( event kasaï ) // team ghostbusters

à poster à la fin de chacune de vos réponses:

résumé:

Etrange attraction qui l’arrache à Madie – avec qui elle était en train de discuter tranquillement – et l’emmène à l’autre bout de la salle. Elle ne peut pas lutter et se doute que c’est normal. Soupir presque exaspéré quand elle s’arrête à côté de Kyo, mais elle pas le temps de comprendre que Nuri et Andrea grimpent sur une sorte d’estrade pour annoncer le début du kimodameshi 2020. Ils confirment les équipes – Kyo donc, et une blonde qu’elle ne connaît pas. Vu la tête, c’est probablement une étudiante en échange. Haiko n’étant pas souvent dans la salle commune ces derniers temps, elle ne retient pas tous les visages. « Salut, moi c’est Haiko. Et toi, t’es qui ? » Mais pas le temps de faire connaissance que déjà le portoloin les transporte au beau milieu d’une terre rocailleuse, sous un beau ciel bleu. « C’est un beau jour pour- » mais elle est coupée par la blonde qui se précipite sur un drapeau rouge et commence à lire les instructions apparaissant sur le drapeau. « Oh merde. » Peut-être qu’elle aurait préféré affronter un mur de flammes. Parce qu’elle n’a pas de tact, et qu’elle ne prend pas bien les critiques – sauf quand elles viennent de ses amis. Heureusement, c’est la blonde qui parle en premier. Haiko bugue quelques secondes quand elle l’entend les appeler Mister et Miss. « Eh mais attends t’es une… enfin vous… vous êtes une prof ?? » Instant de malaise qui lui fait même oublier ce qu’elle lui a reproché. Une histoire d’incendie et de mécontentement, reproche déjà entendu à plusieurs reprises depuis l’année passée. « Ouais j’sais qu’c’est pas durable sauf si j’veux mourir en prison. Maiiiiis ça défoule. Vous devriez essayer. Parce que vous avez l’air un peu… trop conventionnelle. » L’exercice est difficile quand on ne connaît pas la personne d’en face. Si ça se trouve, la blonde est tout sauf conventionnelle – et dans ce cas, il y a peu de chance qu’elle prenne mal la remarque, ce qui est plutôt un bon point. « Kyo, Kyo, Kyo… » Long soupir. « Y a un monde en dehors de toi, tu sais ? » Peut-être qu’Haiko ne devrait pas avoir ce sourire un peu provocateur, si elle ne veut pas que les choses dégénèrent.

résumé:

donc. oui. il est en retard. il n'y a rien de particulièrement étonnant à cela, la capacité de kuma à tenir un horaire est relativement restreinte. il ne faisait même pas exprès, c'était juste des choses qui...arrivaient. par inadvertance. il était juste très occupé, il ne voyait pas passer le temps. alors qu'il se glisse en direction de la salle commune, il constate très clairement la désertion des lieux, signe encore plus évident de son retard. il ne presse pas le pas pour autant, il faut le reconnaître. de toute façon, il n'est déjà pas à l'heure. il n'est plus à ça près.

quand il pénètre dans la salle commune, il est clairement seul. jetant un oeil aux alentours, il se laisse porter par les pulsations magiques d'un objet dans la pièce. probablement un portoloin. sans réfléchir, il met la main dessus. le voilà dans une forêt. il cligne des yeux, regardant autour de lui, pas spécialement perturbé ou effrayé par l'endroit dans la mesure où il se rendait dans une chaque mois pour la pleine lune. il n'était, cependant, pas seul. "salut ! désolé j'suis en retard, j'ai eu une merde en venant.... moi c'est kuma !" grand sourire serein aux lèvres, il va pour faire un pas en avant... et se rend compte qu'il ne peut pas. "ah... on m'explique ?" il en fallait plus pour le perturber, mais c’était tout de même étonnant. la blonde — danielle — eu la gentillesse de le mettre au courant, et de lui présenter les autres. ses yeux s’éclairèrent de compréhension. “oh okay, cool merci. bon bah je vous connais pas alors c’est pas facile comme mission mais…” il hausse les épaules, pas spécialement gêné d’être désagréable dès la première rencontre. “dani je dirais que tu es impulsive ou naïve, vu que t’as pris le drapeau sans réfléchir. hm, haiko ? c’est ça ? ouais, t’as pas l’air très stable comme personne, tu gigotes sur place, tu devrais te calmer. et euh, kyo ? ouais kyo, faut que t’améliores ton sens du style, vraiment c’est pas ouf du tout.” grand sourire qui revient sur ses lèvres. “okay, à mon tour !” il ouvrit les bras, pas gêné pour un sou.

résumé:

résumé:

