are you shining just for me

week end saboter par les mains de ce stalker qu’elle appel : le monstre. depuis qu’elle est enfant, elle est terrifier par les monstres en tout genre, lila. et sa plus grande peur et d’un jour se faire dévorer le coeur par un akuma. tout est devenue réelle, quand son monstre à elle a commencer à la chasser. le prédateur et sa proie, elle semble si douce et vulnerable, mais le monstre sais bien qu’elle n’est pas faite en bois, mais d’un acier assez solide qu’il peut briser des côtes. alors il l’use, il la maltraite, il fait fondre de la lave, il la brule au chalumeau, et peut être qu’à force de travail cet acier, il finira par fondre. et il ne veux que ça, le monstre : voir lila fondre.

elle reste de marbre face au carnage qu’il lui a fait vivre. il a remplis sa chambre d’hotel de pied de porc, et un bouquet d’intestins sur le lit. elle en a vomit. plusieurs fois. c’était écoeurant, et son coeur a bien faillit s’arrêter face à cette atrocité. volt face, il fallait qu’elle reste de marbre, mais lila ne pouvait juste pas passer par dessus ça. elle tremble, et pleure à l’accueil sous le regard ébahit de toutes les personnes s’y trouvant. on pense intimement qu’elle va faire sa diva, mais quand les employer découvert la scène, ils sont juste stupéfait. pourquoi qu’un ferai ça à une si jolie fille ? est-ce le pris à payer pour une tel beauté ? lila pleure. son coeur est si lourd, ses larmes dévale à vive allure sur son visage, faisant fondre fard à paupière et mascara. la voilà, les joues roser par ses larmes et percement de paillette. elle n’en peut plus, son coeur est beaucoup trop lourd.

lila n’en parle à personne. Isas devait venir, et elle prétend un problème de fille pour lui éviter un aller retour. le monstre s’attend surement à ce qu’elle rentre à Mahou sécher ses larmes dans les bras de somi. alors l’enfant change de destination, elle sera à l’appartement ce soir. elle n’avait ni allumer le chauffage, ni la lumière. elle connais assez bien cet endroit pour s’y repéré dans la pénombre. ses pas son lisse et direct vers la salle de bain. « Lumos. » comme un enfant, elle s’assoie dans la baignoire, les jambes contre son torse, et pose sa tête contre le rebord de la baignoire. son coeur s’apaise, et ses larmes sont sec, ses yeux se ferme doucement.

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☆ october | outfit ☆

Des percussions entament le début d'une mélodie entraînante rapidement suivis par les accords d'une guitare et une voix féminine commence à chantonner quelques mots de japonais. Puis tout s'arrête soudainement et le calme regagne la chambre.  « Désolée, marmonna Somi en levant les yeux vers sa colocataire qui semblait lassée d'écouter pour la centième fois les mêmes accords, j'ai presque terminé.  » Assise sur son lit, une guitare sur les genoux et un ordinateur devant elle, Somi tapote sur le pad de l'objet pour réentendre les percussions. Puis ce sont ses doigts qui s'agitent, toujours avec dextérité, sur les cordes de l''instrument. Elle chantonne à nouveau quelques phrases japonaises clairsemées de mots anglais. Mais sa voix se tait soudainement, ses doigts se figent et seules les percussions enregistrées sur son ordinateur continuent de marquer le rythme de la mélodie. Elle en était encore et toujours au même point. Sa propre frustration de ne pas arriver à continuer cette chanson se mêlait à celle de sa colocataire qui perdait patience.  « C'est bon, j'ai compris.  » soupira-t-elle en lançant un regard agacé à la brune sur le lit d'en face. C'était sans doute les mauvaises ondes d'Haiko qui l'empêchaient de trouver l'inspiration. Bougonne, Somi rangea son matériel à l'aide de sa baguette en ne gardant que sa guitare avec elle. La kasai connaissait le lieu qui lui assurerait du calme et du silence pour la laisser travailler.

