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Somi Hanaoka
Somi Hanaoka
and i never told you | geonu ENM4ltEE_omae — elleIRL : jeon somi (doublon prénom not intended) | by j-mikiAvatar, Crédits : 5051Messages : 9RPs : 28 816Gallions :
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le vestiaire s’était vidé sans vraiment qu’elle ne le remarque. Amai avait refermé la porte après avoir salué pour la dernière fois une Somi accaparée par l’écran de son téléphone. L’entrainement avait été plus rude que d’habitude, plus intense et éprouvant aussi, en lui laissant l’impression amère d’avoir encore beaucoup trop de progrès à faire pour continuer sereinement le tournois. Le moral plus bas qu’à l’accoutumé, Somi avait quitté rapidement le terrain au dernier coup de sifflet pour venir se réfugier dans les vestiaires où la fraîcheur des bancs métalliques lui donna la chair de poule lorsqu’elle se laissa tomber dessus nonchalamment. Elle fixa plusieurs secondes ses mains sans réellement les voir, perdue dans des songes qui revenaient sans cesse depuis le matin-même.  Elle avait fait l’erreur, l’incommensurable erreur, de laisser sa curiosité guider ses doigts aventureux. Elle avait parcouru quelques dizaines de commentaires qu’elle aurait préféré ne jamais avoir lu et, même après avoir éteint son téléphone, les mots étaient restés gravés dans sa tête. Alors c’était avec un cœur plus lourd que d’habitude qu’elle avait dû se résigner à entamer sa journée d’étudiante, les cours s’étaient enchaînés avec une lenteur diabolique sans qu’elle ne réussisse à se concentrer. Et la difficulté de l’entraînement imposé par Naeun l’après-midi même avait fini par lui mettre le coup de grâce.

Elle était restée bien plus longtemps que d’habitude dans le vestiaire à se torturer l’esprit avant de se décider, comme les autres, à changer de tenue. Elle attrapa les bords de son short pour s’en débarrasser mais figea soudainement son geste. whore. C’était comme si le mot qu’elle avait lu plus tôt venait d’être crié dans le vestiaire désert.  Elle laissa le vêtement gésir au sol pour enfiler la jupe qui composait son uniforme scolaire habituel et, une fois sa chemise assortie boutonnée, elle tira machinalement sur le tissu plissé pour couvrir ses cuisses. Comme un geste inutile de défense contre une insulte qui l’impactait plus que prévu. Dans son miroir de poche, son reflet renvoyait l’image habituelle d’une étudiante au charme subtil. La rondeur de son visage aux traits encore un peu juvéniles contrastait avec le rouge incendié qui maquillait ses lèvres et la cascade de boucles blondes qui retombaient sur ses épaules. attention seeker. Son regard se fit tout à coup plus dur sur son reflet. Le blond californien qu’elle arborait fièrement depuis des années lui paraissait soudainement bien trop lourd à porter alors elle rassembla la masse de ses cheveux en un chignon négligé sur le sommet de son crâne. Elle s’arracha finalement à la contemplation de son image pour récupérer son sac avant de se décider, enfin, à quitter le vestiaire.

« Hey, salua-t-elle d’une voix douce, désolée du retard. » Elle avait rejoint rapidement la seule personne encore présente sur le terrain, un peu honteuse d’avoir pris aussi longtemps à se préparer. « On marche un peu ? » proposa-t-elle directement en ouvrant la marche. Elle ne savait pas vraiment dans quelle direction aller mais la sorcière avait, de toute façon, le sentiment que la destination compterait bien moins que le trajet en lui-même. you’ve changed so much. La phrase lui revint en tête comme une piqûre de rappel durant ce moment qui ressemblait un peu trop à un souvenir : ils avaient déjà effectué ce chemin d’innombrable fois à deux alors l’effet doux-amer de déjà-vu la retint muette quelques secondes. Elle se revoyait beaucoup plus jeune, plus enthousiaste qu’aujourd’hui aussi, au bras du garçon qui se tenait à côté d’elle. Le souvenir flou d’une adolescente amoureuse, d’une course vers les gradins et… « Oh merlin, est-ce que tu te souviens de… sans terminer sa phrase, elle stoppa sa marche pour bifurquer vers les sièges des spectateurs. La première rangée, le quatrième… non, le cinquième siège. Sur le repose-bras, à première vue, rien ne semblait assez anormal pour pouvoir attirer son attention. Son doigt se posa pourtant sur une petite inscription gravée dans le bois. « we were here, s & g – 24.06.14. » Elle releva des yeux rieurs vers le denki. « On aurait pas pu faire plus cliché que ça ce jour-là. » Et elle se posa ironiquement sur le même siège qu’elle avait occupé six années auparavant. Beaucoup de choses avaient pourtant changé, que ce soit elle, lui, ou eux.
Nam Geonu
Nam Geonu
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Godaï Foudre
Défense & Attaque : Seuil 1 (Défense), Seuil 2 (Attaque), Seuil 3 (Champ Électrique), Seuil 4 (Perception).
Communication : Seuil 1 (Système nerveux) Particularité(s) :
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Occupation : Diplomé d'un double shūshi en étude des vestiges et civilisations sorcières pour exercer en tant que briseur de sorts et en brigade de police magique. Actuellement en 6ème année seule de brigade de police magique pour exercer en tireur de baguette d'élite. A fait partie du club d'élaboration de sortilèges & de duel. Capitaine & batteur chez les Komodo Dragons. Travaille à la brigade de Fuji.
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Grimaçant alors qu’il finissait d’enfiler son uniforme, Geonu avait posé sa main sur son flanc gauche. Le match contre les GSP était passé, cependant le souvenir du cognard l’ayant mis hors jeu peu de temps avant la fin du match était encore bien présent. Il s’était retrouvé avec la quasi totalité des batteurs et remplaçants à l’infirmerie : la plupart ne s’étaient réveillés que le lendemain des qualifications, découvrant les résultats par la même occasion. Quel bordel. Heureusement, il ne s’en était tiré qu’avec cinq côtes cassées et avait pu sortir de l’infirmerie après avoir laissé agir la poussos qu’il avait bu dès son réveil. S’il ne s’habituerait sans doute jamais à la douleur sourde que la potion provoquait, il avait été bien content de pouvoir reprendre les entrainements comme si de rien dans le courant de la semaine.

