selfie on the rock | libre Mais où que son regard se pose, tout lui parait absolument identique. Et le grand canyon ainsi ne semble pas avoir de fin. Elle déplie une petite brochure : 1300 mètres de profondeur pour 450km de long. Lui vient soudain l’idée que plonger à pic dans l’une de ces crevasses si étriquées et à la fois si gigantesques pour un petit bout d’être humain -tout aussi sorcier qu’il soit- reviendrait à disparaître un temps de la surface du monde. C’est complètement dingue. Le fait de se trouver si haut dans le ciel et de ne pas en voir le bout, de tous ces reliefs bizarres qui rendent la nature si imposante et la planète mille fois plus belle, de se demander ce qui a pu creuser cette roche sur tous ces kilomètres. Pour une mizu, c’est comme nager hors de l’eau. Un sourire abaissé sur ses lèvres, et les jambes écartées, son balai descend lentement jusqu’à toucher pied sur une zone en hauteur, un rocher qui surplombe les falaises rocailleuses. Mais le balai reste sage entre ses mains, au cas où, et ses pieds restent solidement ancrés loin du bord. Petite sorcière qui aurait subitement peur de glisser dans le vide. C’est avec une moue presque solennelle qu’elle capture l’instant d’un regard. Puis, radieuse, sa pose est gentille dans l’objectif de l’appareil photo, ses deux doigts levés en forme de victoire avant de poser ses bras autour d’un cou, d’un baiser déposé sur la joue. Elle immortalise ainsi la prise d’un autre, car l’appareil photo n’est en effet pas le sien, et la personne qui se tient debout devant elle est définitivement un autre. Et lorsqu’enfin la personne se rend compte qu’une intruse s’impose sur le selfie, Bora laisse échapper un petit rire qui se perd dans le grand canyon. « Ca manquait d’une blonde. Et puis les photos sont plus belles quand on est plusieurs ! » Puis, relâchant sa prise, elle s’éloigne doucement, reprend une distance plus convenable. « Tu veux que je te prenne ? » | ( Pando ) |
(libre) selfie on the rock
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Quel spectacle magnifique. Est-ce possible d’avoir déjà pu contempler de si somptueux paysages, imperturbables, si lisses que rien ne semble pouvoir les faire trembler. Une vaste étendue bleue demeure reine et étale son infini manteau, noble, profond, au-dessus du tableau terre de sienne.
Et pour ne surtout pas rompre ce décor enchanteur, rien, absolument rien ne vient troubler l’immense tranquillité de cet horizon majestueux.
Si ce n’est cet étrange oiseau qui semble battre d’une seule aile, faisant des hauts et des bas irréguliers dans le ciel, progressant avec grande peine. Et quels sont ces cris de détresse qui résonnent ? Non, ce n’est plus un spectacle, c’est une comédie. Piètre volaille, c’est en réalité Geonu et Kéane, qui s’efforcent de garder l’altitude sur le balai de l’étudiant. « Redresse ! REDRESSE ! ON VA FINIR CANÉS AU FOND DU CANYON, LA : REDREEESSE !! » s’égosille le rouquin, les bras fermement noués autour du ventre de son pilote de fortune - au risque de l'étouffer un peu au passage. Comme pour tout voyage scolaire, il avait bien fallu qu’une panne se produise ; et elle commençait le deuxième jour, avec un effectif de balais volants réduit, ce qui avait poussé certains voltigeurs à faire des concessions. « Voilà, on est bien, on est biEN – ATTENTion… Ok, okok garde le cap, ‘faut qu’on se pose. » Kéane n’était pas monté seul sur un balai depuis Poudlard, et si Carlos l’emmenait souvent en balade dans les airs, il n’avait pas repris la main en solo depuis bien longtemps ; c’est pourquoi il n’avait pas hésité une seconde à se porter volontaire pour former un tandem de balais, le pédalage en moins... « ESQUIVE ! GEONU ESQUI- » Virage un peu sec mais efficace – les bras-cassés du balai volaient difficilement, tandis que tous les autres étudiants et accompagnateurs profitaient de l’excursion libre comme l’air, s’amusant parfois à leur voler dans les plumes. « ‘Tain j’suis sûr que c’était pas contrôlé du tout, comme acrobatie, c'est des oufs, eux. », grommela-t-il à l’élève, qu’il félicita d’une tape sur l’épaule pour sa manoeuvre.
Ils se posèrent finalement sur un bord de rocher, les pieds bien sur terre, afin d’admirer la vue plus tranquillement, mais aussi de laisser Geonu faire ce qui lui plaît. Kéane en profita pour respirer un bon coup et s’étirer, les yeux perdus dans l’immensité du Grand Canyon. Il n’avait jamais mis un pied en Amérique, et se trouvait fou heureux d’avoir pu participer à la semaine de vacances de Mahoutokoro. Une chance absolue, l’occasion de voir encore plus le monde, alors qu’il vient d’arriver au Japon il y a tout juste 4 mois.
