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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La nouvelle année scolaire n’a pas apporté à Haru ce qu’il désirait réellement. Peut-être y aurait-il fallu qu’il ait cette discussion avec ses parents, qu’il leur dise qu’il ne désirait pas continuer dans ce cursus. Mais il ne lui reste que cette année pour obtenir son diplôme alors qu’est-ce ? De plus, il a fini par inscrire des options plus pratiques à son programme, en plus des cours dispensés par son professeur préféré. Son apprentissage demandera encore de nombreuses années – toute une vie – alors une part de lui n’est pas mécontente de retrouver cette école pour cette rentrée. Cela lui fait plus de temps à naviguer dans ces couloirs qu’il connaît par cœur, même sans pouvoir les voir, carte redessinée par ses souvenirs d’enfant – cette première année où il pouvait encore voir et les visions fugaces qu’ont pu lui offrir, volontairement ou accidentellement, plusieurs de ses camarades. Il ne peut tout bouleverser d’un coup, et certains changements qui se sont déjà opérés sont suffisants pour le satisfaire. Il n’y a pas eu de mention de possibles fiançailles pendant les vacances – un soulagement certain pour le jeune homme, qui n’aurait pourtant pas hésité à engager les hostilités pour s’en protéger. Pour les en protéger. Car il n’y a plus seulement un lui. Il y a un eux, une entité à part entière qui le comble de bonheur, jour après jour et qui donne ce goût si particulier à la routine – celui du paradis.

Mais un homme ne peut uniquement fonctionner en se nourrissant d’amour et d’eau fraîche – et peu importe le point auquel il le désirerait. Il est passé leur apporter le petit-déjeuner, avant d’aller en cours, mais il s’est trouvé que Mochi, dans son empressement de lui exprimer sa gratitude, a renversé l’intégralité des cafés, beignets et autres douceurs qu’il avait apporté. C’est donc l’estomac vide, mais le rire toujours aux lèvres qu’Hatsuharu se présente à l’Espresso Patronum. Sa canne scanne délicatement son entourage afin de lui permettre de prendre sa place dans la file d’attente. Après avoir présenté ses excuses à la personne devant lui – le simplement effleurement sur son pied a simplement perturbé la jeune fille, qui lui a assuré qu’il n’y avait pas de mal, il a pu attendre et avancer. L’efficacité des baristas n’est plus à démontrer, et il ne lui faut pas longtemps pour gagner le comptoir et commander son thé au jasmin habituel. C’est Sigrid, une étudiante en cinéma venue de l’étranger qui la prend, son accent chantant habituel le faisant sourire. Et il se décale, doigts filant sur le comptoir en bois pour se guider jusqu’au bout, où il attend patiemment sa boisson. Il se trouve au niveau de celle qui prépare les commandes pendant ce coup de feu. Et s’il y a une chose qui n’échappe pas à Hatsuharu, même dans ce lieu bondé, c’est un nouveau parfum. Au milieu des arômes riches du café, de la douceur amère du chocolat, des différents sucres, de la cire du meuble sur lequel ses doigts se promènent, il y a le propre des vêtements de la caissière (mélange des aldéhydes de sa lessive, d’un muguet délicat d’une crème pour le visage et d’un savon), l’éclat tapageur de la cologne bon marché pour homme dont Joon s’asperge toujours trop – et cette nouvelle senteur, qu’il commence déjà à décortiquer, manie de parfumeur, alors qu’il demande : « Good morning. Your a new here. Welcome. » Il s’agit d’une affirmation posée – étonnante sans doute quand les yeux du Japonais ne peuvent que fixer le vide, quelque part dans la direction de la demoiselle. « I hope your first days are not too intense. » Il n’y a rien d’étonnant à cette politesse toute simple, à la facilité avec laquelle il engage la conversation. Ceux de ses pairs qui ne connaissent pas sa famille se sont rapidement familiarisé avec lui – non-voyant aussi avenant que ne l’autorisent les convenances, jamais dans l’excès, dans une délicate bienveillance.
Mars Vermeer
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A touch-y subject { Nooru 45fbe23fca55229d69ff912576a8fbf5angie — she/herIRL : christina nadin by SKATE VIBE, sign: astraAvatar, Crédits : 2130Messages : 2RPs : 13 297Gallions :

I've had too much to drink tonight
How did I go from growing up to
breaking down?
And I wake up in the middle of the night
It's like I can feel time moving


cw:
Disclaimer :
ambrose sargentMulticomptes : 11.06.98, 23 ansNaissance & Âge : ellePronom(s) du personnage : #DB7284Couleur de dialogue : étudiante en technomagie — son esprit dévoré par la curiosité et les possibilités offertes. pilote du Midnight Club — n°1, ennemie à abattre. Elle y est connue sous le pseudonyme d'Arès. batteuse des GSP — aux cognards précis et à la réputation sulfureuse (elle part au quart de tour, fais attention)Occupation : — HENSOKU TURNER
arrêt du temps, seuil 2 [ hors du monde ]
elle sent le temps couler entre ses doigts; elle s'en empare pour mieux viser, pour mieux conduire, pour mieux tricher. elle n'a jamais emmené qui que ce soit avec elle ((son don est encore secret!)) mais elle sent qu'elle en serait capable, peut-être.

voyage rétrograde, seuil 1 [ passé immédiat ]
des petits bonds en arrières, des modifications presque toujours bénignes ; quelque chose lui murmure pourtant que l'erreur serait si facile à commettre.

EKISHA —
rêves prémonitoires, seuil 2 [ clarté ]
un éclair, au milieu d'un cauchemar ; un détail qu'elle note, une histoire qui se forme, un futur qu'elle tente d'éviter grâce à ses retours dans le temps. pourtant, son cauchemar récurrent est toujours le même ((la création d'un paradoxe temporel par sa faute)), et elle n'arrive toujours pas à comprendre comment cela va se produire.

instinct, seuil 0 [ déclenchement ]
il s’est éveillé en même temps que les rêves, mais est resté beaucoup plus silencieux ; son instinct lui a permis de comprendre plus facilement ce qu’elle rêvait, ce qu’elle pressentait, mais elle n’a pas tout à fait conscience qu’il est présent en elle.

réserve : 2 ptsParticularité(s) :
inner —
osamu; love/hate ((forgive me))
seiya; crush ((i've got a bad idea))
lila & mazra; girl gang

outer —
sonoe; uc
pandore; meh
Relations :
— STAFF ❝ i wanna hold hands with you
A touch-y subject { Nooru 45fbe23fca55229d69ff912576a8fbf5
IRL : angie — she/her
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Naissance & Âge : 11.06.98, 23 ans
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Occupation : étudiante en technomagie — son esprit dévoré par la curiosité et les possibilités offertes. pilote du Midnight Club — n°1, ennemie à abattre. Elle y est connue sous le pseudonyme d'Arès. batteuse des GSP — aux cognards précis et à la réputation sulfureuse (elle part au quart de tour, fais attention)
Particularité(s) : — HENSOKU TURNER
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elle sent le temps couler entre ses doigts; elle s'en empare pour mieux viser, pour mieux conduire, pour mieux tricher. elle n'a jamais emmené qui que ce soit avec elle ((son don est encore secret!)) mais elle sent qu'elle en serait capable, peut-être.