Alors qu’il sortait des vestiaires, Geonu avait adressé à ses camarades un geste de main, se séparant d’eux sans tarder. Ils étaient tous occupés et la coupe rendait les sorties plus rares. Dans tous les cas, il n’aurait pas pu sortir ce soir : avait prévu de dédier une bonne partie de son après-midi à Somi. Ils s’étaient échangés des messages tout au long de la coupe et il avait hâte d’enfin pouvoir la retrouver. Il s’inquiétait pour elle. La connaissait assez pour savoir que même si tout semblait aller bien dans sa vie, sa carrière se faisait de plus en plus lourde sur ses épaules. Il avait envie d’être là pour elle, de rester ce pilier immuable à ses côtés : de lui faire comprendre que même si ce n’était à présent plus que de l’amitié entre eux, il serait toujours présent.

Adossé à côté des vestiaires dédiés à la gente féminine, attendant que Somi en sorte, Geonu s’était perdu dans ses pensées. Ils avaient changé. Et il ne s’agissait pas là de ce qu’il avait ressenti en revenant de Castelobruxo. Ce constat était plus amer : ils avaient vieilli. C’était comme si les dernières traces d’insouciance avaient, enfin, disparues de leur regard. Et peut-être Somi avait-elle simplement muri, peut-être était-ce lui qui était blessé de cette année pourtant à peine entamée. Lui qui s'était attendu à vivre une des meilleures années de sa vie avait, après tout, fait face à de nombreuses tempêtes.

Sortant son téléphone, Geonu s’était demandé ce qu’elle pouvait bien faire. Il l’attendait depuis un moment déjà, lui avait envoyé un message lors de son arrivée et hésitait à présent à lui en renvoyer un. Il ne le sentait pas. Était en train de l’appeler lorsqu’elle était apparue dans son champ de vision. « Hey, avait-il soufflé lorsqu’elle s’était rapprochée de lui, pas de soucis. » Elle l’avait dépassé et son regard avait été happé par son chignon négligé. Il se souvenait encore de l’effet qu’elle lui faisait, des années auparavant, lorsqu’elle passait à ses côtés. Il se souvenait oui de son coeur ratant un bâtiment alors qu’elle le rejoignait, ses longs cheveux flottant derrière elle : se souvenait qu’il réalisait toujours, dans ces moments là, à quel point il l’aimait. Ses sourires faisaient naitre les siens, et souvent il ne pouvait s’empêcher de venir glisser sa main dans la sienne. Il avait aimé la sentir près d’elle, aimait d’ailleurs encore aujourd’hui arpenter les mêmes chemins, même si leurs sentiments n’étaient plus les mêmes.

Somi était devenue une pièce essentielle à sa vie. Elle avait été un élément déclencheur, avait réussi à susciter en lui des émotions endormies. Lui qui avait vécu sa vie en noir et blanc avait appris les couleurs à ses côtés. Il avait ressenti pour la première fois une envie d’être là, une envie oui de se dédier à quelqu’un. D’un naturel indifférent il avait découvert en lui une douceur encore insoupçonnée : Somi avait été l’eau ravivant un terrain jusqu’alors stérile. Et Geonu savait que si aujourd’hui il était apaisé, c’était car il avait en premier lieu eu la chance de la rencontrer.

