sweet dreams — Isael #3

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w/ @gabriel kang
Lorsque j'étais parti ce matin, je t'avais annoncé que j'avais une journée très chargée, remplie par un bon petit nombre de rendez-vous professionnels dans le cadre d'une gestion de la carrière d'artistes que je voulais pousser à devenir les nouvelles stars de leur génération. Si être sur le devant de la scène me manque encore parfois, je savais à présent que je ne pouvais plus jongler aussi facilement qu'avant entre ma vie privée et celle que j'ai inventé pour Thomas. Pas si je désirais construire quelque chose de sérieux avec toi et avoir ma propre famille dans quelques mois, quelques années. Bien sûr, j'avais encore quelques projets musicaux que je tenais à mener jusqu'au bout, désirant faire encore quelques retours remarqués par mon public avant de raccrocher. Mais ce n'était pas ce qui m'intéressais, aujourd'hui. Je ne pensais qu'à toi, Gabriel, qui était seul dans notre logement. Ce logement qui était devenu notre lieu d'habitation, de protection, où je pouvais me permettre de t'aimer sans que personne ne vienne se mêler de ce que l'on fait une fois la porte fermée. J'ai encore du mal à réaliser que tu as vraiment accepté de venir vivre avec moi, comme si cela semblait impossible qu'un homme aussi merveilleux que toi soit prêt à tout lâcher pour vivre une idylle éternelle avec un homme plus âgé et tant différent de ce que tu vois en temps normal. J'essaie cependant de ne pas trop laisser mes doutes prendre le dessus, désirant simplement être heureux avec toi, en t'ayant à mes côtés. C'est pour cela que j'avais finalement décidé d'annuler tous mes rendez-vous de la journée, les reportant un peu plus tard dans la semaine, Je suis presque sûr que tu n'apprécierais pas cela si je venais à t'en parler, mais pardonne-moi mon amour. La possibilité de passer une journée entière avec toi est bien plus tentante que celle de travailler. Quittant les locaux de mon agence, j'y abandonne mes employés et recrues pour aller chercher ce qu'il nous faut pour préparer un repas sublime, voulant te montrer mes quelques talents de cuisinier.

C'est les bras chargés de sacs que je finis par entrer dans notre logement, essayant d'être le plus silencieux possible pour que tu ne remarques pas ce que je fais. Les provisions posées puis rangées, je te cherche du regard avant de rejoindre la pièce que j'ai aménagée pour toi avant que tu ne rennes y vivre. Je t'avais promis de te faire un espace où tu pourrais travailler, ce qui est chose faite depuis un bon moment maintenant. Le sourire au bord des lèvres, je t'observes étudier un de tes livres de cours, te trouvant tellement beau lorsque tu es concentré. Je m'en veux presque d'être celui qui vient te déranger, même si ça ne m'empêche pas de m'approcher discrètement jusqu'à pouvoir me pencher et passer mes bras autour de ton torse. Ma tête trouve déjà refuge contre ton cou que je baise en tendresse avant de prendre la parole. " — Bonjour, mon amour..." Je me fais malicieux alors que je viens embrasser ta joue avant de me reculer afin que tu puisses te tourner pour me faire face. " — J'espère que tu ne t'épuises pas trop ?" Malgré moi, je ne peux que m'inquiéter face à ta passion pour le travail, ayant toujours peur que tu dépasses tes limites un jour. " — Et que tu n'as pas prévu quelque chose de particulier aujourd'hui ?" Ma question semble anodine alors que je pose mon regard sur le bureau, observant les sujets que traite le bouquin, avant de te regarder de nouveau en quête d'une réponse.

