MIKROKOSMOS
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march 21rst, early afternoon
L’après-midi est radieux, mais sans doute pas autant que le visage d’Hatsuharu. Et les lunettes noires qui lui mangent la moitié du visage – qu’il porte pour plaire à Setsu, qui les lui a offertes – ne parviennent pas à dissimuler l’éclat qui illumine ses traits. Cela fait quelques semaines déjà que les choses semblent plus légères, depuis qu’il a enfin compris ce que son cœur désirait. Il n’a pas eu l’opportunité de s’ouvrir à Daisuke sur ses sentiments, le moment ne se présentant jamais. Ils ne se sont pas trouvés seul à seul depuis ce bref instant, à l’anniversaire de Mochi, où tout lui est apparu si clairement. Alors même si la perspective de se rendre à une soirée, en-dehors de son cercle habituel, où tout le monde sait comment se comporter n’est pas idéale, il va falloir que les choses soient dites. Chaque jour qui passe le presse de confesser ses sentiments. Et ce n’est pas le risque de rejet qui le retient. Il est beaucoup trop honnête pour supporter de lui dissimuler davantage la vérité. Mais pour cela, il va avoir besoin d’aide. Il ne s’agit guère de conseils qu’il vient glaner sur la façon d’aborder le sujet, mais bel et bien de mode, pour laquelle, hélas, il n’a aucun talent. On lui connaît un goût impeccable, mais il se trouve bien incapable de choisir lui-même le contenu de sa garde-robe. Et depuis que Setsu est revenue au Japon, elle en est la gardienne. Son style reste cependant des plus classiques, formels, à ce qu’il en a aperçu dans les souvenirs d’autres, et les rumeurs. Et il y a donc fort à parier que son placard ne contient aucun vêtement adapté à la situation.

C’est pour ça qu’il attend, assis sur un banc – la manière la plus sûre pour lui de ne gêner personne. Dans ses mains, deux thés glacés, qu’il a achetés à une enseigne de café à la mode, se targuant de posséder « les meilleures mélanges à emporter de la ville. » Il lui a semblé que la moindre des choses, pour remercier sa cousine de son précieux temps, que de l’aider à jauger la concurrence. Ses doigts dessinent des motifs abstraits sur la surface perlée de gouttes des deux gobelets en plastique. Les mouvements sont lents. Même s’il a effectivement hâte d’arriver au soir, il y a une certaine sérénité dans ses gestes. Avoir pris une décision et s’y tenir lui suffit, pour l’instant. Il est certain que la réaction de Daisuke à cette nouvelle le préoccupe, mais il choisit de ne pas se focaliser sur ce futur, qui échappe à son contrôle. Mais sur le fait d’être finalement en paix avec lui-même. Avec qui il est. Avec ce qu’il ressent. Et ce calme lui permet d’être parfaitement attentif et de repérer le pas de la Mizu de loin. Elle n’a rien de discret, et cet état de fait est loin de lui déplaire. Il aime à s’entourer de gens hauts en couleurs, qui rendent ce quotidien d’obsdienne plus vivant. Il se lève, alors que les effluves de son parfum – une composition maison bien évidemment – vient lui chatouiller les narines, jugeant qu’elle est assez proche pour qu’il la salue sans gêner les passants par un volume sonore trop élevé. « Good afternoon, Setsu-chan. » Les mots dansent, dans cette diction que d’aucuns jugent trop pompeuse pour son âge. « I cannot thank you enough for agreeing to help me today. »  Il avance d’un pas pour l’accueillir, son instinct le guidant aisément pour lui tendre un des deux gobelets. « But this does not mean I cannot at least try. » Il devine que des inscriptions sur les thés l’informeront de leur provenance : « Let us seize your competition. » Et en un sens, on pourrait dire qu’ils vont ensuite s’appliquer à éclipser celle qui pourrait lui nuire, à lui. Mais Haru ne voit pas les choses de cette façon. Il veut se présenter sous son meilleur jour, c’est une évidence. Même s’il est bien placé pour prêcher l’importance de la beauté intérieure, une part de lui désire que le moment soit parfait – et cela passera également pour Daisuke par le visuel, un élément qu’il ne souhaite donc aucunement négliger.