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un éclair, au milieu d'un cauchemar ; un détail qu'elle note, une histoire qui se forme, un futur qu'elle tente d'éviter grâce à ses retours dans le temps. pourtant, son cauchemar récurrent est toujours le même ((la création d'un paradoxe temporel par sa faute)), et elle n'arrive toujours pas à comprendre comment cela va se produire.

instinct, seuil 0 [ déclenchement ]
il s’est éveillé en même temps que les rêves, mais est resté beaucoup plus silencieux ; son instinct lui a permis de comprendre plus facilement ce qu’elle rêvait, ce qu’elle pressentait, mais elle n’a pas tout à fait conscience qu’il est présent en elle.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L’odeur du café, entêtante, embrumait ses sens ; infiltrait la moindre de ses pensées dans le chaos qu’était devenu l’Espresso Patronum. Noor faisait tourner le lait dans le pichet, versait le café dans les tasses, tentait de se concentrer sur la voix de sa collègue qui prenait les commandes – son oreillette magique un peu perturbée par les éclats autour d’elle, par l’agitation qui électrisait la salle. Mais son service allait bientôt s’achever, alors elle profitait jusqu’au dernier instant du bruit incessant qui l’empêchait de se concentrer sur les murmures (doucereux, terrorisés) qui fleurissaient dans son esprit.

(Pas maintenant.)

Poussant la tasse de cappuccino vers un étudiant qui portait les couleurs des Denki, elle se détourna pour déverser l’eau chaude du thé au jasmin dans son récipient de porcelaine blanche. Les gestes étaient assurés, nés d’une routine qu’elle avait ciselée au cours des dernières semaines, espérant être prête pour le rush de la rentrée. Et elle l’était, pensa-t-elle avec une confiance brûlante, prête à tout embraser sur son passage. Les feuilles de thé ajoutées, elle fit volte-face pour déposer la tasse et interpeller son propriétaire ; mais il parla en premier.

« Bonjour » répondit-elle, sans doute un peu trop formelle.  « Merci. » Le japonais roulait difficilement dans sa bouche, mais chaque syllabe lui semblait être plus facile que la précédente – comme une enfant qui apprenait à maîtriser les rouleaux des vagues de l’océan. « Here’s your tea, have a good day! ». L'anglais était réconfortant, beaucoup plus aisé.

Jetant un coup d’oeil à la pendule, elle remarqua avec une certaine tristesse qu’il s’agissait de sa dernière commande ; elle n’allait pas tarder à être remplacée. Offrant un signe de la main à sa collègue à la caisse, son corps s’arrêta pourtant net lorsqu’elle comprit qu’elle avait oublié quelque chose – trop préoccupée par l’idée de ne pas faire d’erreur de langue, de ne rien renverser, elle n’avait pas véritablement contemplé l’homme en face d’elle : son uniforme, qui indiquait clairement qu’il appartenait à la même maison qu’elle ; la façon dont ses mains étaient demeurée accrochées au bar, comme à une ancre, comme à une bouée ; et son regard.

« Oh. » Et le son de sa voix est peiné, blessé de sa propre erreur. « Désolée », le japonais sonnant comme une offrande. Saisissant la tasse de ses deux mains, elle la rapprocha du Mizu, avant d’arrêter son geste ; il n’allait pas pouvoir saisir la tasse sans risquer d’en renverser, sans risquer de se brûler – et sa remplaçante, qui venait à peine d’arriver, s’était déjà lancée dans les commandes qui s’accumulaient…

Serrant la mâchoire, maudissant cet instant (la colère soufflait des braises dans ses veines, légèrement ; elle n’était pas en colère contre lui, elle était en colère contre le monde entier, contre elle-même, contre cette malédiction qui empoisonnait chaque bouffée d’air qu’elle tentait désespérément d’inspirer), elle reposa la tasse en face de lui. « May I ? » demanda-t-elle, son cœur se serrant d’appréhension, ses poumons s’emplissant de végétation qui dévoraient son oxygène ; et elle effleura sa manche pour le guider vers la tasse, pour éviter que leurs peaux ne s’effleurent. Et elle réussit presque. Alors qu’elle s’apprêtait à lâcher prise, à se réfugier dans les vestiaires pour y pleurer de rage jusqu’à ce que ses phalanges en deviennent douloureuses, sa collègue se faufila derrière elle pour atteindre la machine à café – et ce léger mouvement suffit pour qu’elle sursaute, pour que –

(les sons se mélangeaient alors que quelque chose luisait à la lueur de ce qui semblait être la lune, et que la peur qui l’envahissait n’était soudainement plus la sienne (peut-être ? elle ne parvenait plus à le savoir, incapable de démêler les émotions intriquées qui la submergeaient, comme si elle avait soudainement oublié comment se jouer des vagues). Mais le pire – ce fut le hurlement. Terrifiant, lui glaçant le sang par la certitude qu’elle allait l’entendre souvent dans ses cauchemars, envoyant des frissons lui caresser violemment l’échine.)

Et la sensation d’une main sur sa peau la fit reculer brusquement, heurtant le comptoir. Mais lorsqu’elle releva les yeux, personne ne se tenait à sa gauche, comme elle l’aurait cru. Noor demeura silencieuse, le corps tendu, arqué comme si elle était un animal blessé qui s’apprêtait à attaquer son assaillant – à déchirer la chair pour défendre sa vie, la nausée serrant sa gorge et les larmes brûlant ses yeux.

« Désolée » articula-t-elle encore, le souffle coupé.

