even if the sky is falling down

coeur troubler.
par tout ce qu’il est.
hikaru ne doute jamais, de rien, de personne et surtout pas : de lui.
sa mère lui disait toujours qu’il été fort et puissant, et il se le répète tout les jours, car si il ne fait pas, personne d’autre ne le fera pour lui. pourtant son coeur est malade, comme piquer par l’envie d’exploser. il n’était plus, fort et puissant. il est maigrichons, mou du genoux, il peiner à se lever correctement et courir les kilomètres qu’on lui demandait de faire. il n’était plus lui, et n’avait aucune idée de comment regagner ses propres points de vie. ça sera toujours ainsi ? non, non, j’te promet que non. ça va aller, tu es encore fort et puissant. (si tu y crois très fort.  - crois le!)

personne n’a jamais crus en lui.
maman oui, un instant, avant de tomber dans la démence.
et maintenant ? plus de maman.
il se demande ce que ça sera quand elle sera partie, et son coeur se sert un peu plus. il n’avait pas consulter de médecin, mais il été sure d’une chose : son coeur est malade. pas de vrai diagnostique, rien de bien formel. juste lui et ses pensers périmé qui y crois dur comme fer.

il y crois surtout parce qu’il l’a lu dans la lettre de Kaoru pour maman. Que c’est écrit noir sur blanc, tout ce qu’il fait de mal, de mauvais. toutes les imperfections de sa personne, écrite ici, noir sur blanc. lettre apès lettre. et il en ouvre une autre, puis une autre, et une autre encore. ça se répète, ça sonne pareil, c’est si petit, si méchant. et le coeur d’Hikaru va exploser en mille morceau dans la chambre de sa mère, devant la météo qui tourne toute la journée. il aurait aimer lui dire : maman, regarde ce qu’il écrit sur moi, Ka, regarde ce qu’il ose dire de moi ! mais elle aurait dit quoi ? rien. elle ne dit jamais rien. et il rentre, le coeur serrer et le ventre lourd, comme envie de dégueuler dans les chaussures de son frère, ou juste taper si fort dans un mur qu’il s’écroulerai. mais il ne fait rien.

ce serai si simple si ils ne se ressemblait pas, qu’ils n’étaient pas le même visage, les mêmes expressions, le même rire, presque la même voix. mais il se voit en lui, tel un reflet qu’il aimerai écraser de ses mains. mais il ne fait rien. et il fera rien. il laisse ça de coter, il laisse ça pourrir ou plutôt fermenter; et quand ça va finir par sortir ce sera le plus puant des secrets.

« It’s yours, Hika? » non, mais fait comme chez toi. il secoue positivement la tête pour dire oui. ses amis avaient envahit le salon, et un peu la salle de bain, et lui, il été assis dans la chambre de Kaoru, fouillant les tiroirs à la recherche de la prochaine lettre. Tiroir après tiroir, il ne trouve rien, soupire de plus belle, alors que la télé raisonne si fort qu’il a l’impression d’être lui même dans la pub de dentifrice. son regard parcours la bibliothèque, il doit surement le cacher entre deux bouquins. la porte claque et il se retourne brusquement. hein ? il devait pas rentré avant demain. « Don’t you have a .. things ? tonight ? » un sourire amuser sur les lèvres. « Oopsi. » dit-il dans un rire en haussant les épaules.

il n’avait jamais été question que de eux deux, que de ce conflit perpétuel, de ce combat de coq, entre le bon et le mauvais, le méchant et le gentil, hikaru ou kaoru. il n’a jamais été question d’autre chose. alors quand les sentiments s’en mêle c’est une autre histoire. ce n’est plus à celui qui criera le plus fort ou qui tapera le plus fort. celui qui est le plus aimer par maman, ou le plus regarder par swann. c’était loin de la discorde constante entre deux frères, (qui peut se géré si facilement). cette fausse rivalité dont ils sont tout les deux pions. entraîner par l’envie (ou le besoin) d’être plus fort que l’autre pour une raison jusqu’ici inconnue, ou trop obscure. mais c’était trop. beaucoup trop. et si la mort de clement, et les traumatisme d’une mère entre la vie et la mort ne suffisait pas, il semblerai qu’un frère mal aimé et m’encornant entrée dans le tableau. « Study ? Did you really study ? or did you juste writting some weird shit. » ces mots, noirs sur blancs, graver dans la mémoire de l’enfant. pourtant ces lettres ne lui appartiennent pas, il ne lui été pas destiné, mais il a tout lu, aussi vite qu’un le dernier tome de son manga préféré. les objets s’envole et il comprend qu’il doit être dans le même état. un long soupire s’evade de ses lèvres alors qu’il hésite lui aussi à lui lancer des choses au visages.