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march 21th, early afternoon

Elle s'est réveillée heureuse d'une longue sieste, celle qu'elle prend quand les nuits et les jours précédents se sont dédiés aux folles habitudes qu'elle n'arrive pas à abandonner. Elle a émergé les bras levés vers le ciel, les regards sur le message auquel elle répond si vite que les fautes de frappe pleuvent (la gentillesse, néanmoins, transparaît) Et quand au loin le visage d'Haru se dessine sous ses lunettes trop grandes, son cœur tourbillonne encore. Un petit jeu qu'elle a de lui offrir les paires qu'elle ne met plus, qui restent dans une partie de son dressing trop grand pour une seule personne (parfois un peu de malice, on se souvient d'une paire léopard qu'elle lui a laissé porter pendant une journée entière avant de les remplacer par d'autres)
Quand enfin elle aperçoit celui qu'elle aurait aimé avoir pour frère, Setsu court, se glisse avec un cruel manque de délicatesse entre ceux qui les séparent, n'en ayant encore une fois que bien peu à faire de cette stupide bonne conduite qu'on lui attend de respecter. « Good afternoon, Setsu-chan. » Pendant une seconde, elle a envie de rire de la presque formalité, de lui sauter au cou et de la lui enlever.  "So good to see you itoko-kun" Car pour lui, elle s'y essaie, veut retrouver assez de cette langue qu'elle néglige, car ce n'est qu'en lui parlant que le japonais lui est parfaitement naturel, lui qui s'échappe quand elle se lève pour parler en classe, quand l'anglais s'entrechoque, quand parfois elle est incapable de comprendre une tournure de phrase dans un anime avec JP (et qu'il se moque allègrement d'elle) « I cannot thank you enough for agreeing to help me today. But this does not mean I cannot at least try. » Comment peut-il encore croire qu'il a à la remercier ? Le soutien qu'il a été durant ses longues années dans cet ailleurs qui lui manque quand tard le soir elle s'interroge sur les plus beaux instants de sa vie, la manière avec laquelle il l'a toujours écoutée! Parfois, elle oublie que c'est elle l'aînée, qu'il faudrait que ce soit elle qui prenne les soucis d'Haru sur ses épaules. Un des thés qu'elle lui prend des mains, les belles odeurs déjà à son nez, l’excitation palpable de découvrir ce qu'il leur a pris. "I think you're not supposed to thank family." Un baiser enjoué se dépose sur la joue, le bras s'attrape pour le guider à travers la foule. "So don't thank me ever again. I would do anything for your pretty face!"
Enfin, le thé est dégusté, pendant que le regard saute d'une boutique à une autre, imaginant déjà le résultat de ses si bons instincts. Setsu n'en a pas toujours eu, a passé tant d'années dans le gris des sweatpants, préférant le confort au tape à l’œil gardant l'extravagance pour un plus tard qu'elle rêvait de voir enfin venir. Là, dans sa robe qui dévoile trop et pourtant si peu il n'y a presque plus rien de la petite Setsu qui appelait Haru à la moindre tristesse (seule la complicité reste) "But you have to tell me more. What vibe are we going for ? Who are we trying to impress - not that you should dress for someone other than yourself, really." Qu'elle lui demande, ayant devant eux différentes boutiques, entre quelques gorgées de thé.
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march 21rst, early afternoon
Il y a famille, et il y a famille. Et si Hatsuharu a toujours respecté les institutions, écouté les aînés, il ne les a jamais chéri avec la force avec laquelle il aime sa cousine. D’aucuns demanderont « laquelle ? », les ramifications de l’arbre généalogique s’étendant de tous côtés mais c’est simple, il n’y en a qu’une dont il peut parler librement, qui le fait sourire de la sorte, et c’est elle. "So good to see you itoko-kun" Setsu, un joyau qui étincelle même dans les ténèbres perpétuelles qui l’entourent, qui irradie de sa beauté – celle de son cœur, celle qu’on peut percevoir en quelques mots, si on se donne la peine de voir au-delà. Cette joie, cette générosité et cette fragilité, surtout, de cette âme trop bonne, qualité que l’on a tendance à mépriser. Et il s’en gorge déjà, sourire encore plus éclatant depuis son arrivée. Un gobelet lui est dérobé, lui permettant de poser sa main dans son dos alors qu’un baiser est déposé sur sa joue.  "I think you're not supposed to thank family." "It is true, but you do thank me all the time." Et elle l’entraîne déjà. Le jeune homme se laisse guider, n’ayant aucun mal à s’adapter à l’allure de la jeune femme, qu’il connaît suffisamment pour ne pas en souffrir.  "So don't thank me ever again. I would do anything for your pretty face!" "I agree to your terms only if you agree not to thank me ever again either." Il n’est pas certain qu’ils s’y tiennent, l’un comme l’autre, mais dans le fond ça n’a pas d’importance. Ils savent qu’ils peuvent compter l’un sur l’autre, c’est la seule chose qui en ait.

Paille portée à ses lèvres dans un mouvement miroir absolument inconscient, il avance, la laissant aux commandes, jusqu’à ce qu’elle ne demande : "But you have to tell me more. What vibe are we going for ? Who are we trying to impress - not that you should dress for someone other than yourself, really." Des paroles qui changent son air en quelque chose de plus tendre, et il hoche la tête pour noter, non sans humour : "Actually when you cannot stare at your reflection nor enjoy it my guess is you do dress for the sake of others." Une petite réflexion philosophique sur laquelle il ne s’attarde pas, parce qu’il lui doit des précisions : "Daisuke has invited me to a party with his friends tonight." Et c’est toujours incroyable, cette facilité qu’a un simple prénom à influer sur une humeur, à faire s’étirer un peu plus le coin de ses lèvres. "This would be more than unformal then thus I would like something not to look out of place." Parce que tous ses vêtements ont un degré de formel plus ou moins importants, qui serait sans doute déplacé pour ce soir. "And … this may be a very important night for the both of us. Therefore I really need your help to look...." Les mots lui échappent, soudainement, alors qu’il cherche un adjectif approprié. Charming ? Reliable ? Dreamy ? Handsome ? Perfect ? Aucune de ces propositions. Un léger rire lui échappe, alors qu’il se rend compte qu’il est sans voix, pour une fois. "I am in love with him, Setsu. And I want to tell him tonight." Tout simplement.

