Au choix
FT. ROSS BUTLER
libre ;
et soudain, ce silence qui surprend
— crédits ; blossom
— prénom & nom ; au choix je laisse le choix, néanmoins je dois préciser que j'aime que les prénoms ait une connotation, par exemple pour le petit, j'avais pensé à Huan (qui veut dire bonheur, qui est en somme la chose qu'il recherche le plus au monde) ou encore à Huo (qui veut dire "feu", vu son tempérament), ou enfin à Jun (qui veut dire vérité et qui dans son cas serait assez ironique). je vous laisse le choix de vérifier aussi le bottin. le nom est totalement au choix néanmoins.
— âge ; vingt-cinq ans un âge coincé entre le début de la vie d'adulte et l'âge de raison. il n'est pas prêt pour vivre comme ses parents, dans une maison rangée et une famille. il vit encore les fougues de la jeunesse même s'il sent les années petit à petit s'accumuler. cela ne lui fait pas peur. il n'a jamais été aussi libre qu'à cet âge-là.
— naissance ; 1995, japon né dans le pays du soleil levant, il n'a jamais quitté ce pays. il a été cet enfant courant dans les rues de la capitale en riant, cet adolescent qui se perdait dans les grands magasins japonais. il n'a jamais rien connu d'autres que ce pays et à vrai dire, il l'aime son pays. il ne se voit pas vivre ailleurs
— nationalité(s) ; chinoise et malaisienne s'il n'a connu que le japon, ses parents sont portant d'autres horizons. en effet, ils sont issus de l'autre côté de la mer. ils ont déménagé au japon avant la naissance de leur fils aîné. le père ayant une promesse d'embauche assez prometteuse a donc amené son épouse de l'autre côté de la mer. leurs enfants ont donc hérité de leurs nationalités, le japon n'ayant pas le droit du sol mais le droit du sang.
— baguette ; au choix à vous de former sa baguette, à l'image de sa personnalité ou au contraire, en désaccord pour tenter de canaliser ce tempérament de feu. je vous laisse carte blanche, n'hésitez pas à me surprendre aha.
— maison ; aux choix totalement au choix en ce qui concernent ses études. il n'a néanmoins pas fait d'études supérieures. il s'est arrêté au cursus le plus court. sa maison est donc à bon vouloir.
— occupation ; yakuza une organisation qu'il a rejoint grâce à un ami. c'était assez drôle au début, il aimait ce genre d'occupation. pourtant, les choses ont changé et il aurait aimé pouvoir y mettre un terme. mais on ne quitte pas l'organisation sur un coup de tête. parce qu'il a changé, grâce à elle. elle le rend meilleur et il voulait changer de vie pour elle. il en a parlé à son ami, celui qui l'a recruté. il lui a bien fait comprendre ô combien il devait rester, ce qu'on pouvait faire aux traitres. cet ami connaît niu et il sait quelle méthodes peuvent infléchir une décision. il est resté dans l'organisation, mais bien à contre coeur.
— club(s) ; aucun aucun club, n'étant plus étudiant.
— situation financière ; pas mal il n'est pas à plaindre. il n'a jamais vécu dans la misère même lorsqu'il est parti de chez lui. il sait se débrouiller et son entrée dans l'organisation n'a fait que renforcer ce côté-ci. il sait ce qu'il veut et ce qui ne veut pas. néanmoins son "emploi" est assez rémunérateur et n'a pas besoin de dormir sous les ponts, loin de là même.
— statut civil ; célibataire Il l'a quittée, il l'a laissée tomber comme il aurait balancé une chaussette. Ainsi, il est pour ainsi dire libre comme l'air. Néanmoins pour être honnête, il n'a jamais pu se poser, pas depuis elle. Il file de lit en lit sans jamais regarder la même fille. Pourtant, s'il était plus attentif et s'il oserait s'intéresser un peu plus à ces filles, il verrait qu'elles ont toutes un trait qui lui ressemble : de longs cheveux bruns, des yeux noisettes... Pourtant aucune d'entre elles n'a ce regard si particulier qui lui manque indéniablement mais qu'il nierait surement.
— animal de compagnie ; au choix pourquoi pas un chien, fidèle compagnon de l'homme qui lui éviterait de rentrer dans un appartement où la solitude peignerait les murs. ce chien serait alors la seule constance dans sa vie, la seule attache dans son monde si vascillant.
