It's alright, I'm here now. (( sanha & nari ))

Il était là devant elle, Nari avait l’habitude en soit de le voir ainsi, qu’il soit si abimé… À chaque fois qu’elle le voyait ainsi cela lui brisait le coeur, elle détestait voir Sanha ainsi, la jeune femme faisait tout son possible pour qu’il se sente mieux, qu’il puisse oublier sa peine et sa douleur. Nari l’avait emmené pour soigner sa blessure, se posant dans l’infirmerie et ne laissant aucun choix à Sanha. Assit sur son siège, Nari finit par ramener le nécessaire pour nettoyer et prendre soin de sa main. Un léger soupir s’échappa d’entre ses lèvres, la coréenne aurait pu laisser les personnes travaillant à l’infirmerie s’occuper de la personne qu’elle aime, mais Nari étant Nari elle voulait le faire elle-même, c’était l’une des choses qu’elle voulait faire d’elle-même, prendre soin de lui.

Appliquant délicatement le désinfectant avant de souffler doucement pour apaiser le peu de douleur que Sanha puisse ressentir. « Tu devrais faire attention, tu sais… » La jeune femme se mordillait la lèvre inférieure, essayant de ne pas montrer à quel point elle était triste de le voir ainsi. « Je n’ai aucune envie de te voir te blesser encore plus. » Ses yeux s’étaient finalement posés sur Sanha, une légère tristesse dans son regard.

Sanha faisait de son mieux toujours. Protéger ce qu’il lui semblait important, défendre en toutes circonstances ce à quoi il croit. Être fidèle à lui-même en somme. Mais c’était dur. Avoir une père directeur d’une multinationale puissante, déterminé à faire de lui l’héritier de son entreprise quoi qu’il en coûte, quitte à ruiner la vie de sa petite amie, c’est dur.

Une fois n’est pas coutume, le sino-coréen avait disparu de la circulation. Cela faisait peut-être une heure ou deux, guère plus. Mais après avoir passé un peu de temps seul, il ne se sentait pas vraiment mieux. Le denki décide alors d’aller aux toilettes pour boire un peu et se rafraichir le visage. Il est seul alors il prend le temps de se perdre dans ses pensées, essayer de trouver des solutions, se torturant l’esprit inutilement. Et puis face à l’absence d’échappatoire, la colère l’avait rempli, finalement. Les émotions étaient trop dures à contenir. Bêtement, il a abattu son poing contre le miroir. Assez fort pour casser le miroir. Assez fort pour se blesser. Quel idiot vraiment. Il ne peut contenir le gémissement de douleur alors que sa main commence à se couvrir de rouge. Bravo Sanha, en plus de ça, t’as gagné 7 ans de malheur.

Ploc. Ploc. Ploc dans l’évier des toilettes. Sanha récupère principitemment plusieurs carrés d’essuie-main pour absorber le sang et éviter d’en mettre partout. Il rallume rapidement le robinet pour nettoyer la céramique de ce liquide vermeil.

Il sort rapidement pour se diriger vers l’infirmerie et se faire soigner. Au détour d’un couloir, pourtant, il croise Nari. Il se fige subitement alors que leurs regards se croisent. Il ne se laisse pas de la regarder tant il la trouve magnifique, tant il l’aime. C’est sûrement trop tard qu’il se rend compte qu’il doit cacher sa main ensanglantée car elle sait, lui dit que cela ne sert à rien de cacher sa main. Et tout à coup, il se sent triste parce que son attitude la rend triste. Alors il avait suivi Nari jusqu’à l’infirmerie sans broncher, mais ayant tout de même attraper sa main pour glisser ses doigts valides entre les siens.

Ils sont assis l’un face à l’autre, en silence. Il se laisse faire sans broncher, presque comme un enfant tout sage. Elle soupire et il la regarde, les sourcils froncés. Bien sûr qu’elle est en colère. Il a peut-être même des bouts de miroir sous la peau. Il serre les dents quand sa petite amie commence à appliquer le désinfectant sur sa main, soufflant doucement pour lui éviter de trop souffrir. Elle lui dit de faire attention à lui, qu’elle ne veut pas qu’il se blesse. A nouveau, il lui adresse un regard triste avant de dire.

