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Anonymous
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hail to the kingsmagnus & sano
Douce nuit sous une brise estivale annonciatrice d’une nouvelle ère pour vous, jeunes étudiants en semi-perdition. Ton regard s’égare dans la foule, visages étrangers, animés par un souffle de jeunesse que tu abandonnes ce soir. Tu t’éloignes un peu plus de ces dix-huit années d’insouciance à chaque minute qui passe. Maturité qui s’imprègne sous tes traits autrefois juvéniles, conscient que tu devras fatalement laisser toutes ces conneries derrière toi si tu aspires à un avenir de pouvoir.

Une dernière soirée, tu leur devais bien ça. Potes d’université avec qui tu as tant partagé. Quatre cents coups bas élaborés pour n’en garder que la saveur de la nostalgie. Tu avais déjà quitté le quartier général, tiré un trait sur la vie en colocation au profit d’une vie plus tranquille au cœur d’un silence assourdissant. Solitude, supposé fardeau qui ne pèse guère sur tes émotions. Sensation qui s’oublie à la chaleur de la cigarette qui se consume sous tes doigts, alors que tes pas te guident vers l’antre de la désinvolture.

L’alcool coule à flots et tu ne refuses pas le verre qui s’offre à toi dès votre arrivée. Liquide incandescent, brulure furtivement imprimée dans le fond de ta gorge qui reconnaît la saveur fiévreuse de l’ivresse. Atmosphère légère et insouciante qui vous porte au cœur de la nuit, corps qui s’échauffent, confusion chaleureuse mêlant désir et amour sincère. Luxure qui se dévoile dans les regards hagards des plus enivrés, rencontres impertinentes de lèvres trop gourmandes, embrassent la tentation d’un plaisir coupable et futile.

Échappée belle de ces mains trop baladeuses qui importunent ton impérialisme, tu recouvres un semblant de dignité humaine sur le porche de la résidence en émoi sensuel. Et encore que. Rictus de dégoût quand ton regard s’échoue sur le corps d’un jeune garçon inerte, dont le t-shirt martyr porte lamentablement la preuve irréfutable d’un excès qui lui couta sa fierté. Pas un pour rattraper l’autre.

Soupir lourd de sens, comme un murmure ingrat qui se répand dans l’inconscience. Tu n’as jamais compris l’intérêt de s’oublier au point de se rendre minable. Mépris dans ton regard teinté d’orgueil, tu ne comprends pas et tu ne comprendras sûrement jamais parce que la lueur de fierté qui scintille en toi refusera toujours de courber l’échine. Au diable les conventions sociales, tu vaux mieux qu’un ramassis de désespoir qui tente de noyer ses échecs dans le fond d’une bouteille.

Tu trouves ta sérénité un peu plus loin, à l’abri des regards lubriques des âmes souillées par les substances et à l’abri des dérapages nauséeux des débutants. Nonchalance dans ce repos que tu trouves, joli fessier confortablement appuyé contre une rambarde en fer forgé qui te rappelle le manoir familial. Attitude désinvolte alors que tu portes une énième cigarette à tes lèvres, tu n’accordes aucune attention à la silhouette qui te précède jusqu’à cette proposition. « Want one? » Offre accordée dans une indifférence qui te colle à la peau. Refus ou accord, tu t’en moques, la tienne inonde déjà tes poumons de sa saveur âcre. Coup d’œil indiscret vers le jeune garçon qui se tient à tes côtés. Sano. Introduction brève en début de soirée, rameuté par son aîné pour faciliter son intégration paraît-il. Tu parles, il était surtout là pour subir un baptême de première année en bonne et due forme. « Still alive? Guess you’re a tough one. » Rire léger, empereur agréablement surpris mais loin d’être impressionné par la prestation instable du conquérant.