— amortentia ; parfum de roses et deux autres au choix un parfum qu'il sentait sur sa peau, un parfum qu'il recherche parfois chez d'autres femmes. des roses qui l'ont ensorcelées, des fleurs qu'il n'arrive à oublier. pourtant, ce parfum, jamais il ne le retrouve. il l'a perdu le jour où il est parti. les deux autres odeurs sont à déterminer par vos soins.
— patronus ; tanuki petit animal et cousin du raton laveur emblématique du japon, il est souvent représenté dans les légendes japonaises. il n'est pas rare que sa mère lui raconte quelques histoires le soir avant qu'il n'aille se coucher, lorsqu'il était enfant. cet animal a toujours fait parti de sa vie et lui ressemble pas mal. le raton laveur japonais est connue pour ses marchandages et ses entourloupes. à l'image de son activité professionnelle, une légende raconte que les tanukis achètent des produits avec des pierres transformés en pièces de monnaie. cela représente assez le fourretout dans lequel il s'est glissé.
— épouvantard ; le paternel ce n'est qu'une indication. son père, ça a toujours été une tache noire dans son coeur. il l'exècre et espère ne jamais avoir à le revoir. pourtant quand l'épouvantard est libéré, c'est sous cet forme qu'il l'attaque. il redevient alors cet enfant, faible et limité. les reproches fusent : incapable, stupide... il voit son père l'assassinait sur place par ses simples. parce qu'au fond, il est toujours cet enfant prisonnier de son géniteur. il a eu beau penser se libérer il y a quelques années, il est toujours sous l'emprise paternelle quoi qu'il fasse. cela le ronge.
— risèd ; sa mère et sa soeur ce n'est qu'une indication. tout cela, il l'avait fait pour elles. parce qu'elles ne méritent pas un tel homme, un tel père. alors le miroir lui renvoie une jolie image. celle de sa mère et de sa soeur où un sourire éclatant brille sur leurs lèvres. est-ce l'avenir ? il l'espère de tout coeur. il n'a toujours voulu que leur bonheur.
— particularité(s) ; au choix à vous de voir pour ceci.
— mode de vie ; il n'a surement pas la vie la plus saine qui soit. il fume indéniablement. il a des tatouages même s'il met un point d'honneur à ce que ceux-ci ne soit pas voyants. il aime néanmoins courir certains matins pour simplement se vider la tête et être dans sa bulle mais est friand des bons petits plats même s'il est incapable de cuisiner un plat sans le bruler (niu le taquinait souvent sur ce point), le restaurant et les plats préparés à réchauffer au micro-onde sont ses meilleurs alliés.
☆ Il n'est pas un garçon de la haute. Il vient d'une famille assez commune, dans la moyenne. Son père il l'a toujours détesté. Exigent et buveur, il n'est pas le père idéal et dont on rêve tous. Pourtant c'était son père. Sa mère, elle, n'était pas mieux. Elle se soumettait à son mari sans qu'un mot franchisse de sa bouche. Elle était si... Soumise, cela le rendait dingue petit. C'est sans doute ça qui l'énervait le plus : la passivité de sa mère. Parfois quand la journée de travail avait été éreintante et truffées de mauvaises nouvelles, la boisson montait trop à la tête de son père. Certains coups pouvaient partir. Sa mère en faisait les frais, parfois lui. Ainsi, il a grandi dans ce climat pas tellement stable.
☆ Il a aussi une soeur. Une petite tête comme il aimait l'appeler, toute innocente. Il l'a toujours protégée : contre le monde, contre son père. Il préférait se prendre les coups plutôt qu'elle. Elle était bien trop fragile la petite. Pourtant en grandissant, elle est devenue comme lui : sauvage. Elle est devenue une autre fille. Elle était loin l'innocence. Mais il était son grand frère et tentait toujours de lui montrer le droit chemin. Faites ce que je dis, pas comme je fais. Mais elle a fini par s'enfuir la petite, par une envie de liberté bien trop évidente. Elle a fait comme lui en fait.