— Je suis désolé. Je sais pas ce qu’il m’a pris…

Et alors qu’elle le regarde, il passe tendrement ses doigts valides derrière sa nuque, pour l’attirer vers lui, poser ses lèvres contre son front avant de poser sa joue contre son crâne, pour l’enlacer. Ses doigts jouant avec les cheveux contre sa nuque avant de descendre pour lui frotter le dos affectueusement.

— Qu’est-ce que je dois faire pour qu’il arrête de s’en prendre à nous…? Je veux juste vivre tranquillement avec toi…

D’une certaine façon, tout semblait compliqué…. Compliqué de vivre, compliqué d’être avec lui et pourtant dès qu’elle posait les yeux sur lui, sur celui qu’elle aimait plus rien n’avait d’importance. Un peu comme dans les films romantique clichés. Elle le voit et tout le reste autour d’eux s’efface, ne les laissant qu’à deux dans l’esprit de Nari, ça a toujours été ainsi, non pas que ça dérange la jeune femme, bien au contraire.

Nari savait, elle n’avait pas besoin de messages, que quelqu’un lui dise… Elle savait simplement, sa voyance lui servait beaucoup dans la vie de tout les jours et avoir des flashs concernant Sanha était quelque chose de commun pour la coréenne. Quand elle l’avait finalement trouvé, elle se sentait un peu plus rassuré, de pouvoir voir qu’il allait bien, de voir qu’il était là, qu’ils étaient à deux. Son premier reflex fut de l’emmener à l’infirmerie, elle ne pouvait pas le laisser ainsi, laisser sa blessure sans protection.. Elle n’avait pas besoin de parler, ils étaient déjà en train de marcher. Un léger sourire s’installa sur le visage de la sorcière alors qu’elle sentait la main de Sanha dans la sienne, des picotements légers se faisaient sentir dans les extrémités des doigts de Nari, c’était quelque chose qu’elle adorait, cette petite électricité qui se faisait sentir dès qu’elle touchait son petit ami. La jeune femme finit par légèrement appuyer sur la main qui était dans la sienne, une légère pression rempli de mots qui se voulaient rassurant. Nari n’était pas en colère, elle ne le serait jamais, surtout pas contre Sanha. C’était impossible. Triste voilà ce qu’elle était, triste de le voir blessé, triste de le voir souffrir ainsi et de ne pas pouvoir l’aider.

Un souffle frais s’échappait d’entre ses lèvres alors qu’elle soufflait doucement sur la blessure. Nari était concentrée, soigner des créatures s’était quelque chose, soigner son petit ami c’était autre chose et elle n’avait aucune envie de lui faire plus de mal que nécessaire. Une certaine tristesse dans le regard de la coréenne « Ne sois pas désolé… Tu étais en colère et tu avais besoin d’évacuer, je le comprends parfaitement… » Une légère moue finit par apparaitre sur le visage de Nari. « Je n’aime juste pas quand tu te blesse.. Au moins cette fois je suis là pour t’aider. »

De nouveau cette électricité alors que les lèvres de son petit ami se posait sur son front, un simple soupir de contentement, Nari ne pouvait pas refuser cette affection physique, c’était simplement impossible, Nari finit par se caler contre lui, posant doucement sa main contre le torse de Sanha, sentant légèrement les battements de son coeur. Un sourire qui n’arrivait pas à atteindre le regard de la sorcière était là alors qu’elle écoutait les quelques mots de celui qu’elle aimait. Une prise de paroles, un simple murmure, un chuchotement que personne ne pouvait entendre, elle n’était pas certaine que même Sanha puisse l’entendre. « Je ne sais pas… Mais on finira par y arriver, toi et moi tout simplement… » Nari releva délicatement sa tête avant de poser ses lèvres sur les siennes, un baiser d’une douceur sans nom, un baiser qui se voulait rassurant, un baiser qui parlait mille mots. Avant de finalement lui sourire comme elle avait toujours fait quand elle le regardait, un sourire qu’elle ne donnait qu’à lui.