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w/ @isaac rosewood
Ma vie a été chamboulée en moins de temps qu'il en faut pour tomber d'une falaise. Il ne me fallait pas longtemps afin de m'adapter à ce nouveau de vie, réalisant au moment même où j'étalais mes livres de cours. Mes yeux s'attardaient à la couleur de la peinture devant moi avant de migrer de gauche à droite comme pour scanner les horizons. Ceci était dorénavant chez moi, chez nous. Que s'était-il passé pour que j'accepte de quitter ma villa, celle payée par mes parents, afin de vivre dans un appartement, aussi immense soit-il, avec mon récent petit-ami, mon professeur de danse par la même occasion ? Cela semblait irréel, tiré d'un scénario de fiction pour personnes en mal de feels. C'est non sans sourire que je laisse le calme environnant me contaminer. Il n'y a pas plus belle vie que j'aurai imaginé vivre que celle dans laquelle j'évolue. Rien n'a été plus surprenant et bouleversant que de sauter à pieds joints dans cette relation. Et le pire dans toute cette histoire est que je ne regrette rien. Tout aurait du nous séparer avant même que nous n'entamions quoi que ce soit. La première limite franchie nous a envoyé valser dans un cyclone de forte magnitude, nous forçant à en rejoindre son centre, calme, isolé, là où nous faisons notre nid sans rouspéter. De deux doigts, je pousse la couverture et quelques pages du livre devant moi, m'attelant sans plus tarder à ce qui me rassemble en un.

La concentration dans laquelle je suis est si forte, si puissante que je n'entends rien autour de moi. Il y a cette musique ambiante de rivière qui recouvre délicatement les parois de la pièce, douce harmonie m'aidant à me plonger dans une transe cérébrale. Il y a cette présence que je sens, n'arrivant pas à me sortir de mon sérieux, puis ce parfum que je reconnais. Mes poils ont à peine le temps de se dresser que déjà tes bras m'emprisonne par mes hanches, ton visage apparaissant dans mon cou. La frayeur mêlée à la surprise font place à une satisfaction me poussant à ricaner de soulagement. ❝ Isaac, putain... Tu as failli me faire faire une crise cardiaque. ❞ J'en oublie ce que je faisais, tout de suite focalisé sur toi et uniquement toi. Me libérant de ton emprise, je tourne ma chaise afin de te faire face, toi debout, le regard se faisant curieux sur mon bureau puis s'arrêtant sur moi. Sans même le réaliser, je me lève et pose mes mains contre ton torse pour y trouver équilibre. ❝ Non, tout va bien, j'ai bien avancé en réalité, tu me connais... Mais tu étais sensé avoir mil et un rendez-vous aujourd'hui, qu'est-ce qu'il s'est passé ? ❞ J'en suis presque inquiet mais ta quiétude me fait arquer un cil. N'aurais-tu pas abuser de ton pouvoir afin de remplir ta journée uniquement de moments avec moi. ❝ Toi alors... Qu'est-ce que tu as fait, mon coeur ? ❞ Je me sens plus à l'aise avec les surnoms, prenant même un malin plaisir à les prononcer sans sourciller, avec assurance. Ceci n'a jamais été dans mes habitudes mais à vrai dire, tu n'as jamais été dans mes habitudes jusqu'à maintenant. ❝ Tout ce que tu dois savoir est que j'ai faim maintenant que mon cerveau n'est plus là à se nourrir d'informations. C'est mon estomac qui se réveille maintenant. ❞ Mes yeux pétillent, concentrés sur toi, alors que je me rapproche pour me coller à toi, tête contre pectoraux. Je me sens bien, juste parfaitement bien.

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w/ @gabriel kang
La réaction que tu as lorsque je viens t'enlacer me fait rire doucement, me donnant presque l'impression de retomber en enfance tant je me sens bien à tes côtés. Et je ne cache pas mon amusement, parce que je te trouve si mignon, si attendrissant lorsque tu agis naturellement avec moi. " — Désolé mon amour... c'était beaucoup trop tentant. Surtout que tu étais tellement concentré dans ta lecture que j'étais persuadé que je pourrais te surprendre réellement." Mes excuses sonnent tellement faux que je ne cherche même pas à me convaincre du fait que je sois vraiment désolé. Parce que cela me plait de voir à quel point tu peux être surpris lorsque nos corps se retrouvent, je suis encore fasciné par l'électricité qui nous lie tant elle semble irréelle. M'intéressant brièvement à ce qu'il se passe sur la table, je me concentre de nouveau sur toi lorsque tu te lèves et te retrouve contre moi. Aussitôt, mes mains viennent épouser tes hanches que je viens serrer sans même m'en rendre compte. " — Mh... tu as du temps à me consacrer alors, si tu as bien avancé ?" J'ignore volontairement ta question, souriant franchement lorsque tu sembles deviner, je me contente d'embrasser le bout de ton nez avant de hausser les épaules. " — Disons que je me suis arrangé pour passer du temps avec mon merveilleux petit-ami ?" T'accueillant contre mon torse, je t'enlace autant que je le peux alors que j'éparpille des baisers dans ta chevelure, aimant te sentir si détendu contre moi. " — Tant mieux, alors. Parce que j'ai acheté de quoi nous préparer un repas, tu veux bien m'aider à le faire ?" Précautionneusement, je viens saisir tes lèvres des miennes avant de quitter ton étreinte, attrapant ta main pour te guider jusque dans la cuisine. " — J'ai acheté un peu de tout, j'en ai profité pour faire les courses au passage, donc on peut cuisiner tout ce que tu veux. Tu en penses quoi ?" Je désirais simplement te combler, te rendre heureux.

