Accueil
Calendrier
Rechercher
Membres
Dernières images
Groupes
S'enregistrer
Connexion
FAQ
Au petit matin, alors qu'un camaïeu de rose colorait le ciel dégagé, Dani avait déjà cumulé l'énergie d'environ douze piles électriques. Elle était debout depuis une bonne heure, avait fait du café pour tout le monde et empaquetait avec impatience ses affaires pour lever le camp au plus vite. C'était l'étape qu'elle avait attendu avec une ferveur non dissimulée - très probable qu'elle ait cassé la tête à bon nombre d'étudiants et profs. C'était plus fort qu'elle ; la perspective de découvrir une autre culture, sans parler du savoir qui touchait directement à sa passion et frôlait sa matière de prédilection, ça la rendait folle. De joie. Même les piqûres de bestioles voraces ou les coups de soleil ne parvenaient pas à entamer son enthousiasme. Pendant la randonnée jusqu'au point culminant du canyon, le Mariepskop, elle cavalait en avant avec les guides, portée par son amour de l'aventure. Enfin, du moins au début ; bien vite, elle dû apaiser sa cadence à cause de fulgurants points de côtés qui lui coupaient le souffle. La blonde se calma progressivement, gardant ses forces pour poursuivre le périple, et pris le temps d'admirer les fabuleux paysages. D'une pointe de nostalgie elle pensa à la France, à son Ardèche natale, et aurait bien aimé s'y retrouver, juste un instant.
Leur arrivée au village se fit dans un silence solennel, comme pour montrer le respect inhérent à leur présence en ces lieux. S'ils avaient choisi de se retirer de la face du monde, de vivre dans la montagne et en harmonie avec la nature, il y avait bien une raison. La jeune femme ne se targuait pas de comprendre toutes les cultures et d'avoir tout vu, mais ça n'était pas la première fois qu'elle plongeait dans l'inconnu. Et elle savait à quel point il fallait déconstruire et se laisser éclairer le chemin, avec humilité et reconnaissance. Ils firent visiter leur village au groupe, expliquant leurs coutumes et leur quotidien, comparant les approches de vie avec la magie et le monde spirituel, animal, tangible et invisible. L'envie de dégainer son calepin pour prendre des notes la démangeait, mais elle se ravisa. Elle voulait pas passer pour une pseudo ethnologue qui scrutait le moindre truc. Non, ce serait un souvenir, simplement. Le soir approchant, elle se proposa pour aider les villageois à préparer le dîner et après l'avoir partagé tous ensemble, ils se réunirent, visiteurs et hôtes, autour d'un immense feu qui allait lécher la voûte étoilée dans sa danse crépitante. Alors la chef du village pris la parole pour leur parler d'un sortilège ancien, l'Inkumbulo, qui permettait de dévoiler son animal totem. Ce qui était une étape nécessaire à la formation d'Animagus ; avant de pouvoir même imaginer se métamorphoser, il fallait définir la forme. Éreintée, Dani n'osa pas se proposer en premier et préféra laisser quelqu'un d'autre ouvrir la session d'introspection. Cela dit, elle se demandait bien quel animal pourrait lui correspondre ; pas un oiseau, en tout cas. Note à soi-même ; garder en tête les animaux totem de ses étudiants présents pour en reparler en cours.
Leur arrivée au village se fit dans un silence solennel, comme pour montrer le respect inhérent à leur présence en ces lieux. S'ils avaient choisi de se retirer de la face du monde, de vivre dans la montagne et en harmonie avec la nature, il y avait bien une raison. La jeune femme ne se targuait pas de comprendre toutes les cultures et d'avoir tout vu, mais ça n'était pas la première fois qu'elle plongeait dans l'inconnu. Et elle savait à quel point il fallait déconstruire et se laisser éclairer le chemin, avec humilité et reconnaissance. Ils firent visiter leur village au groupe, expliquant leurs coutumes et leur quotidien, comparant les approches de vie avec la magie et le monde spirituel, animal, tangible et invisible. L'envie de dégainer son calepin pour prendre des notes la démangeait, mais elle se ravisa. Elle voulait pas passer pour une pseudo ethnologue qui scrutait le moindre truc. Non, ce serait un souvenir, simplement. Le soir approchant, elle se proposa pour aider les villageois à préparer le dîner et après l'avoir partagé tous ensemble, ils se réunirent, visiteurs et hôtes, autour d'un immense feu qui allait lécher la voûte étoilée dans sa danse crépitante. Alors la chef du village pris la parole pour leur parler d'un sortilège ancien, l'Inkumbulo, qui permettait de dévoiler son animal totem. Ce qui était une étape nécessaire à la formation d'Animagus ; avant de pouvoir même imaginer se métamorphoser, il fallait définir la forme. Éreintée, Dani n'osa pas se proposer en premier et préféra laisser quelqu'un d'autre ouvrir la session d'introspection. Cela dit, elle se demandait bien quel animal pourrait lui correspondre ; pas un oiseau, en tout cas. Note à soi-même ; garder en tête les animaux totem de ses étudiants présents pour en reparler en cours.
