disquette. (somi)

disquetteto all the girls who say "I wish i could find a nice guy just like you"
@somi hanaoka & @andrea davis
I didn’t even have time to shave, man ! My chin is fuckin scratching ! Swear to merlin...” se plaint l’Anglais, en pleine conversation téléphonique avec Keita. Monsieur est fatigué. Monsieur veut rentrer. Monsieur se demande pourquoi il doit marcher autant alors qu'il aurait pu rester dans la chambre à dormir. Monsieur oublie qu'il est en voyage scolaire, et que les voyages sont faits pour visiter, pour découvrir une nouvelle culture. Le voilà, en compagnie de Somi, sur une route qui pourrait le mener partout et nulle part à la fois. Andrea n’est pas d'humeur. Pleine lune qui arrive. Super lune même. Et tous les effets secondaires accompagnant le cycle apparaissent peu à peu. Néanmoins, cela reste difficilement une excuse valable pour expliquer la raison pour laquelle  les deux compères ont décidé de semer le groupe et de faire la visite par eux-mêmes. Constamment surveillés à l’aide de sorts de traçages et autres enchantements de protection, ils savent qu’ils pourront être aidés à n’importe quel moment. Pas d’animaux dans ce coin du pays, juste des paysages immenses, des bushs à foison et une fameuse grotte à visiter après plusieurs heures de marche. “ Yep man ! we could barely sleep...It was just crazy ! And we’ve got that crazy spell allowing you to know more about our spirit animal, kind of thing ? you know ! got a jackal...Well...have to leave you ! I feel like your girl is waiting for me...haha ! Have a nice day mate ! Remember ! What happens in Vegas stay in Vegas ! Later gator !” Il raccroche, remet son portable dans sa poche et presse le pas pour rejoindre la batteuse. " 've got your favorite seeker on phone, girl ! He said he... ah oui merde tu comprends rien j’avais oublié ! J’ai eu ton attrapeur fav au tel là ! Il te passe le bonjour ! ” lui annonce-t-il, l’air de rien, en lui emboîtant le pas pour continuer leur périple. “sérieux tu veux pas abandonner ? j’ai envie de vomir en plus...je suis fatigué, y a intérêt à ce que ça vaille le coup ces grottes, t’as des infos dessus ?”

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Elle avait essayé d’être attentive mais sa bonne volonté avait fané au bout de dix minutes. Fallait dire que leur randonnée avait été intéressante au départ mais le paysage désertique et rocailleux tout autour d’eux avait fini par lasser la plupart des élèves dont Somi. Elle avait essayé de se divertir en planifiant avec ses deux amies la suite de leur périple – fête sur la plage, manchots et plongée sous-marine avaient été évoqué – mais rien n’était suffisamment distrayant pour lui faire oublier les nombreuses heures de marche qui les attendaient alors la blonde avait ralenti peu à peu sa cadence jusqu’à se retrouver à quelques mètres du groupe principal. Elle songeait à ralentir encore et encore jusqu’à s’éloigner suffisamment pour s’éclipser ailleurs – n’importe où – mais l’étudiante remarqua qu’elle loin d’être la seule à avoir eu cette idée quand Andrea se plaça à ses côtés. « Alors déjà, c’est toi mon attrapeur préféré. » corrige-t-elle rapidement en levant les yeux au ciel. « Mais… il t’a parlé de moi ? » Curiosité mal placée qu’elle n’arrivait jamais à refréner lorsque ça concernait l'attrapeur des GSP. La japonaise stoppa totalement sa marche pour faire face à son ami : est-ce que ces grottes valaient le coup ? Sûrement mais certainement pas celles ouvertes à tout public. « Qu’est-ce que t’as fait hier soir pour être dans cet état ? » Elle juge l’anglais quelques secondes en imaginant une énième soirée entre élèves. « Il y a des dessins dans ces grottes apparemment. » Elle haussa les épaules pour montrer son désintérêt du sujet mais quelque chose raviva soudainement sa flamme. « Mais celle-la là-bas a l’air grave cool, tu trouves pas ? » Et pour illustrer ses paroles Somi pointa de son index l’entrée d’une grotte gardée par un panneau rouge et menaçant à l’écart du chemin que semblaient emprunter leurs guides.