Humble, il ne reconnaissait que difficilement l’impact positif qu'il avait pu avoir sur elle. À ses yeux, Somi était une force paisible qui trompait le gros de son entourage. Il était fier d’elle et ressentait, encore, beaucoup de tendresse à son sujet. Il l’appréciait dans son entièreté, aimait ses zones de fragilité qu’il jugeait humaines et son sens de l’humour. Il aimait son caractère, bien dessiné et plus orageux qu’elle pouvait le laisser paraitre. Il aimait sa complexité et l’avait ainsi suivie dans sa quête aux souvenirs : remontant les gradins en sachant avant qu’elle ne le trouve et le lui montre ce qu’elle cherchait. « Première rangée, sixi-, pause , cinquième siège, non ? » Bien sur qu’il se souvenait. Il se souvenait de chaque moment de leur relation comme si c’était hier. Il n’y avait eu aucun orage dans leur histoire d’amour, juste de simples averses. Seule leur séparation avait laissé en lui une marque, seule leur séparation oui avait réussi à le blesser sans qu’il ose cependant lui en vouloir. Il n’y avait rien de mal à vouloir privilégier sa carrière face à une amourette de jeunes étudiants. Ils s’étaient aimés et s’aimaient d’ailleurs encore : la passion avait juste eu le temps de mourir, avortée lors de son départ pour Castelobruxo. Ne restait qu’une affection platonique quoiqu’encore fusionnelle. Ils étaient deux très bons amis : auraient pu être qualifiables de meilleurs amis s’ils n’avaient pas eu ce passé en commun. Et il était content d’avoir ainsi pu garder contact avec elle, d’avoir pu garder ce lien tout en continuant de construire leur vie chacun de leur côté. « We were young, dumb and in love. » S’affaissant sur le siège à côté de Somi, Geonu avait laissé s’échapper un rire. « Laissons nos versions adolescentes heureuses tranquilles, d’accord ? » Lui lançant un regard taquin, son sourire en avait dit long sur le fond de sa pensée. « Plus que cliché j’aurais tendance à dire que nous prenions tout ça très au sérieux ! » Son sourire avait fini par laisser place à un second rire, cette fois plus court. Geonu détendu, sa jambe gauche repliée sur sa droite, soudain attendri par ce qu’ils avaient pu être. Ils avaient vécu cette gravure comme un rituel : et en avaient vécu des dizaines d’autres. Il était sidéré par la facilité avec laquelle ils s’étaient aimés. Ils avaient été l’incarnation de l’insouciance; réalisait à présent qu’il ne pourrait jamais plus rien vivre de pareil. Désabusé, il avait grandi et vivait à présent ses relations avec beaucoup d’humour. Ce dernier n'avait pourtant pas particulièrement été présent dans leur histoire à eux. Ils avaient, effectivement, été le parfait cliché. « Je dois encore avoir tes lettres chez mes parents. » Il ne les relirait probablement jamais, si ce n’était d’ici au moins quarante à cinquante ans. Il ne voulait pas tourner ces émotions sincères en une séance de cringe intense. Peut-être avec l'âge retrouverait-il une certaine innocence. Peut-être oui, après avoir construit sa vie, se pencherait-il avec nostalgie sur ce premier amour. Où seraient-ils, alors ? Il imaginait sans mal les voir encore en contact, ayant tous deux fondé une famille de leur côté. « C’est fou comme il en fallait peu pour être heureux. » Lâché évasivement alors que le regard perdu dans l’étendue d’eau devant eux, il lui avait fallu un instant pour se recentrer sur elle : « Mais toi, dis moi, ça va ? » Et dans son ton il n’y avait plus rien de léger, il ne demandait pas si elle allait bien comme il aurait commenté les conditions métrologiques du jour. Il était sérieux. Espérait la transition assez douce pour ne pas la brusquer, mais accepterait dans tous les cas sa réaction.

Il n’avait jamais été du genre à la forcer.
Il n’aimait juste pas la voir comme ça.
 

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Somi Hanaoka
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Elle avait enfin rejoint Geonu mais leur marche n’avait duré que quelques secondes avant qu’un souvenir ne la fasse bifurquer vers les gradins. Une phrase gravée dans le bois, petite et discrète, qui avait résisté au temps. Somi se demandait si les supporters, qui avaient occupé ce siège après elle, avaient eux aussi senti sous leurs doigts la gravure ou si cette marque était restée définitivement leur secret. Comme tous les autres souvenirs qu’ils avaient dispersés dans tout Mahoutokoro et dont la plupart résistaient tant bien que mal aux passages de centaines d’autres étudiants. « Best combo ever, i guess. » Elle sourit à son tour, mi-attendrie mi-moqueuse vis-à-vis de leur insouciance d’antan. « Tu les as toutes gardées ? » Elle avait refermé la bouche en percutant rapidement que la réponse était évidente. Bien sûr qu’il avait gardé toutes ses lettres. Exactement comme elle n’avait pu se résoudre à se séparer des innombrables décorations offertes par Geonu qui débordaient sur les étagères de sa chambre. Et la boite qu’elle avait soigneusement rempli de tickets de cinéma utilisés pour leurs rendez-vous, de fleurs – désormais séchées – cueillies en toute insouciance et de tout autre petit souvenir collector qui lui avait semblé important ce jour-là, cette boite-là, reposait religieusement au fond de son armoire. Des années que le coffret était resté clos car Somi savait que sa version adulte aurait eu du mal à comprendre comment un simple ticket de caisse avait pu générer assez d’intérêts pour qu’elle puisse vouloir le conserver ; la nostalgie était toujours là mais la magie du moment s’était dissipée petit à petit pour ne laisser qu’un drôle de malaise.

