excursion volcanique (tc)

les lèvres légèrement pincées, confortablement installé dans la nacelle menant au volcan, tu observes un bref instant par-delà la fenêtre du petit habitacle. tu ne ressens aucun souci à être suspendu à plusieurs dizaine de mettre du sol. tu fermes les yeux, aurais presque l'impression de pouvoir sentir bien plus que toutes ces sensations innées depuis ton arrivée au japon, il y a bien des années de ça. arrivé là pour tes études, rapidement apaisées par les bourrasques une fois la grue penchée sur toi. c'était il y a bien trop longtemps sans doute. tu secoues légèrement la tête, chassant tous ces souvenirs de ton esprit. la nacelle continue sa descente à l'intérieur du volcan. vous avez une chance inouïe d'être là. tu souffles aux étudiants. j'attend de vous que vous respectiez votre environnement un fois dans la chambre magmatique. tu ajoutes d'une voix calme. tu n'hésiteras pas à retirer des points, même en voyage scolaire. tu ne t'estimes pas si sévère que ça, dans ton quotidien à mahoutokoro, mais il s'agit là d'un lieu unique au monde. tu observes quelques silhouettes du coin de l’œil, avant de te tourner en direction de renata, ophélie et eddie. tu ne te fais pas trop de soucis par rapport aux étudiants, mais ... il vaut parfois mieux remettre les choses au clair. alors, pas de regrets sur la destination ? tu demandes à tes collègues, bien conscient que les autres destinations de cette golden week étaient sans doute plus attractives. ton regard observe les quelques étudiants vous accompagnant, s'attardant un bref instant sur ta plus jeune fille. tu essayes - tu essayes vraiment - de la laisser tranquille pendant ce voyage. tu te pinces les lèvres un bref instant, reportant ton attention sur ton entourage, tandis que la nacelle atteint enfin son but, cent mettre plus bas qu'à votre départ.

noah écoute attentivement les brefs propos du professeur karkaroff. discours habituel. elle reporte enfin son attention sur le paysage offert par la descente. c'est la première fois qu'elle visite un volcan. celui-ci est extraordinaire. ça semble surréaliste. elle ne peut, malgré tout, s'empêcher d'avoir hâte de descendre et de prendre quelques photographies. elle veut montrer ça à sa famille, lorsqu'elle retournera en france. elle espère aussi qu'ils obtiendront des anecdotes sur le volcan thrihnukagigur. ce serait plus intéressant d'apprendre son histoire.

elle ne s'attarde pas seulement sur ces détails historiques. elle trouverait la visite intéressante malgré l'absence d'anecdotes. soit. noah tapote le bras d'armance. souriante et amusée par son environnement, elle pointe du doigt la roche visible. « regarde, arm. c'est super beau. » lui murmure-t-elle. elle adore cet endroit. mais elle le craint tout autant. et s'ils restaient enfermés, par malheur, à l'intérieur ? et si le volcan se réveillait par magie ? comme on dit, avec des "si" on mettrait paris en bouteille. elle se fait du soucis pour rien. « tu as déjà visité des volcans avant celui-ci ? » lui demande-t-elle, doucement. noah est heureuse de partager cette expérience avec armance. l'islande est vraiment un très beau pays regorgeant de lieux inédits. et, enfin, ils atteignent la chambre magmatique. c'est excitant, et stressant à la fois pour noah.

les yeux perdus dans le paysage, renata prend le temps d'apprécier l'endroit, de la beauté pure des lieux. elle aime beaucoup ce pays, ce qu'il dégage, cette espèce de nature brute qui apporte, à son sens, un certain réconfort. c'est agréable de sortir du japon un peu, comme ça. même si, eux, ils ne sont pas totalement en vacances. il y a la surveillance des plus jeunes à faire. renata, elle trouve surtout qu'ils peuvent se débrouiller tout seul. tant que personne ne tente de s'entretuer, elle veut bien les laisser faire ce qu'ils veulent. elle n'est pas connue pour être sévère, de toute façon. simplement stricte dans sa salle de classe. et de toute façon, on a en général très peu envie de lui désobéir. et elle est du genre à ne pas aimer le manque de respect. mais pendant ce voyage, il n'y a pas de raison de faire face à cela. elle laisse donc le soin à ivan de donner deux trois consignes aux étudiants, se tournant uniquement vers lui quand ils s'adressent à elle et aux autres professeurs. "alors, pas de regrets sur la destination ?" elle sourit simplement, secouant la tête. "absolument pas, c'est un endroit magnifique, et puis je n'étais jamais venue." et s'il était déjà dur de rester un minimum responsable des plus jeunes en islande, elle n'imaginait même pas sur les plages de grèce ou sous la chaleur d'afrique du sud. lorsque la nacelle s'arrête, elle se lève, arrangeant l'écharpe nouée autour de son cou. "allez, allons-y avant qu'on en perde un en route. ça serait fâcheux." qu'elle plaisante un peu, sourire amusé aux lèvres.