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w/ @isaac rosewood
L'amusement sur ton faciès fractionne l'intention de tes mots, laissant apparaître le réel plaisir que tu as pris à me surprendre. Comment pourrais-je me rebeller face à une telle insolence alors que celle-ci danse avec les desseins tendres qui t'animaient ? Passer du temps avec moi est ce qui t'a motivé à retourner dans notre cocon, notre repère. Pour autant, je me refuse tout commentaire, profitant simplement de fixer à nouveau mes idées, passant d'un sujet sérieux à celui qui m'anime quotidiennement. Un simple contact, mes iris rivés sur ta peau qu'il m'est possible de voir dans la meilleure qualité possible. La moindre parcelle me donne envie de m'abandonner entre tes mains, te laisser me porter là où tu iras, là où tu voudras. ❝ C'est bien ce que je pensais... ❞ La vérité éclate enfin. Moue en guise de punition, il m'est inutile de nier le confort que cela m'apporte. Ton impulsivité prend le pas sur tes habitudes, te donnant la vigueur nécessaire pour profiter de notre seule et unique vie nous étant offerte. Et parmi toutes les possibilités que le monde offre généreusement, c'est auprès de moi que tu oses risquer ton dernier souffle. Je ne peux m'empêcher de sourire à faire tourner ses pensées dans ma tête. ❝ Bien sur. ❞ Tu fracasses le temps à coup de baiser sur mes lèvres, d'étreinte perdue, d'une main qui en saisit une autre pour guider le chemin. Sans broncher, je te suis, arrivant à la cuisine déjà prête à l'emploi. Nos doigts se détachent, les miens pianotant le passe-plat, mes yeux dérivant sur les courses à disposition. Comme je devais m'en douter, tu as vu les choses en grand. Tout pour éviter de me décevoir, le choix est multiple parmi ce que tu as acheté. ❝ J'en dis que je suis satisfait ❞ réponds-je en relevant mon visage vers toi, les mirettes s'ouvrant davantage. Une minute est précieuse ; mes pieds s'envolent déjà sur le côté afin que je puisse me saisir d'un tablier afin de l'enfiler, allant jusqu'à l'évier me laver les mains tout en me sentant devenir de plus en plus léger. C'est une activité si bête et commune, mais la faire avec toi, maintenant, sonne comme l'inclinaison d'une nouvelle vie, d'un début d'un renouveau de mes sentiers battus. Il est ici mon nouveau quotidien, avec toi. ❝ Passe moi le couteau le plus tranchant s'il-te-plaît ❞ te demande-je sans même te regarder, mes jambes se perdant sur un rythme cérébrale me poussant à naturellement poser quelques pas de danses, passant d'un côté et de l'autre. Oignons dans une main, planche dans l'autre, je pose et me saisis du couteau que tu m'apportes. ❝ J'ai bien envie de quelque chose relevé sans piment pour autant. ❞ Visage qui se tourne vers toi, rictus des plus joueurs sur une hémisphère. ❝ Mais cela ne m'empêchera pas de t'embrasser sans relâche. ❞ Ricanement tout aussi impulsif, me remettant aux préparatifs. Prends-je véritablement confiance durant nos instants ? Les rougeurs se font de plus en plus rares, à l'exception des intenses jeux de séduction où mon corps perd son équilibre et où mes montagnes s'effondrent et deviennent collines. Enjambé, hanche qui cogne la tienne, me provoquant bref ricanement. Regards qui se touchent, frisson qui souffle de toi à moi, temps qui cesse. Ma main rejoint la tienne en hauteur, légèreté dans le mouvement des lèvres qui accuse le bonheur ressenti. Je ne suis qu'amour avec toi, à contre courant de celui que je suis. Que j'étais.