« C’était plus facile avant, elle se cala un peu plus dans le siège, d’être heureux. J’avais juste besoin de ma musique et de toi. » Elle eut un petit sourire embarrassé et secoua la tête. Inconsciemment ses doigts étaient revenus chercher la gravure et s’amusaient à en suivre les contours. Elle avait essayé de prendre un air détaché mais le constat était bien trop personnel pour en rire. Dramatique comme pas deux, elle se souvenait qu’il y a sept ans, Somi avait cru pouvoir se contenter de ces deux choses pour vivre une vie heureuse. Et son cœur avait fini par se déchirer quand elle avait compris que ses deux sources de bonheur ne pouvaient cohabiter paisiblement, alors elle avait privilégié celle qui lui semblait impossible à dompter : elle avait elle-même brisé son cœur et s’était persuadée que, de toute façon, l’issue était implacable avec le départ de Geonu pour le Brésil. Ça l’avait aidé à enterrer les regrets, à évoluer toute seule et, au final, à le retrouver une année plus tard, transformé lui aussi. Il n’y avait qu’une chose qui ne changeait pas et qui ne changerait sûrement jamais : c’était la carapace qu’elle laissait involontairement tomber en sa présence et la facilité qu’il avait à lire en elle. Alors quand il lui avait demandé comment elle allait, la blonde s’était enfoncée dans un silence songeur. Ses deux prunelles brunes s’étaient posées un long moment sur celui qu’elle avait aimé autrefois. Pendant un instant elle avait eu l’impression de retrouver le garçon qui séchait ses larmes le soir, celui sur lequel elle finissait par s’endormir, tard dans la nuit, après une longue discussion à planifier un futur qu’ils n’auraient pas l’occasion de vivre. « C’est un peu… difficile en ce moment. » finit-elle par expliquer doucement. Elle s’était décidée à le lâcher des yeux pour fixer à son tour l’horizon, c’était plus simple pour se livrer. « J’ai encore lu des… choses blessantes, elle savait qu’elle n’avait pas besoin d’entrer dans les détails pour être comprise par le denki, je sais que je dois ignorer tout ça mais c’est compliqué. »  Ignorer, oublier, c’étaient les conseils qui revenaient le plus souvent lorsqu’elle venait chercher du réconfort chez son ancien petit ami. La petite Somi avait beau s’être endurcie au fil des années, elle se désespérait à lorgner sur les commentaires les plus odieux et à sentir des coups marteler son cœur lorsqu’elle finissait par arrêter sa lecture – les yeux trop embués de larmes pour continuer sa session de self-harming.

« J’ai tout ce que je rêvais d’avoir dans ma carrière il y a sept ans, et pourtant j’ai l’impression d’avoir encore autant de travail à faire qu’au début. » La confession était sortie de sa bouche sans qu’elle s’en rende vraiment compte. C’était la partie immergée de l’iceberg, les craintes qui la faisaient douter du réel sens de sa vie et le venin distillé sur internet par des inconnus ne faisait qu’empirer sa perte de confiance.  « … Alors est-ce que j’ai bien fait de privilégier la musique ? » demanda-t-elle en reposant son regard sur le sorcier. Ses yeux brillaient d’une intensité peu commune, miroirs de toute la virulence de ses tourments. Dans cette question le message qui s’y cachait était tout spécialement adressé à Geonu parce qu’elle avait sacrifié ce qu’ils avaient de plus précieux. Et elle avait besoin d’être sûre, sept ans plus tard, que ça en valait la peine. Et encore, encore une fois, elle se désolait d’être aussi égoïste. « Je suis désolée, j’ai pas le droit de te demander ça. » Elle avait toujours su que leur séparation avait été bien trop douce pour deux personnes qui s’étaient autant aimées. Elle savait qu’ils ne s’étaient pas tout dit ce jour-là mais se taire leur avait permis de continuer à se fréquenter, de conserver quelques bouts de leur relation passée. Et… peut-être qu’elle avait ainsi pu fermer les yeux sur la peine qu’elle lui avait infligée en conservant l’image d’un Geonu capable de tout encaisser. « Je suis vraiment désolée… elle avait la gorge si serrée que sa voix faiblit soudainement, pour tout. » Elle était désolée d’avoir abandonné ce qu’ils construisaient, désolée de les avoir forcés à grandir, désolée de ne pas avoir montré ô combien elle avait pleuré ce jour-là. Et aujourd’hui, plus que tout, elle était désolée de ne plus être certaine que la douleur qu’elle leur avait infligée en valait la peine. Alors elle se raccroche à une question qui n’a jamais été aussi importante. « Est-ce que ça va ? » Dis-moi que tu vas bien. Et au final, alors qu’elle essuie des larmes naissantes aux coins de ses yeux, elle a l’impression d’enfin comprendre que tout ce par quoi ils sont passés n’a de sens que si l’un des deux va bien. Et ce n’était pas elle.

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Nam Geonu
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Et lorsqu’elle s’était enfoncée dans le silence, Geonu avait compris. Le coeur serré, il avait attendu que les premières pierres tombent : qu’enfin le mur cède et que Somi se livre à lui. Il lui était si douloureux de la voir souffrir et de ne pouvoir rien faire. Il lui était si inconfortable de se retrouver impuissant face à la souffrance d’un être aimé, d’une amie. Et quelle amie. Geonu qui cachait tout au fond de lui un océan de tendresse et des émotions complexes. L’amour enfoui en lui jaillissait avec puissance et maladresse dans les moments les plus malvenus. Il avait souvent l’impression d’arriver trop tard, de manquer le moment phare.

Elle parlait et lui avait mal. Car il savait, au fond de lui, qu’il n’était pas si simple de rester de marbre lorsqu’en la voyant c’était toute leur histoire qui lui revenait. Somi était une amie mais elle ne l’était pas vraiment. Elle lui était précieuse pour des raisons intimes qu’il ne voulait et ne pouvait plus verbaliser. Il avait renoncé à mettre des mots sur ce qu'il ressentait, ne voulant éveiller en lui des doutes.

Geonu était et resterait une tombe.
Il était ce pilier immuable, continuerait d’absorber les chocs sans ciller. Aussi acceptait-il les lames lancées par Somi, les transformants en éclats de nostalgie. Elle lui parlait du passé comme avec regret : lui ne pouvait qu’esquisser un sourire tendre. Il aimait ce qu’ils avaient été mais aimait ce qu’ils étaient devenus. Et terrible était l’idée qu’ils aient pu évoluer différemment. L’univers des et si était dangereux et c’était avec un certain malaise qu’il avait accueilli l’incertitude poignante de celle qu’il avait un jour aimée.