☆ Parce qu'il a fini par prendre ses clics et ses clacs et partir. C'était l'été de ses seize ans. Encore une dispute avec son paternel. Il n'a pas supporté de le voir une énième fois bourré. Alors il a haussé la voix, il aurait peut-être pas du. Ils en ont fini aux mains. Le genre de scène où il n'y a qu'un seul coup, mais le coup qui fait terriblement mal. Et c'est lui qui le donna. Alors il ne perdit pas une seconde, il prit ses maigres affaires et partit. Juste comme ça.
☆ Il se réfugia chez un ami avant de repartir pour l'académie de magie. Il se fichait pas mal d'avoir quitté le domicile familial. Il n'en avait plus pour longtemps avant que la majorité ne sonne. Son ami l'hébergea le temps qu'il fallut. C'est lui-même qui l'introduit dans ce réseau illégal. Pas réellement la meilleure des fréquentations. Mais, au début, ça lui plaisait pas mal, il avait l'impression d'exister et surtout d'être utile pour une fois.
☆ A vrai dire, il était doué avec les mots le petit. Bien plus que le commun des mortels. Il les maniait avec agilité, avec force. Il pourrait devenir écrivain. Les petits bouts qu'il rédigeait par-ci par-là étaient beaux, emprunts de vérité, de rage mais surtout de beauté. Mais c'est pas un artiste. C'est ce qu'il raconte. Il a tort. Mais il est bien trop buté pour ça.
☆ Il restait néanmoins en contact avec sa soeur et sa mère, envoyant des lettres de temps en temps. Jusqu'à ce que sa soeur se barre à son tour. Et pis c'est à ce moment-là qu'il apprit pour son père, cancer. Il en avait plus pour longtemps. C'est sa mère qui lui a dit. Alors il rédigea quelques mots sur le papier : « je m’excuse pour t’avoir frappé papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais. Je te déteste pour avoir vu maman pleurer si souvent, et un jour j’espère, quand je lui aurais donné assez de force et de courage pour te quitter, que tu te retrouveras tout seul et tu mourras tout seul. Et ce jour-là papa, ce jour-là je serai triste d’avoir perdu deux pères : celui que j’aurais pu et celui que j’ai jamais eu. Adieu papa. » (ma première fois) mais il ne l'envoya jamais. Il resta dans un coin de son carnet, sans destinataire évident.
☆ Il continua alors sa vie. Il ne regardait jamais en arrière. C'était une chose prohibée. L'avenir. Il n'y avait que ça qui comptait, ou au pire le présent. Mais jamais le passé, c'est tout.
☆ C’est à cette période qu'il commença à réellement tremper dans l'illégalité. Il s'y plongea totalement. Après tout c'était un garçon des rues avec le sang chaud. Pour lui c'était d'une logique, un cliché qui révélait toute sa véracité.
☆ Pourtant il rencontra une fille. Niu. Elle semblait si fragile. A peine frôlée qu'on pouvait la briser. S'en suivit une relation entre les deux (voir lien). Pourtant la fin est bien moins jolie que leur début. Parce qu'il dut partir. Il avait caché à la brune toutes ses magouilles. Il n’aurait pas dû. Dans tous les cas, le résultat était là. Il ne pouvait lui faire courir le moindre risque. Son activité était dangereuse, il le savait. Il avait été idiot de penser que cela aurait pu aller. Il était presque trop tard. Il préféra partir maintenant avant que tout ne dérape. Du moins il préférait la voir avec le coeur brisé, qu'elle brisée toute entière.
☆ Ce n'est pas qu'il regrettait cette décision, c'est surtout qu'elle avait réussi à l'atteindre bien plus qu'il ne l'aurait pensé. Il était coincé. Mais il partit, quand même. C'était le plus simple. Rendant son appartement qu'elle connaissait si bien, pour s'évanouir sur l'île, ne pensant ne jamais la revoir.
☆ Alors à présent, l'amour pour lui est une bien belle connerie. Du moins, il enchaîne les filles sans que cela n'ait de sens. Enfin si. S'il faisait attention, il verrait en elles tous les petits détails qu'il avait fait qu'il était tombé amoureux de Niu. Parce qu'elles ont ses cheveux bruns. Son corps frêle. Ou encore ses yeux noisettes. Pourtant aucune d'elles ne rassemble toutes ces qualités. Pire encore. Aucune d'elles n'a ce regard qui pourrait faire damner les anges, ce regard si particulier de Niu. Parce que cette fille, encore maintenant, il l'a dans la peau, qu'il le veuille ou non.