Perdus dans ses rêveries de tour du monde, Kéane eut une pensée pour ses proches restés sur place ; Charon, son cousin, mais aussi Gaël, Aloysia et Carlos, ses dumbass. Leurs visages flottent devant son regard vague un moment, au-dessus des profondeurs du Canyon, et un sourire en coin creuse ses fossettes, tandis qu’il se met de dos au splendide tableau de roche. Il sort alors son téléphone portable et tend le bras, le visage éclairé d’une risette espiègle. Au moment où il appui pour prendre une photo, il sent que quelqu’un se presse contre lui et des cheveux blonds volettent dans le coin de son regard. Rire malicieux. « Oh, Bora ! », fait-il amusé en découvrant l’étudiante. La même avec qui il avait partagé une danse au gala d’Ilvermorny, ce qui l’avait fait beaucoup rire. Il approuve sa remarque sur les photos de groupe. « Oui, c’est vrai ! C’est une photo pour mes potes restés au Japon. Mais y'en a une autre que je voulais absooolument faire ici ! » - « Tu veux que je te prenne ? » propose-t-elle doucement. Le regarde de Kéane s’illumine aussitôt. « Carrément ! C’est super sympa de ta part, merci ! » Ni une ni deux, il lui colle le téléphone dans les mains, réglé sur l’application appareil photo, et court se rapprocher du bord du rocher. Sans aucune mise en garde, il se retourne, et baisse son short sous les fesses. Se dandinant le derrière et des éclats de rire dans la voix, il lui lance, « Tu m’dis quand c’est bon ! »
- Spoiler:
Kéane et Geonu font équipe sur un balai, parce qu’il n’y avait pas le bon nombre pour l’excursion. Après un vol assez chaotique, ils se posent au même endroit où se trouve Bora. Kéane admire le paysage, puis prend un selfie pour ses bffs, mais Bora fait un photobomb. Elle lui propose de le prendre en photo, et Kéane court se mettre cul-nu pour immortaliser son derrière devant une si belle vue.
selfie on the rock | libre A quel moment avait-elle franchi cette limite ? Danser avec un homme vous ouvrait-il un droit de regard sur son derrière ? La réponse perdait de son évidence au fil des secondes. « Tu aurais pu prévenir ! » S’écria-t-elle, comme si cela, seulement, aurait pu changer quelque chose. Elle manqua lâcher le smartphone pour se cacher les yeux mais… Et bien, une autre vérité devait s’imposer : Bora n’était pas si prude. Le clic lui échappa malgré tout, avec une mauvaise foi évidente. Le cliché était malgré tout réussi, avec une netteté scandaleuse : c’était comme regarder une carte postale potache, et force était de constater que Kéane était le type d’homme qu’on aimait voir poser nu sur une plage. Toute la beauté du Grand Canyon venait de s’évanouir, et les couleurs pourtant si vibrantes semblaient soudain bien fades en comparaison du rebondi de ces fesses. C’est alors qu’un petit sourire terriblement diablotin écorcha les lèvres toutes aussi rebondies de Bora. « Bon, c’est flou, ne bouge pas je recommence ! » Mentit-elle, effrontée. « Essaye d’y mettre un peu plus d’énergie, ton déhanché est franchement mollasson ! » Ah elle ne manquait pas de gêne non plus, mais il le cherchait bien. Pendant ce temps, l’objectif était passé en mode camera. Cet instant serait immortalisé bien plus longuement qu’en photo, et rendrait ainsi bien plus compte de la réalité qui encadrait le projet photographique initial. « Je vais t’aider, tiens. Il faut une musique d'ambiance pour que ça fasse vraiment bien. » Ce disant, elle pressa un bouton et le smartphone laissa échapper la meilleure musique pour encadrer cet instant si… Particulier. >>>>> Découvrez là en cliquant ici <<<<< « C’est le cul de l’Amérique ! »
| ( Pando ) |
- SFS — elleIRL : Lee Donghyuck (Haechan, NCT) ⊱ childishAvatar, Crédits : 1980Messages : 6RPs : 11 000Gallions : ucNaeun LeeMulticomptes : 24 ans (14.04.1998)Naissance & Âge : he/himPronom(s) du personnage : <den>Couleur de dialogue : Diplomé d'un double shūshi en étude des vestiges et civilisations sorcières pour exercer en tant que briseur de sorts et en brigade de police magique. Actuellement en 6ème année seule de brigade de police magique pour exercer en tireur de baguette d'élite. A fait partie du club d'élaboration de sortilèges & de duel. Capitaine & batteur chez les Komodo Dragons. Travaille à la brigade de Fuji. Occupation : POINTS DE COMPÉTENCE 5
Godaï Foudre
Défense & Attaque : Seuil 1 (Défense), Seuil 2 (Attaque), Seuil 3 (Champ Électrique), Seuil 4 (Perception).
