A BRIEF HISTORY OF TIME
mais avec le matin
plein soleil
- Spoiler:
- Robuste, durable et d’une couleur chaude, le mélèze a longtemps été considéré comme un bois puissant et très séduisant. Sa réputation d’instiller du courage et de la confiance en soi chez ses utilisateurs a fait que la demande a toujours dépassé l’offre. Cette baguette très recherchée est cependant difficile à contenter lorsqu’il s’agit de lui trouver un propriétaire idéal et elle se révèle beaucoup plus difficile à manipuler que beaucoup ne l’imaginent. Ce bois produit une baguette aux talents cachés, capable d’effets inattendus, ce qui pourrait aussi définir le maître qui la mérite. Bien souvent, la sorcière ou le sorcier qui conviennent le mieux à la baguette de mélèze ne prennent la pleine mesure de leurs considérables talents que le jour où ils en possèdent une. C’est alors une association aux qualités exceptionnelles.
AESTHETIC ;;
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A WIZARDING GENEALOGY
puis la marmaille bruyante se décline au féminin uniquement, succession de femmes aux airs d'oeuvres d'art.
elle les aime, et elle les aime, et elle les aime à s'en faire mal.
THE LIFE AND LIES OF vanda rosier
dans toutes les langues du monde, aspen l'affuble de surnoms qu'ils sont seuls à assumer. elle est son rayon de soleil, il est son beau brin, un roseau, un petit diamant, toujours elle le défend.
sa condition n'a pas de nom, mais elle a une hypothèse : sa mère, pour l'avoir, a consommé beaucoup de potions censées augmenter sa fertilité. et vanda, il fallait l'avoir, pour sauver son mariage, pour garder son mari infidèle, qui avait déjà eu aspen avec une autre,
ses mains tremblent, elle est très fatiguée, très souvent, s'allonge beaucoup, tombe malade très vite, on la ménage, elle est petite, et puis fragile, tousse beaucoup, sourit tout autant, n'arrive pas à courir, hors de question de monter sur un balais, sa magie la met à plat, elle dit alohomora et s'effondre, c'est une catastrophe, cette fille, cette vie, une catastrophe.
elle ne sort pas, on lui promet que ça va s'arranger, un jour on saura ce que c'est. en attendant elle doit être patiente, tu seras patiente, pas vrai, ma chérie ? un jour on trouvera un remède, et alors tout sera
c'est un quatre juillet,
boom.
sang de salamandre et ongle de griffon, comme dans la potion de force.
crochet de serpent et fleur à corne, comme dans la potion de puissance.
dards séchés de billywig et aconit, comme dans la potion d'éveil.
poudre de pieuvre pour augmenter les effets.
attention, mélange toxique.
le goût n'est pas bon. amer, et elle grimace, mais se force à boire.
elle dort moins, bouge plus, cavale, rit aux éclats, progressivement, la santé revient, elle vit pour la première fois, elle passe la porte qui mène au jardin, non plus en douce, la nuit, frissonnante contre aspen, ni de midi à treize heures le dimanche, non, un matin, avec la rosée, et le soleil se lève, et elle se met à pleurer.
ce n'était pas normal, pour elle, de grandir sous serre, c'est une fleur du grand air, il lui faut des arbres autour desquels s'enraciner, et puis de la terre sous les pieds, et il fait si beau, même quand il pleut, elle voit le soleil et le sent sur elle, il chauffe sa peau.
elle a quinze ans, c'est la première fois que le soleil chauffe sa peau.
chaque jour elle boit sa potion et n'en dit pas un mot.
neuf ans plus tard, il est inutile de la boire ; ses veines noircissent, serpentent, elle est experte en garrot, et en sort pour camoufler les traces de piqûres,
et le soleil lui chauffe la peau.
son père lui promet : je reconstruirai tout à l'identique.
au japon, c'est ce qu'ils font.
après tout, ils peuvent bien se le permettre, ils sont riches et nobles, non ?
(non)
elle ne sait pas qu'ils sont fauchés, drainés par la guerre, seul le patriarche le sait, et bientôt, au revoir le château.
c'était une grande femme, elle a assisté à l'ascension puis a la chute de voldemort en angleterre, elle a multiplié des missions en russie, a formé des recrues en france, a survécu à l'explosion d'un laboratoire au japon et-
souvent elle hurle, se tape la tête contre la table, déracine furieusement les plantes, au bord de la fenêtre, elle dit qu'elle est un oiseau, coupe ses cheveux et tente de les manger, et puis souvent elle hurle, mélange les prénoms de ses filles, et puis souvent elle hurle...
(elle l'admirait tellement)
(et disait maman)
elle est très patiente, et elle est très heurtée.
(curiosity killed the cat)
(but satisfaction brought it back)
(but satisfaction brought it back)
dans les rues dans les chambres dans les vies, invisible.
« vous ne m'entendez pas ? » aspen se tourne vers elle, il ne voit qu'un mur, il a les yeux dans le vague, cherche un point, fronce les sourcils. peu à peu les autres oiseaux deviennent silencieux, l'une des princesses appelle la matriarche à l'aide. vanda est invisible, maman.
on fait vite le lien, peut-être est-ce pour ça qu'elle est d'une santé si médiocre. après tout, elle est en train de se dissoudre.
elle ne rejette pas sa particularité, c'est une partie d'elle. c'est familier et même si elle le voulait, elle ne pourrait pas s'y opposer. elle disparaît, n'existe plus, même si elle est encore là, tout de même -- elle évolue dans son propre monde, elle est un fantôme dans sa propre ville fantôme. elle peut tout y faire, personne ne l'y voit ; liberté pure qu'elle savoure, loin des yeux du monde. elle est dans sa réalité, une réalité qui n'est pas celle des autres, elle y est seule mais confortablement installée, c'est une heure bleue, parfois grise, souvent pastels, le genre de sensation totalement à part qu'on ne trouve qu'à minuit : elle vit et personne n'est là pour en témoigner.
(soleil en sursis)
et toi
tu penses
que je vais vivre
encore
combien de temps ?
(even the sun will die someday)
MY LIFE AS A MUGGLE