« Try harder, you never try harder, Kaoru. » il n’avait jamais oser le dire, hikaru. jamais, parce qu’il faisait de son mieux et qu’on l’a toujours félicité pour ça. mais voilà la vérité, dans les minuscules efforts qu’il a pu faire, ce n’était pas suffisant, il frôle à peine la normalité, ruinant tout espoir d’avoir une relation normale, une vie normale. même si la normalité été un concept bien étrange, il s’est toujours plié en six pour lui. pour qu’il se sente bien, banalisant souvent ses propres sentiments à lui. « I’m gonna leave, don’t worry. and i’m gonna leave for real this time. i’m tired of you shit, of you, of all the your problems. » pas les miens, mais les tiens oui. (et les tiens ont toujours été mieux, aussi, non?) mais pas cette fois-ci, pas quand les mots sont si dur que le coeur d’hikaru ne le supporte plus. « You hate when I said that but I’m gonna say it : I try from all of my heart to make things going okay with us. But you… always ruined everything. » les mots sont un peu sec, un peu trop dur, un peu trop méchant. mais le coeur d’hikaru n’était plus qu’en morceau et il voulait (égoïstement) que kaoru ressentent la même chose.

et encore une fois c’est repousser à plus tard. plus tard sera jamais, et ça allait s’empiler comme une vaisselle pas faite, sans se rendre compte que les casseroles ça rouille à force d’être tremper dans l’eau. mais monsieur kaoru en avait décidé ainsi, alors hikaru devait suivre la danse; se taire et prendre sur soit. se taire, et laisser les choses s’entasser, se taire et s’en aller. il devrait le faire, système d’autodéfense qui le pousse à se retirer pour ne pas causer plus de soucis. mais son coeur lui hurle non, y a trop de vaisselle, les couverts sont emmêler, les casseroles sont fatiguer, les tasses ont besoin d’un grand coup d’eau. alors non, il n’allais pas fuir, pas cette fois. « writing porn for teenager it’s your job and you know what is mine? » il fait tomber une pile de bouquin dans un grand geste, brusque, presque trop violent. il ne devrait pas être aussi bruyant, ça allait faire venir les autres, et il allait devoir s’enfuir. « to take care of you. Cause mom ask me to. She asks me to never let you down, and never leave you alone. You know why? cause she know that you can’t survive, alone. » et les mots sont peut être dur, mais pas autant que ce qu’il avait écrit sur lui. le concept même d’écrire sur lui, le rendait dingue. pourquoi ne pas lui en avoir parler ? pourquoi ne pas avoir discuter tout simplement, calmement ? se dire les choses comme quand ils étaient enfant. démêler avec maladresse cette pelote de laine qu’est leur relation, et trouver le juste milieu entre le pull et la pelote. au lieu de ça, ils tirent dans tout les sens en espérant que ça se tricote tout seul. ils ne font que crée plus de noeud et bientôt, ils auront tellement tirait qu’il faudrait le foutre à la poubelle.

il sert du point, soupire de plus belle. « Why do you hate me that much? I try my best Ka. I really try my best. » tout, il avait tout fait pour que ça marche. il se voulait sauveur, tout le temps, toujours. syndrome du saint bernard qui cherche sans cesse à recolté les lauriers d’avoir sauvez tel ou untel. mais il n’a jamais réussi à les sauvez eux. pourquoi ? pourquoi pas eux ? pourquoi les autres et pas eux. peut être qu’il devrait partir, comme toujours, tout laisser en plan et laisser le temps faire les choses. peut être qu’il devrait lâcher l’affaire, ne plus jamais revenir, et prétendre être surpris quand ils se re-croiserons un jour ? « i’m sorry if i’m not good enough for being you brother. »