   
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Anonymous
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hail to the kings
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Il pourrait presque s’y habituer Sano. Au brouhaha animé et à la brise des soirées d’été. Les lumières et couleurs de la ville qui se mélange en un tableau en constante évolution. Personne pour l’empêcher de faire quoi que ce soit ou tout rapporter à sa mère. Sentiment de liberté, de puissance que lui confère l’anonymat de la foule. Comme si rien pouvait le stopper. Sano, prêt à se laisser aller et profiter de la soirée. Première des nombreuses qui suivront. Il a des étoiles dans les yeux le petit alors qu’il se mélange à ses ainés, mentalement. Extérieurement, il a le regard blasé. Une main dans la poche une autre autour d’un verre plein. Une position nonchalante à laquelle il retourne toujours.
Il se veut imposant. Froid. Le plus loin possible de l’insouciance de sa jeunesse que les gens lui imaginent face à sa jeunesse. Insouciance qu’il n’a jamais vraiment eue, écrasée dés le début en préparation de sa futur position. Futur héritier de la mafia Niwa, Bon héritier de sa mère, femme forte et sans pitié. Caractéristique qu’il se force à miroité. Caractère qu’il difforme parce qu’il est lui est encore loin de la froideur et la cruauté de la grande dame.
Crise de colère connus de tous. Émotion violente et à laquelle peu de gens s’attendent, qui a fait de nombreux ravages, crainte de toute personne. Les gens attendent de lui qu’il se contrôle depuis sa naissance, tout avait été mis en place pour le calmer, rien n’y faisait. Le petit vélane se retrouvait toujours à la merci de ses émotions. Enfant qui essaie depuis toujours de contrôler tout ça, enfant qui échoue sans cesse sous l’œil attentif de tout les hommes de main et le personnel de la grande demeure Niwa. Les gens qui l’ont élevé, au final. Les gens avec qui il a grandi, ceux qui se sont plié à tous ses désirs, mais auquel il respire à travailler. Sano, il se mêle aux hommes de main les plus gradés de sa mère. Petit gamin qui fait semblant, il essaie de leur prouver, qu’il a sa place, qu’il est l’un des leurs.
Il se plaît à se fondre au milieu du peuple sourire, boire et détendu. Alcool dans ses veines qui marche comme un charme, esprit embrumé pour lui comme pour les autres.
Attention aussi apprécié qu’étouffante. Pouvoir vélane qui intrigue, attire les nighteux comme des mouches sans vraiment qu’il y fasse attention.Il séduit sans le vouloir Sano, pouvoir en vrac, retenue de la foule oublié. Personne ne comprend plus vraiment rien et il se laisse allé, parce qu’au final, il ne sait pas vraiment quoi faire d’autres. Corps qui s’entremêlent, plusieurs verres qui s’enchaînent et soudainement ça devient trop pour le petit.
Il s’arrache à la foule essoufflé pour se réfugier dans l’air frais du dehors. Joue rougis et souffle cours, il se pose le temps de quelques secondes. Il sort en cherchant son paquet de cigarettes, reflex, nécessite express. Une habitude dont il n’est pas fan, mais qui l’a toujours rassuré. Ramené à lui, calmé, odeur du chez soi et des nombreux cendriers éparpillés dans toutes la demeure. Homme de main qui fume autour de lui en lui faisant des morales de vie. Il continue tout droit jusqu’à la rambarde déjà occupé.
« Want one? » La proposition vient naturellement et face à l’absence de son propre paquet Sano accepte sans hésitation. « Thanks man. I really needed one ! You got a light ?» Une demie seconde et le bâton de tabac est allumé et entre ses lèvres. Fumé acerbe qui le détend, visage redevenu sobre et blasé, il se laisse tomber aux côtés de Magnus. Contrairement à ce que sa poker face peu indiquée, il est intimidé Sano par le plus vieux. Ainé présenté en début de soirée, homme à qui il aimerait ressemblait « Still alive? Guess you’re a tough one. » Il rigole doucement à la déclaration, un sourire aux lèvres « What can I say ? They’re all crazy about me in there » il se tourne un peu plus vers son interlocuteur. Graduellement en contrôle de sa magie et de ses habilité « Nothing that I can’t face but I really needed a breather » Il expire comme pour affirmer sa phrase. « And you ? Why are you here all by yourself ? After all this time going out I would have thought you’ll be used to it by know. Letting loose, partying with everybody and everything.» Le ton est calme, sa voix presque silencieuse. Il était venu là à la recherche d’un silence bien mérité, en quête de solitude et pourtant, il se retrouve à faire la discussion.
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hail to the kingsmagnus & sano
Attitude décomplexée qui vous conforte dans une aura plus que décontract. C’est un moment plaisant. Un moment de paix, que tu savoures du bout des lèvres. Des moments qui se font trop rares parce qu’il y a toujours cette petite voix au fond de ta tête. Celle qui répète en boucle tout ce qu’il te reste à faire. Les dossiers, les négociations en cours, ce que tu penses des nouvelles créations, autant de contraintes que de responsabilités que tu embrasses au quotidien. Pourtant ça te détend de travailler. C’est pesant parfois, tu ne le nieras pas, mais tu aimes ça. Mais est-ce vraiment parce que tu es un bourreau de travail ? Question légitime quand on connaît ta soif impériale. C’est peut-être la puissance de ta position qui te fait apprécier le nombre de signature que tu dessines sur des contrats qui n’ont, en soi, que peu d’importance pour toi. Un peu comme ces gens qui se bousculent à la sorte de la soirée. Ils ne t’importent pas, mais tu appartiens à leur monde, tout autant qu’ils appartiennent au tien. Indirectement, sans y être forcément conviés, mais ça reste une partie de ton histoire que tu ne saurais ignorer.