En quittant les dortoirs, la chanteuse n'avait pas perdu de temps. Lila devait être dans un quelconque studio photos à poser devant l'objectif et Keita en intense session fiqa pour oublier l'absence d'Andrea. Somi avait donc la voie libre pour se concentrer sur sa musique et l'appartement qu'elle partageait avec Lila était l'endroit ideal pour composer en paix. En ouvrant la porte d'entrée, Somi ne fut pas surprise par la pénombre de l'endroit. Après tout, personne n'était censé se trouver là. Son premier réflexe fut donc d'allumer les lumières, rien de trop vif, l'ambiance tamisée d'une lampe lui plaisait bien pour travailler au milieu du salon. Quelque chose attira cependant son attention : elle se sentait étrangement perturbée. Quelque chose clochait ici. Mais quoi ? Des bruits, une présence qui n'aurait pas due être là. Somi se figea, la main sur son téléphone, prête à appeler Miyuko si son impression de ne pas être seule ici demeurait. La sorcière se décida à se lever, baguette tendue devant elle et téléphone dans l'autre main, pour explorer l'appartement. Dans la cuisine, dans les chambres, rien n'avait semblé anormal. Mais quand la blonde s'approcha de la salle de bain, une petite lueur était visible sous le pas de la porte. Somi respira un coup, prête à se retrouver face à l'inconnu qui la tourmentait depuis des mois, mais une fois dans la pièce ce fut la silhouette de Lila qu'elle aperçut.  « Lila ? » l'appela-t-elle d'une voix douce en s'approchant d'elle. « Ça va pas ? T'es blessée ?  » L'inquiétude l'avait rapidement gagné en voyant son amie recroquevillée. « Lila…  » murmura-t-elle à nouveau  s'accroupissant contre la baignoire pour être à la hauteur du mannequin. « Qu'est-ce qui s'est passé ?  » demanda-t-elle alors en lui caressant les cheveux.

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tw/ gore, mort, decapitation animaux.

elle ne pourra jamais se repose totalement, lila. car si le monstre la chasser le jour, morphée lui faisait la tête, la nuit et refuser tout bêtement qu’elle ne s’endorme dans ses bras. peut être avait-elle blesser son orgueil dans le passer, en tout cas, il été difficile pour la kasai de trouver le sommeil, faisant un bras de fer avec la déesse toutes les nuits, des heures durant. finalement, la zone de confort aide au sommeil, et elle le trouve, se laissant doucement bercer par le froid de la baignoire et l’odeur d’eau de cette salle de bain. pourtant, à sa main reste harponnée sa baguette prête à rentrée en guerre si besoin est.

dans son rêve, tout vas pour le mieux. elle danse dans le jardin de ses grands parents avec somi. sa grand mère ne l’embête plus au sujet de kash et les deux jeunes filles s’endorment sur le grand tapis du salon. elles sont encore si jeune et si douce, et rien ne les embêtes. la dernière fanfiction sur les loup garou sont leur sujet principale, et somi lui joue en boucle cette chanson que son père lui a écrite. elle a changer les paroles pour qu’elle ne soit plus triste, et elle frappe la tête de tout ceux qui ose la chantonne dans les couloirs du lycée. tout va bien. tout est parfait, tout vas pour le..  « Tu n’étais pas censé être à ton entraînement de quidditch? » ce n’était pas un rêve ? si ? lila prend un moment avant de comprendre. salle de bain, nouvel appart, somi. ce n’était qu’un rêve, un stupide rêve. et les yeux de lila se gorge de larme. elle avait pleurer de rage à chaque fois que le monstre s’attaquer à elle, mais elle n’avait renoncer à cette dignité si grande qu’elle se cacher pour ceder aux larmes. mais elle n’avait plus envie de se cacher, elle voulait de l’aider, et pas n’importe lequel, elle voulait somi.  « J’ai un secret. » c’était le premier qu’elle avait envers sa moitié. elle n’avait jamais rien cacher à l’être aimer, toujours dans le partage et l’amour, toujours dans la joie de se lier à travers de ridicule petit détail.  « Le stalker… Ce monstre… Est entrain de me tuer à petit feu. » santé mental et physique en prennent un coup, et les larmes dévalent sur son visage, comme les chutes du niagara, ne trouvant pas une seconde entre elles pour renifler.