Communication : Seuil 1 (Système nerveux) Particularité(s) :— ÉLÈVE ❝ in a mood for love
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Occupation : Diplomé d'un double shūshi en étude des vestiges et civilisations sorcières pour exercer en tant que briseur de sorts et en brigade de police magique. Actuellement en 6ème année seule de brigade de police magique pour exercer en tireur de baguette d'élite. A fait partie du club d'élaboration de sortilèges & de duel. Capitaine & batteur chez les Komodo Dragons. Travaille à la brigade de Fuji.
Particularité(s) : POINTS DE COMPÉTENCE 5
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Communication : Seuil 1 (Système nerveux)
selfie on the rock (le grand canyon, étape 2, USA)
Pouvant sentir l’adrénaline monter en lui lorsqu’il avait enfourché son balai, Geonu n’avait pas ménagé
«
Elle aussi, elle était tarée.
C’était donc ça, son voyage aux États-Unis ? Si ses amis avaient visité un safari en Afrique du Sud, lui allait le vivre pendant sept jours… «
- Spoiler:
@bora kang @kéane austen @keita tolkien
Geonu arrive & trouve la vue vraiment super stylée. Il accepte de prendre Kéane avec plaisir sur son balai, s'amuse à faire des acrobaties, se tape un fou rire et dépose l'anglais comme si de rien. Toujours sur son balai et à une certaine distance des deux fous (comprendre : bora & kéké), il interpelle Keita pour lui proposer d'aller faire un tour tranquille (comprendre : se tirer la bourre comme au Quidditch, sortir un souafle & partir à la recherche des oiseaux tonnerre) mais le cul de Kéane l'interpelle et il met au défi Keita d'aller rejoindre la photo/vidéo de Bora car c'est lui le plus beau cul de l'Amérique wesh
- Leilei — she/herIRL : Hwang Hyunjin by stratosphere serenadeAvatar, Crédits : 2075Messages : 3RPs : 16 787Gallions :慶太Nae, Beanie & Ung
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Il va sans dire que le premier jour de l'excursion Américaine avait été une déception. Aucun amusement de la part du dernier garçon Tolkien, mais des rencontres pour les moins exceptionnelles. Car si ses amis de toujours - et l'un de ses frères - se trouvaient réunis en Afrique du Sud à se faire pourchasser par des animaux venus d'un autre temps, lui était arrivé seul. Il n'avait cependant fallu qu'une soirée et un peu d'alcool dans son sang pour réveiller son côté urbain et lui permettre de discuter avec les autres personnes du groupe. Discussion fort intéressante qui lui avait valu la découverte de plusieurs caractères similaires au sien avec lesquels il s'était immédiatement senti plus à l'aise. Alors aujourd'hui, dans le grand canyon, il ne se prive de rien. Enfin, il peut déminiaturiser son Yajirushi qu'il portait jusque-là en pendentif.
Sentir l'air fouetter sa peau lui donne l'impression d'être vivant et s'il risque sa vie en quelques piqués aux côtés de Geonu, ce n'est que pour sentir l'adrénaline dans ses veines. Certes, il aimerait pouvoir croiser un oiseau-tonnerre mais si ce n'est pas pour aujourd'hui, ce sera pour plus tard. Il est certain qu'il reviendra aux Etats-Unis, car c'est sa mère patrie et qu'il n'en connaît rien et ce n'est pas avec un voyage scolaire qu'il risque de réellement en apprendre plus sur le pays de la liberté.
Geonu appelle son nom et cela le sort de ses pensées alors qu'il redresse son balai pour s'approcher de son nouvel ami. « What ? » Il a à peine le temps de regarder autour de lui qu’il voit les fesses de Kéane être exposées sous l’appareil de Bora. Cet homme est fou mais Keita rit tellement qu’il manque de tomber de son balai. Ce n’est qu’aux mots de son ami qu’il se souvient qu’effectivement, c’était un défi pour les Kasai que de montrer leurs postérieurs. « Me semble que si, pourquoi ? » répond-il simplement sans penser plus loin. Il suffit cependant que Geonu le tente, discrètement, pour que le plus jeune prenne la mouche. « Bien sûr que si. » lance-t-il en se mettant debout sur son balai. Équilibre parfait qu’il a travaillé grâce au skateboard, Keita se dirige ainsi sur le plan de la photo, derrière Kéane, et baisse son pantalon juste au moment où Bora prend une nouvelle photo. Quelques secondes de plus où il se dandine à son tour sur la photo et il cache l’un de ses meilleurs atouts à nouveau pour se réinstaller correctement sur son balai avant de réellement tomber et se briser la nuque. Il imagine déjà les cris de Miyuko s’il venait à se blesser durant le voyage. « Alors, qui est le cul de l’Amérique ? » demande-t-il entre deux rires, sans attendre réellement de réponse car il est déjà trop occupé à se rapprocher de Bora. « Tu m’enverras la photo ? » Besoin de se rassurer sur le fait que de - très - nouveaux amis ne se retrouveront pas les seuls à posséder le cliché.
- Spoiler:
Keita profite du vol pour se changer les idées puis cède à la tentation en se joignant à la photo, toutes fesses dehors
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