☆ Ainsi il n'a jamais quitté l'île réellement. Pourtant ce n'est plus le même homme. Ou presque. Il s'est endurci. Est devenu, par toutes ces épreuves, l'homme qu'il aurait détesté devenir. Veut-il rattraper le coup avec Niu ? Sans s'en rendre compte, oui. Mais il est nonchalant et bien trop orgueilleux pour ça. Surtout qu'il ne voudrait pas que la roue recommence. Le milieu dans lequel il trempe n'est jamais sûr. Il ne voudrait pas que la brune souffre pour ses conneries. Pas après tous les sacrifices qu'il a fait.
Niu Qiū (bridget hollitt) someone you loved
Niu, c'est sa comète. Il l'a tout de suite su. Lors de cette fameuse soirée où il n'y était allée sans grande conviction, il l'a remarqué de suite. Elle était si belle dans cette robe rouge. Elle semblait si pleine de vie à danser avec ses copines. Elle aurait pu être de ces filles faciles qu'il croisait parfois en soirée. Mais, il sentait qu'elle n'était pas comme ça Niu. Elle s'amusait simplement au rythme de la musique, si enjouée, presque innocente. Elle était jeune Niu, et trop insouciante sans doute. Il l'approcha. Il ne se souvient plus pourquoi, ou comment. Mais, il se souvient simplement de son visage quand il s'était approché, et de son sourire. C'est sans doute à ce moment qu'il commença à tomber amoureux. Alors, ils parlaient longtemps, dans le bruit et la musique ambiante, jusqu'à ce qu'elle lui propose de sortir un instant. La nuit et les étoiles furent leurs seuls témoins. Ils étaient seuls dans ces rues illuminées. Tout semblait si calme. Niu aurait pu rester ainsi des heures à lui parler, ce qui était le cas pour lui. Cette nuit fut décisive pour eux. Cette nuit-là, inconsciemment, Niu devint son attache et le coeur de la jeune fille fondit comme neige au soleil. Ils commencèrent alors à se fréquenter, mais surtout à tomber fou amoureux l'un de l'autre. Ils commencèrent leur danse, celle qui généralement les promenaient dans toute la ville. Ils n'avaient pas besoin de grand chose. Ils vivaient d'amour et d'eau fraîche. C'est souvent qu'ils se retrouvaient sous les étoiles, à les contempler, et à faire l'amour dessous. C'est pour ça qu'il l'appela sa comète. Elle adorait les étoiles. Il le voyait dans ses yeux, mais elle était comme ça Niu : scintillante, et arrivée comme un boulet de canon dans sa vie. Il l'aimait tellement sa Niu, bien plus que tout au monde. C'est la première fois qu'il éprouvait ça pour une fois. Une chose incroyable, presque trop belle pour lui. Ah, lui et sa mauvaise manie, celle de ne jamais pensé mériter l'amour. Parce qu'elle l'aimait Niu, surement comme une folle. C'est sans doute ça qui les a tué, en plein vol. C'est lui qui la poussait à reprendre sa vie mais surtout à parler à son père. Lui qui n'avait eu la chance de ne connaître qu'un géniteur violent, il l'incitait à profiter de ce père si protecteur et aimant (voir histoire et fiche de Niu). Parce que c'était beau un temps, mais ils devaient vivre dans la vraie vie, et pas à côté, seuls nichés dans leur petit cocon qui n'était autre que son appartement. Alors, elle essayait. Pas parce qu'il lui demandait, mais parce qu'il avait su inpulser ce que son coeur avait pourtant toujours voulu. C'était beau entre eux, si pur. Niu n'en croyait pas ses oreilles. C'est souvent qu'elle découchait, provoquant des arrêts cardiaques à son père, pour le retrouver dans son appartement, même si ce n'était qu'une chambre de bonne tout en haut. Il y faisait trop chaud en été; trop froid en hiver. Mais c'était leur cocon, leur nid d'amour. Seulement voilà. Lui, il avait pas arrêté ses magouilles. Son appartenance c'était pour la vie, on lui avait bien fait comprendre. Qu'on le veuille ou non, quand on y plonge même un petit doigt, c'est tout le corps qui finit par basculer. Et c'est ce qui arriva. Il tenta de le cacher à Niu, pour ne pas qu'elle s'inquiète. Mais il vint un moment où c'était trop. Il voulait arrêter, pour elle. Néanmoins, ce jour-là, il apprit comment les déserteurs étaient traités et savait très bien par quel moyen de pression, les membres étaient capables d'utiliser. Il finit par avoir peur pour elle. Il savait qu'il ne pouvait quitter cette organisation sans y perdre