Tu les scrutes longuement, les détailles dans leurs chutes respectives. Ils croulent sous le pathétisme d’une situation qu’ils se sont imposé de leurs propres chefs. Tu peines encore à comprendre, l’intérêt de s’intoxiquer à ce point, mais cela t’échappe. Comme la flamme qui danse devant la cigarette que tu as offerte au jeune étudiant. Il a l’air plus sobre qu’eux. Pas totalement maître de ses actions, mais bien plus en contrôle déjà. « No problem. » Ce n’est qu’une clope. Tu n’as rien à perdre à lui en offrir une, ce n’est pas comme si tu pouvais facilement tomber en rade. T’es trop organisé pour ça et si tes potes t’ont souvent pointé du doigt pour ces manies obsessionnelles, ils ne se sont jamais plaints de t’avoir à portée de main quand le manque de la dernière clope de la soirée se faisait terriblement ressentir. Ces petits cons.

Tu secoues un peu la tête, laissant la cigarette se consumer entre tes lèvres. « They’re so drunk, they’d be crazy about anything at this point. » Tu te moques ouvertement de ces êtres. Camarades de classe ou non, ils appartiennent tous à la même catégorie. Ils s’inondent sous les effluves d’alcool, puis s’enivrent d’un amour éphémère. « I mean… Look at her. » Tu pointes la demoiselle de ta cigarette. « She could be so much more, but she’s kissing a fucking loser. Alcohol my friend, makes them blind. » C’est un spectacle qui t’attristerait presque si tu n’y étais pas habitué. « We all need one if you don’t want to drown with them. » L’air finit toujours par te manquer. Et paradoxalement, lorsque tu le retrouves, c’est seulement pour le rendre néfaste.
Addiction qui s’est glissée sous tes nerfs dans l’adolescence, qui inhibe aussi tes pulsions. Un poison qui n’en est pas totalement un pour toi. « Me? » La question résonne dans le fond de ton esprit. C’est presque amusant cette curiosité. Quelle image s’est-il forgée de toi pour croire que tu es du genre à t’abandonner à leur drôle de lobbies. « I just hate it when they all start to lose control over themselves… I’m used to it, but this doesn’t necessarily mean I like it. I drink, I do drugs sometimes, that’s pretty cool. But I do not lose control. Never. » Sauf quand ça dérape, mais c’est plus particulier. « When people drink too much, they tend to get on my nerve easily. I just don’t want to waste time over stupid college boy anymore. I’m too old for this shit and I know I won’t restrain myself if I catch one of these mother*ckers acting like a dick again. So, I come here, to distance myself from their mediocrity. » Rien de plus simple. Un éloignement nécessaire pour éviter les fins de soirée bancale où l’on ne retient que sa mauvaise terminaison. « But why did you have to run away from them? Why can’t you stand them anymore? » Qu’est-ce qui vous rend si différent l’un de l’autre ?
Le mégot s’écrase contre la ferraille trop fraîche. Crépitement distinct, dans une question qui demande plus de réflexion qu’un simple besoin de respirer. Qu’est-ce qui le poussait réellement à s’éclipser ?
   
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