Pourquoi ne pouvait-elle pas être comme les autres – juste pour une minute ?
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La demoiselle est polie, l’accent étranger – et l’anglais rapidement adopté, ce qui n’indispose en aucun cas Hatsuharu. Il y a une retenue certaine qui ne le gêne pas d’avantage, certaines personnes étant plus enclines que d’autres à démarrer la conversation. Et il est vrai que le coup de feu du matin n’est pas le moment idéal pour faire connaissance. Le doux sourire qui orne donc ses lèvres ne faiblit pas, inclinant légèrement la tête pour toute réponse. Il serait de mauvais ton de mettre cette nouvelle barista mal à l’aise et ce n’est absolument pas le genre de la maison. Les bruits familiers de la préparation de sa boisson semblent légèrement différents, il y a quelque chose qui ne va pas dans la commande. Mais il y a trop d’informations pour qu’il ne comprenne tout de suite le problème. Et finalement, on lui indique que sa commande est prête. Les doigts du jeune homme ne bougent pas. L’exploration du comptoir est prohibée, le risque de renverser une boisson est trop grand – avec tout le désagrément que cela comporterait pour les employés, sans compter les brûlures potentielles. Mais rien ne vient. Et le silence – relatif – s’éternise. Evidemment, il n’y a pas de mal à ne pas savoir. Sa canne n’est pas en vue, et il y a bien longtemps qu’il a renoncé à porter des lunettes de soleil – même si sa cousine lui assurait régulièrement que cela lui allait particulièrement bien. Et alors qu’il est sur le point de dire quelque chose, c’est elle qui semble se rendre compte de la situation. « There is absolutely no need for an apology. » Il tente de la rassurer, de cette tranquillité qui le caractérise. Il n’y a pas eu d’outrage. De la porcelaine glisse sur le bois et il saisit enfin ce qui le chagrinait : cette commande n’a pas été faite à emporter. Peut-être n’a-t-il pas précisé, perdu dans ses pensées ce matin. Ne désirant pas l’embarrasser davantage, alors qu’il est peut-être simplement en tort, il ne pipe mot, se contentant d’appréhender la distance. Mais encore une fois, la demoiselle vient à la rescousse. « Absolutely. » Elle semble si apeurée de faire un faux mouvement qu’il veut la rassurer. Mais il le fera quand tout sera terminé.

Et il sent la chaleur de la tasse approcher. Et soudain, il s’y brûle les doigts. Mais ce n’est pas le contact qu’il retient. C’est celui sur sa peau. Et le picotement, immédiat. La magie à l’œuvre est familière, comme une caresse d’une amie. Et pourtant son esprit n’accueille aucune vision. Ecran qui reste vierge. Il n’y a rien. Rien que l’électricité provenant du toucher, qu’il va chercher, soudainement inquiet. Mais la main se dérobe, et un son sourd lui indique un choc. Le geste reste en suspens, alors que le jeune homme peine à appréhender l’intégralité de la situation. La principale source d’inquiétude est la barista, qui semble s’être heurtée à quelque chose – ou quelqu’un. Et qui lui présente ses excuses de nouveau. « Please do not apologize. Are you alright ? » Ses doigts se referment sur le vide et il ramène sa main à lui – mais sa manche, dans le mouvement, renverse la tasse. Et cette fois, c’est lui qui se trouve confus, l’eau brûlante se répandant sous son action. « I am so sorry. » Les paumes se lèvent, pour ne surtout pas risquer d’aggraver la situation, alors qu’il sent un des autres clients s’avancer pour éponger les dégâts. Il n’est pas maladroit, le Kyôdo, toujours mesuré dans ses mouvements. Mais cette fois la situation lui a complètement échappé, sans qu’il ne comprenne exactement comment. Et son intérêt est piqué, même s’il y a surtout, évidemment, la préoccupation pour cette jeune femme qui a visiblement été bousculée – et a bien des égards. « Miss, my sincerest apologies. » Elle est toujours là. Il le sent. Et pourtant elle semble si loin. Comme si elle fuyait, certitude qui se fraye un chemin jusqu’à lui, intuition de l’Ekisha qui ne lui a jamais menti. On s’active pour préparer de nouveau sa commande, et le jeune homme précise : « Can you please add whatever the lady will want? » Et ses yeux aveugles cherchent pourtant à la trouver. « Please accept it, as a peace offering. » Boisson qu’il l’invite bien sûr à boire en sa compagnie.
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instinct, seuil 0 [ déclenchement ]
il s’est éveillé en même temps que les rêves, mais est resté beaucoup plus silencieux ; son instinct lui a permis de comprendre plus facilement ce qu’elle rêvait, ce qu’elle pressentait, mais elle n’a pas tout à fait conscience qu’il est présent en elle.

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il s’est éveillé en même temps que les rêves, mais est resté beaucoup plus silencieux ; son instinct lui a permis de comprendre plus facilement ce qu’elle rêvait, ce qu’elle pressentait, mais elle n’a pas tout à fait conscience qu’il est présent en elle.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Sa tête était douloureuse, sa poitrine emplie de sanglots qu’elle refusait de laisser éclater. Elle n’était jamais certaine que les émotions qui l’envahissaient après chaque contact soient véritablement les siennes, mais la douleur sourde qui brûlait à l’arrière de son esprit lui appartenait, elle. Tout ce dont elle avait besoin, c’était de temps, de distance, d’espace – mais elle se tenait au sein de l’Espresso Patronus bondé, incapable de se dérober, et les bruits qui l’entouraient (cette langue qu’elle ne comprenait presque pas, ces sons qui formaient une étrange litanie destinée à quelqu’un d’autre qu’elle) ne faisait qu’aggraver la situation, désormais. Rassemblant son courage, Noor força ses mains à bouger, d’abord, puis son corps tout entier – balançant sa mise vers la porte réservée aux employés, vers le calme.

La porcelaine se renversa, et le son de la voix du Mizu lui parvint finalement. Peut-être avait-il déjà parlé ; elle n’en était pas certaine. « It’s not your fault » lâcha-t-elle d’une voix contrôlée, apeurée à l’idée que si elle la laissait s’échapper, les larmes allaient également se libérer. « Don’t worry. » Car ce n’était véritablement pas sa faute ; comme d’habitude, il n’y avait que Noor à blâmer – Noor et sa malédiction étrange. Passant une main lasse sur son visage, autant pour se dissimuler brièvement du monde que pour s’assurer qu’elle n’était toujours pas en train de pleurer (son corps lui paraissait être étranger, appartenir à quelqu’un d’autre), elle prit une grande inspiration. « Don’t worry, really » répéta-t-elle, la voix étouffée par ses mains.

Sa proposition de boire quelque chose avec lui la força à s’extirper de la protection de ses propres doigts – ce qu’elle pouvait être soulagée qu’il ne puisse pas la voir, à ce moment-là ; dévastée et terrassée, les lèvres tremblantes et le corps frissonnant, dissimulée derrière ses mains comme une enfant, comme si elle ne pouvait être attaquée par ce qu’elle ne pouvait voir. « Un café », elle demanda à sa camarade sans prendre le temps de réfléchir. Les mots avaient franchi ses lèvres avant même qu’elle ne s'arrête pour considérer sa proposition, pour estimer si elle était prête : comme si son corps s’était décidé à sa place, avait senti qu’il fallait se jeter dans le vide.

