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les étoiles sous les paupières, khalis se torture une envie de sommeil alors que son corps refuse tout repos. la fenêtre de sa chambre est ouvert, donnant sur la ville d'athènes, capitale d'un royaume aux richesses déchus (miroir même de khalis et de sa chute vertigineuse au sein de son propre havre de paix). du coin de son oeil, sa cape d'invisibilité l'attire - il se demande si une excursion nocturne ne serait de /trop/. la nuit est mère de sa force et le jour berceuse de son esprit. le kazama se lève et s'empare de sa cape, son coeur tambourine dans ses oreilles - il s'échappe de sa prison volontaire pour découvrir les mystères grecs.
dehors, la chaleur nocturne est étouffante. khalis prend une inspiration et aventure sa tête hors de sa cape protectrice. au loin, il reconnaît la silhouette d'une camarade. il hésite. devrait-il l'inviter dans ses étoiles vagabondes ? khalis soupire puis s'approche d'elle à grands pas, se détachant complètement de sa cape. hey. commence-t-il, un murmure dans l'air désert. toi aussi t'arrives pas à dormir ? il s'installe à côté d'elle sur le banc. la surface est chaude bien que le soleil soit depuis longtemps remplacé par la lune. je pensais faire un tour car j'arrive pas à dormir. idée soudaine de transplaner jusqu'en thélassie, voulant faire une randonnée dans les montagnes sous la bienveillance du ciel cobalt. y'a un trajet sympa, du style randonnée dans les montagnes et ça amène à des monastères, paraît-il. il ajoute des informations sur le qui-vive, lui-même peu convaincu par ses explications (c'est à ce moment qu'il avoue que les talents de guidage de seeley sont précieux). si ça te dis, j'étais prêt à transplaner. enfin, qu'elle l'accompagne ou non, khalis ira quand même en thélassie.
elle n'a même pas pris la peine d'essayer de s'endormir avant de quitter sa chambre. elle n'y ai même pas rentrée d'ailleurs. c'est calme, beaucoup trop calme pour qu'elle parvienne trouver le sommeil. elle ne se sent pas assez à l'aise pour ne serait-ce qu'essayer. trop peur de faire une connerie qu'elle regretterait pas la suite, vu que personne n'était là pour la surveiller. elle n'en avait pas vraiment besoin, tant qu'elle respectait à la lettre ce qu'on lui demandait de faire. mais elle préférait largement, ne serait-ce que pour vérifier qu'elle avait bien fait.
il faisait encore chaud dehors, mais au moins le soleil n'était plus là. elle aimait beaucoup athènes. la ville était jolie et intéressante. mais elle détestait le soleil qui tapait en permanence. le mélange crème solaire et fond de teint tenait bien mais elle avait sérieusement l'impression d'être recouverte d'une couche bien trop épaisse de produits qui lui donnait presque l'impression d'étouffer. c'était mieux ça que d’enchaîner les coups de soleils bien douloureux. "hey." un peu surprise de voir quelqu'un débarquer à coté d'elle, alors qu'ils ne se connaissaient ni d'eve ni d'adam. "non, il fait trop calme." des années qu'elle s'endormait avec la respiration de ses amis pour la bercer. c'était presque devenu impossible de faire sans maintenant. elle hocha la tête. elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il lui parlait de son envie de faire un tour. c'était un grand garçon, il n'avait pas besoin de prévenir qui que ce soit. "la randonnée en thesalie ? il parait que c'est sympa oui." d'après l'un des étudiants qui participaient à ce voyage. si c'était bien de ca qu'il parlait. seraphiel n'avait pas spécialement fait attention aux différentes activités proposées tout au long du séjour. elle se contenterait de suivre le mouvement de toute manière. "ça me dit. mais tu sais où translaner ?"
eh bien, jetant un dernier coup d'oeil à son téléphone, khalis invite la fameuse seraphiel à se joindre à lui jusqu'au lieu de transplanage. j'ai vu une station de transplanage pas loin, ouverte toute la journée. il avait surtout fait une multitude de recherches afin de s'informer au maximum et pouvoir s'échapper de son groupe de voyage, voulant passer du temps avec lui-même. seraphiel n'est pas prévue au voyage mais khalis se dit que ce sera l'occasion de lui poser certaines questions. car, oui, il avait entendu pas mal de choses à son sujet, dont une très importante : elle serait, elle aussi, rokurokubi. bien qu'il veuille garder ce secret pour lui-même, khalis est aussi curieux de connaître d'autres personnes de son... espèce.
ils marchent calmement pendant plusieurs minutes jusqu'à arriver devant la fameuse station de transplanage. il n'y a personne, juste un vieillard qui tient une lampe à huile, prêt à s'endormir. à la vue des deux étudiants, comme pris d'un sursaut, il se redresse et affiche un grand sourire - sourire d'une mocheté que khalis ne peut décrire, la moitié de sa dentition ayant disparu. ça serait pour transplaner jusqu'en thessalie. pas un mot de plus juste une main tendue. khalis roule des yeux avant de donner quelques gallions au vieillard.
l'atterrissage est violent pour le kazama qui n'est décidément pas habitué aux transplanages. il se retient de vomir une fois le pied à terre. je déteste transplaner, commente-t-il tout en redressant les yeux sur le paysage autour d'eux. c'est beau, magnifique même. un paysage a coupé le souffle. il décide d'immortaliser ce moment en prenant une photo. ce sont les météores là-bas, il pointe du doigt une formation rocheuse non-loin d'eux. c'est là que commence notre randonnée. khalis s'élance sur le chemin, observant calmement les étoiles et se perdant dans les mille questions qu'il hésite à poser à sa compagne de route. si tu veux voir un truc spécifique, n'hésite pas.
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