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w/ @gabriel kang
Te rends-tu comptes de tout ce dont je suis prêt à faire juste pour passer du temps avec toi, mon ange ? De tous les sacrifices que je fais chaque jour juste pour être une simple petite heure à tes côtés. Parce que je ne m'en rends pas toujours compte, me laissant bien trop facilement porter par l'envie de n'être qu'auprès de toi lorsque je te sais disponible. Ce que tu es ces dernières semaines, ayant emménagé chez moi à temps plein en me permettant ainsi de pouvoir te voir matin et soir. " — Suis-je déjà devenu si prévisible à tes yeux, mon cœur ? Ou est-ce parce que tu arrives à prévoir à l'avance chacun de mes coups comme dans une partie d'échecs ?" Je me fais curieux de voir à quel point tu me connais déjà, Gabriel. De découvrir si je suis déjà devenu un livre ouvert à tes yeux ou est-ce simplement parce que tu sais que je ne peux me passer de toi. Te guidant dans la cuisine, je me fais curieux de voir ce que tu t'apprêtes à faire lorsque tu enfiles déjà un tablier. T'imitant, je me lave correctement les mains avant de te donner le couteau réclamé par toi-même. " — Comme si je pouvais te laisser faire autre chose que de m'embrasser sans cesse ?" Je ris doucement à ma propre pensée alors que je te laisse commencer avant de te suivre dans tes mouvements, désirant t'aider sans jamais me plaindre. Le sourire aux lèvres, mon regard se perdant plus souvent sur ton visage que sur les ingrédients, j'attends que l'on mette le plat à cuire avant de te rejoindre en souriant. Collé à ton dos, mes mains se joignent sur ton ventre alors que je dépose quelques baisers dans ton cou. " — Tu sais que... tu es magnifique ?" Je viens embrasser ta mâchoire avant de remonter vers ton oreille, la mordillant doucement. " — Et que je t'aime ?" Je me fais démonstratif dans chacune de mes paroles et dans chacun de mes actes, voulant te prouver à quel point tu restes unique à mes yeux.

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w/ @isaac rosewood
Ta curiosité n'a d'égale que ta beauté. Tes yeux pétillent à l'idée que j'ose te répondre, me sondant avec toute ton attention. La réponse détenue n'a pourtant rien de miraculeuse, mais elle possède le pouvoir de t'apaiser. ❝ Tu es loin d'être prévisible ❞ lance-je en me retenant d'exploser de rire, ❝ crois-moi... Mais j'ai compris que tu étais capable de bien des choses juste pour m'avoir rien que pour toi. ❞ J'en souris presque de niaiserie, encore et toujours surpris par tes élans romantiques, persuadé à moitié que ceci n'est qu'une réalité imaginaire, le fruit d'un rêve dans lequel je suis enfermé. Quel homme peut-il être à ce point envoutant pour transformer mes doutes en tords, mes songes en or ? Nos mains se perdent, se retrouvent, puis se lâchent à nouveau dans notre cuisine. Notre première activité culinaire me rappelant presque quelques comédies romantiques qui m'ont fait roulé des yeux à de multiples reprises. Ne dit-on pas que l'amour rend idiot ? Si cela n'est pas le cas, que l'on me laisse signer ma déclaration de témoin. Je suis pris au piège, au tien. Je me laisse aller, te taquine au passage tout en restant concentré, ne te répondant que d'un simple rire quand tu mentionnes l'addiction que nos lèvres ont les unes pour les autres. En un rien de temps, le plat est prêt, enfourné par tes soins dans le four, nous laissant dans l'attente du résultat. Mes pensées se brouillent instinctivement en sentant ton torse se coller à mon dos, tes mains m'emprisonner de tes bras. Les frissons s'éveillent sous ma peau, seconde étape de ma perdition, tandis que tes baisers dans mon cou m'achèvent à me couper la respiration. ❝ Isaac... ❞ chuchote-je avec tant de tension que je demeure bloqué sous ton emprise. L'oreille devient de trop, me faisant pousser un gémissement distinct au moment où tu termines ta question. J'en ai