quelques plumes voire pire encore. Alors, il était coincé. Il devait rester. Qu'il s'en prenne à lui, il s'en foutait, mais s'il touchait à un seul de ses cheveux bruns, et il péterait un boulot. Alors il a préféré partir, prendre ses clics et ses clacs et claquer la porte. Niu, elle a pas compris. Niu, elle s'est sentie trahie. Lui, il n'a rien pu faire. Il préférait la voir folle de colère, qu'il ne savait comment. Il s'enfuit comme un lâche. Il changea de vie, encore pour elle. Il devint cet homme qu'elle ne reconnaîtrait surement plus. Elle lui manque, c'est indéniable. Mais il ne devrait pas lui. Il n'est plus l'homme qu'il était et son monde ne devrait pas l'atteindre elle. La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe, c'est ce qu'on dit. Pourtant il a besoin d'elle, il a toujours eu besoin d'elle mais c'est compliqué. Niu, elle aussi a besoin de lui, au contraire de ce qu'elle hurle à présent. Parce que son âme, il saigne encore et parce que sa coeur, elle est partie depuis qu'il est parti aussi.
+ d'autres liens pourraient s'ajouter notamment le père de niu qui risque de ne pas être très content d'ailleurs, et tant d'autres.
et soudain, ce silence qui surprend
PERSONNAGE
☆ Il a aussi une soeur. Une petite tête comme il aimait l'appeler, toute innocente. Il l'a toujours protégée : contre le monde, contre son père. Il préférait se prendre les coups plutôt qu'elle. Elle était bien trop fragile la petite. Pourtant en grandissant, elle est devenue comme lui : sauvage. Elle est devenue une autre fille. Elle était loin l'innocence. Mais il était son grand frère et tentait toujours de lui montrer le droit chemin. Faites ce que je dis, pas comme je fais. Mais elle a fini par s'enfuir la petite, par une envie de liberté bien trop évidente. Elle a fait comme lui en fait.
☆ Parce qu'il a fini par prendre ses clics et ses clacs et partir. C'était l'été de ses seize ans. Encore une dispute avec son paternel. Il n'a pas supporté de le voir une énième fois bourré. Alors il a haussé la voix, il aurait peut-être pas du. Ils en ont fini aux mains. Le genre de scène où il n'y a qu'un seul coup, mais le coup qui fait terriblement mal. Et c'est lui qui le donna. Alors il ne perdit pas une seconde, il prit ses maigres affaires et partit. Juste comme ça.
☆ Il se réfugia chez un ami avant de repartir pour l'académie de magie. Il se fichait pas mal d'avoir quitté le domicile familial. Il n'en avait plus pour longtemps avant que la majorité ne sonne. Son ami l'hébergea le temps qu'il fallut. C'est lui-même qui l'introduit dans ce réseau illégal. Pas réellement la meilleure des fréquentations. Mais, au début, ça lui plaisait pas mal, il avait l'impression d'exister et surtout d'être utile pour une fois.
☆ A vrai dire, il était doué avec les mots le petit. Bien plus que le commun des mortels. Il les maniait avec agilité, avec force. Il pourrait devenir écrivain. Les petits bouts qu'il rédigeait par-ci par-là étaient beaux, emprunts de vérité, de rage mais surtout de beauté. Mais c'est pas un artiste. C'est ce qu'il raconte. Il a tort. Mais il est bien trop buté pour ça.
☆ Il restait néanmoins en contact avec sa soeur et sa mère, envoyant des lettres de temps en temps. Jusqu'à ce que sa soeur se barre à son tour. Et pis c'est à ce moment-là qu'il apprit pour son père, cancer. Il en avait plus pour longtemps. C'est sa mère qui lui a dit. Alors il rédigea quelques mots sur le papier : « je m’excuse pour t’avoir frappé papa, je préférais mourir plutôt que de te ressembler... Et c’est ce que je suis en train de faire. Mais j’ai tant de colère en moi, et elle vient de toi. Je te déteste de m’avoir fait grandir en pensant que l’amour ça ce méritait et que moi je le méritais presque jamais. Je te déteste pour avoir vu maman pleurer si souvent, et un jour j’espère, quand je lui aurais donné assez de force et de courage pour te quitter, que tu te retrouveras tout seul et tu mourras tout seul. Et ce jour-là papa, ce jour-là je serai triste d’avoir perdu deux pères : celui que j’aurais pu et celui que j’ai jamais eu. Adieu papa. » (ma première fois) mais il ne l'envoya jamais. Il resta dans un coin de son carnet, sans destinataire évident.