Les choses avaient tendance à bien se passer lorsque Noor répondait à l’appel du vide sans y réfléchir.

« Merci » offrit-elle à nouveau. Elle voulut lui proposer d’aller s’asseoir le premier, lui assurer qu’elle apporterait la boisson, mais elle n’était pas certaine qu’il pouvait trouver les tables seul dans une telle confusion, dans le bal incessant d’élèves qui venaient réclamer leur dose de caféine. Alors elle attendit en silence, prenant le temps de construire à nouveau les murs derrière lesquels elle s’abritait et que leur contact avait explosé violemment ; comptant les choses qu’elle pouvait toucher, qu’elle pouvait sentir, qu’elle pouvait voir pour tenter de sentir à nouveau le sol sous ses pieds, pour enfin recommencer à différencier ce qui était réel de ce qui ne l’était pas. Lorsque le café et le thé furent préparés, sa respiration s’était enfin égalisée.

Ramenant ses cheveux en arrière, Noor saisit les deux boissons et s’approcha du Mizu. « Let’s go ? There’s a free table right behind you. » Elle n’était pas certaine que cette indication serait suffisante, mais l’idée de le toucher à nouveau pour le guider lui enserrait le cœur jusqu’à lui en donner la nausée. Elle lui tira une chaise, néanmoins, et s’assura qu’il s’était bien assis avant de déposer son thé à côté de sa main et de s’asseoir à son tour. « Your tea is right next to your hand. »

Le silence retomba, alors que les sortilèges des tables étouffaient les sons autour d’eux. Quelqu’un avait sans doute oublié de les retirer après avoir terminé leur conversation – tant mieux. Noor n’était pas certaine qu’elle aurait été en état de réussir un quelconque sort. « I’m Noor, by the way », finit-elle par offrir, de peur qu’il ne relance la conversation sur ce qu’il venait de se produire. « I’m an exchange student. From the Netherlands. » Son esprit cherchait désespérément un angle d’attaque, quelque chose pour le distraire – mais tout ce qui lui vint, ce furent les fragments de vision qu’elle a perçus. « Thanks for the coffe. » Ne l’avait-elle pas déjà remercié ? Incertaine, elle porta la tasse à ses lèvres, et se brûla avec la première gorgée.

(What a fucking terrible day).

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il y a quelque chose d’ordinaire chez Hatsuharu qui a le don de calmer les gens. Impossible de dire si c’est la facilité qu’ont certains d’être eux-mêmes quand on ne les scrute pas, si c’est la sérénité qui habite le Mizu, transparaissant dans chaque mouvement. Il en est que cela peut agacer, que cela peut désarçonner un temps. Mais jamais il n’a mis quelqu’un aussi mal à l’aise. Et malgré les assurances de la jeune femme que rien de cela n’est de sa faute, son instinct lui souffle qu’il a provoqué ce trouble, et il ne sait pas exactement comment. Il y a une idée qui fleurit, à la lisière de sa conscience, mais qui est pour l’instant trop diffuse pour qu’elle ne prenne réellement forme, pour qu’elle ne vienne jusqu’à son esprit. Il la laisse donc, se contentant de hocher poliment la tête, tout en douceur, pour ne pas plus la brusquer, pour ne pas qu’elle s’enfuie. Il détesterait penser qu’il a causé un mauvais départ pour une jeune femme, dans sa journée, dans sa semaine. Il veut réparer ce qu’il a provoqué, quoi qu’il ait fait. Aussi est-il rassuré quand il entend sa commande, acceptant donc son offre sans problème. « It is my pleasure, » qu’il répond à son remerciement. Plusieurs sons l’informent que leurs boissons sont prêtes, mais il ne fait pour l’instant pas le moindre mouvement. Le retard causé par l’accident de porcelaine a provoqué un attroupement au niveau de la zone des commandes. Il ne pourra donc pas manœuvrer seul. « Let’s go ? There’s a free table right behind you. » Elle est venue. Et il y a donc un passage qui s’est créé. Son parfum se fait plus présent, odeurs qui s’ancre dans l’esprit du parfumeur, composition qui se dessine élégamment. Il y a quelque chose de juvénile et d’étonnamment profond dans le mélange – et il est homme à savoir qu’il y a beaucoup à apprendre des senteurs émanant d’une personne. Il s’exécute, sentant que l’on s’écarte, quelques pas simplement à faire. Ses doigts touchent le bois, le raclement de la chaise l’a suffisamment informé pour qu’il s’asseye avec une aisance due à la pratique, aux années à manœuvrer dans un monde où un sens lui fait défaut.

Ils sont posés. « Your tea is right next to your hand. » « Thank you. » C’est avec beaucoup de prudence qu’il laisse l’index explorer la table, avant de trouver la soucoupe qu’il attire plus près de lui. La surface chaude est caressée délicatement, alors que les arômes l’enveloppent. Et le silence ne le dérange pas. Il souhaite lui laisser autant de temps que nécessaire pour se remettre de ses émotions – quelles qu’elles soient. Dans l’écrin offert par les sorts de protection, il est parfaitement détendu. Et finalement, la demoiselle se présente. « Nice to meet you. I am Hatsuharu. » Le patronyme est omis, elle ne s’est présentée que de son prénom. Il ne lui parlerait sans doute pas, venant de l’étranger, mais se détacher de l’appellation est nouveau – et salvateur. « Welcome again. You have come a long way. What subject caused such an important move ? » Une manière pour lui de mieux connaître celle qui lui fait face, de dessiner un portrait métaphorique, éléments s’ajoutant au fur et à mesure. Son remerciement le fait sourire de nouveau, même s’il y a quelque chose de plus sérieux dans son air quand il lui répond : « That is the least I can do. » Il y aurait tant de moyens de s’enquérir de la cause de son trouble. Mais il n’est pas homme à presser les gens de questions, loin de là. Aussi se contente-t-il d’écarter légèrement les mains : « My apologies if I made you uncomfortable. » Il n’a pas peur de le faire, et n’a pas honte de ce qu’il est, de ce que cela peut causer : « Due to my condition, I tend on being quite tactile and I understand it can be startling. » Même si ce n’est pas ce qui s’est réellement passé, et qu’ils en sont sans doute conscients tous les deux, il reconnaît sa part de responsabilité. Et il y a quelque chose, dans l’électricité qui s’en est dégagée, qui le pousse à préciser : « And certain of my abilities may escape my control from time to time. I do hope it has not been the case. » Car comment expliquer ce que l’instinct lui murmure avec insistance, depuis plusieurs minutes ? L’Ekisha en lui l’a senti. L’empreinte d’une vision.
Mars Vermeer
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A touch-y subject { Nooru 45fbe23fca55229d69ff912576a8fbf5angie — she/herIRL : christina nadin by SKATE VIBE, sign: astraAvatar, Crédits : 2130Messages : 2RPs : 13 297Gallions :