presque honte, mordant ma lèvre en tant de reprendre mes esprits. ❝ Tu es... Sublime aussi. ❞ Me défaisant légèrement de ton étreinte, je me retourne et me colle à toi, entourant ton cou pour que nos visages puissent se faire face. ❝ Je t'aime aussi Isaac. Tellement... C'était si rapide mais je regrette rien de tout ce que je vis avec toi. ❞ Le pianotement de tes doigts sur mon dos, la vue de tes cheveux parfaitement coiffés, de tes habits impeccablement coupés, l'odeur de ton parfum qui me prend, je me sens doucement faiblir comme si tu avais ce pouvoir céleste sur moi. Je sens ma bouche s'entrouvrir, mes yeux se flouter presque tant tu m'es irrésistible. Je fonce sur tes lèvres, t'embrasse dans une fougue presque insolente avant de plaquer mon front contre le tien, respirant ton odeur à m'en faire tourner la tête. ❝ Tu me rends taré, est-ce que tu t'en rends compte au moins ? ❞ Mon corps se forge contre le tien, s'abandonnant entre tes membres supérieurs. Je n'ose pas croiser ton regard tant je pourrais commettre l'irréparable de briser la romance du moment par une impulsivité lascive.

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w/ @gabriel kang
Nos moments ensemble n'ont pas de prix et je m'en rends compte un peu plus chaque jour, appréciant de passer tant de temps à tes côtés même si je dois me séparer de temps à autre de mes obligations professionnelles. Cherchant cependant à être rassuré, la peur d'être devenu déjà trop prévisible à tes yeux, je te souris doucement lorsque tu viens m'assurer que tu as simplement remarqué que j'étais prêt à tout pour être en ta présence. " — Il faut dire que tu es plus intéressant que les rendez-vous auxquels je dois assister. Et plus plaisant physiquement." Bien que certains des idols sous mon aile ne sont pas à plaindre. Profitant d'un moment tendre en ta compagnie, me lançant dans la préparation d'un repas que je te laisse choisir, je ne peux m'empêcher de nous imaginer dans dix ou quinze ans avec cette même harmonie, cette même perfection qui fait de notre relation celle qu'elle est. Heureusement pour moi, la préparation se termine rapidement, me permettant ainsi d'éloigner les lames tranchantes de ma maladresse pour les troquer par ton corps que je m'approprie. J'aime tant te sentir contre moi que j'en oublie parfois que nous devons pourtant apprendre à vivre sans être collés constamment l'un à l'autre. Ce qui ne m'empêche pas de coller à mon torse, mes lèvres se baladant sur ta peau. " — Mh... ? Que puis-je pour toi, Gabriel ? Dis moi tout." Je m'amuse visiblement de toi, aimant jouer avec tes émotions et ressentis sans pour autant m'éloigner de toi. Ton gémissement m'arrache un sourire fier alors que je te laisse une marge de manœuvre afin de pouvoir te faire face. Ton regard croisant le mien, j'oublie presque comment faire pour respirer alors que te souris un peu plus. " — Je ne regrette aucunement notre rapidité... je pense qu'elle nous caractérise." Mes doigts trouvent refuge dans ton dos que je m'amuse à malmener tout en tendresse, le caressant parfois avant de me laisser surprendre par ta bouche contre la mienne. Me laissant emporter, je souris contre tes lèvres avant de venir serrer tes hanches, riant doucement lorsque tu reprends la parole. " — Est-ce que tu vas m'en vouloir si je te dis que j'en suis totalement conscient ? Et que tu me rends dingue, toi aussi ?" Je viens caresser tes lèvres des miennes avant de te pousser vers une partie du plan de travail qui n'est pas encore salie par nos expériences culinaires. Et je t'y soulève pour que tu puisses t'y asseoir, venant aussitôt me glisser contre toi. Mes bras autour de ton buste, j'enfonce mon visage contre ton torse alors que je ferme déjà les yeux. " — Et si... on restait ainsi jusqu'à ce que le four sonne ?" Demande soudaine que je formule sans bouger d'un seul pouce, appréciant le confort de notre position.