les lèvres légèrement pincées, tu observes autour de toi, tandis que la nacelle continue sa descente dans le volcan. tu n'es pas très à l'aise dans cette nacelle, plusieurs mettre au-dessus du vide. tu fermes les yeux et tu prends une petite inspiration, essayant de calmer la peur qui grimpe doucement en toi. tu n'es plus un enfant, tu peux le maîtriser. ce serait idiot de ne pas le faire. tu serres un peu ta veste contre toi. l'islande est un pays magnifique, et tu es bien heureux d'avoir été envoyé ici. étonnement, tu préfères un pays froid plutôt que de te retrouver au bord de l'eau. au moins, ici, tu n'es pas obligé d'être torse-nu, de trouver des excuses pour ne pas te baigner avec tout le monde. tu ne pourrais pas le faire, bien trop peureux à propos de la cicatrice sur son torse. tu écoutes les recommandations du professeur karkaroff et restes silencieux. tu joues avec une de tes bagues, la faisant tourner autour de ton doigt, soupirant d'aise quand vous arrivez enfin. tes épaules s'affaissent un peu et tu quittes la nacelle. désolé. tu murmures en rentrant un peu dans quelqu'un, fermant les yeux un instant. tu te pinces les lèvres. t'es vraiment, vraiment pas doué.

L’air était frais, tellement pur que parfois les énergies magiques se promenaient dans le ciel de mille et une couleurs, couvrant la totalité des couleurs que les sorciers pouvaient voir. De la magie qui circulait, si concentrée qu’elle avait l’impression de la respirer en ce revivifiant. Les prunelles perdues sur la beauté des paysages, les lèvres entre ouvertes pour assurer à son cœur d’avoir suffisamment d’air pour ne pas mourir du souffle coupé vu la magnificence de ses paysages.  Là où le reste des professeurs travaillait, Ophélie laissait ses pensées vagabondes peut pudibondes se perdre dans le dédale des nuages pour chasser les souvenirs du 14 février. Rougissements, elle regardait autour d’elle, s’assurant qu’elle ne déraperait pas. Pas encore.
Simple intervenante, d’une oreille distraite elle écoute Ivan définir les consignes, les remarque des élèves qui coulent sur elle, doux mais si lointain. Dans ses endroits, tout tourbillonne en elle, son intérieur est comme la chambre magmatique de ce volcan. Frissonnante, l’auror laisse ses spasmes s’emparaient d’elle un instant, moment qui s’étend et s’étire comme un chewing-gum jusqu’à ce qu’une remarque adressée aux professeurs. Le regard légèrement brumeux, elle regarde Renata d’un air mi agressif mi sympathique, perdue comme Icare dans le labyrinthe. « aucun regret, tout est bien trop magnifique et je suis faite pour le froid. » La peau blanche comme sa mère, une peau d’anglaise qui ignore souvent le soleil qui la laisse simplement teint stupefix. Elle sourit légèrement, remontant son col en replaçant sa queue de cheval haute pour se diriger vers la cambre. Appareil photo autour du cou, Ophélie était prête à graver chaque élément dans sa mémoire, peut-être dans les mémoires des autres, rester une étoiles filantes. « n’a-t-on pas le droit à quelques pertes comme dans les magasins ? » Bien sûr qu’elle n’aurait jamais laissé cela arriver, du coin de l’œil elle compte à nouveau les étudiants qui les suivent. Un poids lui rentre dedans, habituée aux chocs, Ophélie ne bouge pas déstabilisant sans doute encore plus l’étudiant. « Aucun soucis, ça peut arriver à tout le monde et toi, ça va ? » sa blague n’était qu’une blague, l’idée n’était pas d’abîmer pour de vrai des étudiants. Tout le monde devait revenir en un seul morceau sans trop de modifications corporelles au Japon.
Leurs pas les dirigent vers l’intérieur, lentement ils s’approchent et elle ne peut se retenir de prendre encore et encore des photos pour les montrer à Alice. « C’est absolument … sublime » les yeux grands ouverts, elle admire peinant à refermer sa bouche.