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breaking down?
And I wake up in the middle of the night
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Disclaimer :
ambrose sargentMulticomptes : 11.06.98, 23 ansNaissance & Âge : ellePronom(s) du personnage : #DB7284Couleur de dialogue : étudiante en technomagie — son esprit dévoré par la curiosité et les possibilités offertes. pilote du Midnight Club — n°1, ennemie à abattre. Elle y est connue sous le pseudonyme d'Arès. batteuse des GSP — aux cognards précis et à la réputation sulfureuse (elle part au quart de tour, fais attention)Occupation : — HENSOKU TURNER
arrêt du temps, seuil 2 [ hors du monde ]
elle sent le temps couler entre ses doigts; elle s'en empare pour mieux viser, pour mieux conduire, pour mieux tricher. elle n'a jamais emmené qui que ce soit avec elle ((son don est encore secret!)) mais elle sent qu'elle en serait capable, peut-être.

voyage rétrograde, seuil 1 [ passé immédiat ]
des petits bonds en arrières, des modifications presque toujours bénignes ; quelque chose lui murmure pourtant que l'erreur serait si facile à commettre.

EKISHA —
rêves prémonitoires, seuil 2 [ clarté ]
un éclair, au milieu d'un cauchemar ; un détail qu'elle note, une histoire qui se forme, un futur qu'elle tente d'éviter grâce à ses retours dans le temps. pourtant, son cauchemar récurrent est toujours le même ((la création d'un paradoxe temporel par sa faute)), et elle n'arrive toujours pas à comprendre comment cela va se produire.

instinct, seuil 0 [ déclenchement ]
il s’est éveillé en même temps que les rêves, mais est resté beaucoup plus silencieux ; son instinct lui a permis de comprendre plus facilement ce qu’elle rêvait, ce qu’elle pressentait, mais elle n’a pas tout à fait conscience qu’il est présent en elle.

réserve : 2 ptsParticularité(s) :
inner —
osamu; love/hate ((forgive me))
seiya; crush ((i've got a bad idea))
lila & mazra; girl gang

outer —
sonoe; uc
pandore; meh
Relations :
— STAFF ❝ i wanna hold hands with you
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IRL : angie — she/her
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Occupation : étudiante en technomagie — son esprit dévoré par la curiosité et les possibilités offertes. pilote du Midnight Club — n°1, ennemie à abattre. Elle y est connue sous le pseudonyme d'Arès. batteuse des GSP — aux cognards précis et à la réputation sulfureuse (elle part au quart de tour, fais attention)
Particularité(s) : — HENSOKU TURNER
arrêt du temps, seuil 2 [ hors du monde ]
elle sent le temps couler entre ses doigts; elle s'en empare pour mieux viser, pour mieux conduire, pour mieux tricher. elle n'a jamais emmené qui que ce soit avec elle ((son don est encore secret!)) mais elle sent qu'elle en serait capable, peut-être.

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EKISHA —
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un éclair, au milieu d'un cauchemar ; un détail qu'elle note, une histoire qui se forme, un futur qu'elle tente d'éviter grâce à ses retours dans le temps. pourtant, son cauchemar récurrent est toujours le même ((la création d'un paradoxe temporel par sa faute)), et elle n'arrive toujours pas à comprendre comment cela va se produire.

instinct, seuil 0 [ déclenchement ]
il s’est éveillé en même temps que les rêves, mais est resté beaucoup plus silencieux ; son instinct lui a permis de comprendre plus facilement ce qu’elle rêvait, ce qu’elle pressentait, mais elle n’a pas tout à fait conscience qu’il est présent en elle.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La prudence qui animait les mots du Mizu l’apaisait. Il semblait la traiter comme un animal blessé, comme quelque chose de si fragile qu’elle pourrait se briser au moindre faux mouvement – et, ce matin-là, cela était beaucoup trop vrai pour qu’elle n’en prenne ombrage. Elle n’aurait pas véritablement la force de s’en vexer, même si elle l’avait souhaité. Le monde suivait son cours et elle en était incroyablement lasse – les silhouettes les effleuraient et les bruits, bien qu’étouffés, continuaient à leur prouver que la vie existait en dehors de cette bulle qui s’était déployée autour d’eux, figeant le temps. Que c’était étrange – elle ne ressentait pas le besoin de le forcer à recommencer à s’écouler. S’il pouvait demeurer arrêté, juste un peu, cela l’aiderait. Juste un peu, pour qu’elle puisse reprendre son souffle, pour qu’elle puisse décider qu’elle avait besoin de rejoindre les vivants – ceux qui n’allaient pas être incapables de dormir, le soir-même, trop hantés par des visions étranges.

Ceux comme Hatsuharu, donc. Noor se demande brièvement s’il s’agissait de son prénom ou de son nom de famille, avant de décider que ce n’était pas important – elle pourrait toujours regarder sur Google une fois qu’elle aurait rejoint le calme et la protection de son dortoir. Elle n’eut pas véritablement le temps de s’attarder sur la construction de ces projets car déjà les questions fusaient – celles auxquelles elle n’avait jamais véritablement envie de répondre, et encore moins ce matin-là. Heureusement, il s’agissait aussi des questions qu’on lui posait le plus souvent ; et elle n’avait plus qu’à tisser le fil de son histoire, comme elle la racontait toujours. Pudique, tronquée de ses démons, comme s’ils pouvaient été relégués à un coin d’ombre sous son lit, oubliés. « Oh, just curiosity. I wanted a change in scenery. » Et elle empêcha sa voix de poser trop d’emphase sur le mot wanted, d’exprimer à quel point cela n’avait pas véritablement été un choix mais plutôt une nécessité. Noor était généralement quelqu’un qui n’avait pas de problèmes pour continuer une conversation qui avait été entamée – elle était curieuse, un peu trop directe, ne s’embarrassait pas assez des manières japonaises. Mais elle s’était déjà présentée, il avait fait de même, et maintenant il n’y avait que le silence qui lui venait car son esprit était encore trop saturé par la vision pour véritablement fonctionner correctement – et même si elle s’était calmée, si elle n’avait plus l’impression qu’elle allait éclater en sanglots à chaque instant, il n’y avait rien d’autre qui n’effleurait ses lèvres que les images de la lune, entrecoupées par les hurlements qu’elle avait perçus, par la sensation d’une main sur sa peau, là où elle était persuadée de ne pas avoir été véritablement touchée. Ses pensées ne lui appartenaient plus, son esprit lui avait été dérobé – et elle haïssait cette sensation plus que quoi que ce soit d’autre.