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march 21th, early afternoon

Quel bonheur, d’avoir enfin tout à elle le cousin pour un après-midi - si on écoute Setsu, elle dira que cela n’arrive pas assez. Il lui a manqué pendant tant d’années où les simples coups de fil n’ont fait que trop peu pour palier au manque. "It is true, but you do thank me all the time." Parce qu’il y a tant qu’elle lui doit ! Il est certain que c’est bien à lui qu’elle doit le plus, sans qui elle se serait écroulée tant de fois, n’aurait pu se résoudre à tant faire des efforts, rester là-bas. "I agree to your terms only if you agree not to thank me ever again either." Mais à lui, elle ne peut lui faire de fausses promesses, se contente d’hocher la tête parce que ce geste n’a pas autant d’importance que la parole. "Whatever, kiddo." Non, Setsu prévoit mille fois encore de sauter à son cou pour lui dire à quel point elle est reconnaissante d’un million de détails, de plus encore de petites attentions. Car il est le plus merveilleux des Kyôdo, le seul qu’elle ne trouve pas terrible, affreux - le seul qui ne se drape d’une vertue immaculée (pourtant, qui est en tant de points si mouchetée de petites horreurs!)

"Actually when you cannot stare at your reflection nor enjoy it my guess is you do dress for the sake of others." Rien ne l’empêche de soupirer, de lancer dans le vide un regard particulièrement excédé, car il y a tant de raisons à s’apprêter, plus que la simple vanité (parce qu’il y a le confort, un certain bonheur dans les habitudes, un mimétisme auquel on ne peut souvent rien faire) Pendant un instant elle pense à répondre, quelque chose d’à moitié gamin et d’à moitié sage, bien qu’il est mille fois plus facile d’attendre d’elle la première partie. La révélation tombe sur elle, sans qu’elle ne s’y attende : "Daisuke has invited me to a party with his friends tonight.", et la douceur qui étire les traits du cousin, peut être qu’elle éclaire aussi les siens. Le bras, elle le serre un peu plus fort, dépose sur son épaule son front et espère qu’il sait à quel point Setsu est toujours ravie de partager quelques instants qui mènent à son bonheur. "This would be more than unformal then thus I would like something not to look out of place." Le rire s’étouffe avec une gorgée de thé, parce qu’il y a tant chez le jeune homme qui respire l’élégance et la bonne conduite de ceux de leur sang - toutes les bonnes conduites qui ont glissées sur elle, desquelles elle n’a jamais réussie à s’imprégner. Il n’y a qu’à voir la manière dont sa robe, pourtant longue, dévoile tant de ses flancs, de la peau exposée à l’air frais de Mars. "You’ll be just fine, but really, for the night talk less like a serious grown up alright ? It’s cute, but not as much as you think." Parce qu’il a devant lui assez d’années pour commencer bien plus tard à être aussi formel.

"And … this may be a very important night for the both of us. Therefore I really need your help to look...." Et là, Setsu recolle ses lèvres à la paille, lui laisse le temps de parler (elle se retient enfin de couper la parole du cousin, laisse une confession à laquelle elle ne s’attend pas venir) "I am in love with him, Setsu. And I want to tell him tonight." Le gobelet glisse des doigts, s’écrase au sol. Les yeux s’écarquillent, et elle ne pense même pas encore à nettoyer les tâches qui maculent sa si chère robe. "The hell ?" L’anglais revient sur sa langue, et bien vite la bouche rouge s’étire en un sourire. "The hell!" C’est un autre baiser qu’elle lui colle sur la joue, cette fois-ci elle lui attrape le visage à deux mains, se presse de lui montrer sa hâte, sa fierté.

Car il fait ce dont elle n’a pas le courage.
Setsu rêve de l’avoir un jour, car au fond de son coeur sont déjà les idées, le désir de ne pas passer des années encore sans se déclarer. "This, this is amazing. I’m so happy for you, Haru-kun. We’re gonna to find you everything you need." Avant de s’avancer dans la boutique en face d’eux, elle s’occupe de faire léviter le gobelet jusqu’à la poubelle la plus proche (et se donne bonne conscience au passage) puis retourne à son bras, la tête sur son épaule.  "You need to look extra cute, and less Kyodo, copy that. You made the right choice." To tell him tonight, or to go to Setsu ? Perhaps both, Setsu is never quite certain of the precise meaning of everything she says. Elle l’entraîne à l’intérieur, quelque chose dans la démarche qui trahit toute sa bonne humeur.