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O “h really ? je suis ton attrapeur fav ? ça se voit pas beaucoup pendant les entraînements dis-moi~” lance-t-il en se retournant, un air faussement choqué plaqué sur le visage. La blonde qui voue d’ailleurs un  intérêt particulier -et peu discret-  pour le sujet de la conversation, n’oublie pas de le faire remarquer, jouant alors la carte de la curiosité.  Est-ce qu’il lui a passé le bonjour ? C’est ce qu’elle souhaite savoir. C’est ce qu’on souhaite tous savoir.  Nah girl, he didn’t. Et il ne peut s’empêcher de rigoler face à la situation. Se contentant de revenir sur ses pas pour passer son bras autour des épaules de la plus jeune. “T’aurais aimé hein ? Qu’il te passe le bonjour…” l’Anglais accompagne ce sous-entendu on ne peut plus clair de plusieurs haussements de sourcils.  Est-ce qu’il la juge ? Oui il la juge. Pour ses réactions, qui, bien que très mignonnes, laissent un peu à désirer. Ni Keita, ni elle avaient été très discrets à ce sujet. Si Somi essayait, d’après lui,  de faire comme si elle contrôlait totalement la situation, Keita lui, avait clairement missionné son ami. Got your back bro.

Mais avant de continuer sur des pentes sinueuses qui risqueraient de rendre mal à l’aise la batteuse, il fallait surtout savoir où ils iraient maintenant, physiquement. Et Andrea n’avait pas envie de continuer. La pleine lune se rapprochait de jour en jour. Et si il avait pris tout ce qui était possible pour atténuer les effets, il n’était pas totalement au meilleur de sa forme. C’était toujours comme ça avec lui. Soit vous aviez le droit à la pile électrique, soit au moteur sur le point de rendre l’âme. Quelques rares in-between cependant, rendus possible grâce à de douces consommations plus ou moins recommandables. “Mais t’as vu ce qui est écrit sur le panneau ou tu fais exprès ?” demande-t-il à celle qui aimait, définitivement, vivre dans le danger. Il secoue la tête, exaspéré. “Je parie 100 Gallions que si on nous choppe, c’est moi qui prend tout dans la gueule ! Et please arrête de croire que j’ai fais des trucs hier soirs ! Je passe pour qui après !” lance-t-il, alors qu’il lâche la jeune femme pour, effectivement, prendre la route qui mène vers cette entrée différente des autres. Il se retourne, faisant  face à Somi; marchant à reculons, sans faire attention à ce que ses pieds pourraient rencontrer sur la route car trop occupé à passer son sac à dos devant lui pour en sortir sa cape d’invisibilité. Cape qu’il pensait avoir perdu lors de l’attaque des Éruptifs. “Chuckles, I’m in danger !  - a book by Somi Hanaoka featuring Gilderoy fuckin Lockhart !” lance-t-il avant de rire, puis de disparaître soudainement, le corps caché sous sa cape. Il fait quelques pas sur le côté, et attend que la chanteuse soit vers lui pour venir se glisser juste derrière-elle. “Oh...Keitajet’aimetellement ! T’estellementleplusbeau! JesuisSomietjepassemavieàfairedesselfiespourvérifierquetumetrouverasbellesurmaprochainephotoinsta ”  imitations dérisoires suivies d’éclats de rire retentissants autour d’elle.

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Ah ouais, et je dois faire quoi de plus pour te le prouver sur le terrain ? » la blonde esquissa un sourire nullement gênée par le bras d’Andrea qui entoura ses épaules. Il rendait leur promenade ennuyeuse beaucoup plus intéressante mais la japonaise ne put s’empêcher de tiquer lorsque l’anglais brisa son petit espoir. C’était vile de jouer ainsi avec sa curiosité et frustrant pour elle d’avoir aussi facilement mordu à l’hameçon. « Et alors ? » La blonde se baissa pour libérer ses épaules : elle avait trouvé quelque chose qui pourrait définitivement pimenter leur périple du jour mais l’anglais protesta. Le panneau écarlate qui protégeait l’entrée dans la grotte était un peu dissuasif mais certainement pas assez pour les empêcher de tenter l’expédition.  «  c’est pas un petit panneau qui t’empêche de  faire quelque chose d’hab ! » elle haussa les épaules à l’entente de sa remarque en sachant pertinemment qu’il avait raison il y avait peu de chance pour que la faute retombe vraiment sur elle. « Si on se fait chopper je dirais que j’ai eu l’idée, ok ? Et fais pas le surpris de ma question, s’il te plait. T’es vraiment resté sagement dans ton lit hier soir ? » Ses lèvres s’étirent avec un sourire qui sous-entend quelque chose. « T’étais pas avec dolo hier ? » Et c’est à son tour cette fois de jouer sur un point sensible.

