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cela ne fait pas une semaine que les cours ont reprit. le retour de la golden-week a été dur à encaisser. tu as appris bien des choses, juste avant le départ, et ces quelques jours à l'autre bout du monde ont été comme une parenthèse enchanteresse. ce genre de moment ou plus rien n'a d'importance et ou tout semble possible. tu t'es rapproché de stolas à cette occasion, c'est vrai. ça n'empêche pas le retour d'être violent. c'est comme reprendre une inspiration après être resté longtemps sous l'eau, à flotter en paix et à se laisser dériver.
sauf que tu n'aimes pas l'eau,
et que tu aimes encore moins y être immergé.
lèvres pincées, prunelles cernées, lunettes sur le nez. c'est la première fois, en presque quatre ans, que tu portes tes lunettes dans l'enceinte de mahoutokoro. mais ce n'est pas de ta faute, si tu n'arrives pas à te concentrer sur les détails et que tu as du mal à lire même sur le papier. un léger mal de crâne rehausse le tout, et c'est sans doute la première fois que les étudiants te voient dans cet état. tu aimerais bien être de meilleure humeur, mais tu ne dors quasiment pas depuis deux nuits déjà, bien trop travaillé par tout ce qu'il se passe dans ta vie en ce moment. tu ne fais que lire et relire ce foutu parchemin, celui qui signe ton appartenance à une grande famille de sang-pur. qui es-tu ? un bâtard, rien de plus. et un mensonge.

tu t'avances dans les couloirs, la mine fermée, essayant de faire passer ton mal de crâne depuis plusieurs heures maintenant. tu sais que les potions et cachets seront inutile : c'est de sommeil dont tu as besoin. tu prends une légère inspiration, te diriges avec facilité dans les couloirs du cluster. tu te grattes la joue du bout des doigts. joues mal rasées. t'as pas eu le courage, ce matin. tu te mords l'intérieur de la joue, guettes quelques bruits d'étudiants, mais rien. tu t'avances vers une salle bien précise. et tu assènes quelques coups à la porte avant d'entrer. tu es aussitôt plongé dans l'ambiance si particulière de la classe de potions. hey ... salut jeannot. tu souffles en t'approchant du bureau - du professeur de potions. désolé de te déranger. je, mm. tu soupires un peu. j'voulais savoir si par curiosité, tu connaissais pas une potion pour aider à dormir la nuit. tu avoues finalement, une moue sur les lèvres. désolé de te demander ça, mais ... j'ai quelques soucis perso. et j'ai vraiment besoin de dormir cette nuit, ça fait deux jours qu'il y'a pas moyens. tu ajoutes en t'appuyant contre une paillasse, fermant les yeux un instant, glissant une main contre ton visage en remontant tes lunettes dans tes mèches brunes.  
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nuit agitée, une parmis tant d'autres, les cauchemars au crâne, les réveils en sueur, des difficultés à se lever. c'est devenu d'une routine presque quasi trop lassante, de celles ou l'on prend que trop l'habitude à avoir l'esprit qui divague une bonne grosse partie de la journée. jeannot à ses humeurs et elle dépendent le plus souvent de la nuit qu'il a passé la veille. ce dernier n'hésite pas à tenir le voile du charmant professeur en conséquence, s'en voudrait sans doute de devenir le professeur terrible que tout le monde redoute surtout qu'il est généralement bonne patte. à défaut d'avoir une guibolle qui fonctionne correctement. dans la salle de classe depuis l'aurore, lève-tôt bien malgré lui s'est rendormi la joue contre l'une de ses paillasses qui lui laisse une vulgaire marque le long de la joue quand les coups résonnent le long de la porte.