Il a le courage qu’elle n’a pas réellement.
(Si elle pouvait, elle le prendrait dans ses bras pour le restant de la journée)

"Does your pretty boy have a favourite color ?" La fausse styliste s’enquiert, caresse du bout des doigts quelques chemises qu’elle juge assez décontractée pour donner l’effet souhaité, mais aussi, assez belles pour que Haru accompagne sa déclaration d’une élégance parfaite. Elle s’arrête presque sur un choix, avant de ne pas pouvoir plus longtemps se retenir de demander.  "Okay, okay, first you really need to tell me everything. And really everything." Car elle promet de tout faire pour cet amour, mais il faut d'abord qu'elle permette à sa curiosité de se calmer.
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march 21rst, early afternoon
"Whatever, kiddo." Le surnom fait rire Hatsuharu. Il l’oublie parfois, ils se comportent souvent différemment, et pourtant Setsu est bel et bien son aînée. D’aucuns diront qu’il a grandi trop vite, ayant déjà tout, enfant, d’un adulte dans un corps trop grand pour lui. Sans doute faut-il blâmer l’amputation d’un sens, qui l’a forcé à mûrir rapidement, mais rien ne dit que ce n’est pas simplement qui il est. Ce qui lui vaut d’ailleurs une remarque, loin d’être déplacée, qu’il accueille avec un demi-sourire : "You’ll be just fine, but really, for the night talk less like a serious grown up alright ? It’s cute, but not as much as you think." "Sadly I am afraid I cannot really be helped on that particular subject. But you did say it is cute thus I shall be alright." Il sait bien évidemment s’adapter aux situations, mais il faut bien avouer qu’il ne sait pas être quelqu’un d’autre que qui il est réellement, et malheureusement le package comprend des tournures de phrases qui ne sont jamais simples, un vocabulaire toujours choisi avec soin et une considération infinie pour la personne en face, veillant à ne surtout pas la mettre mal à l’aise par maladresse. "Let us hope I do not embarrass Daisuke." Ce serait un comble, diraient sans doute la plupart des personnes de son entourage, mais le Mizu ne souhaite pas obscurcir la soirée de son ami en se comportant de manière étrange – ou plus simplement, si sa condition venait à poser problème. Il n’a pourtant pas de problème à s’adapter, l’instinct aidant dans la majorité des situations. Et pour être tout à fait honnête, ce n’est pas exactement ce qui pourrait le plus le choquer, dans ce qui est prévu pour ce soir. Qui semble faire perdre tous ses moyens à sa cousine.

Il entend le souffle d’air causé par la chute, avant l’impact au sol. Son autre main, tenant sa propre boisson, vient reposer contre celle de Setsu, qui tient son bras, pour s’assurer qu’elle va bien. "The hell ?" L’expression lui arrache un léger rire, si elle que la grossièreté en est immédiatement excusée. "The hell!" Et il se sent attiré sur le côté, lèvres s’imprimant sur sa joue. Et la perspective d’un transfert de rouge ne l’inquiète pas le moins du monde. Il déborde simplement de bonheur et le savoir partagé ne fait que rajouter à cette douce chaleur qui ne le quitte pas, depuis qu’il a compris ce qui se produisait en lui, chaque fois qu’il était en présence du jeune homme. "This, this is amazing. I’m so happy for you, Haru-kun. We’re gonna to find you everything you need." "Thank you," répond-il simplement, l’émotion lui volant la parole pour quelques instants. Une partie de l’enthousiasme de sa cousine est parvenu jusqu’à son cœur, le faisant palpiter un peu plus vite. Sa boisson terminée trouve également le chemin de la poubelle – dégustation avortée, conclusions dont ils devront revoir le contenu une fois qu’ils auront réellement pu les déguster. "You need to look extra cute, and less Kyodo, copy that. You made the right choice." "I do need to still look a bit Kyôdo," objecte-t-il en douceur. Avoir l’air de lui, entièrement, ne se cachant pas, ne compartimentant pas. Parce que si le jeune homme partageait, par bonheur, ses sentiments, cette fois il souhaite faire les choses dans le bon ordre. Correctement. Jusqu’au bout. Les sont de la rue s’éloignent et une clochette l’informent qu’ils sont entrés dans une boutique. On les salue et le jeune homme répond, suivant Setsu jusqu’à ce qu’elle ne le lâche dans une allée. Les doigts du jeune homme effleurent les tissus, toucher sollicité – mais il ne les teste pas tous. Il se concentrera sur la sélection qu’elle lui proposera.

"Does your pretty boy have a favourite color ?" "He loves pink, if memory serves well. But I don’t think this is a Hatsuharu color." Qu’en sait-il, réellement ? Ce sont les termes pretty boy cependant qui illuminent son visage. Daisuke est indéniablement une belle personne, mais il ne l’entendra jamais au sens que les autres peuvent lui donner. "There was this time he agreed to come to the museum with me, and apparently we were both wearing blue." Il y a de la tendresse dans chacun de ses mots, quand il parle de lui. Les cintres bougent sur les portants et les mains croisées, il attend patiemment, pas ennuyé le moins du monde. "Okay, okay, first you really need to tell me everything. And really everything." Curiosité qui ne le dérange pas – et il se rend compte que c’est la première fois qu’il va être en capacité de tout dérouler à haute voix. Et cela semble tellement naturel, que c’en est presque risible, du temps qu’il aura fallu pour qu’ils se retrouvent. "We met again several months ago. Do you remember how I was told he did not want to see me anymore, after what happened, when we were kids ?" Perdre la vue et son meilleur ami le même jour a été une torture. "We realized it was all lies. So we start corresponding first. And every one of his messages made me happy." Comment a-t-il pu être aveugle à ce point, cela reste un mystère qu’il ne souhaite pas percer – les choses arrivent à point, et si le temps lui a permis de construire cette complicité, qui pourrait demeurer même si Daisuke le stoppe dans son élan, ce n’est pas une mauvaise chose. "He was there for me when my engagement got broken." Les mots sont légers, mais Setsu le sait bien, le scandale ayant mené à la rupture de ses fiançailles et la façon dont les médias s’en sont emparés, combinés à l’attitude de Soyeon à son égard ont été extrêmement difficiles à gérer pour lui. "And then it occured to me a few weeks ago. It was over just a little thing, at Mochi’s birthday." Et il passe sous silence ce qu’il a organisé, l’après-midi réservé, les pâtisseries livrées. Cela n’a pas la moindre importance. "He put his hand on my shoulder. And in this moment I knew." Ses lèvres se joignent dans une moue d’excuse, de s’épancher autant, et pourtant il achève : "Never have I felt something so strong yet so sweet and so natural, Setsu." La magie. La vraie. Celle qu’ils n’apprennent pas à l’école. Et qu’il vient de découvrir – sans la remettre en question une seule seconde.