Quand savait-on que l’amour était fini ?
Quand savait-on que la passion s’était tarie pour que l’affection prenne le relai ?

L’amour était une émotion complexe et Geonu s’était retrouvé happé par les mots de Somi. Il avait été emporté par la violence des doutes et la maladresse de ses propos. Comment pouvait-elle, à l’aube d’une nouvelle relation, lui dire à lui qui l’aimait tant qu’elle avait peut-être fait le mauvais choix ? Était-ce à lui de la rassurer et de lui dire qu’elle avait bien faire de renoncer à tout ce qu’ils auraient pu être ?

Il n’aimait pas les et si.
Détestait les univers parallèles et toutes les possibilités fantasmes qui ne verraient jamais le jour.

Il détestait se dire que si les choses avaient été différentes, Somi et lui seraient probablement encore comme hier. Qu’il ne serait pas à hésiter à lui prendre la main de peur qu’elle interprète mal ses intentions. Il avait envie de la prendre dans ses bras mais ne savait pas s’il en avait le droit. Où était la limite entre l’amitié et leur passé ?

Où était la limite entre hier et aujourd’hui. « Plus on accumule du savoir, plus on réalise qu’on sait rien. » Et alors qu'il était resté impassible, Geonu s’était tourné vers elle, un sourire compatissant sur les lèvres. « Tu as dédié ta vie à la musique. Tous tes efforts ne sont pas vains : ils représentent Somi de son enfance à ses vingt ans. » Il avait envie de lui dire qu’elle était incroyable et forte, que les gens se trompaient que trop souvent à son sujet. Qu’elle était courageuse et vive, drôle et sincère. Qu’elle était comme lui, comme eux tous : qu’elle grandissait et se découvrait au fil des ans. « Tu as le droit de douter. Tu arrives à un moment dans ta vie où ta passion t’épuise plus qu’elle te motive. Et qu’est-ce qu’on pourrait bien avoir à dire ? C’est de ton bonheur qu’il s’agit. C’est normal de se poser des questions, de se demander si on fait les bons choix. » Lui-même réalisait qu’il n’était plus forcément à l’aise dans son cursus. Qu’il était temps de prendre une décision. « Mais c’est pas derrière toi que tu dois regarder. Car Somi, bordel, tout ce que tu as vécu, tout ce que tu as accompli et traversé… Tout ça a contribué à qui tu es aujourd’hui. Et cette Somi là est géniale, non ? L’incroyable Somi qui s’est mise au quidditch malgré sa peur, l’incroyable Somi qui s’émancipe, rit, est entourée de super amis. » Rire. Il fallait qu’elle regarde devant plutôt que questionner les choix d’hier. Hier était fini et les et si n’y changeraient rien. Elle devait embrasser son passé et s’aimer dans le présent. Il fallait qu’elle se tourne vers le futur et toutes ses possibilités : « Demain t’attend et tu es en pleine possession de ta vie. Tu veux continuer la musique ? Fonce ! Tu veux continuer en tant qu’activité principale, secondaire ? Tu es fatiguée et prendre un break ? Just do it ! La musique te définit pas. Elle est une énorme partie de toi mais ce n’est pas toi. Tu n’es pas piégée dedans. Si tu veux essayer quelque chose d’autre tu peux, si tu veux continuer tu peux aussi. Personne n’a a te juger et ceux qui comptent ne le feront pas. Puis de toute façon, ce qui compte, c’est toi. » Geonu qui parlait rarement, qui avait tant de mal à trouver les bons mots. Même à cet instant il n’était pas certain, cherchait, tendu, à croiser le regard de Somi et lui faire comprendre. Comprendre qu'il était là, qu’ils l’étaient tous : mais elle aussi. Car elle était la plus importante, car c’était de sa vie qu'il s’agissait et que rien d’autre importait. « Et c’est normal d’avoir mal quand quelqu'un dit de la merde. Mais ces personnes n’existent pas. Elles se cachent derrière un écran pour y déverser leurs insécurités. C'est pas contre toi qu’elles en ont : c’est contre elles-mêmes, contre la société. Et je peux pas te dire de les ignorer, car c’est pas possible. Mais je peux te dire de t’aimer : car plus tu t’aimeras, Somi, moins ça aura d’importance. No fucks given. » Son sourire s’était fait mi-amusé mi-tendre. Il s’était rapproché d’elle et avait recréé leur bulle d’intimité. Ses rires brefs laissaient entrapercevoir un Geonu qui déjà voyait pour elle la lumière au bout du tunnel. « Moi ça va si tu vas. Car mon bonheur est étroitement relié à ceux que j’aime, et tu en feras toujours partie. » Encore une chose qu’il avait réalisé cette année. Cette affreuse dépendance à ses amis, à ses proches : cette peur d’être laissé pour seul, abandonné. Et si Geonu s’appréciait et qu’il avait besoin de s’isoler, s’y retrouver contraint le terrifiait. « Alors ça va aller, crois-moi. » Tous les orages n’étaient que passagers.

Ils ne l’emporteraient pas.
Il ne les laisserait pas.
 