interloqué, jeannot se redresse pour avoir un air quelque peu présentable - bien que la trace sur la bajoue et les cheveux en bataille le font mentir royalement - face à l'anonyme qui se pointe. pas bien longtemps quand la vue daigne regagner de la clarté après le flou, pas un élève, un professeur, pas le temps de placer une palabre que sa lui cause de ses soucis d'avoir à trouver le sommeil. il rit jaune un peu jeannot, il se dit qu'il est pas seul dans sa misère. voilà que le bonze s’éclaircit la voix, grave reste pourtant un peu endormie aux premiers mots, accent français qui dégueule d'un peu partout. t'as pas besoin  de te justifier, on a tous nos problèmes qui nous empêchent de pioncer. lui c'est sa guibolle, sid c'est sans doute autre chose, il a pas besoin d'en savoir plus pour lui rendre service. grand dadais se sert d'une main pour se redresser à son bureau, quelques pas qui lui collent une grimace au visage, jambe engourdie, à besoin de l'appui du bois pour avancer quand l'autre se décide à se faire quelque peu endormie.

claudicant jusqu'aux étagères, en ressort du fond une fiole au liquide violacée, s'approche du professeur pour lui tendre le contenu, lui lance pourtant un avertissement sincère. trois gouttes seulement. bout d'index vient se gratter la barbe définitivement mal entretenue. plus tu risquerais de tomber dans un sommeil si profond au point de plus pouvoir te réveiller. pas tout les jours non plus, ça rend vite dépendant.
comique pour celui qui s'en gave toujours un peu plus chaque nuit et qui n'arrive guère à trouver le sommeil.   
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tu te pinces les lèvres un instant, fronces un peu les sourcils en distinguant un jeannot encore un peu endormis. tu te grattes la joue du bout des doigts, devines un air endormi sur les traits du professeur. tu te pinces un instant les lèvres, désolé de le déranger, désolé de lui retirer quelques minutes et quelques heures de sommeil. tu retiens un petit soupir et t'avances finalement dans la salle de cours de ton collègue. tu esquisses un sourire un peu timide, en t'avançant dans la pièce. tu ne sais pas trop comment trouver tes mots, comment expliquer. tu t'entends bien avec jeannot, ce n'est pas un souci, mais c'est étrange d'avouer avoir bien du mal à t'endormir le soir. tu as l'impression qu'il y a comme un décalage entre toi, et ton animagus. tu te grattes la nuque du bout des doigts, frottant un peu ta peau et retenant un soupir. t'as pas besoin de te justifier, on a tous nos problèmes qui nous empêchent de pioncer. tu hoches doucement la tête, silencieux, face à ton collègue. tu l'observes se redresser attentivement, te pinçant les lèvres en observant sa grimace. tu ne dis rien, reste silencieux, et te contente de retenir un léger souffle.
tu as envie de lui demander si tout va bien, s'il a besoin d'aide, mais c'est sans doute le genre de phrase qu'il doit entendre trop souvent. tu observes le professeur de potion revenir en ta direction, une fiole entre les doigts. tu la récupères délicatement, fronces un peu les sourcils face à la mixture violacée. trois gouttes seulement. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. et tu hoches la tête doucement. plus tu risquerais de tomber dans un sommeil si profond au point de plus pouvoir te réveiller. pas tout les jours non plus, ça rend vite dépendant. tu esquisses un bref sourire. très bien. tu souffles. tu glisses la fiole dans ton sac après l'avoir observée un bref instant. tu la cales dans une petite poche, restes silencieux un bref instant. les potions ont quand même de drôles de couleurs. t'as de la chance que je te fasse confiance, parce qu'un truc violet comme ça ... tu esquisses un petit sourire du coin des lèvres, taquin face à ton collègue. tu te mords l'intérieur de la joue brièvement. merci beaucoup. tu ajoutes avec soulagement. tu es plutôt un gros dormeur, d'ordinaire. tu viens réajuster un peu tes lunettes sur ton nez. ça a été, ce premier mois de rentrée ? tu demandes avec un petit sourire au brun, ne sachant pas trop quoi aborder comme sujet. et étrangement, tu n'as pas spécialement envie de partir. tu aimes bien la présence de jeannot, après tout.
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le ton est sévère, il insiste pour les instructions pour son propre bien, pas besoin d'avoir un second professeur dans le même état que le sien et encore moins qu'il en soit en partie responsable. les devoirs en ce moment sont fuis comme une foutue peste, obligations majoritairement familiale. lui n'a envoyé que de rares hiboux à sa matrone, silence complet envers le pater depuis sa sortie de convalescence. sans doute la frousse d'être une véritable déception. pour de bon. jeannot une fois la fiole refilé dans les pognes de sid retourne boiter jusqu'à une paillasse d'ou il ressort un tabouret poussiéreux, y a des jours mais sa guibolle a décidé que ce serait définitivement un jour sans.