☆ Il continua alors sa vie. Il ne regardait jamais en arrière. C'était une chose prohibée. L'avenir. Il n'y avait que ça qui comptait, ou au pire le présent. Mais jamais le passé, c'est tout.
☆ C’est à cette période qu'il commença à réellement tremper dans l'illégalité. Il s'y plongea totalement. Après tout c'était un garçon des rues avec le sang chaud. Pour lui c'était d'une logique, un cliché qui révélait toute sa véracité.
☆ Pourtant il rencontra une fille. Niu. Elle semblait si fragile. A peine frôlée qu'on pouvait la briser. S'en suivit une relation entre les deux (voir lien). Pourtant la fin est bien moins jolie que leur début. Parce qu'il dut partir. Il avait caché à la brune toutes ses magouilles. Il n’aurait pas dû. Dans tous les cas, le résultat était là. Il ne pouvait lui faire courir le moindre risque. Son activité était dangereuse, il le savait. Il avait été idiot de penser que cela aurait pu aller. Il était presque trop tard. Il préféra partir maintenant avant que tout ne dérape. Du moins il préférait la voir avec le coeur brisé, qu'elle brisée toute entière.
☆ Ce n'est pas qu'il regrettait cette décision, c'est surtout qu'elle avait réussi à l'atteindre bien plus qu'il ne l'aurait pensé. Il était coincé. Mais il partit, quand même. C'était le plus simple. Rendant son appartement qu'elle connaissait si bien, pour s'évanouir sur l'île, ne pensant ne jamais la revoir.
☆ Alors à présent, l'amour pour lui est une bien belle connerie. Du moins, il enchaîne les filles sans que cela n'ait de sens. Enfin si. S'il faisait attention, il verrait en elles tous les petits détails qu'il avait fait qu'il était tombé amoureux de Niu. Parce qu'elles ont ses cheveux bruns. Son corps frêle. Ou encore ses yeux noisettes. Pourtant aucune d'elles ne rassemble toutes ces qualités. Pire encore. Aucune d'elles n'a ce regard qui pourrait faire damner les anges, ce regard si particulier de Niu. Parce que cette fille, encore maintenant, il l'a dans la peau, qu'il le veuille ou non.
☆ Ainsi il n'a jamais quitté l'île réellement. Pourtant ce n'est plus le même homme. Ou presque. Il s'est endurci. Est devenu, par toutes ces épreuves, l'homme qu'il aurait détesté devenir. Veut-il rattraper le coup avec Niu ? Sans s'en rendre compte, oui. Mais il est nonchalant et bien trop orgueilleux pour ça. Surtout qu'il ne voudrait pas que la roue recommence. Le milieu dans lequel il trempe n'est jamais sûr. Il ne voudrait pas que la brune souffre pour ses conneries. Pas après tous les sacrifices qu'il a fait.