Ils continuèrent à dévier de la voie imposée jusqu’à devoir sortir un précieux outil pour leur discrétion. Somi fit léviter une pierre hors de la trajectoire de son ami pendant qu’il était occupé à fouiller dans son sac pour finalement disparaître sous une cape d’invisibilité. « T’es sérieux t’en as une ? » Pas de réponse à sa question mais des railleries balancées près de son oreille. La japonaise se retourna vivement en tapant de sa main dans le vide. « Arrête ! » Elle agita ses mains devant elle dans l’espoir de sentir le tissu de l’objet magique mais ne brassa que de l’air alors Somi plaqua ses mains sur ses deux oreilles et marcha d’un pas rapide pour échapper aux moqueries. « blah, blah, blah, t’es vraiment tro… » la japonaise stoppa net sa phrase quand elle se rendit compte qu’ils étaient proche de l’entrée interdite. Elle se baissa et plissa les yeux en regardant à gauche et à droite. « Personne a l’air de surveiller l’endroit mais… Tu me fais une place ? » Elle avait adouci la voix en s’adressant à son ami invisible car elle avait beau ne pas le voir elle arrivait à sentir sa présence à côté d’elle.

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Insupportable cette Somi. Et commère de dernier cri, qui plus est. Nyanyanya t’es certain que t’as rien fait hier soir ? Andrea lève les yeux au ciel, mouvement circulaire qu’il fait très souvent lorsqu’il est en sa compagnie. Preuve que la chanteuse l’exaspère souvent, mais peut-être qu’il l’aime aussi pour ça. “Ca sert à rien d’insister Somi, même si j’avais fait quelque chose hier soir, je te le dirai pas ! On t’a jamais dit de ne pas te mêler des choses qui ne te regardent pas ?”  Il n’aimait pas quand elle essayait de s’immiscer dans sa vie privée. De un, parce que ce n’était tout simplement pas ses affaires. De deux, parce qu’elle venait de prononcer un prénom qu’il aurait préféré oublier. Pourquoi parler soudainement de Dolores mmh ? “Tu sais, c’est pas parce que Dolores et moi on s’est assis vingt minutes à côté dans la Jeep que ça veut forcément dire quelque chose, sinon ça ferait des années qu’un truc traînerait aussi entre toi et moi” dit-il en la regardant fixement avant de hausser les épaules, se chargeant de sortir sa cape d’invisibilité. Esquisse de sourire à sa remarque. “Yep ! On me l’a légué y a pas si longtemps” il ajoute, avant de disparaître pour mieux réapparaître derrière elle, et l’embêter comme il se doit avec leur ami en commun : Keita. Il soulève son bras pour écarter la cape et laisse la blonde le rejoindre. Il la recouvre correctement et la laisse se placer devant lui. “C’est ta première fois ?” Il pouffe de rire dans l’oreille de son amie, en réalisant sa question. “Bref t’as pigé, je veux dire c’est la première fois que tu utilises une cape comme ça? Tu vas voir c’est bizarre au début, mais très utile”

D'un pas décidé mais attentif, les deux kasaï dépassent le panneau rouge indiquant une entrée réservée au personnel et pénètrent finalement dans la grotte, comme si de rien était. Aucun signe d’alarme ou d’infraction ne semble signaler leur présence. Tant mieux, ils peuvent donc continuer. Peut-être qu’avec une bonne orientation et un sens prononcé pour l’aventure ils arriveront à retrouver un autre groupe de visiteurs dans cet espace sans fin. Toujours invisibles, Andrea et Somi s’engouffrent  donc dans la cavité souterraine. Celle-ci est plus ou moins éclairée. Un escalier fait de roche apparaît soudainement sous leur pieds, comme si le sol, avait sondé leur présence. Andrea attrape alors l’étudiante par la taille pour être certain qu’elle ne tombera pas, et pour qu’il puisse, lui aussi, rester stable, en descendant des marches pour le moins inégales... “Un Lumos ferait pas de mal Somi s’te plaît”  Arrivés en bas, ils tournent à droite et peuvent enfin mesurer l’ampleur de la grotte qui les surplombe de haut comme de large.  Caverne qui semble avoir un réel vécu. Il aurait bien lancé le sort Hominem Revelio, mais puisqu’ils sont deux, le sort ne fera, d'après lui, que révéler la présence de Somi, ce qui semble pour le coup très inutile. L’étudiant se contente donc de crier sans prévenir, un mot qui le fait rire intérieurement. “KAWAII !” le mot retentit une fois, puis deux, puis trois, toujours un peu plus loin. Preuve que l’écho est bien présent. Suite au cri du Gallois, aucun bruit, aucun mouvement. Il ne semble n’y avoir aucune présence humaine de ce côté de la grotte. Tant mieux. Le garçon retire enfin la cape d’invisibilité et la remet dans son sac, avant de pointer un des murs. Il demande à son amie de se décaler puis lance un simple "Revelio" contre la roche, espérant y voir apparaître des peintures rupestres. “Tu sais que les goules adorent venir se loger ici, dans les grottes ?” petit mensonge pour faire paniquer la jeune fille. En fait il n’en sait trop rien. Si elles aiment les greniers, elles peuvent bien aimer les grottes aussi, non ? A l’instar des épouvantards qui, on l’espère,  seront  bien trop ennuyés par la lumière pour se réveiller. Il regrette déjà d’être ici. Il sait qu’ils n'auraient pas du. Et s’ils avaient un accident ? Et si le reste du groupe l’apprenait ? Ten minutes and then I leave the place... Il ne veut pas se perdre dans un endroit pareil. Et puis les éruptifs c’était déjà pas mal. Il risquerait probablement de se faire expulser de Mahou si on le voyait ici. Est-ce qu’il regrettait ? Oui. “Je suis pas sûr d’être très serein en fait…”