respire gamine.
« Je suis horrible quand je pleure. »  elle renifle un bon coup, et inspire par la bouche. ses yeux sont déjà rouge et son make est ravager, heureusement que l’amour de sa vie ne se trouvait pas derrière la porte de la salle de bain, il risquerai de s’enfuir en courant. le stresse retombe, elle regrette déjà d’avoir commencer son récit, mais il été trop tard pour faire machine arrière.  « La première fois qu’il s’en ai pris à moi physiquement, j’ai fait volt face. il a accrocher un coeur de boeuf sur mon casier à la vue de tous. ça a continuer dans le même délire, des tripes, des pates, des intestins d’animaux diverse dans des endroits stratégique. Toujours pour mieux me surprendre. »  elle repense à toutes les fois ou elle a du appeler jp ou cash pour l’aider à se débarrasser de la carasse, son coeur en tremble encore. « Il a toujours un train d’avance sur moi, il sait où je serai et quand, avec qui. Il va m’avoir à l’usure.. Parce que je peux plus continuer comme ça. » c’était peut être la chose la plus dur à dire : avouer, honteusement, qu’elle n’avait plus la force de se battre contre lui.

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☆ october | outfit ☆

La peur, Somi la connaissait. Elle l'avait déjà vécu sous de nombreuses formes. Sous la forme d'un trac qui lui tordait le ventre avant un levé de rideaux, d'une angoisse d'échouer à l'examen de sa vie ou encore d'une inquiétude lorsqu'on demandait à lui parler d'un sujet important. La peur, Somi pensait la connaître suffisamment, mais l'horrible constat de cette année était qu'elle ne l'avait jamais réellement vécu jusqu'à maintenant. Que ces mois de calvaire, ces sursauts au moindre bruit étrange, ces changements de plans de dernière minute pour s'assurer de n'être prévisible et ce sentiment de ne jamais être seule, lui avaient fait découvrir une angoisse nouvelle. Une terreur latente et sournoise qui avait créé petit à petit un sentiment constant d'insécurité avec lequel elle avait vécu une grosse partie de l'année. La seule lumière dans ces ténèbres avait été Lila - c'était toujours Lila - bloquée avec elle dans ce cycle d'épouvante. Les deux filles s'étaient accrochées comme jamais l'une à l'autre et sa meilleure amie, sa moitié, avait incarné plus que jamais l'allié ultime dans cette bataille contre le mal. Elles avaient eu leur cocon, leur nouveau chez elles, à la sécurité renforcée pour se sentir mieux - utopie - avaient mêlé la police sous les suppliques de Somi et mis au point des stratagèmes pour se rejoindre le plus possible - car il ne fallait jamais être seule. Elles avaient tout vécu ensemble et puis, à la moitié de l'année, une autre lumière était venue éclairer le monde de Somi. Keita était entré dans sa vie aussi rapidement que brutalement et s'y était fait une place qui semblait toujours avoir été là pour lui. L'idole avait alors changé son quotidien et d'une envie de s'isoler du monde, elle en était venue à enfin ouvrir ses yeux sur celui-ci. Keita lui avait fait réaliser que le monde entier n'était pas contre elles et qu'il existait encore des sentiments - de bien beaux sentiments - autre que la peur et la crainte. Alors elle avait laissé son cœur s'ouvrir petit à petit à l'aura du kasai et Somi avait en même temps senti l'emprise du stalker sur elle se dissiper. Ses pensées concentrées sur cet amour nouveau, les menaces de l'inconnu n'en étaient devenu qu'un détail, qu'une tâche parasite dans son bonheur de jeune amoureuse. Elle avait senti l'emprise du stalker s'estomper pendant qu'elle laissait son cœur s'ouvrir à la présence du sorcier. Et finalement son monde entier avait changé pour quelque chose de plus beau. Mais Lila, pauvre Lila, était restée prisonnière du mal sans nom.