qui sait, c'est peut-être du poison, je suis pas encore bien réveillé.. que ça balance avec le plus grand calme du monde, pupilles décrochant pas des siennes pour appuyer son propos. c'est l'avantage d'avoir une goule de molosse planquée derrière une barbe drue, on sait jamais ou s'arrête le sérieux et ou commence la blague, heureusement la risette qui s'étire appuie le fait que ce n'était qu'une nulle autre plaisanterie. pas spécialement des plus comiques, ne pas trop en demander à un francophone assoupi. puis ça cause de tout et de rien alors jeannot va chercher à bout de bras un second tabouret pour le déposer à sa droite, pas mieux à faire de sa matinée et de toute façon un peu de sociabilisation ne pourra pas lui causer du tort lui qui avait la fâcheuse habitude d'être un si beau parleur dans une jeunesse pas si lointaine. 

dense. mais les élèves se tiennent, sans doute que je leur fait peur. que ça se gausse derrière les babines, c'est vrai que jeannot il a pas la tête qui clame douceur et généralement on se base aux premières impressions quand on devrait pas spécialement y porter plus grands intérêts que ça. machinalement phalanges viennent se porter à la cuisse pour masser la dernière du bout de l'index, sans faire véritablement gaffe, comme un réflexe malheureux alors que l'attention est toujours portée sur le collègue. la tienne?
tricolore en oublierait presque ses bonnes manières.
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tu observes jeannot de longues secondes, te concentre pour retenir les instructions offertes par le professeur de potion. fiole soigneusement rangée au fond de ta besace, calée du mieux que possible pour ne pas se briser. tu te pinces les lèvres, ton regard se pose sur la silhouette boitillante du professeur. tu es curieux de savoir pourquoi, depuis quand. tu te grattes distraitement la joue. qui sait, c'est peut-être du poison, je suis pas encore bien réveillé.. tu ris un peu aux mots du brun, sourire tendre sur les lèvres face à ton collègue. dans ce cas, je serais absent demain. tu réponds simplement, un petit sourire sur les lèvres tandis que tu t'approches un peu, vient te hisser sur le second tabouret. tu déposes ta besace sur la paillasse de cours, observes un instant la salle tout autour de toi. cela fait longtemps que tu n'étais pas revenu. les potions, tu n'as jamais été trop doué pour ça. toi, c'était plus la magie pure. les sortilèges, la métamorphose, le duel, et le sport. tu te grattes distraitement la joue, réajustes tes lunettes sur ton nez, avant de tourner ton regard sur jeannot. dense. mais les élèves se tiennent, sans doute que je leur fait peur. ton sourire se fait amusé, tu penches un peu la tête sur le côté et tu observes ton collègue - ami ? - c'est possible. tu pouffes un peu de rire. c'est vrai qu'il impressionne parfois, ton collègue. tu ne l'avais pas revu depuis longtemps, jeannot. tu te souviens encore de cette soirée ou tu l'as envoyé chier, quand vous étiez encore étudiants. est-ce qu'il s'en souvient aussi ? tu n'as encore jamais eu le courage d'aborder le sujet. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant, penches un peu la tête sur le côté. la tienne ? tu hausses un peu les épaules à la question. banale, j'ai envie de dire. tu souffles avec une petite moue sur les lèvres. j'aime bien jouer des tours au début de l'année à mes élèves. tu annonces avec un petit sourire amusé.
tu aimes user de tes talents d'animagus. ça t'amuses toujours. et puis ... c'est réellement une seconde nature pour toi. tu peux sentir l'animal gronder au fond de toi, tes sens sont un peu plus aiguisé aussi, grâce à ton félin. tu te grattes la joue du bout des doigts. c'est toujours amusant de voir leurs mines déconfites quand il chat qui dormait paisiblement dans un coin de la pièce se révèle être leurs profs. tu ris en y pensant. malheureusement ça ne marche que avec les premières années que je n'ai pas eu en cours pendant leur secondaire. tu esquisses un sourire. tu hausses les épaules. ça reste amusant malgré tout, d'entendre quelques voix féminines s'extasier sur le chat. tu te redresses un peu sur ton siège, simplement pour venir t'appuyer un peu mieux contre la table, observant jeannot quelques longues secondes. tu ne saurais dire s'il a changé ces dernières années. un peu, avec l'âge, mais ça ne te parait pas trop flagrant non plus. les mêmes traits, les années passées par là.
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réputation n'est plus au sein de l'école, pas celle d'un professeur tyrannique, celui qui se pare de certaines de ses humeurs suivant les jours de la semaine, souvent esclave de ses propres douleurs le rendant tantôt passablement amicale, tantôt grognon. haussement de sourcil tranchant avant le visage impassible quand la vanne à l'air de passer en douceur, humour qui pourrait se révéler réalité un jour, une matinée mal réveillé, confondre des ingrédients, ne faudra guère longtemps pour faire une bourde surtout en potions. par chance a encore échappé à tout accident malencontreux, précautionneux en fait peut-être trop mais sait très bien que se la jouer impudent ne fonctionne pas à tout les coups. cuisseau aurait des mots à dire sur le sujet.