LIENS
Niu, c'est sa comète. Il l'a tout de suite su. Lors de cette fameuse soirée où il n'y était allée sans grande conviction, il l'a remarqué de suite. Elle était si belle dans cette robe rouge. Elle semblait si pleine de vie à danser avec ses copines. Elle aurait pu être de ces filles faciles qu'il croisait parfois en soirée. Mais, il sentait qu'elle n'était pas comme ça Niu. Elle s'amusait simplement au rythme de la musique, si enjouée, presque innocente. Elle était jeune Niu, et trop insouciante sans doute. Il l'approcha. Il ne se souvient plus pourquoi, ou comment. Mais, il se souvient simplement de son visage quand il s'était approché, et de son sourire. C'est sans doute à ce moment qu'il commença à tomber amoureux. Alors, ils parlaient longtemps, dans le bruit et la musique ambiante, jusqu'à ce qu'elle lui propose de sortir un instant. La nuit et les étoiles furent leurs seuls témoins. Ils étaient seuls dans ces rues illuminées. Tout semblait si calme. Niu aurait pu rester ainsi des heures à lui parler, ce qui était le cas pour lui. Cette nuit fut décisive pour eux. Cette nuit-là, inconsciemment, Niu devint son attache et le coeur de la jeune fille fondit comme neige au soleil. Ils commencèrent alors à se fréquenter, mais surtout à tomber fou amoureux l'un de l'autre. Ils commencèrent leur danse, celle qui généralement les promenaient dans toute la ville. Ils n'avaient pas besoin de grand chose. Ils vivaient d'amour et d'eau fraîche. C'est souvent qu'ils se retrouvaient sous les étoiles, à les contempler, et à faire l'amour dessous. C'est pour ça qu'il l'appela sa comète. Elle adorait les étoiles. Il le voyait dans ses yeux, mais elle était comme ça Niu : scintillante, et arrivée comme un boulet de canon dans sa vie. Il l'aimait tellement sa Niu, bien plus que tout au monde. C'est la première fois qu'il éprouvait ça pour une fois. Une chose incroyable, presque trop belle pour lui. Ah, lui et sa mauvaise manie, celle de ne jamais pensé mériter l'amour. Parce qu'elle l'aimait Niu, surement comme une folle. C'est sans doute ça qui les a tué, en plein vol. C'est lui qui la poussait à reprendre sa vie mais surtout à parler à son père. Lui qui n'avait eu la chance de ne connaître qu'un géniteur violent, il l'incitait à profiter de ce père si protecteur et aimant (voir histoire et fiche de Niu). Parce que c'était beau un temps, mais ils devaient vivre dans la vraie vie, et pas à côté, seuls nichés dans leur petit cocon qui n'était autre que son appartement. Alors, elle essayait. Pas parce qu'il lui demandait, mais parce qu'il avait su inpulser ce que son coeur avait pourtant toujours voulu. C'était beau entre eux, si pur. Niu n'en croyait pas ses oreilles. C'est souvent qu'elle découchait, provoquant des arrêts cardiaques à son père, pour le retrouver dans son appartement, même si ce n'était qu'une chambre de bonne tout en haut. Il y faisait trop chaud en été; trop froid en hiver. Mais c'était leur cocon, leur nid d'amour. Seulement voilà. Lui, il avait pas arrêté ses magouilles. Son appartenance c'était pour la vie, on lui avait bien fait comprendre. Qu'on le veuille ou non, quand on y plonge même un petit doigt, c'est tout le corps qui finit par basculer. Et c'est ce qui arriva. Il tenta de le cacher à Niu, pour ne pas qu'elle s'inquiète. Mais il vint un moment où c'était trop. Il voulait arrêter, pour elle. Néanmoins, ce jour-là, il apprit comment les déserteurs étaient traités et savait très bien par quel moyen de pression, les membres étaient capables d'utiliser. Il finit par avoir peur pour elle. Il savait qu'il ne pouvait quitter cette organisation sans y perdre quelques plumes voire pire encore. Alors, il était coincé. Il devait rester. Qu'il s'en prenne à lui, il s'en foutait, mais s'il touchait à un seul de ses cheveux bruns, et il péterait un boulot. Alors il a préféré partir, prendre ses clics et ses clacs et claquer la porte. Niu, elle a pas compris. Niu, elle s'est sentie trahie. Lui, il n'a rien pu faire. Il préférait la voir folle de colère, qu'il ne savait comment. Il s'enfuit comme un lâche. Il changea de vie, encore pour elle. Il devint cet homme qu'elle ne reconnaîtrait surement plus. Elle lui manque, c'est indéniable. Mais il ne devrait pas lui. Il n'est plus l'homme qu'il était et son monde ne devrait pas l'atteindre elle. La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe, c'est ce qu'on dit. Pourtant il a besoin d'elle, il a toujours eu besoin d'elle mais c'est compliqué. Niu, elle aussi a besoin de lui, au contraire de ce qu'elle hurle à présent. Parce que son âme, il saigne encore et parce que sa coeur, elle est partie depuis qu'il est parti aussi.
+ d'autres liens pourraient s'ajouter notamment le père de niu qui risque de ne pas être très content d'ailleurs, et tant d'autres.