Heureusement, il reprit la parole, la sauvant de devoir braver la vision pour enfin extirper ses propres idées de cet amas de son et d’émotions qui ne lui appartenaient (probablement) pas. « It’s okay », répéta-t-elle, même si elle ne l’était pas. « It wasn’t your fault. » C’était la sienne, si chaque contact se transformait en drame. Sa deuxième phrase, pourtant, sembla couper net dans la brume qui avait envahi son esprit, qui avait rendu ses pensées collantes et sirupeuse comme du miel – elle alluma sa curiosité, quelque part. Loin. « Abilities? » elle répéta, incertaine de la question qu’elle tentait de formuler – mais sentant confusément qu’elle avait besoin de réussir à le faire. « What do you mean? » Parlait-il de ses pouvoirs magiques ? De la façon dont la magie avait parfois tendance à s’échapper, à se conduire comme si elle avait une volonté propre ? Ou évoquait-il autre chose, quelque chose de plus personnel, de plus – étrange ?

(Oh, ce qu’elle avait besoin de dormir. Et d’oublier le monde.)

Elle but une autre gorgée brûlante de café.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il semble y avoir une histoire particulière, derrière ces mots, derrière cette réaction. Ce n’est sans doute qu’une déduction logique, à la portée de n’importe qui – ou alors s’arrêterait-on sur ce décalage de cultures, sur un temps d’adaptation nécessaire ? Mais il y a des signes qui ne trompent pas, il y a cette emphase sans doute inconsciente mise dans ses mots, quand elle lui dit qu’elle avait souhaité ce changement. De petites choses, des nuances posées de la pointe d’un pinceau délicat qui commencent cependant à peindre une toile qui se complète lentement dans l’esprit de Hatsuharu. Il y a de la crainte, de la peur, un mal-être qui semble exsuder de son être, que l’instinct lui rapporte sans qu’il n’ait besoin de la toucher – une nouvelle fois. « Curiosity is an amazing quality, despite old sayings. I do hope you find here what you are looking for. » Les mots sont anodins, empreints de cette politesse de tous les instants, des convenances et de ce qu’elles autorisent à dire. Mais les Kyôdo apprennent dès leur plus jeune âge la force de certains messages, et la manière de les faire passer, sans forcer, sans que cela soit déplacé, laissant à leur interlocuteur le soin de décider quoi en faire, ou non. Et dans le cas du Mizu, il s’agit souvent de choses qu’il souhaite exprimer, sans se soucier le moins du monde de recevoir un retour ou non. Cela ne lui appartient après tout pas et il serait malvenu d’abuser de la bonne volonté de cette nouvelle camarade qui partage avec gentillesse quelques instant de sa vie avec lui. Et pourtant.

Pourtant cette défiance et surtout, cette volonté de se blâmer pour l’incident qui vient de se produire, dont il ne saisit pas encore totalement l’ampleur le fait tiquer – intérieurement. Rien ne transparait naturellement, sur les traits qui ont cessé d’apprendre le mimétisme bien trop tôt pour s’en servir. Et c’est une particularité qui se révèle tout à fait pratique dans ce genre de situations. Il n’a pas le cœur à lui exprimer, une fois de plus, qu’il ne pense pas que ce soit sa faute, excuses et négations semblant s’enchaîner dans une valse infinie. Ce n’est pas ainsi qu’il parviendra à lui faire entendre raison, aussi est-ce pour cela qu’il a ouvert une autre porte, différente. Plus personnelle. Et cela ferait sans doute froncer le nez de ses parents d’un air réprobateur – de cela, il se souvient, image gravée à jamais dans sa mémoire. Ses doigts se saisissent de la tasse, mélange harmonieux du thé lui ravissant les narines – il n’a rien d’exceptionnel mais sa valeur de Madeleine de Proust est inestimable. Et quand elle demande à en savoir plus, il la repose sur la soucoupe, sans hésiter sur son emplacement. « I am what we call an Ekisha, on this side of the world. The more common term would be ‘seer’ if I am not mistaken. » Il n’en doute pas un seul instant cependant, et ses doigts semblent jouer un moment avec la fumée qui se dégage de son breuvage brûlant – toucher sollicité par les volutes, sensation qu’il apprécie, même si elle cause plusieurs manquements à l’étiquette. « This particular skill runs in the family even if it can skip on or several generations. » Ses mains retrouvent le bois de la table. Son visage est orienté de façon à la considérer – c’est à elle qu’il s’adresse, alors qu’il continue. « It helps a lot with my condition. But indeed it does still escape my control from time to time, especially when I touch people. » Cependant aucune vision n’a traversé son esprit. Et jamais il n’a entendu parler de transfert de capacité pour quelqu’un d’autre. C’est donc avec une curiosité évidente qu’il pose son affirmation suivante : « But usually they only show for me. » Est-ce ce qui s’est produit ? A t-il provoqué un flash chez la demoiselle ? Il faudra ce weekend qu’il prenne le temps de rendre visite à sa grand-mère, seule parente à posséder le don, comme lui.
Mars Vermeer
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ce qu’elle cherchait. C’était un vaste sujet – quelque chose de si grand, de si puissant, qu’elle s’était souvent perdue dans les tumultes de la tempête et dans les méandres des océans. Car son futur ne lui était jamais apparu clairement ; il avait toujours été nimbé de cet arrière-goût d’incertitude, parasité par les hésitations à la façon d’une télévision mal réglée, d’une connexion internet trop lente. Elle n’avait jamais réussi à se projeter, à véritablement habiter les endroits où elle vivait – ils avaient tous été des lieux de passage et non pas des lieux de vie. Des endroits où elle avait développé plus de questions qu’elle n’avait jamais eu de réponses.

(et ces questions étaient semblables à une chanson dont on n’arrivait jamais à véritablement se débarrasser, qui demeurait dans un recoin de son esprit, là où on ne regardait pas, et s’interposait alors que l’on cherchait autre chose, paralysant tout sur son passage)

« Thanks », le remercia-t-elle, car c’était la chose à faire. Il ne pouvait pas savoir à quel point c’était plus qu’une simple nécessité d’assouvir sa curiosité ; elles étaient de familières compagnes, après tout, car elle était fréquemment dévorée par elle, par son pouvoir de force motrice qui l’avait propulsée au fil de ses études, au fil de ses recherches – la maintenant éveillée alors que la nuit avait déjà étiré son voile depuis longtemps. Ce n’était pas simplement de la curiosité, c’était autre chose.