Envoûtée par les images qui se déroulaient devant ses yeux, Armance ne prit pas la peine d'écouter les quelques paroles habituelles des professeurs. Il s'agissait encore et toujours du même discours à leur encontre. Maintenant qu'elle était une adulte, et surtout une étudiante en septième année - et par conséquent avant-dernière année - de sciences médicomagiques, la parisienne n'avait plus besoin de se sentir épiée à tout-va par qui que ce soit. Elle était responsable de ses actes et ne se permettrait aucunement un écart pareil, ne cherchant nullement à s'attirer d'ailleurs des ennuis. Respectueuse du règlement, du moins de ce qu'ils avaient pu dire à propos des voyages, la jeune femme avait emporté avec elle son cher écureuil roux, Wat-Pi. Il lui était tout bonnement impossible de l'abandonner à son triste sort à Mahoutokoro pendant qu'elle profitait de ce volcan spectaculaire. Bien entendu, son animal de compagnie avait élu domicile dans un petit sac qu'elle transportait, légèrement ouvert de manière à faire circuler de l'air. Caché, et à l'abri des regards, seules Noah et elle étaient au courant de sa présence. De toute manière, il fallait avouer qu'elle avait aussi pris l'initiative de mettre quelques petits documents dans ce sac léger de sorte à pouvoir transporter au moins de l'argent. Qui sait, une boutique de souvenirs les attendait peut-être ? Respirant l'air froid du volcan de Thrihnukagigur, son cœur manqua un battement lorsque sa meilleure amie lui tapota le bras. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'elle profite de ce moment de vulnérabilité chez elle pour lui parler de la beauté du paysage. Néanmoins, elle ne pouvait que confirmer, un immense sourire collé au visage. Saisissant son téléphone portable à deux mains, elle fit la même chose que Noah lors de leur tour en ville catastrophique et pluvieux. « Apparemment, le volcan n'a pas éclaté au cours des quatre mille dernières années. Tu t'en rends compte ? Ça fait longtemps qu'il est inactif. Ce serait terrible qu'il explose maintenant. Surtout avec nous à l'intérieur. » Si quelqu'un avait eu l'intention de se débarrasser d'une bande de sorciers, autant réactiver le volcan islandais immédiatement. Elle rangea donc l'objet technologique qu'elle tenait au préalable dans ses mains, et poursuivit sa contemplation, se décidant tout de même à répondre à son amie, souriante. « Pas du tout. C'est ma première fois. C'est juste magnifique. On se croirait presque dans un rêve éveillé, tu ne penses pas ? J'espère qu'on ressent tous la même chose devant ce spectacle hors du commun. » murmurait-elle, les yeux brillants.

la jeune sorcière ne sait pas trop si elle aurait préféré prétexter une maladie quelconque pour ne pas participer à la golden week et rentrer chez elle ou bien faire semblant de s’enthousiasmer pour ces vacances. dans tous les cas, elle n'est pas plus mécontente de faire partie du voyage pour l'islande. un changement d'environnement, un nouvel air, un endroit inconnu, l'idéal pour laisser de côté toutes les pensées négatives et les petits soucis du quotidien. quoi que, elle aurait pas refuser un pays avec une température un peu plus haute. mais bon, elle s'habitude petit à petit à l'air frais, qui fini par lui procurer de bonnes sensations.

dans son petit coin de la nacelle, tête tournée vers la vitre, shanaëlle observe le spectacle qui se joue devant ses yeux. elle a un sale caractère mais là, elle ne peut que s'avouer vaincue face à la beauté qu'offre le gigantesque volcan thríhnúkagígur. plus long encore non ? impossible de prononcer ce nom même dans sa tête. écoutant d'une demie oreille les instructions du professeur, qui sont basiques et évidentes, elle attend avec impatience que ses pieds touchent à nouveau la terre ferme pour explorer l'endroit. certes, c'est une étudiante en arts et spectacles mais elle ne peut s'empêcher d'avoir une petite part d'elle qui se remplie de curiosité face au volcan. la chambre magmatique offre un visuel à couper le souffle ; les couleurs, les reflets, la profondeur. c'est beau, vraiment beau. pas trop à l'aise avec son groupe, elle préfère les suivre en restant un peu à l'écart.