- résumé:
- Dani est SUREXCITEY de partir à la rencontre des Animagi ; elle passe un super moment à les suivre dans le village et vient le moment de découvrir son animal totem, autour d'un feu sous les étwales. Elle laisse quelqu'un d'autre se lancer en premier.
enjoie !
Une nuit à la belle étoile. Quelle horreur. Sofia aimait le luxe du monde moderne… Ou a défaut du monde magique. Mais elle n’avait pas eu l’intelligence de prendre une tente, ou quoi que ce soit d’autre. Alors elle se retrouvait avec son sac de couchage, perdue au milieu de nulle part avec ses abrutis… et ses amies aussi. Son premier réflexe fût de lancer quelques sortilèges. De quoi repousser les insectes, les rampants, les sales bêtes qui viendraient se faufiler dans leurs draps. Hors de question de se réveiller avec des sangsues partout sur le corps. Recroquevillée entre Ingrid et Somi, cette foutue aventure n’était… pas si mal que ça. Une situation bien plus sympathique que la course poursuite de l’après-midi. Observer les étoiles, ses meilleures amies à ses côtés. Si seulement elle avait pu être avec un bel éphèbe, en cet instant. Le cadre était romantique, idyllique… Chicks before dicks, elle se satisferait de la situation actuelle. Car c’était, au fond, la meilleure des situations. La nuit se passa sans encombre. Sofia était… étrangement apaisée à son réveil. Comme quoi, se forcer à expérimenter avait du bon parfois. Elle ne reproduirait pas l’expérience mais… au moi elle pouvait se vanter d’avoir eu sa première expérience camping.
La nuit avait été courte et la randonnée plus éreintante qu’escompté. Pourtant, c’était une pile électrique qui s’était déplacée d’habitant en habitant pour les inonder de questions et écouter leurs retours d’expérience. Le tout à l’abri des oreilles indiscrètes, exception faite pour Berlioz qu’il trainait à droite et à gauche en omettant volontairement de répondre à certaines de ses interrogations. Il voulait lui faire la surprise, ainsi qu’au reste de ses camarades, de se transformer durant la soirée quand les autres découvriraient leurs animaux totems. Et c’est justement autour du feu de camp qu’il adresse un sourire à Danielle avant de reporter son attention vers Sofia. Nullement surpris de voir une lionne apparaître, Hawkins se fend d’un rictus avant de hocher la tête face à la remarque de Burton. L’assistance est plus timide que d’habitude, sans doute fatiguée après cette journée qui avait commencé par un bel effort physique à ne pas sous-estimer. Reyn lui-même baille aux corneilles avant de se secouer pour se lever. « Aller, c’est parti. » Peut-être que les étudiants ne se réjouissaient pas particulièrement de passer après la lionne de Sofia et risquer de se retrouver devant une vérité difficile à avaler. À savoir, un animal beaucoup moins stylé à dévoiler aux témoins présents. Du moins, c’est la première hypothèse qui lui vient pour justifier ce manque d’implication. Alors le voilà bien obligé de relancer l’engouement comme il peut, à savoir en fermant les yeux. Une grande inspiration et plus grande expiration encore suffisent pour que les membres se déforment et se retrouvent cachés sous un poil ambré. Les conseils de Sid et des villageois ainsi que les tentatives avortées de toutes ces dernières semaines paient enfin, animagus débloquant un nouveau seuil après s’être acharné à tenter de vaincre un blocage qui ne s’était que trop attardé. À la place du denki, c’est un coyote qui montre les dents dans une parodie de sourire à la petite foule hétéroclite. Changement inversé quelques secondes plus tard pour laisser son tour à qui voudrait bien lancer le sort précédemment enseigné.