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march 21th, early afternoon

Setsu arrache la confession, ne veut qu’entendre cela - car la nouvelle la ravit plus encore que toute autre chose, même si elle sautille et s’exclame comme elle le fait souvent. Il est certain que Hatsuharu sait discerner les vraies des fausses joies qui agitent sa cousine, car il n’est pas troublé par le visage, par les expressions qu’elle recycle, et il est laissé aux nuances de sa voix, au réel bonheur qui fait trembler sa peau. Il n’y a pas de plus belle révélation qu’il aurait pu lui faire, rien qui ne pourrait la charmer plus que cela. Pendant un instant, elle a envie de l’emmener loin des magasins, d’aller tous deux prendre un thé, se cacher dans un coin de la ville et lui soutirer tout ce qu’il a à dire, tout ce qu’elle peut savoir sur leurs situations actuelles (Les questions lui viennent déjà en masse) "He loves pink, if memory serves well. But I don’t think this is a Hatsuharu color." Pink, elle pense tout en regardant de haut en bas le cousin, imaginant ce qui pourrait effectivement lui aller, ce qui serait assez Kyôdo mais aussi assez lui. Naviguer autour des codes familiaux est une peine, une difficulté que Setsu ne s’impose jamais, se contente de rallonger ses robes bien trop courtes, bien trop décadentes quand viennent les journées où il lui faut rentrer dans la maison familiale, se faire noyer sous les éloges parentales. "You could always pick pink underwears." Qu’elle glisse, le ton taquin, car toutes les raisons sont bonnes de le chambrer doucement (mais toujours avec une infinie tendresse, toujours avec la plus grande délicatesse dont elle est capable car jamais elle ne pourrait se pardonner si elle venait à le blesser) "There was this time he agreed to come to the museum with me, and apparently we were both wearing blue." Le détail la transporte aussi, elle imagine les deux, se trouvant, le sourire de l’amant, celui de Haru une fois que l’autre lui signale la bonne coïncidence (se disant peut être que dans un si bel amour il n’y a pas de jeux de hasard)

"We met again several months ago. Do you remember how I was told he did not want to see me anymore, after what happened, when we were kids ?" Elle essaie de continuer à regarder les vêtements, cherche à trouver ce qui fait le plus Haru, le plus doux et le plus amoureux, le plus à la hauteur du bonheur qui vient après tant d’années de chagrin. A la question, elle hoche simplement la tête avant de se reprendre d’un yes chagriné, car si pour accéder à la belle histoire il faut remonter aux plus grandes tristesses à deux ils peuvent bien le faire. "We realized it was all lies. So we start corresponding first. And every one of his messages made me happy." (Elle se tourne vers son tendre cousin, arrête de faire grincer les cintres, le regarde avec un demi sourire) "He was there for me when my engagement got broken." Les douleurs se ravivent, l’inquiétude revient, alors ses doigts viennent trouver son avant-bras encore une fois, viennent se perdre dans une caresse amicale. I’m so sorry there’s so many things that went wrong, Ha-chan. "And then it occured to me a few weeks ago. It was over just a little thing, at Mochi’s birthday." Les expressions du visage de la japonaise changent à mesure du discours, elle se laisse transporter par les scènes nouvelles qu’elle imagine, cherche à combler ce que le jeune homme passe sous silence, se dit qu’elle demande déjà assez de détails - et c’est là avec les plus grands efforts du monde qu’elle ne l’interrompt pas pour approfondir l’interrogatoire. "He put his hand on my shoulder. And in this moment I knew." Là, quelque chose dans le coeur de Setsu gonfle et se brise, assez pour que quelques larmes roulent sur ses joues, assez pour qu’elle soit parfaitement silencieuse, le regardant simplement, se disant qu’il n’y a rien de plus beau à entendre. Rien qui ne la ravisse plus que le bonheur de l’autre, que de savoir qu’il est aimé et aime (pour une fois qu’elle se réjouisse pour un autre qu’elle !)