C'était les conséquences de la lutte silencieuse que la rouquine avait menée que Somi avait sous les yeux. Sa moitié, son âme sœur, s'était réfugiée dans la salle de bain comme à l'époque de leur jeunesse innocente. La blonde avait pu constater son faible état dès lors qu'elle avait posé les yeux sur elle et une tristesse sans pareil avait étreint son cœur.  « Non, pas aujourd'hui. » avait-elle répondu à la question de la sorcière sur un plausible entraînement de quidditch prévu.  « J'étais venue ici chercher un endroit calme pour faire de la musique mais j'ai entendu du bruit et…  » Somi laissa sa phrase en suspend. La vérité c'est qu'elle se sentait dépasser par la scène qu'elle avait sous les yeux. La chanteuse se rapprocha de son amie pour l'entourer de ses bras et lui caresser les cheveux. La céramique froide de la baignoire lui arracha quelques frissons mais seul le contact avec Lila lui importait à présent. Elle écouta attentivement le secret que son amie était sur le point de lui révéler puis les sanglots de Lila ponctuèrent la révélation.  « Ne dis pas ça, Lila…  » tenta de raisonner Somi en sachant que c'était vain. Les mains de l'idole se mirent à trembler et soudainement Lila lui sembla faite d'un verre fragile prêt à se briser.  « Personne n'est joli quand il pleure.  » rassura la japonaise en prenant le visage de son amie entre ses mains. De ses deux pouces elle essaya d'estomper le maquillage noir sous les yeux de son amie. Ses doigts tremblaient encore. « Mais tu restes la plus belle personne qui m'ait été donné de voir. » souffla-t-elle en déposant plusieurs baisers sur les joues humides de sa complice. La suite du récit lui arrache une expression d'horreur et ce fut au tour de Somi de rejoindre son âme-sœur dans des larmes impossible à réfréner. « T'aurais du me dire Lila tout ce qu'il se passait !  » Elle lui tendit la main pour la convaincre de sortir de la baignoire. « Pourquoi tu ne m'as rien dit ? On aurait pu…  » pu quoi ? Elles restaient deux simples filles terrorisées. Mais savoir que l'amour de sa vie avait encaissé de telles horreurs seule la tuait.  « On va… On demandera encore de l'aide à Miyuko et… - Somi avait beau se creuser la tête aucune solution miracle ne lui venait - Je te laisserai plus seule.  » Elle tira doucement sur le bras de son amie pour la faire sortir de la baignoire et, aussitôt, Somi se colla contre elle pour une étreinte. L'odeur des cheveux roux de Lila emplissait ses narines d'un parfum rassurant mais ses propres sanglots se firent plus violent. Elle serra un peu plus ses bras autour de la kasai. « I'm so sorry Lila, se perd-elle en anglais, I was just enjoying my time with Keita and thought that every was alright but…  » La blonde s'en voulait d'avoir été aveuglée par sa nouvelle idylle.  « J'aurais du le voir.  » Elle se flagellait de n'avoir su percevoir les tourments que vivait sa moitié.  « J'aurais dû être là pour toi. » Elle rompit enfin son étreinte pour faire face à la rousse.  « Je suis désolée, répéta-t-elle en essuyant ses yeux, mais je te promets qu'on va trouver une solution.  » Et ses pupilles tristes s'eclairerent soudainement d'une détermination nouvelle : elle se sentait capable de tout pour protéger Lila.

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faiblesse inavouée, finalement mise à nue.  les mensonges ne sont pas monnaie courante dans cette relation, on ne se ment pas, on ne se cache jamais rien. il n’y avait de petit truc oublier ou de machin pas dit, ça se dévoile sans cesse dans une facilité sans nom, comme obliger de lire l’une dans l’autre, sinon sentiment étrange nous dévore le coeur. et pourtant, secret dévoiler, un gout si étrange dans la bouche. « je suis désolée de ne pas te l’avoir dit plus tot… j’me sentait.. » impuissante. et les larmes dévale plus vite que prévu, incapable de dire les choses plus proprement car ensevelie dans les sanglots.

la douleur s’atténue au fur et a mesure que les mots et les larmes s’evade.
lila respire de nouveau. à ses cotés.
son médicaments, son antidotes, ça n’a jamais été que somi.
le rêve flotte de nouveau dans ses yeux, deux petites filles allongé sur le grand tapis du salon, à glousser comme les enfants sans peine, ni peur qu’elles sont. deux petites filles, des rêves plein la tête, qui affronterons vents et marrés pour atteindre le but. mais deux petites filles, encore. sans un coeur alourdie par ce secret qui les hontes.
elle se saisi d’elle, et lila fond juste dans ses bras. incapable de faire autre chose que de la serré si fort.