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Somi Hanaoka
Somi Hanaoka
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] C'était toujours un océan d'émotions qui la submergeait lorsqu'elle se retrouvait non loin de Geonu. Comment rester de marbre face à ce garçon qu'elle avait tant aimé ? Des années après la fin de leur histoire, chaque regard qu'elle lui lançait était encore empli d'une douceur nostalgique. Geonu avait été le premier. Le premier à l'aimer comme elle en avait eu besoin et le premier à être aimé sans retenue par la chanteuse. Sa première expérience, ses premiers frissons, ses premiers plaisirs. Il lui avait ouvert la porte sur un monde qu'elle n'avait encore jamais exploré. Et aujourd'hui encore, Somi se disait qu'elle avait eu de la chance de découvrir les joies et les peines de l'amour avec lui. Geonu était et resterait une présence, une influence, sur elle. L'émancipation totale lui paraissait impossible tant la Somi qu'elle essayait de devenir restait, au fond d'elle, cette adolescente encore en exploration. Elle se sentait grandir, mûrir. Elle ne pouvait nier que les erreurs et les blessures de ces dernières années lui avaient fait apprendre des leçons cruciales. Elle n'arrivait pas à se voir comme une adulte, trop de choses restaient incertaines dans sa vie pour se sentir totalement indépendante, mais Somi était sûre d'avoir évolué. Elle sentait cette transition étrange entre son elle d'antan, qu'elle se surprenait à regretter, et son futur elle qu'elle aspirait à devenir. Pourtant… Assise sur ses gradins, l'idole avait l'impression d'être revenue des années en arrière.

« L'incroyable Somi…  » répéta-t-elle avec un sourire triste. Elle écouta attentivement les mots de Geonu en se forçant à scruter le paysage devant elle. Il parlait d'elle avec l'assurance dont elle n'arrivait pas à faire preuve. Il lui annonçait l'avenir qu'elle espérait mais qui lui semblait encore si difficile à bâtir. Et surtout, il parlait d'elle comme personne ne parlait jamais d'elle. Il voyait une Somi qu'elle avait impression de ne pas connaître mais qu'elle voulait rencontrer. Alors la japonaise garda le silence pendant un long moment même après la dernière parole prononcée par le denki. Elle méditait, hésitait, réfléchissait. Ses doigts se croisaient et se décroisaient nerveusement à chacun de ses conflits internes. Et, enfin, son verdict tomba. « Tu devrais pas dire tout ça.  » dit-elle, la gorge serrée. Parce que toutes ses paroles étaient, comme toujours, les mots qu'elle avait besoin d'entendre et ça la tuait de constater qu'il était encore celui qui les lui prodiguait. Dans d'autres circonstances, elle aurait été cette Somi à reprendre courage et ferveur grâce aux encouragements du sorcier. Mais, aujourd'hui, c'était avec tristesse et amertume qu'elle constatait que Geonu était encore celui capable de l'aider et la comprendre. « Ce serait tellement plus facile pour toi, pour moi… - elle se tourna sur son siège pour faire complètement face à lui - pour nous, si t'arrivais à me détester.  » Tu devrais me détester. Que voyait-il encore de bon en celle qui lui avait brisé le coeur ? Que voyait-il de bon dans celle qui venait encore le trouver, des années plus tard, pour être rassurée de ses gestes égoïstes ? Pourquoi ne pouvait-il simplement pas la détester comme c'était si simple à faire pour tout ces inconnus d'internet ? Peut-être que la raison de Geonu était aussi la raison de sa venue aujourd'hui. Un non-dit qu'ils ne voulaient toujours pas dire mais qui persistait assez pour les empêcher d'avancer. « Tu le sais ? - demanda-t-elle d'une petite voix - que… que j'ai quelqu'un. » Somi baissa soudainement les yeux vers ses genoux. Elle ne voulait pourtant pas que ce moment soit solennelle. C'était une nouvelle dont elle voulait se réjouir, à l'aube de la naissance de sentiments qu'elle prenait plaisir à re-découvrir.  « Ça fait pas très longtemps mais… Maladroite et mal à l'aise sur son explication, la kasai cherchait prudemment ses mots, mais ça me plait.  » Elle acquiesça d'un signe de tête comme si les paroles venaient de quelqu'un d'autre. « Et cette fois c'est différent, avec Keita. » partagea-t-elle sans être certaine que ce soit la bonne manière de procéder. Prononcer le nom du garçon qui avait récemment chamboulé son quotidien fut un électrochoc. Sa présence ici lui paraissait soudainement logique et claire. Geonu était celui qu'elle avait aimé et si elle avait encore une fois senti aujourd'hui qu'ils n'étaient pas si éloignés de ce qu'ils avaient été, Somi voulait donner l'opportunité à quelqu'un d'autre de remplir le rôle qu'elle avait toujours affilié au denki. « J'ai toujours pensé que peut-être…  » commença-t-elle sans terminer sa phrase. Que si tu ne me détestais pas encore, c'est parce que tu pourrais peut-être m'aimer de nouveau. Mais l'attente avait eu raison de leur timing et maintenant qu'elle se sentait grandir, Somi voulait laisser derrière elle une histoire trop belle pour simplement être suspendue. Il fallait la clore. Il fallait couper ce dernier lien qui les retenait. Et elle se voyait comme la principale coupable du maintien de ce fil rouge qu'elle n'avait voulu se résigner à lâcher jusqu'à aujourd'hui. Elle voulait faire disparaître son égoïsme en renonçant officiellement à son dernier espoir et ainsi elle leur offrait enfin leur liberté à tous les deux.  « Je sens que ça va aller, pour toi, sa main serra le poignet du batteur pour appuyer sa sincérité, et pour moi.  » Grâce aux mots de Geonu et à la mention de Keita, le nuage gris qui planait au-dessus de sa tête disparaissait petit à petit. Ils avaient bien un futur tous les deux, un futur qu'elle voyait à présent heureux, même si ce futur n'était pas commun.