"Never have I felt something so strong yet so sweet and so natural, Setsu." La pulsion n’est pas retenue, Setsu lui saute encore au cou, cette fois-ci les pleurs un peu plus bruyants, les larmes un peu plus belles - assez pour qu’une employée s’arrête, lui jette un drôle de regard auquel elle répond : "Those are happy tears, [i]ma’am[/i!] don’t worry!" (So strong, so sweet, so natural) Les meilleurs mots avec lesquels on peut décrire, les seuls mots qu’on devrait utiliser (ceux qu’elle aimerait entendre des lèvres de Nirmala, ceux qu’elle aimerait entendre de tous ceux qui viennent à s’intéresser à la vie des autres) Puis, elle lâche son cou, un pas en arrière, pas même une excuse dans le regard. "Shit, I’m so happy. I’m so so so happy." Les mots se répètent, le ton se brise encore un peu parce qu’il n’y a pas de meilleure journée que celle-ci, pas de plus grand bonheur que de savoir que celui d’Hatsuharu est à portée de main. "Okay I’m gonna find ya THE PRETTIEST shirt ever. Not like those glasses I give you. I swear." La sorcière concède avec malice, laisse à nouveau les tissus glisser sous ses doigts, les chemises qu’elle met au contact de la peau du cousin, vérifie la complémentarité des teintes, les motifs qui peuvent plaire aux deux, l’esprit à moitié ailleurs, l’esprit transporté par une idylle dont elle se veut déjà être la plus grande protectrice.

Puis, dans un murmure, revenant à ses mauvaises habitudes, elle glisse : "Is it gonna be the night ? You know what I mean ? Are you gonna do it ?" Elle se cache derrière quelques chemises, comme s’il pouvait voir le rouge de ses joues, ou le fait qu’elle retient un rire un peu dramatique. "If so, I have a few friends that could give you tips."

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march 21rst, early afternoon
Il est si facile de s’ouvrir quand c’est Setsu qui le lui demande. Sans être secret, Hatsuharu parle très peu de lui, préférant s’intéresser aux états d’âme des autres, à leur ressenti - sans que cela ne lui demande le moindre effort. Altruiste, il compense le manque de regards de soutien avec une écoute à toute épreuve, l’empêchant bien souvent de rendre la pareille, d’offrir ce qui dort en lui au monde. Cela ne le peine pas, jamais, mais il est toujours agréablement surpris par le naturel qu’a la sensation de se confier à sa cousine. Qui a tout partagé avec lui, les peines, les joies, les déchirures plus profondes, dans un accord parfait, et d’autant plus depuis qu’elle lui est revenue. Alors quoi de plus naturel de chercher sa compagnie, son soutien avant ce moment, qui peut être décisif pour lui ? Surtout en la sachant investie, par les petits mots qui glissent, par sa main, qui vient trouver son bras, autant de marques qui comblent son cœur de la manière la plus douce qui soit. Et tout semble couler aussi joliment que son récit. Jusqu’à ce qu’un léger son ne vienne caresser son oreille. Et s’il n’y attache pas une grande importance au début, n’en percevant pas plus, un sanglot en revanche vient teinter son bonheur de gris. "Setsu-chan ? What is happen…" Il ne va pas jusqu’au bout, alors qu’un impact le percute. Ses bras entourent la taille de la jeune femme, faisant un pas en arrière – soudainement déstabilisé par ce contact inattendu. Son être se gorge d’inquiétude, se soupçonnant soudainement d’égoïsme, de lui parler des amours qui comble son âme quand la jeune femme ne lui a jamais confié la complexité des siens. Peut-être a t-il utilisé des termes qui l’ont ramené à sa propre histoire et l’ont bouleversée. Cependant le rythme des pleurs le rassure rapidement, instinct se chargeant d’achever le tableau aussi sûrement que ses paroles : "Those are happy tears, [i]ma’am[/i!] don’t worry!" "You heart is so pure… do not cry please." Mais le bonheur qui illumine son visage semble se répandre, vague des plus apaisantes qui cascade autour de lui.

