in the devil's den i smile (aslante)

Dim 22 Nov 2020, 15:30

— in the devil's den i smile
[ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ] ;; october 4th, 2020

Il en a besoin, de cette soirée. De réellement se vider l’esprit pour un soir. De ne pas penser à son récent séjour en cellules, à l’homme l’ayant gardé là — celui qui lui avait pris son frère — aux cris d’Avery, au regard empli de larmes de Fujiko en apprenant où il avait été, à l’incompréhension de sa famille. Il ne s’était échappé dans le monde Moldu que quelques fois depuis. La culpabilité était de retour, encore plus forte qu’avant. Il avait eu trop de conversation par rapport à cela. Il y avait eu trop de pensées, et il avait trop de temps pour y penser, aussi. Alors chaque rencontre clandestine avait eu un goût amer, un qui lui disait qu’il blessait la femme qui l’aimait, qu’il blessait sa famille et lui-même en même temps. Il était fatigué, Aslan. Fatigué d’essayer de faire des efforts avec Naka et avoir l’impression d’être face à un mur. Fatigué de ne plus avoir son échappatoire habituel être aussi efficace — parce que son cerveau ne se déconnectait vraiment que pendant quelques minutes, quand il était empli d’endorphine. C’est un peu par hasard, qu’il entend parler de la soirée marquant l’ouverture de la saison Halloween de Shadow North. Il ne lui faut pas longtemps pour se décider à y aller. Le fan d’adrénaline qu’il était aimait cet endroit, et l’identité du maître des lieux ne faisait que renforcer ce sentiment. Pas de business pour ce soir, pas de questions. Il allait juste se détendre tranquillement, avant de retourner à sa vie qui en contenait trois différentes.

Se décidant pour sa tenue sous les conseils de Bagheera, Aslan se dirige vers la soirée avec toute la confiance en lui qu’il peut avoir — il a totalement confiance en son ami pour choisir convenablement. Pour une fois ce soir, il ne ment pas à sa femme. Et il ne l’a pas fait, car il sait qu’elle n’aime pas trop les lieux remplis de monde, et il y aura sûrement certains de ses anciens collègues, et elle leur en veut toujours terriblement de ne pas l’avoir soutenu lorsqu’il s’est fait renvoyé. I’m really going to a party, qu’il glisse à RJ quand il croise son regard, parce que c’est vraiment le cas, il y va pour s’amuser, pas pour finir la soirée en bonne compagnie. Et certes, il prévoit plutôt de passer la soirée en agréable compagnie s’il arrive à dérober un peu de temps à Dante pour une conversation, mais ce n’était que ça. Une conversation. Ce n’était pas comme s’il avait la moindre chance avec lui de toute façon. Il n’y avait que dans son esprit que cela existerait — il apparaissait dans ses rêves des fois, les traits de son visage marquant son sommeil avec aisance. Une coupe de champagne à la main, ce sont des traits bien réels qu’il observe. Et qui, il se trouve, l’observe aussi. Un sourire presque amusé glisse sur ses lèvres.

C’est semblant de rien qu’il se rapproche de lui, petit à petit. D’une conversation à une autre. D’un regard à l’autre. Il semble presque étonné, quand enfin il l’aborde. “Dante,” il a le sourire à moitié poli qu’on offre à ceux qu’on connait, mais qu’on ne connait pas assez pour les qualifier d’amis. “I’ve seen you looking at me,” il y a un peu de jeu, dans ses yeux. Jamais l’autre ne le regardera autant que lui le fait. “Don’t worry, I am not planning on disturbing your lovely party.” Ses yeux glissent sur la décoration, sur tous les efforts qui ont été fait. Il sait qu’il reviendra. Il apprécie fortement le visuel se glissant sous son regard. Presque autant que celui que lui offre Dante. “It is a busy time of the year for you, isn’t it ?”