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Nam Geonu
Nam Geonu
and i never told you | geonu ENM4ltEE_oSFS — elleIRL : Lee Donghyuck (Haechan, NCT) ⊱ childishAvatar, Crédits : 1980Messages : 6RPs : 11 000Gallions : ucNaeun LeeMulticomptes : 24 ans (14.04.1998)Naissance & Âge : he/himPronom(s) du personnage : <den>Couleur de dialogue : Diplomé d'un double shūshi en étude des vestiges et civilisations sorcières pour exercer en tant que briseur de sorts et en brigade de police magique. Actuellement en 6ème année seule de brigade de police magique pour exercer en tireur de baguette d'élite. A fait partie du club d'élaboration de sortilèges & de duel. Capitaine & batteur chez les Komodo Dragons. Travaille à la brigade de Fuji. Occupation : POINTS DE COMPÉTENCE 5
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Défense & Attaque : Seuil 1 (Défense), Seuil 2 (Attaque), Seuil 3 (Champ Électrique), Seuil 4 (Perception).
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Il aimait Somi. Il aimait Somi, ses sourires et tout ce qu’elle avait pu être. Il aimait la manière dont son regard s’allumait lorsqu’elle le voyait et la façon dont son corps se tournait presqu'automatiquement vers lui. Il aimait ce qu’ils avaient été et aimait encore, aujourd’hui, ce qu’ils étaient. Il aimait Somi pour ce qu’elle était et n’imaginait pas un seul instant sa vie sans elle. Elle avait été le début de tout et serait là, il en était certain, pour témoigner de sa fin.

Aussi avait-il eu envie de lui dire de se taire, de ne pas raviver en lui les cendres de leur relation passée. De ne pas briser l'équilibre.

Geonu qui n’avait pourtant eu aucun mal à faire taire la passion au profit d’une affection sage aux ourlets tendres. Geonu incapable de s’écouter lorsqu’il s’agissait de Somi. Car pour elle, il aurait tout compris. Même à cet instant, il comprenait. Arrivait à s’immiscer dans l’esprit de son amie et comprendre où elle voulait en venir avant même qu’elle finisse de lui expliquer.

Elle le révoltait, pourtant. Elle le révoltait et il s’était vu dans un moment de folie prendre son visage pour la faire taire. Il s’était vu prendre ses lèvres des siennes, incapable d’exprimer ses pensées autrement que par un dernier baiser. Mais après quoi ?

La était tout le danger des et si.

Car si Somi l’avait choisi, elle n’aurait pas eu à renoncer à sa carrière. Il aurait tout fait pour elle, se serait effacé, lui aurait laissé le temps qu’il fallait. Il aurait continué d’être là aux moments cruciaux, aurait glissé sa main dans la sienne et l’aurait prise tout naturellement dans ses bras. Geonu pilier mais pour elle seulement. Geonu qui avait appris à s’aimer en l’aimant elle, Geonu qui avait découvert les couleurs du monde dans la chaleur de son premier amour. Et s’il avait déjà vaguement goûté aux lèvres d’autres avant elle, c’était elle qui avait tout changé.

Elle était cruelle de lui parler d’et si alors qu’elle ne lui avait jamais laissé le choix. Était cruelle de tout à coup décider que pour lui il valait mieux s’en tenir là. Au final, c’était elle qui avait toujours choisi pour eux : lui n’avait été là que pour l’aimer. Et il lui était difficile de réaliser qu’il ne l’avait pas seulement aimée, mais aussi aidée, rassurée, choyée. Somi était cette personne précieuse qu’il voulait garder près de lui. Et était-ce si complexe de garder une personne anciennement aimée à ses côtés ? Une personne qu’il aimait encore aujourd’hui, mais différemment ? Car Geonu n’avait jamais eu de pensée indécente en regardant Somi ces deux dernières années. Il l’avait aimée comme il s’aimait lui, lui avait souhaité le meilleur et s’était réjoui de ses réussites comme s’il s’était agi des siennes. Il s’imaginait sans mal Somi en mariée et lui en ami l’applaudissant eu loin, un pincement au coeur. Son amour pour elle était pur, devenu platonique par la force des choses. Aussi elle lui faisait mal à renoncer à tout ce qu’ils avaient été par prétexte qu’il était trop important, trop essentiel. Par prétexte que c’était mieux ainsi.

Elle décidait pour eux, sous prétexte que c’était mieux pour lui.
Mais en vérité elle se protégeait elle : se protégeait elle et sa nouvelle relation, incapable d’avancer sans dire au revoir à des doutes qu’elle nourrissait depuis des années. Elle était rongée par la culpabilité et devait mettre fin à eux, ne serait-ce que temporairement, pour pouvoir se redécouvrir ailleurs. Et il comprenait. Aussi douloureux était-ce pour lui de se faire chasser de la vie de Somi, lui qui pourtant s’était fait si petit depuis l’arrivée de Keita. Il comprenait.

Il souffrait, mais n’arrivait pas à lui en vouloir.
Pas tout à fait.

« Bien sûr que je sais. » Avancé d’un ton taquin alors qu’un sourire mi-coquin mi-tendre avait fleuri sur ses lèvres : « Et vous vous êtes bien trouvés. » Son regard était venu trouver le sien et il lui avait envoyé toute la certitude qu’il lui était possible de transmettre. Ils grandiraient ensemble. Keita chaotique, fanfaron et pourtant incapable de vraiment s’aimer; face à Somi l’incroyable qui peinait à se réaliser. L’un avait besoin de posséder, l’autre avait besoin d’appartenir. Les deux avaient besoin de se trouver, de cet amour si bien tombé, de se construire un cocon qui les protègerait de l’extérieur, du reste : des autres.

