde ⌉sous les voiles du bateau-volant, il est Shirayuri, devient d'or sous les regards du public aux cœurs battant uniquement pour lui, bercé de l'illusion de fasciner le temps d'une danse mêlant mystique, éclats de foudre et jeux d'or.
Particularité(s) :⌊ hensoku - pixiu ⌉faux dragon légendaire des mythes chinois, affamé d'or et porteur de bonheur comme de malheur là où il passe. Kenzo incapable de survivre sans or en contact permanent avec sa peau, lui qui peut à sa guise manipuler le précieux métal, ne peut le créer, seulement le contrôler et le remanier comme il l'entend.
sang d'or
omikujipossède également une présence apaisante et la capacité moins affirmée de bénir ceux que son cœur adore. De maudire ceux qu'il jugera indigne de sa bonté.
⌊ godaï - foudre ⌉héritage d'un père, lui aussi fils de la foudre. sous la protection du kitsune, il a appris à manier l'élément tempête. Maîtrise balbutiements, depuis qu'il a quitté Mahoutokoro le don reste en suspend, à l'abandon
Relations : ⌊ kohei ⌉
⌊ assem⌉
⌊ nanashi ⌉
⌊ akira ⌉
⌊ ava ⌉
⌊ olympe ⌉
⌊ inwoo ⌉
⌊ nima ⌉
⌊ serena ⌉
Sur les effluves du riz achevant doucement sa cuisson, les graines du pissenlit-malaise se dissipent. S’envolent par la fenêtre ouverte sur les bruissements de la rue en-dessous, la vie continuant à grouiller quant à l’intérieur tout semble calme. D’une sérénité de façade, une harmonie un peu bancale que l’on découvre à chaque seconde passé là, tous les trois. Dans un simulacre d’un quelque chose ressemblant à ce que certains appelleraient famille. Des éléments s’apposant sur la mémoire pour s’y mêler, confondre passé et présent. Kenzo dans une autre vie, à genoux sur une chaise d’un côté de sa grand-mère, Nayako de l’autre. Tous les deux le nez penché en avant pour ne pas perdre une miette de ce que les mains habiles s’appliquent à réaliser. Attendent avec une patience en train de s’effriter le moment de pouvoir, à leur tour, plonger les mains dans le riz encore tiède pour s’essayer à le former. Pas très bien pour les premiers essais. Les mains collées car pas assez mouillées pour supporter le pouvoir agrippant du riz. En mettre partout sous les clameurs d’éclats de rires môme mêlés aux remontrances d’une grand-mère à bout de patience face aux humeurs farfelues des jumeaux fauteurs de trouble. Au début tout allait toujours bien pourtant, il suffisait d’un presque rien pour que tout dérape et que le calme se dissolve.
Pour qu’un ciel bleu ne devienne ciel d’orage, il suffit parfois de si peu de chose.
L’heure n’est plus à jouer le rôle de l’apprenti mais s’improviser chef d’une batterie composée d’un petit commis et d’un superviseur qu’il aura cherché du regard, au début. Dès son arrivée dans le petit appartement que le cœur aura appris à connaître à force de s’y être perdu. Aussi familier que peut l’être sa propre maison, Kenzo a apposé les illusions d’un nouveau sanctuaire vers lequel se réfugier face aux tempêtes de sa vie.
Et même si la magie est reine dans ses gestes, ils savent où se trouve ce qu’ils désirent sans avoir besoin de trop réfléchir. Le bol dans lequel se déverse l’eau, le bento au couvercle s’ouvrant dans son vol et se dépose aux côtés de la boite sans un bruit. Prépare mais ne fait rien, il a promis qu’il attendrait le retour de son petit apprenti avant de faire quoi que ce soit.
Un soupir s’esquisse au bord des lèvres, le regard perdu entre le plan de travail et ses mains qu’il a posé là. Sans or autour des doigts, il brille dans un coin, plus loin. Tristes phalanges sans ornement, les sourcils se froncent un peu plus alors que la route dans les pensées se fait plus profonde. L’hensoku en sommeil, ronronnant au fond du ventre. Cette petite vibration qui ne s’arrête jamais, existe par elle-même, familière, elle aussi. Le regard divague, vient caresser les contours de la fenêtre pour se projeter à l’extérieur. Sous le soleil en train de continuer sa course pour atteindre le zénith. La sortie qui les attend ensuite, s’évader hors du petit appartement pour s’apprivoiser un peu plus.
C’est étrange, de ce tenir là, dans cette cuisine qui ne lui appartient pas. Encore plus étrange lorsque les pensées prennent le temps de se poser sur les raisons. Quelques mois pour faire basculer une vie sur le trajet d’une autre.
Depuis Miyajima.
Pour qu’un ciel bleu ne devienne ciel d’orage, il suffit parfois de si peu de chose.
L’heure n’est plus à jouer le rôle de l’apprenti mais s’improviser chef d’une batterie composée d’un petit commis et d’un superviseur qu’il aura cherché du regard, au début. Dès son arrivée dans le petit appartement que le cœur aura appris à connaître à force de s’y être perdu. Aussi familier que peut l’être sa propre maison, Kenzo a apposé les illusions d’un nouveau sanctuaire vers lequel se réfugier face aux tempêtes de sa vie.
Et même si la magie est reine dans ses gestes, ils savent où se trouve ce qu’ils désirent sans avoir besoin de trop réfléchir. Le bol dans lequel se déverse l’eau, le bento au couvercle s’ouvrant dans son vol et se dépose aux côtés de la boite sans un bruit. Prépare mais ne fait rien, il a promis qu’il attendrait le retour de son petit apprenti avant de faire quoi que ce soit.
Un soupir s’esquisse au bord des lèvres, le regard perdu entre le plan de travail et ses mains qu’il a posé là. Sans or autour des doigts, il brille dans un coin, plus loin. Tristes phalanges sans ornement, les sourcils se froncent un peu plus alors que la route dans les pensées se fait plus profonde. L’hensoku en sommeil, ronronnant au fond du ventre. Cette petite vibration qui ne s’arrête jamais, existe par elle-même, familière, elle aussi. Le regard divague, vient caresser les contours de la fenêtre pour se projeter à l’extérieur. Sous le soleil en train de continuer sa course pour atteindre le zénith. La sortie qui les attend ensuite, s’évader hors du petit appartement pour s’apprivoiser un peu plus.
C’est étrange, de ce tenir là, dans cette cuisine qui ne lui appartient pas. Encore plus étrange lorsque les pensées prennent le temps de se poser sur les raisons. Quelques mois pour faire basculer une vie sur le trajet d’une autre.
Depuis Miyajima.
Yamada Nanashi a feelsé sur ce message