Nari finit par attraper un bandage avant de prendre sa main, et de le placer sur celle-ci. « Surtout dis-le moi si le bandage est trop serré. » Concentrée sur ce qu’elle faisait, elle fronçait légèrement les sourcils comme à son habitude quand elle voulait faire quelque chose correctement.

Sanha aimerait que sa vie soit plus simple, loin des paillettes, loin de sa famille qui fait tout pour maintenir les apparences. Sanha qui ruine des partenariats économiques en or en ruinant tout ses rendez-vous arrangé, toujours avec le même prétexte : « J’aime déjà quelqu’un et je ne compte pas quitter cette personne, alors dis simplement que je ne conviens pas ». Sanha se sentait désolé de faire perdre inutilement le temps des autres, ainsi que celui des autres, mais si ce n’était pas les autres qui revenaient sur leurs mots, son père ne laisserait pas tomber. La seule solution que son père a trouvé, c’est de ruiner la vie de celle qu’il aime. En tout cas, il ne se voit pas la quitter pour ça, il n’est pas prêt à envisager cette option, même s’il doit passer pour le pire des égoïstes. Avec elle, il peut affronter tout. Elle lui donne le courage qui lui manque pour tout affronter.

L’électricité dans leurs doigts est quelque chose de rassurer maintenant, d’habituel, même s’ils ne l’ont jamais fait exprès. Enfin lui, il ne le faisait pas exprès. Les doigts se resserrent autour des siens, une pression suffisante pour réchauffer son coeur, comme à chaque fois, qui le fait sentir aimé, qui lui répète qu’il a sa place près d’elle, qu’elle veut toujours de lui. Oui, il était rassuré.

Une fois installé à l’infirmerie, elle le soigne, essaye de le rassurer quand au fait qu’il s’est blessé, qu’il avait besoin d’évacuer. Jamais elle ne le jugeait. Jamais elle ne s’impatientait avec lui, alors qu’au fond, il pouvait avoir mauvais caractère quand il s’y mettait.

— Tu es toujours là pour m’aider.

Il sourit finalement, amusé par la moue de son amoureuse. Puis ses lèvres contre son front, son nez qui aspire l’odeur de son shampoing avant qu’elle ne vienne se blottir contre lui. Il l’entoure alors de ses bras, sa joue contre son crâne. Il l’entend à peine mais il acquiesce quand même, sa main valide caressant l’arrière de la tête de sa petite amie. Puis il desserre son emprise autour d’elle et la laisse venir l’embrasser tendrement. Elle lui sourit et il lui rend. Dire qu’ils ont l’air de deux imbéciles amoureux. Mais au fond, peu importait, tant qu’ils pouvaient compter sur l’un et l’autre.

Et puis finalement, ils se concentrent à nouveau sur leur objectif premier : soigner cette main. Elle attrape des bandages pour l’enrouler autour de sa main. Au moins il n’a pas l’air ouvert nulle part ni d’avoir des bouts de verre dans la peau. C’est le principal. Il acquiesce quand elle lui demande de lui dire si le bandage est trop serré. Mais elle semble si concentrée qu’elle ne pouvait lui faire du mal. La dernière étape se déroule sans accro et une fois sa main à peu près réparée, il ouvre et ferme sa main pour voir comment il peut la bouger. Puis il prend le visage de son amoureuse entre ses mains pour l’embrasser à nouveau, doucement.

— Merci. Je devrais guérir vite.


Il libère son visage avant de prendre ses mains dans les siennes ; les deux.

— Je t’invite manger un gâteau quelque part ? Je t’amène où tu veux.

C’était ce contact qu’elle adorait, qu’elle aimait, ce contact qui était comme une drogue pour elle, peu importe le moment ou l’heure c’était l’une des seules choses qu’elle voulait, probablement car elle ne se sentait bien et complète seulement quand Nari était avec lui. Jamais elle n’aurait cru dépendre autant de quelqu’un et pourtant plus les jours passaient et plus la coréenne réalisait que les seuls moments où elle respirait vraiment c’était aux côtés de Sanha.