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w/ @isaac rosewood
Il n'y a rien à dire, tu es l'amant idéal, le partenaire parfait, l'homme qui continue de me surprendre. Comment cela se fait-ce que personne ne t'ait mit le grappin dessus et l'ait maintenu ? Qu'est-ce qu'il peut clocher chez toi ? La préparation est rapide mais le contrôle que tu as sur toi, me concernant, est tout aussi éphémère. Dans tes bras, je faiblis à mesure que l'étreinte perdure, à mesure que tu gesticules. Tu as cette magie qui me fait tourner la tête, celle qui me fait comprendre que je ne peux pas te résister et que je ne peux presque rien te refuser. ❝ Mmmm... Rien, rien, reste comme ça mais me chauffe pas trop s'il-te-plaît... ❞ J'en viens à glousser tant l'émotion est forte, tant mon esprit se retrouve à se battre contre ma libido récente. Personne, jusque là, n'a réussit à me faire perdre pied comme tu le fais. Fort-heureusement, les mots doux ont le don de noyer les impulsivités bestiales. Alors je t'écoute, souriant de plus en plus alors que je tourne sur place avant que tu ne me bloques face à toi. Je n'arrive pas à répondre quoi que ce soit, mes lèvres plongent sur les tiennes sans même que je ne puisse me rebeller mais je trouve finalement la force de briser le charme ne serait-ce qu'un instant. Tu ris et t'amuses, sadique comme tu es, à m'en faire rouler des yeux, faussement exaspéré que je suis. ❝ Tu sais que c'est méchant ça ? De jouer de mes faiblesses alors que tu sais ce que tu me fais... ❞ Mes bras posés contre ton torse, replié contre moi, je trouve refuge dans ton étreinte comme un cocon que je ne veux jamais quitter. Mais ton désir est tout autre, et tu me pousses dans un coin, me soulève pour que je m'assois sur cette partie libre du comptoir, t'enfermant entre mes jambes avant d'enfouir ton visage dans le bas de mon torse. J'en frissonne en mordant ma lèvre pour en retenir toutes les saletés que j'aurais envie de sortir. ❝ On peut... ❞ Je me penche du mieux possible pour voir le temps qu'il reste. 40 minutes. Autant dire que cela risque d'être horriblement inconfortable au bout d'un moment, et surtout, je sens le haut de mon corps incapable de rester en place. C'est comme si cette position réveillait en moi quelque chose de brutal et passionnel, quelque chose que je ne pensais pas exister au sein des tripes. Quelques secondes douces passent avant que je ne m'impose pour redescendre et que je te pousse à mon tour. Ton dos cogne l'autre partie du comptoir, et j'agrippe ta ceinture au niveau de tes hanches, m'aidant sur celle-ci pour me coller à toi en m'accaparant tes lèvres, glissant mon faciès dans ton cou. Je n'arrive plus à bien réfléchir, la confusion me guette et tout ce à quoi je pense est ta peau chaude qui me rassure et me ramène en confiance. Les cloches sonnent dans ma tête, me font me retirer sans que je n'arrive à totalement lâcher ta ceinture. ❝ Désolé, je... C'était trop trop tentant... ❞ Mes yeux dans les tiens, je pince à nouveau ma lèvre sans réaliser que la tentation s'échange sans que nous ne puissions rien y faire. Nous sommes esclaves l'un de l'autre, de nos pulsions comme de nos sentiments. Deux amants aimants.