« tu es trop douce avec moi, somi. » elle renifle et attrape un mouchoir pour sécher ses larmes. inspire, expire, une nouvelle fois. des joues rosés et un sourire qui s’immisce dans la douceur dont fait part sa moitié. ses mots sont une balade qui chantent aux oreilles de la kasai, elle attendrit son coeur et apaise ses meurs. la vrai sorcière c’est bien elle, maléfique et troublante, d’un pouvoir dont personne d’autre n’est capable : aider, aimer, épauler son prochain. dans une autre vie, elle aimerai que son âme soit encore sceller à celle de la blonde, pour ne plus jamais se quitter. « Somi ne dit pas ça, ne t’excuse pas d’avoir trouver ta moitié. Ne dit pas ça. » à son tour, elle saisi le visage de l’enfant, essayant ces larmes avec un mouchoir neuf, frottant ensuite son nez contre le sien dans un bisou esquimau. lila s’était expliquer avec Keita, elle n’était plus jalouse, elle n’était plus mauvaise, son coeur été encore partager à l’idée que cet homme pouvait lui voler son autre elle en un claquement de doigt, mais elle espère qu’au moins, il aura la décence de la prévenir en amont. elle fera des efforts, elle l’a promis, et l’enfant ne brise jamais ses promesses. « On a besoin de réfléchir correctement, Somi. » les larmes cesse laissant place à un espoir nouveau à deux. maintenant que les cartes sont toutes étales, et qu’elles ont le jeux en mains, peut être que la donne pourrait changer. elles ont prévenue la police, elles ont eu de l’aide, les lettres ont cesser mais il persiste. « On a été imprudente, il nous faut un vrai plan. on devrait avoir, des armes, des amulettes, et une potion pour essayer de l’attraper.. on devrait le dire à haute voix, ne pas avoir peur de l’afficher et peut être que si tout le monde le sait alors il arrêtez de le faire par honte? » c’est ridicule ? peut être ? peut être pas ? peut être que ça peut marcher, peut être que le courage de le dire à haute voix saura le faire taire ?

Lila se redresse et emporte sa moitié avec elle. « Lumos. » mettant à nue leur apparement encore ensevelie dans les cartons et les emballages. ni l’une, ni l’autre ne prenais le temps de déballer et ranger ici, trop occuper entre l’école, le travail et les amis. lila se sentait pourtant comme chez elle, heureuse de partager cet endroit avec sa meilleure amie. « On devrait l’attraper nous même et arrêtez de faire confiance aux autres. » sa voix est plus décidé, ne match pas du tout avec ses joues rosé et son nez encore luisant. « I can fight one last time, but this time, i want to beat his ass and kill this motherfucker. » comment ? elle n’en avait aucune idée, elle avait juste décidé qu’elle ne se laisserai plus faire. « Are you in? »

à deux on a toujours été plus puissante.
pas vrai ?

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Tristesse partagée par les deux coeurs liés dans cette vie. Le sien se brise lorsque sa moitié lui avoue tout. Et la culpabilité vient s'immiscer comme un serpent sournois qui danse dans son ventre. Elle rejoint Lila dans les larmes, lèvres tremblantes, comment avait-elle pu passer à côté de ça ? Pendant qu'un rayon de lumière avait éclairé son quotidien, Lila avait vécu les semaines les plus noires de sa vie. Et elle s'excusait de n'avoir rien dit. Elle s'excusait alors que Somi portait déjà en elle le terrible blâme de n'avoir su épauler, protéger, la personne qui a toujours été à ses côtés. La chanteuse secoue alors la tête de droite à gauche pour interrompre la rouquine. « T'excuse pas, protesta-t-elle, c'est pas à toi de le faire. » Et elle resserra son étreinte autour de sa meilleure amie, plus fort, beaucoup plus fort, pour lui rappeler qu'elle est là et qu'elle le sera toujours. Qu'elles ont toute une vie remplie de monstres à affronter à deux. Elle s'en veut presque Somi que les rôles s'inversent à nouveau lorsque Lila vient sécher ses larmes à l'aide d'un mouchoir. L'idole renifle, essaye de réfréner ses émotions pour ne plus paraître si faible. Ce n'était pas elle qu'on devait consoler aujourd'hui. C'était Lila qui devait être protégée. Elle se sentait cependant soulagée, un peu, grâce aux mots de la Sawada. Elle ne lui en voulait pas. Elle ne lui en voulait pas d'avoir passé tant de temps avec Keita. Mais une correction se glissa dans les nouvelles paroles de la blonde. « C'est toi, ma moitié, Lila. » Elle la fixa avec assurance. « Ça changera pas. » Jamais. L'appellation ne pouvait aller à quelqu'un d'autre. Somi avait mis du temps à comprendre que le duo pouvait s'aimer intensément, rester deux, sans avoir pour autant à bannir les autres de leur monde. Car si Lila était son oxygène, Keita était un feu dont le cœur de Somi en était le combustible. Mais la chanteuse voulait, plus que tout, que jamais Lila ne doute qu'elle resterait à jamais son âme-sœur, sa famille, sa meilleure amie et tellement d'autres choses.