Elle prenait soin de lui, peu importe les situations, peu importe ce qu’elle pouvait ressentir, depuis sa rencontre c’était devenu la priorité de la demoiselle. Ce comportement pouvait être plus qu’étrange aux yeux de certains mais l’avis des personnes était le dernier des soucis de Nari, surtout l’avis du père de celui qu’elle aimait, elle n’était pas idiote au point de ne pas réaliser à quel point il faisait vivre un enfer au couple, mais ça passait au dessus de Nari.

La jeune femme l’avait soigné, faisant attention à chacun de ses gestes pour ne pas le blesser plus qu’il ne l’était déjà. Et puis, elle l’écoutait avant de rire légèrement. « Bien entendu… C’est la moindre des choses que je puisse faire Sanha. » Son prénom semblait être comme une mélodie dès qu’elle le prononçait, du moins aux oreilles de Nari, c’était probablement ce qu’elle préférait dire, prononcer ce simple prénom.

Les bras de Sanha était, sans aucun doute, son endroit favori ; elle s’y sentait en sécurité comme si rien ne pouvait l’atteindre, sentir la chaleur se dégageait du corps de son petit ami, de cette douceur qu’il lui offrait dès qu’ils étaient ensemble, il n’y avait simplement rien de mieux aux yeux de la coréenne. Sans oublier ses baisers, dès qu’ils s’embrassaient, Nari avait cette impression que ses lèvres étaient faites pour les siennes, c’était étrange et pourtant appréciable. Dès que Sanha l’embrassait, elle souriait, lui rendait son baiser et l’embrassait un peu plus… À chaque fois c’était ainsi et elle espérait que cela continue ainsi. « J’espère que tu guériras vite… Sinon je serais pas très contente. » Nari essayait de faire une moue colérique mais ce n’était pas son genre et ça n’allait pas avec les traits de son visage.

Un énorme sourire, voilà ce qui c’était dessiné sur son visage, il en fallait peu pour la faire sourire mais c’est vrai qu’il suffisait de parler de pâtisserie ou autre dessert sucré pour que Nari soit heureuse. « J’avoue avoir un peu faim maintenant… Mais à la place de gâteau, j’aimerais bien une des glaces que propose Fortârome ! À chaque fois je passe devant, mais je n’y vais jamais. » Il n’avait pas fallu beaucoup de temps à la demoiselle pour se lever surtout après la proposition de son petit ami. Une enfant, 23 ans et pourtant elle agissait comme une enfant, déjà en train de sautiller partout alors qu’elle sortait de l’infirmerie attendant avec impatience que Sanha la suive.

Ils parcouraient leur bout de chemin, tous les deux, main dans la main. Ce n'était pas toujours rose, que ce soit avec leurs familles respectives ou même entre eux deux, mais ils avaient toujours réussi à surmonter tous les obstacles. Sanha pouvait se montrer parfois impulsif, au détriment de son couple, pourtant, il savait toujours quand il devait s'excuser, il savait lui montrer qu'il avait été idiot et comment se faire pardonner.

Nari dit que l'aider est la moindre des choses qu'elle peut faire. Ils ont déjà eu cette discussion et lui, il pense que oui et non. Dans un couple c'est normal de s'entreaider, d'être présent pour l'autre et de l'accompagner dans n'importe quelle épreuve. Mais pas à son propre détriment. Le jeune homme ne voudrait pas la voir se détruire pour lui, surtout qu'ils ont tous les deux un fort caractère de base. Sanha n'a pas envie de voir cela se perdre. Et l'essentiel était de faire en sorte que cela soit réciproque, et qu'ils s'apportent mutuellement beaucoup de bonheur. Et l'avoir près de lui, c'était ce qui le rendait le plus heureux au monde, égoïstement, c'était qu'elle se tourne vers lui, l'appelle lui, plutôt que quelqu'un d'autre. En contrepartie, elle était la seule à pouvoir le trouver quand il disparaissait sans rien dire au cours de la journée, comme si elle avait un radar intégré rien que pour lui.

Elle espère qu'il guérira vite. Il se met à rire quand il entend la contrepartie. Son visage se fend d'un air faussement en colère. Adorable.