"Shit, I’m so happy. I’m so so so happy." Félicité qui éclate sur les traits d’Hatsuharu, rayonnant de ce bonheur partagé, alors que la tornade qu’il aime plus que tout au monde se remet en marche, cintres glissant sur le portant métallique dans un tonnerre de bon augure. "Okay I’m gonna find ya THE PRETTIEST shirt ever. Not like those glasses I give you. I swear." "Are you confessing you abused the trust of a poor infirm ?" qu’il demande, quelque chose d’un outrage dans la voix, "This is a real shock." S’il n’a jamais eu la confirmation de la malice de sa cousine, il a toujours soupçonné que quelque chose se passait, à chaque cadeau, son troisième œil lui murmurant de se méfier, dans un souffle joueur qu’il n’a jamais tenté de suivre, se contentant d’apprécier les attentions. Et cela ne le dérange pas le moins du monde, concédant tout ce qu’elle veut à la jeune femme – même une question que d’aucuns jugeraient extrêmement déplacée : "Is it gonna be the night ? You know what I mean ? Are you gonna do it ?" Air amusé qui glisse légèrement, pour apporter une nuance plus songeuse à l’ensemble. Ses mains se joignent devant lui alors qu’il soupèse la question et les manières d’y répondre – ne doutant cependant absolument pas du contenu. "If so, I have a few friends that could give you tips." Ceci, en revanche, fait naître de nouveau l’étincelle du feu follet qui a bouleversé une partie de sa vie, Reyn à l’aura facétieuse, mais aux mots pourtant si justes, qui se rengorgerait sans doute de l’entendre demander : "What makes you believe that I do need tips on the matter ?" Car il est vrai que Setsu ne sait rien de cette nuit que les deux jeunes hommes ont partagé, sans doute parce qu’il a eu besoin de temps pour en tirer toutes les conclusions, mais surtout parce que d’autres événements, sans doute plus importants sur le moment les ont empêché d’en discuter. Il n’en dira cependant pas plus pour l’instant, la connaissant suffisamment pour savoir qu’elle demandera de plus amples explications plus tard. "And no, I do not think it is going to be ‘the night’," déclare-t-il posément, en reprenant ses mots, pour prendre le temps de le lui expliquer. "I am the old-fashioned type and I would truly like our first time to be magical." Il n’y a pas la moindre gêne, le moindre embarras dans cette affirmation, alors que l’idée gagne, lentement. "And then, there is no certainty my feelings are reciprocated." Et ceci est la plus grande inconnue. Même s’il respectera les sentiments de Daisuke, même s’il lui donnera le temps nécessaire pour savoir qu’en faire, pour savoir comment se comporter avec lui, il est certain que le risque de ce soir est d’en ressortir triste. Cela ne le fait cependant pas hésiter. La vérité et l’honnêteté sont des valeurs lui tenant trop à cœur pour qu’il renonce par simple peur du rejet. "This is a possibility I am also prepared for." Et ils savent, tous les deux, à quel point son cœur aime profondément, et donc, celui auquel il peut se retrouver blessé.

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march 21th, early afternoon

Le regard s’illumine, le bonheur s’entend jusqu’au bout du magasin, leur attirant des regards atterrés, d’autres plus amusés. Si elle a effectivement le coeur pur, Setsu ne le sait pas - elle a parfois l’impression de l’avoir empoisonné, quand tôt le matin elle pense à la façon dont elle aime les autres, et ce qu’elle attend d’eux. Pourtant, si Haru est certain de la bonté de sa cousine, elle y croit et ne se permet pas d’y douter pour le moment. Il rayonne autant qu’elle, mais lui le fait dans une retenue qui lui est propre. D’un côté, l’effusion grandiose qui ne modère jamais sa voix, et de l’autre la politesse d’un bonheur qu’on ne peut mesurer. Le sourire reste, Setsu encourage, laisse sa qualité d’aînée lui autoriser à demander un peu trop, à taquiner comme s’ils n’étaient que tous les deux, loin du regard des autres. "Are you confessing you abused the trust of a poor infirm ?" Il y a à l’humour du cousin qu’elle reconnaît si bien et qui a toujours le don de la prendre à revers (il a parfois l’air si sérieux, si bien composé qu’on ne s’y attend plus) "This is a real shock." Mille fois encore enfantine, Setsu tire la langue, fait peut être un signe avec son majeur qui lui vaut une expression outrée d’une passante. "Hey, it didn’t prevented you from getting a man, so sue me." Un peu plus taquine encore, quand la japonaise s’enquiert sur leur vie privée, seulement à moitié sérieuse, parfaitement consciente que s’il ne veut pas répondre elle lâchera l’affaire. Sous son regard inquisiteur, le jeune homme se fait pensif. So ? "What makes you believe that I do need tips on the matter ?" La bouche s’ouvre, les sons ne sortent pas. Pendant un instant elle se contente de regarder Haru, profondément surprise. Il ne lui a pas dit. "Knew it! The hoe gene runs in our fam. So, so proud of you, kid. Oh, and I hope those tips include using protection, you can’t be too careful." Les doigts reviennent aux différents tissus, s’arrêtant à nouveau sur une chemise qui lui avait tapé dans l’oeil. Peut être celle-là alors.

"And no, I do not think it is going to be ‘the night’," Ah. Un petit air déçu se glisse dans sa moue, et Setsu serre contre elle leur future acquisition. Néanmoins, elle sait très bien qu’on n’a pas tous le même rythme, qu’il est plus simple pour certains d’attendre, et d’autres d’y goûter directement (dans tous les cas, l’important c’est de s’écouter et d’écouter l’autre) "I am the old-fashioned type and I would truly like our first time to be magical." Le sourire revient, efface la petite moue de la curieuse. Quelque chose d’un sentiment qu’elle ne comprend pas, une manière de voir les choses qui n’est pas la sienne. Toutes ses premières fois se sont perdues aux effluves de liqueurs, aux vagues souvenirs des premiers baisers qui s’échangent - peut être que celle avec Hotaru était un peu différente. "Yeah, I see what you mean. You deserve it, baby." Le ton est doux, les mots sont plus proches du murmure que de son volume habituel. "And then, there is no certainty my feelings are reciprocated." La tendresse de la sorcière se teinte d’une inquiétude, et à cause de celle-là, une fois encore elle se retrouve à prendre contre elle le bras du cousin. Serre doucement sa main, espère qu’il y sent toute sa bienveillance. (Il est peut être le seul qu’elle écoute, le seul pour qui elle veut bien oublier elle-même) "This is a possibility I am also prepared for." "Sweetheart..." Car elle, elle n’y a pas pensé, pas une seule seconde au fait que rien ne soit jamais certain, que les amours parfois ne sont pas réciproques. Un peu de ses pensées qui vont à Nirmala, à qui elle n’a jamais eu le courage de demander l’exclusivité. Un peu de ce poids sur son coeur qui fait écho à celui d’Haru. "If he doesn’t like you back - and I don’t see why he won’t you’re smart and kinda funny, you know like old people at the park on a sunday, tell him I’m on my way to kick his ass." Le bras se lâche, la belle chemise se tend. "Okay, you’re gonna put this on just to make sure but I think this is the right one. You’re gonna look very good. Then, why don’t we go get another tea ?" Du plus profond de son coeur, elle espère que ce soir Haru n’aurait aucune raison de pleurer.