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w/ @gabriel kang
Je n'étais pas connu pour être quelqu'un qui savait toujours comment prendre les bonnes décisions, ayant parfois mis ma vie sociale en danger pour des relations qui n'en valaient pas la peine, mais je me sentais prêt à tout juste pour avoir quelques minutes à tes côtés. Minutes que je chérissais presque autant que ta personne, toi que j'élevais au rang de roi dans la misérable vie de bouffon royal que je menais depuis quelques années maintenant. Tu venais m'apporter tout ce dont j'ai besoin, tout ce qui peut me permettre de mener la vie dont j'ai toujours rêvé. Et je veux te pousser à faire partie de cette vie qui me semble idéale pour nous à mes yeux. Comme cette position que j'initie, ton dos contre mon torse et mes lèvres trouvant refuge sur ta peau que je me plais à découvrir encore et encore comme si je n'avais pas déjà eu la chance de l'explorer en long et en large avant. Et j'en viens à rire tendrement quand tu me demandes de ne pas trop te chauffer, sachant pertinemment que cela ne relevait pas de notre sort mais de celui de nos corps qui sombraient dans une addiction mutuelle l'un de l'autre, ce qui me suffisait amplement à vrai dire même si je désirais équilibrer la douceur et l'ardeur qui caractérisent notre relation. " — Je ne peux rien te promettre, mon cœur... mais je vais faire mon maximum, d'accord ?" Parce que je ne désirais aucunement te brusquer, voulant que tu te sentes en sécurité avec moi. Rendu silencieux par tes lèvres se posant sur les miennes, je profite pour ne penser à rien d'autre que mon cœur qui s'affole et désire sortir de ma cage thoracique afin de devenir exclusivement tien, encore plus qu'il ne l'est déjà. Et mon regard se fait rieur alors que je hausse les épaules à ta réflexion, sachant très bien ce que je fais mine de rien. " — Je sais... et je sais aussi que tu ne t'en plains pas réellement, non ?" Du moins, je l'espère. Mais tous les signes visibles me permettent de prendre cela pour une réponse correcte alors que je viens déjà te guider vers le comptoir sur lequel je te soulèves sans vraiment d'efforts, peut-être juste un peu parce que mon corps est fatigué par tout ce que je fais ces derniers temps. Mais je n'ai pas à me plaindre puisque je retrouve déjà le confort de ton torse, collé à ton corps que j'aime m'approprier de toutes les manières possibles. " — Gab... ?" Ma voix se perd contre ta peau alors que je relève le regard vers toi, la moue presque timide et le regard montrant tout le bonheur que je ressent en cet instant. " — Tu me rends heureux." Un bonheur que je ne pensais plus possible depuis des années à présent mais qui me permettais réellement de me plonger dans une relation que je ne voulais pas briser. Suivant ton mouvement lorsque tu désires retrouver le terre ferme, je me retrouve surpris par tes actes avant de fermer les yeux quand mon corps rencontre le comptoir au même moment que tes lèvres se posent sur les miennes. Entraîné dans une passion que je ne refuse pas, mes mains cherchent quelques instants où se poser avant de trouver leur place sur ta taille, la serrant entre mes doigts comme pour chercher un point d'emprise sur l'échange que tu as initié. Et je t'offres l'accès à ma peau dans des soupirs de plaisirs audibles rien que pour toi, te laissant tout le loisir de me faire tien. Jusqu'à ce que tu te redresses et que tu t'excuses, me poussant à secouer la tête sans répondre directement. Je ne t'en veux pas, je ne t'en voudrais jamais, parce que je sais que c'est plus fort que nous. Alors je viens déposer un baiser sur le bout de ton nez puis ton front, redescendant vers tes joues que je baise l'une après l'autre avant de finir par tes lèvres que je frôle juste. " — Je te comprends... cela l'est aussi pour moi. Mais j'ai bien peur que notre plat brûle si on se laisse contrôler par nos pulsions, pas toi ?" Même si je ne pourrais jamais te refuser quoique ce soit si tu me le demandes, prêt à sacrifier de la nourriture pour ton bonheur. Je ne le dis cependant pas, collant nos front alors que j'enroule mes bras autour de ton corps. " — Tu es si mignon quand tu te laisses aller à tes envies, tu le sais ça ?" Je ne cache aucunement l'adoration que j'ai pour toi, la sachant visible constamment.