Le monde semblait reprendre des couleurs à chaque gorgée de café qu’elle avalait. Comme si l’amertume l’électrisait, quelque part, la forçant à ancrer à nouveau ses pieds au sol, à accepter que ce qui l’entourait n’était pas un mensonge, quelque chose à éviter. Et les explications d’Hatsuharu agirent comme un fil conducteur, comme une bouée à laquelle elle pouvait s’accrocher pour se plonger à nouveau dans le flot au lieu de se cacher sous les vagues. ekisha. Le mot avait une sonorité étrange à ses oreilles, comme s’il représentait quelque chose de plus. Dans son éducation magique, les voyants avaient toujours été entourés de scepticisme – ceux qui y croyaient étaient prudents sur leurs capacités véritables, les autres n’y voyaient que de la supercherie. Mais cela semblait être différent, ici. « I see », Noor acquisça. « No, don’t worry – nothing happened. » Et c’était un mensonge, bien sûr, mais ce n’en était pas véritablement un non plus. Il était vrai que quelque chose s’était produit, mais ce quelque chose n’avait rien à voir avec Hatsuharu. « How does it work, though? Do you have premonitions? Can you change what is predicted? Can you only see the future, or does the past appear too? » Le temps était quelque chose de fascinant mais, quelque part, l’idée d’un destin préétabli emplissait Noor de malaise. Être condamnée à lutter contre quelque chose qui était immuable, qui ne pourrait jamais être vaincu… Cela lui rappelait beaucoup trop sa propre situation pour qu’elle l’accepte.

Alors elle noya ses angoisses dans l’amertume de son café, une fois encore. Il était presque fini ; la protection de son dortoir ne lui semblait plus si lointaine, maintenant qu'elle avait repris contact avec la réalité.
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il y a plus que ce qu’elle lui dit, c’est une certitude. Il est de ces évidences que l’instinct murmure à l’oreille d’Hatsuharu avec une facilité déconcertante, comme des excuses permanentes du destin de lui avoir dérobé un de ses sens. Et il lui fait entièrement confiance pour le guider dans la bonne direction. La curiosité n’est donc pas la seule raison de l’exode plus que conséquent de la demoiselle qui lui fait face. Cependant il ne poussera pas plus en avant, n’étant pas le genre à se montrer intrusif. C’est simplement une information qu’il collecte, pour plus tard, pour une autre rencontre - quelque chose lui souffle que celle-ci n’est que la première de toute une série. Il est des sujets qu’il ne vaut mieux pas pousser - comme lorsqu’il ressent le mensonge qui s’échappe des lèvres de la jeune femme. « I see. No, don’t worry – nothing happened. » Il y a quelque chose, quelque chose qui lui échappe pour l’instant, mais qu’il laisse lui filer entre les doigts, incapable de le retenir et ne souhaitant pas s’introduire outre mesure dans les pensées de Noor, alors qu’elle a finalement accepté ses excuses. Et qu’elle ne rompt pas la discussion pour s’enfuir, contrairement à ce qu’il lui a semblé ressentir pendant quelques minutes.

Au contraire, la voilà même qui demande à en savoir plus. « How does it work, though? Do you have premonitions? Can you change what is predicted? Can you only see the future, or does the past appear too? » L’avalanche de questions étire en douceur ses lèvres dans un sourire indulgent. On pourrait s’attendre à ce qu’il ait l’habitude, et c’est quelque part le cas. Ce don attire l’attention, les questions - ce dont ses parents ont parfaitement horreur. Lui n’est jamais dérangé par le côté intriguant du troisième oeil et n’hésite pas à renseigner le monde qui chercherait à s’instruire. Ce n’est cependant pas comme d’habitude. Cela ne l’est pas car certaines interrogations sont trop précises pour être dues au hasard. Et leur flot continu laisse entendre que cette liste est prête depuis longtemps, et n’a attendu que cet instant pour cascader de la gorge de l’étudiante - de plus profond que cela. Beaucoup d’observations pour celui qui est pourtant privé du sens permettant d’ordinaire la plupart d’entre elles. ”The gift doesn’t operate the same depending on people.” Cela pourrait être une remarque innocente. Mais cela ne l’est pas, pas quand une idée commence à se dessiner dans l’esprit du Mizu. Il ne la pousse pas, la laisse flotter, s’étirer pour le moment. ”Past, present and future are intricate and can appear separately or be tangled in an occurrence.” Ses doigts ramènent sa tasse à lui, qu’il porte à ses lèvres. Après avoir consciencieusement soufflé sur sa surface, une longue gorgée est avalée, avant qu’il ne poursuive. ”Some have dreams, some have visions, some read cards, some rely on instinct.” Il existe tellement de facettes de l’Ekisha, qu’il n’a pas encore toutes explorées. ”The only common trait to every seer is that it cannot be suppressed.” Les mots sont choisis avec soin, délivrés par une voix et un tous des plus délicats. ”As for trying to interfere with one’s future… that would be quite the task.” La tasse retrouve la soucoupe dans un mouvement étonnamment fluide - facilité à le faire avec l’habitude et une visualisation intérieure de son environnement une fois que celui-ci reste figé. ”My take on things is that future is an infinite number of paths and that we see one of them, or several, an intersection.” La cuillère est récupérée, et de longs ronds dans la boisson sont effectués. ”But in the end what shall be will be. No matter how hard we want things to turn out differently, life has a plan for us. Even though it is not always clear.” Tant d’allusions, tant de subtilités qu’il lui offre, sans lui en imposer une lecture. A elle d’effectuer son propre chemin. Il vient de lui tendre l’ébauche d’une carte. Le reste est entre ses mains.
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EKISHA —
rêves prémonitoires, seuil 2 [ clarté ]
un éclair, au milieu d'un cauchemar ; un détail qu'elle note, une histoire qui se forme, un futur qu'elle tente d'éviter grâce à ses retours dans le temps. pourtant, son cauchemar récurrent est toujours le même ((la création d'un paradoxe temporel par sa faute)), et elle n'arrive toujours pas à comprendre comment cela va se produire.

instinct, seuil 0 [ déclenchement ]
il s’est éveillé en même temps que les rêves, mais est resté beaucoup plus silencieux ; son instinct lui a permis de comprendre plus facilement ce qu’elle rêvait, ce qu’elle pressentait, mais elle n’a pas tout à fait conscience qu’il est présent en elle.