l'observe répondre sans plus de palabres, ce sid, qui à souvent - peut-être beaucoup trop à son goût parce que lui ne l'a jamais autant - qui à l'air de représenter toutes les bonnes choses que lui n'est pas - aurait aimé être, sans doute, qui sait. jalousie est de toute façon absolue mauvaise conseillère. risette en coin se déballe sous son anecdote, ne l'imaginait pas autant farceur, peut-être plus professeur exemplaire, ancien premier de la classe qui se comporte que trop bien, tout l'inverse de sa propre personne finalement. je n'ai pas la chance d'avoir ce genre de talents. à défaut d'être un vulgaire canard boiteux. mais je n'ai guère de mal à imaginer la chose, gueules déconfites des élèves qui observent matou se muter en bonhomme.

les premières années sont généralement les plus curieuses une fois quelques semaines passées. pour le meilleur et pour le pire en vérité. les question sur la guibole, la canne qui géralement fusent au bout de quelques temps que le jeannot balaye d'un revers de main assez froidement pour ne pas gêner une classe de mauvais souvenir ou se gêner lui-même aux remembrances infernales pour le coup. a avoir la nostalgique de ce qu'il aurait pu être au lieu de ce qu'il est aujourd'hui. jeannot il se souvient vaguement de sid plus jeune, n'arrive pas à remettre une situation sur la goule et finalement ça l'enquiquine plus que de raison de ne pas savoir pourquoi son faciès lui demeure si familier et pourtant si loin. sorcier pivote pour aller finalement zieuter dans placard un peu trop bas pour lui, genou posé à terre avec toute la difficulté du monde ponctué à la grimace difficilement dissimulable. tout ce qui traîne au ras du sol est devenu véritable plaie mais a fini par prendre une habitude, douleur à l'effort elle ne l'est jamais devenue. mh, quelque chose à boire? 
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