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march 21rst, early afternoon
Les codes se brouillent quand il est avec Setsu, seul à jouer encore de cette délicatesse qu’impose l’éducation stricte des Kyôdo. Mais peut-on parler de jeu, quand c’est si profondément ancré en lui qu’il ne saurait se dire où se termine la nature pour faire place à ce qu’on lui a inculqué ? Et est-ce que cela a réellement une importance, quand il est si parfaitement à sa place aux côtés de celle qui est pourtant si différente de lui ? "Hey, it didn’t prevented you from getting a man, so sue me." "Perhaps I am good looking enough to look dashing no matter what I am wearing." Il ne s’agit que d’humour, n’ayant pas une once d’ego mal placé au sujet de son physique. On lui a déjà mentionné la beauté de ses traits, l’harmonie de sa silhouette, mais il n’y accorde aucune sorte d’importance - il y a des années qu’il a compris que l’important était invisible pour les yeux et il espère de tout coeur que quand on le regarde, ce n’est pas à ce que lui est incapable de voir que l’on prête attention. Laissons-le se bercer d’illusions, alors que les vendeuses le dévore du regard silencieusement, se demandant ce qu’il peut bien trouver à cette beauté trop bruyante. "Knew it! The hoe gene runs in our fam.” Et vulgaire ! Un léger rire lui échappe, alors qu’il secoue la tête. ”I don’t know if the term is correct - for anyone, for that matters - but I did enjoy a blissful moment with someone I was not dating.." Précision qui lui semble importante, mettant un poil d’honneur à ne juger aucun régime, on le lui a appris il y a quelques années. ”So, so proud of you, kid. Oh, and I hope those tips include using protection, you can’t be too careful." ”It sure does." Et c’est d’ailleurs une des raisons qui l’a toujours empêché de consommer à l’excès, niveau de confiance incroyable que l’on doit posséder, quand il n’y a pas énormément de moyens d’être sûr avant qu’il ne soit trop tard.

Mais la question ne se posera pas ce soir, il n’en a pas réellement envie. "Yeah, I see what you mean. You deserve it, baby." Le sujet la touche et il se rapproche de quelques pas, ses doigts venant chercher l’épaule de la jeune femme. "Most importantly, he does. And everyone should deserve to feel special." Car s’il n’a pas recours à son don d’Ekisha quand il est avec elle, préférant la laisser s’exprimer, son instinct lui souffle qu’il y a plus. Il ne la poussera cependant pas à parler, préférant lui laisser la liberté de s’exprimer ou non - elle n’a, après tout, aucun mal à le faire, même sur des sujets sensibles, avec lui. "Sweetheart..." Il y a quelque chose de doux quand ses lèvres s’étirent à l’appellation, un brin de nostalgie, peut-être, qu’il ressentira si, d’aventure, Daisuke ne partageait pas ses sentiments. "If he doesn’t like you back - and I don’t see why he won’t you’re smart and kinda funny, you know like old people at the park on a sunday, tell him I’m on my way to kick his ass." Le compliment maladroit le fait sourire un peu plus franchement, et l’émotion empêche le léger sarcasme de quitter ses lèvres. "Okay, you’re gonna put this on just to make sure but I think this is the right one. You’re gonna look very good. Then, why don’t we go get another tea ?" "That sounds like a perfect plan." Ses doigts trouvent le tissu, contact qu’il apprécie au premier abord, mais ce n’est pas la chemise qui retient son attention pour l’heure. Délicatement, il remonte jusqu’à la main qui le lui tend, pour attirer la jeune femme contre lui. Et ses lèvres se posent sur sa tempe, brièvement, murmurant : "Thank you, for being your perfect self day after day.." Et il ne faut pas longtemps pour qu’on lui indique gentiment le chemin des cabines - qu’on lui propose une aide un peu trop empressée, qui, il n’en doute pas, amuse beaucoup Setsu jusqu’à ce que le verdict tombe : ce sera bien celle-là. La mission est accomplie avec brio, ne reste plus aux cousins qu’à apprécier le reste de leur après-midi ensemble, à boire du thé, à discuter, jusqu’à ce qu’il soit l’heure pour Haru de rentrer s’apprêter. Et espérer que cette journée trouve une clôture aussi belle que cet instant parfait avec l’une des femmes de sa vie.

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