réserve : 2 ptsParticularité(s) :
inner —
osamu; love/hate ((forgive me))
seiya; crush ((i've got a bad idea))
lila & mazra; girl gang

outer —
sonoe; uc
pandore; meh
Relations :
— STAFF ❝ i wanna hold hands with you
A touch-y subject { Nooru 45fbe23fca55229d69ff912576a8fbf5
IRL : angie — she/her
Avatar, Crédits : christina nadin by SKATE VIBE, sign: astra
Messages : 2130
RPs : 2
Gallions : 13 297


I've had too much to drink tonight
How did I go from growing up to
breaking down?
And I wake up in the middle of the night
It's like I can feel time moving



Disclaimer :
cw:

Multicomptes : ambrose sargent
Naissance & Âge : 11.06.98, 23 ans
Pronom(s) du personnage : elle
Couleur de dialogue : #DB7284
Occupation : étudiante en technomagie — son esprit dévoré par la curiosité et les possibilités offertes. pilote du Midnight Club — n°1, ennemie à abattre. Elle y est connue sous le pseudonyme d'Arès. batteuse des GSP — aux cognards précis et à la réputation sulfureuse (elle part au quart de tour, fais attention)
Particularité(s) : — HENSOKU TURNER
arrêt du temps, seuil 2 [ hors du monde ]
elle sent le temps couler entre ses doigts; elle s'en empare pour mieux viser, pour mieux conduire, pour mieux tricher. elle n'a jamais emmené qui que ce soit avec elle ((son don est encore secret!)) mais elle sent qu'elle en serait capable, peut-être.

voyage rétrograde, seuil 1 [ passé immédiat ]
des petits bonds en arrières, des modifications presque toujours bénignes ; quelque chose lui murmure pourtant que l'erreur serait si facile à commettre.

EKISHA —
rêves prémonitoires, seuil 2 [ clarté ]
un éclair, au milieu d'un cauchemar ; un détail qu'elle note, une histoire qui se forme, un futur qu'elle tente d'éviter grâce à ses retours dans le temps. pourtant, son cauchemar récurrent est toujours le même ((la création d'un paradoxe temporel par sa faute)), et elle n'arrive toujours pas à comprendre comment cela va se produire.

instinct, seuil 0 [ déclenchement ]
il s’est éveillé en même temps que les rêves, mais est resté beaucoup plus silencieux ; son instinct lui a permis de comprendre plus facilement ce qu’elle rêvait, ce qu’elle pressentait, mais elle n’a pas tout à fait conscience qu’il est présent en elle.

réserve : 2 pts

Relations : inner —
osamu; love/hate ((forgive me))
seiya; crush ((i've got a bad idea))
lila & mazra; girl gang

outer —
sonoe; uc
pandore; meh


a touch-y subject
feat. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
didn't mean to intrude


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le café était achevé ; le monde lui semblait à nouveau tourner correctement. Les sons avaient cessé de l’agresser, les couleurs de l’aveugler, la panique s’était enfin tue. Oh, elle ne se sentait pas calme ; il y avait très peu de choses qui la faisait se sentir apaisée, qui l’extirpaient des roulis de vagues dans lesquelles elle avait l’impression d’être constamment plongée. Depuis son arrivée à Mahoutokoro, il lui était de plus en plus facile de faire taire ce bruit, pourtant. Elle n’était pas tout à fait certaine de pourquoi.

Les explications d’Hatsuharu (prénom ou nom ? dès qu’elle serait de retour dans sa chambre, elle demanderait à Google) étaient douces, elles-aussi. Ses mots étaient pesés et ses phrases semblaient porter un poids plus lourd qu’ils ne voulaient bien l’admettre – ou peut-être était-elle la seule à ne pas l’avoir admis. Il semblait être tout à fait en contrôle de la situation, après tout ; ses doigts maîtrisaient la trajectoire de la tasse sans hésitation, sans saccade. Et le regard de Noor ne put qui suivre la traînée de vapeur que celle-ci dessinait, à la façon d’une comète qui traversait le ciel.

La perspective que le passé, le futur et le présent étaient entremêlés au lieu d’être linéaires était rassurante, quelque part ; cela signifiait que, peut-être, elle n’était pas si étrange. Que la sensation de ne pas savoir où l’on allait, engloutie par les possibilités et par l’incapacité à se projeter trop loin, était quelque chose de normal, d’attendu. « I see », acquiesça-t-elle, plus pour lui faire ressentir qu’elle l’écoutait, qu’il ne parlait pas dans le vide. Ses propos étaient cohérents ; ses phrases logiques. No matter how hard we want things to turn out differently, life has a plan for us. Il ne pensait pas que l’on pouvait reprendre le contrôle, véritablement. S’il avait évoqué cette idée devant Noor, six mois auparavant, elle aurait sans doute acquiescé sans même y réfléchir.

La Noor qui était assise à ses côtés, qui venait de finir sa tasse de café pour y noyer la vision qu’elle venait de subir, était toujours d’accord avec lui. « I guess you’re right about that – there are just some stuff that cannot be changed, however hard you wish you could influence it. » Elle était née avec cette malédiction, avec cette barrière qui la séparait des autres, et il n’y avait rien qu’elle puisse y faire. It cannot be suppressed. Elle avait déjà perdu beaucoup trop d’année à être en colère pour recommencer, pour tenter à nouveau de repousser des murs qui continueraient à s’élever durant toute sa vie.

(alors pourquoi sentait-elle cette démangeaison, quelque part – loin loin loin au creux de ses côtes, juste en dessous de son cœur ? Ce sentiment qui lui donnait envie de se redresser, de partir, de hurler, de faire quelque chose ?

Il était temps de partir.)

« I – I think I need to go, now. Thank you so much for the coffee. » Elle se redressa avec délicatesse, soucieuse de ne pas faire racler la chaise sur le sol. « And the talk. It was really interesting. I’ll see you around, right? I’m a Mizu too. I can’t remember if I already told you that. » Peut-être. Probablement pas. Tout était beaucoup trop flou – il lui semblait s’être pratiquement téléportée entre le moment où ils s’étaient effleurés, et l’instant où elle avait repris conscience, assise sur cette chaise ; buvant un café. « Alright, thanks. See you. » God, that was awkward.

Noor s’extirpa de la table, s’extirpa de l’Espresso Patronus, marcha vers son vélo, le déverrouilla, s’assit et commença à pédaler en direction de son dortoir et –

Ses poumons lui semblaient être rempli d'eau, de végétation, de tout sauf d'air.
Elle était si triste, et elle ne savait pas pourquoi.
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