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Soupire. Encore un. Ils sont parfaitement synchronisés. Quand l’un lève les yeux au ciel c’est pour que l’autre puisse souffler son plus beau soupire. Parce qu’il y a cette complicité qui tangue entre sourires amusés et grimaces agacées, et des regards brefs pour vérifier si la dernière blague balancée a eu l’effet escompté. Alors quand Andrea avait pris le temps de lui faire la morale, Somi n’avait écouté que d’une oreille distraite. Bien plus intéressée par l’objet qu’il tenait dans ses mains. « Ah mais y a un truc qui traîne entre toi et moi. » Elle croisa les bras sur sa poitrine en prenant un air sérieux. « Et ça s’appelle une belle et grande histoire d’amitié ! » Et pour parfaire cette belle tirade, l’idole envoya des finger hearts à un Andrea déjà occupé à disparaître sous sa cape. Une cape d’invisibilité qui leur réglait tout soucis de discrétion mais ce n’était qu’au prix de nombreuses railleries qu’elle avait finalement pu rejoindre le sorcier sous le voile pour se diriger vers la fameuse grotte. “C’est ta première fois ?” Elle stoppa sa marche. Peut-être un peu trop brusquement puis qu’elle sentit le kasai se heurter à son dos. « J’en avais jamais utilisé et je suis presque outrée que tu m’aies pas dit plus tôt qu’on t’en a filé une. » Et avec précautions elle se tourna dans le sens opposé pour reprendre leur route. « C’est toi qui as lancé la bombabouze dans la salle commune la dernière fois ? » Sacré projectile qui était apparu de nulle part au milieu d’une dizaine de kasai forcés de fuir la puanteur.

Ils étaient finalement arrivés dans la grotte. L’entrée ressemblait à… une grotte. Un peu trop banale au goût d’une Somi déjà déçue de n’avoir réveillé une quelconque malédiction. Mais l’exploration interdite pouvait enfin démarrer et la cavité sembla réaliser leur présence puisque le sol de pierres se transforma, après des micro-secousses, en un escalier abrupt. « Lumos. » souffla-t-elle à sa baguette sans que rien ne se produise. « LUMOS ! » s’énerva-t-elle en agitant l’objet qui cracha une étincelle blanche menaçante avant de se décider à éclairer l’endroit. « Offre-moi une nouvelle baguette pour mon anniv, s’il te plait. » soupira-t-elle. La sienne semblait bien trop capricieuse pour oublier que la sorcière avait tenté plusieurs fois de graver des choses dans le bois sensible. Kawai, kawai, kawai. Le mot résonna en ricochet contre les parois du mur les laissant réaliser l’immensité de la cavité. Un repère parfait pour les goules, selon Andrea. « C’est pas les goules qui m’inquiètent le plus… regarde ! » Là où le brun avait pointé sa baguette, des mots apparaissaient lentement sur le mur de pierres pour former une phrase menaçante : « the cave of secrets has been opened, enemies of the heir… beware. ». Le sens de la phrase échappait cependant à la cadette qui s’approcha du mur. « On va pas partir maintenant qu’on a trouvé quelque chose d’intéressant ! »  Quelque chose, un bruit, attira son attention. Elle posa son index sur sa bouche. « Chut, écoute. »Elle resta immobile comme une statue. « Ca vient de derrière le mur. » La japonaise colla son oreille contre la paroi : quelque chose semblait bouger derrière. Quelque chose de lourd et imposant qui traînait lentement tout son poids sur le sol. Et tout à coup la chose heurta le mur de plein fouet faisant vibrer la grotte toute entière. Somi sursauta comme jamais et retourna auprès de son ami. « Bon heu… oui, peut-être qu’on devrait pas explorer plus loin, admit-elle en serrant le bras du kasai, on heu... on va rejoindre les autres ? »