C'est la rouquine qui repris ses esprits la première pour se recentrer sur leur problème principal : le stalker. Somi essuya ses yeux et tenta de suivre son analyse. Lila avait raison ; elles avaient été imprudentes. A se croire hors de danger ou à garder les choses pour elles-mêmes, les deux filles s'étaient affaiblies en oubliant de faire équipe. Séparées, les deux formaient des cibles beaucoup plus faciles à abattre.  « T'as raison, s'il est toujours actif après tout ce temps c'est qu'il arrêtera jamais avant que l'une de nous deux ne soit réellement blessée, elle baissa encore un peu la voix en suivant Lila hors de la salle de bain, on a besoin des autres quand même. » Et l'affirmation lui semble soudainement si évidente ! Elles avaient besoin de leurs amis, leurs fans, elles avaient besoin du monde entier. Ce n'était pas elles contre tous, mais tous contre lui. Et les deux filles n'avaient plus à se terrer passivement en attendant que les envies macabres de ce stalker ne cessent. Elles avaient la force de contre-attaquer pour la première fois. « Kei est au courant, mais peu d'autres le savent, elle réfléchit en se demandant qui Lila avait prévenu de son côté, et si… et si on le provoquait suffisamment pour le forcer à agir comme on voudrait qu'il agisse. » L'inconnu qui semblait prendre plaisir à les terroriser verrait son ego touché que l'une d'elles le défie devant tout le monde. Les réseaux sociaux semblaient être le meilleur moyen pour s'adresser directement à lui. Il fallait qu'elles l'enragent suffisamment pour qu'il veuille à nouveau les faire taire.  « Un appât…  » murmura-t-elle en se laissant guider par les réflexions de Lila. « Il faut un appât, une cible isolée qu'il pensera pouvoir piéger. » Ca lui faisait presque bizarre de penser à un plan d'actions après tous ces mois à faire profil bas. « Il s'attaque à toi et à moi, pourquoi…? Ce n'était pas un fan lambda qui avait jeté son dévolu sur l'une ou l'autre, non. Quelque chose de personnel émanait des menaces, c'est forcément quelqu’un qu'on connait toutes les deux. » Elle s'adossa à une pile de cartons remplis de vêtements. Elle repassait en boucle dans sa tête les dernières semaines. « Et si… et si en s'attaquant ces derniers temps uniquement à toi, il avait eu ce qu'il voulait ? Il voulait te couper des autres, de moi. » Lila, pauvre Lila, qui avait porté ce fardeau toute seule. Avait-il prévu d'avance qu'elle ne dirait rien pour épargner son entourage ? Et si là avait été la cruelle punition ? L'idée la répugnait. Somi acquiesça alors aux paroles du mannequin.  « I'm in. » Aucune euphorie ne pointa dans sa voix, elle savait que l'heure était grave et que ce qu'elles décidaient maintenant finirait par avoir tôt ou tard des conséquences graves. « Il faut… qu'on le provoque, qu'on l'enrage, il faut qu'on lui donne envie d'agir encore plus fort. Et là, on lui donnera la parfaite occasion de le faire et… » Elle fit une pause. Kill this motherfucker. Somi n'était pas sûre du dénouement qu'elle voulait.  « ...et on fera ce qu'il faut pour que tout s'arrête. » Mais si dans cette dernière bataille, la guerre se jouait, elle s'assurerait qu'elles finissent en vainqueurs, quoi qu'il en coûte.