L’avantage d’être en équipe avec des – presque – inconnus, c’est que leurs remarques ne peuvent pas être bien blessantes, et donc pas bien difficiles à accepter. Haiko se contente de grogner un peu, comme à son habitude, et lance un regard noir au dénommé Kuma qui se pointe en retard et la qualifie de personne instable… mais elle l’apprécie déjà un peu plus quand il critique le style de Kyo. La troupe repart à travers le sol rocailleux une fois la sensation d’entrave disparue. Bientôt quelques arbres, puis une vraie forêt se dresse devant eux… suivi d’un grand silence. Pas une absence de son apaisante, non, plutôt de celle qui vous font vous retourner pour guetter le danger qui va – forcément – arriver.

C’est Danielle qui le remarque en premier : un épouvantard. Haiko fait un pas en arrière, plus par surprise que par peur. Parce qu’elle est persuadée qu’elle n’a peur de rien, si ce n’est de ressentir à nouveau la solitude obscure de l’année passée. Elle tente de s’auto-persuader qu’elle n’est pas seule, que ce qu’elle verra n’est qu’une projection de la solitude. Le sortilège de Danielle est un échec (peut-être qu’elle est profs de lettres, après tout) alors Haiko se la joue chevaleresque et se place entre elle et l’épouvantard. Elle pose les yeux dessus pour la première fois et découvre une sorte de cadavre desséché, sans bras et agonisant. L’estomac se serre, elle détourne le regard le temps qu’il change de forme. Elle attend, attend, mais rien ne semble se passer. Ses yeux se risquent à nouveau sur le cadavre, mais le visage n’est plus inhumain maintenant. « Swann. » Souffle coupé, elle a l’impression de revenir quelques semaines en arrière, quand elle tirait son bras des décombres encore fumantes de la Commedia avec Charon. Elle oublie comment se débarrasser de l’épouvantard, comment détacher ses yeux de ce visage qu’elle connaît si bien, comment respirer. Il paraît si mort comme ça, et la blessure est trop fraîche pour qu’elle puisse supporter cette vision une seconde de plus. « Riddikulus » Le sort murmuré franchi à peine ses lèvres, mais une douce chaleur semble émaner de sa baguette et transforme le cadavre en un petit garçon allongé dans l’herbe, riant aux éclats. Tremblante, Haiko tombe à genoux, des larmes dans les yeux pour la première fois depuis ce jour où sa vie a basculé.

Résumé:

après une très bonne entrée en matière, il faut le reconnaître, kuma est bien content de voir ses jambes être relâchées. il était temps d'avancer, et sans se départir de son sourire alors qu'il vient très clairement de trouver des défauts à des inconnus, il n'est pas spécialement perturbé. il songe même à sortir une cigarette, car après tout ils sont dans la forêt, alors pourquoi pas. sauf que l'envie disparaît en même temps que la sensation de calme terrifiant apparaît, le genre qui s'infiltre dans le coeur. cette fois-ci, il fronce les sourcils, confus un instant. "c'est quoi cette merde ?" qu'il demande à n'importe qui, et voilà danielle qui répond à sa question. ah, c'était donc un épouvantard. pour le coup, il n'avait pas envie de foncer dessus. il n'en avait vu qu'un seul dans sa vie, pendant sa scolarité. il avait pris la forme d'un clown cauchemardesque, à l'époque. au fond de lui, kuma savait que celui-ci ne serait pas une peur aussi innocente, aussi commune. tête brûlée qui ne tente pas de se jeter au-devant du danger pour une fois, qui reste prudemment à l'arrière. il serre les dents au sort raté de danielle, car il aimerait quand même que le monstre qu'elle avait fait apparaître puisse disparaître. mais le courage d'affronter ce qu'il sait sera là, il ne l'a pas, et cette fois-ci c'est haiko qui s'avance. rien de plus joyeux. heureusement, cette fois le sort réussi. ses yeux quittent l'enfant soudainement apparu pour remonter sur le visage de la jeune femme. elle n'a pas l'air bien. il y a une certaine culpabilité à ne pas avoir osé y aller avant elle. visiblement, il n'était pas le seul à porter des choses sur le coeur. "hey, haiko", qu'il l'interpelle, et lui offre un sourire pour la sortir de là. "c'est juste une créature à la con, on ferait mieux d'avancer." et faisant attention de ne pas se retrouver face à la créature réduite à ko pour le moment, c'est lui qui donne le mouvement pour aller plus loin. "oh, j'ai des clopes au fait si ça peut détendre quelqu'un ! j'crois que celles-là sont aux agrumes, ça rafraîchit." rictus, alors qu'il agite le paquet d'orpheus sorti de sa poche.

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