— Y'a pas de raison, il dit simplement, en lui souriant tendrement.

C'est comme s'il n'y avait qu'eux deux dans la pièce, alors que l'infirmerie est tout de même un lieu public. Quand ils étaient ensemble, le reste du monde autour d'eux s'effaçait entièrement et de manière régulière. Des fois, Sanha se surprend à se demander si c'est comme ça lorsque l'on est en présence de son âme soeur ? Si on est hypnotisé à ce point par la personne que l'on aime, au point que même si le monde s'effondre, peu importe.

Il lui propose de manger une pâtisserie et c'est avec un large sourire qu'elle accepte. Cependant, elle demande si elle peut avoir une glace plutôt qu'un gâteau. Sanha fait mine de réfléchir faussement pendant quelques secondes, la gratifiant d'un "je ne sais pas trop" avant de se mettre à rire et de se lever sur ses deux pieds :

— Alors allons-y. Glace je t'offrirais !

Quand il accepte, la jeune femme sautille de joie déjà partout. C'est qu'elle pourrait le semer avant même qu'ils ne soient partis. Lui vient alors une idée, et il se met à sourire comme un con en marchant dans sa direction, fier de la bêtise qu'il s'appprête à faire ; se mettre à courir dans les couloirs ; Nari sans doute pas loin derrière lui, alors qu'il crie :

— Mais le dernier arrivé a perdu !

Il n’y avait rien qu’elle regrettait dans la vie, au contraire même Nari avait très peu de regrets, généralement tout les choix que la jeune femme osait faire était réfléchi, analyser ou simplement accepté peu importe les répercussions qu’il y aurait dans sa vie. Au fond rien ne lui faisait vraiment peur, aux yeux de certains c’était un comportement inconscient, mais son père et sa grand-mère lui avaient appris à vivre ainsi ; mais surtout quand elle était aux côtés de Sanha, tout semblait simple, parfait, comme si ensemble tout semblait surmontable, il n’y avait aucun problème que des solutions. Nari vivait ainsi et elle n’avait aucun regrets sur ses choix, elle n’avait aucune raison d’en avoir, surtout sur la personne qu’on aime, personne ne pourrait lui faire regretter de l’aimer.

Maintenant qu’il lui avait parlé de manger et qu’elle l’avait soigné convenablement, il était vrai que la demoiselle ne pensait plus qu’à manger, non pas qu’elle ne pensait qu’à ça, mais en tout honnêteté elle avait une adoration pour tout ce qui touchait le sucré. Nari le regardait alors qu’il osait réfléchir devant elle, le connaissant Sanha devait surement se jouer d’elle, mais la jeune femme étant qui elle était ne pouvait que se faire avoir avec le comportement de son petit ami. Elle boudait alors que le jeune homme prenait un peu trop son temps pour répondre, du moins au goût de Nari.

Ce fût à la seconde où il avait finalement accepté de lui offrir une glace qu’elle s’était déjà levée pour partir à la quête de cette fameuse glace. Pour une sorcière au don de voyance, elle n’avait clairement rien vu venir, Sanha qui courrait dans les couloirs, Nari qui le fixait sans bouger alors qu’il fallut quelques secondes pour qu’elle comprenne l’idée qu’avait eu son petit ami. Elle voulait râler, déçue d’elle-même pour s’être faite avoir comme une bleue, à la place ce ne fut qu’un rire cristallin qui sortait de celle-ci, alors qu’elle commençait à courir à son tour. « Mais c’est injuste !! Je n’étais pas prête ! Sanha, attends moi ! » Nari était douée sur un cheval mais quand il s’agissait de courir pour rattraper quelqu’un ce n’était vraiment pas ça.

Finalement Nari eu a son tour une idée, si son copain voulait jouer alors elle aussi. Un léger cri se fit entendre dans les couloirs avant qu’elle se retrouve au sol, ses deux mains au niveau de sa cheville. Un simple cri désespéré pour appeler Sanha à nouveau qu’il vienne l’aider, le connaissant elle savait déjà la réponse.