« Mais qu’on se le dise, Somi, il n’y a rien de bizarre à ne pas t’en avoir voulu. » Il bouillait intérieurement et luttait, pourtant, pour rester celui qu’elle avait toujours connu : rassurant. Mais ferme. « Bien sûr que ça m’a fait mal au coeur de devoir te dire au revoir. Mais comment j’aurais pu t’en vouloir ? Tu as fait un choix pragmatique entre ta vie privée et ta vie professionnelle. Et au final je trouve qu’on s’en est pas trop mal sorti. » Demi-rire alors qu’il fermait pour elle la porte à l’imagination et aux et si.

Lui n'était plus sûr rien.

« Occupe-toi d’abord de toi avant de t’occuper de moi. » Tendre moquerie alors qu’il s’était réinventé en cet ami éternel, aux airs désabusés. Rien ne semblait l’ébranler. Geonu à l’apparence sereine et nonchalante, Geonu qui aurait pu mettre ses mains dans les poches et revêtir de ces sourires distraits qui lui allaient si bien.

Si le tuer lui permettait se prendre son envol, il la laisserait faire.
Savait d’expérience qu’il finirait par se relever.
 

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Somi Hanaoka
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Elle avait partagé la nouvelle sans être certaine de la manière dont elle serait réceptionnée par Geonu. Son couple avec Keita n'était un secret qu'en dehors des murs de l'école mais la kasai fut tout de même surprise de savoir le sorcier au courant. Elle se figea une seconde avant de rapidement se détendre ; leur cercle d'amis était suffisamment partagé pour que ce genre de nouvelles se diffusent rapidement. « J'imagine que c'est le genre de news qui circulent assez vite, oui…   » approuva-t-elle d'un air navré. Mahoutokoro était un petit village à l'intérieur de Kantô ; tout le monde se connaissait de près ou de loin. Le rapprochement de Somi et Keita n'avait donc pas manqué d'attiser au début les regards curieux de leurs camarades mais, après des semaines à se tourner autour, plus personne n'avait été surpris de les voir arriver un beau jour main dans la main. « Tu trouves ? » Ses deux  prunelles brunes s'arrêtèrent plusieurs secondes sur le visage du sorcier, comme pour y déceler un début de plaisanterie. Mais Geonu était sérieux et confiant, quand beaucoup autour d'elle n'avait vu qu'une naïve Somi sous le charme de l'attrapeur qui lui briserait rapidement le coeur. Elle-même avait eu besoin de temps pour s'assurer de la sincérité du kasai, puis il n'avait fallu que d'un rendez-vous et d'une discussion sincère pour sceller définitivement le tout.

La blonde força un sourire aux mots suivants du denki. Elle voulait le croire. Elle voulait se dire que son choix passé, aussi douloureux avait-il été pour eux, ne lui en était plus tenu rigueur. Mais sa propre culpabilité refusait de laisser passer cette idée. Elle refusait d'y croire et ainsi d'alléger sa propre conscience. Et si son ami semblait se plaire dans ce qu'ils étaient à présent, la sorcière en arrivait égoïstement à se demander comment il pouvait avoir eu autant de facilité à accepter de la perdre. Pourquoi ne s'était-il pas révolté ? Et, pourquoi, aujourd'hui était-elle encore la seule à avoir tant de difficultés à clore ce chapitre ? Elle tenait la page fermement et Geonu était là pour lui tenir à nouveau la main, l'aider à la tourner pour la laisser entamer quelque chose de neuf. « Donc tout va bien… » demanda-t-elle en cherchant confirmation dans le regard du sorcier. Quelque chose dans les yeux du denki répondait pour lui alors elle souffla. Mitigée entre sa  libération et son adieu à ce qu'ils étaient.  Mais si dans la tête de la cadette souflait une tempête, Geonu avait tout de même raison. Ils s'en étaient bien sorti, à vivre l'un près de l'autre et à se regarder grandir. Et de par les mots qu'il lui adressait maintenant, l'idole se sentait soulagée que sa version d'aujourd'hui soit tout aussi appréciée que l'ancienne. « Promis. » assura-t-elle en s'enfoncant dans le siège du gradin. Les deux bras de chaque côté du fauteuil, Somi sentit à nouveau sous ses doigts la gravure-témoin. Elle se pencha légèrement pour l'observer à nouveau, songeuse. Et elle plongea la main dans ses cheveux attachés pour saisir sa baguette qui tenait le tout. Les épaules à nouveau couvertes d'une cascades de boucles blondes, Somi se pencha sur le bras vierge du siège. « C'est la… dernière fois.  » marmonna-t-elle pendant qu'une nouvelle marque était laissée en guise de souvenir de leur passage. « Still here, S&G - 21.06.20  » Un sourire satisfait transperça ses lèvres. « On rentre ?  » proposa-t-elle en se levant. Elle comprenait maintenant que le garçon à côté d'elle resterait à jamais le garçon. Et si, elle en était certaine, que Geonu avait été le bon à l'époque, aujourd'hui c'était à quelqu'un d'autre qu'elle réussissait enfin à accorder sa confiance.  Elle avait du se laisser le temps de grandir, de se découvrir, pour trouver le courage suffisant qu'il lui manquait à l'époque pour affronter les obstacles d'un cœur aussi passionné que le sien.

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