Lun 23 Nov 2020, 07:35

— in the devil's den i smile
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C’est sa soirée préférée de l’année, plus encore que son anniversaire – qu’il partage avec le Christ, cette aimable plaisanterie. Halloween est le moment où Shadow North est au centre de l’attention, les réservations pour octobre se prennent des mois à l’avance, et chaque année ils en donnent pour leur argent à ces groupes qui viennent pour se faire peur. Un domaine dans lequel il excelle – dont il ne parvient pas à se lasser, malgré l’endroit, malgré ceux qui sont encore à sa tête, pour l’instant. Et leur triomphe est proche, ce moment où tout sera à eux. Alors chaque instant est savouré. Monsieur et Madame se sont déjà retirés, lui laissant l’insigne honneur de diriger les festivités. Et le premier groupe est déjà parti se perdre dans le labyrinthe de l’angoisse dessiné par les équipes créatives de l’endroit, voyage au sein de cercles de l’enfer empruntés à différentes cultures, qu’ils ont recréé entre leurs murs. Tout est parfait. Ses illusions seront ce soir effectuées grâce à des équipements magiques, avant qu’il ne se glisse lui-même au sein du show. Mais pas pour l’instant. Il profite de l’attention, sourire séducteur aux lèvres, Roi auto-proclamé du château des Horreurs. Et il n’y a pas que l’endroit, ni sa tenue qui ont du succès. Les regards s’attardent sur lui et il s’en gorge, paon en pleine extase. Il se fait un devoir de saluer les invités un par un, yeux jamais statiques. Et il l’a évidemment repéré dès qu’il a franchi le pas de la porte. Personne pour murmurer à son oreille, les quelques membres de Surgito présents le sont en qualité de personnes lambda. Et s’il a décidé de l’ignorer dans un premier temps, le fait qu’il reste, qu’il s’attarde et surtout, qu’il surprenne ses prunelles sur lui finit par titiller son intérêt – son instinct, sans doute. Depuis leur face à face (plutôt côte à côte) ils se sont recroisés, et soudainement, l’homme a disparu des radars. On a murmuré qu’il était mort. Pourtant quelque chose soufflait à Dante qu’il était en vie. Pourquoi s’en faire ? Parce que c’est une des pièces de l’adversaire qu’il a approchée de près – et qui pourrait peut-être devenir un atout.

Atout qui finit par le rejoindre, au détour d’une conversation. “Dante.” “Aslan.” La poignée de main de rigueur est abandonnée au profit d’une accolade. Façon de laisser sa magie scanner l’homme, à la recherche de vibrations sombres ou inquiétantes – un petit tour qu’on lui a appris récemment. “I’ve seen you looking at me.” “And you at me.” Se pourrait-il qu’il y ait effectivement quelque chose d’un jeu, sous ce sourire ? Non pas qu’il voie le mâle partout, mais il mène suffisamment de danses dans le domaine de la séduction pour que le doute s’insinue. “Don’t worry, I am not planning on disturbing your lovely party.” “It was actually in my line of thinking. This is not a work event. It is a work event.” La nuance est subtile mais suffisamment claire pour qu’il n’ait pas à être plus précis. Il se permet tout de même de préciser, après avoir pris une gorgée du champagne que sa sœur leur a obtenu à prix impressionnant, bouteilles noires d’une marque française, collaboration nouvelle qui pourrait leur rapporter encore beaucoup. “I would hate to have to throw you away, especially with the care you visibly put in your outfit.” Au moins ne détonne t-il pas dans l’assemblée, costumes florissant de part et d’autre. Et il sait reconnaître la carrure d’un homme qui aurait bien pu lui voler une victoire qu’il désirait, dont il avait besoin, les yeux de leur commanditaire passant de l’un à l’autre avec un appétit bien trop visible. “It is a busy time of the year for you, isn’t it ?” “It indeed is,” et un revers de la main désigne la foule assemblée. “People love being scared.” Les prunelles s’attachent aux traits, de celui qui est venu jouer sur son territoire. Que cherche-t-il exactement ? “Do you ?”

Sam 28 Nov 2020, 12:02

— in the devil's den i smile
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Un bras l’entoure et le lion s’agite. L’animal ne sait que faire de cet homme-là, Aslan le sait. Parce qu’il n’est pas difficile de sentir le danger, de savoir que le sourire à tomber avait tout de venimeux. Il peut presque sentir le sifflement du serpent à ses oreilles, et le fauve est loin d’en être fan. Pourtant, cela ne fait que l’attirer d’autant plus. Pourtant, cela parle à quelque chose de profond en lui. Quelque chose qui l’aimante irrémédiablement au maître des lieux. Aslan obtient une étreinte sans rien avoir à demander, et il se dit qu’il a bien fait de venir. “And you at me.” Il sourit, Aslan, absolument pas désarçonné. “I plead guilty.” Il a mille raisons de le faire, après tout. Presque tout le monde regardait l’autre homme avec plus ou moins d’insistance ce soir. Ils étaient censés être concurrents, dans leur autre monde. Ils se connaissaient. Il était sublime, et Aslan était bien peu intéressé par le fait de regarder quoi que ce soit d’autre. “It was actually in my line of thinking. This is not a work event. It is a work event.” Il incline la tête une fois, prend une gorgée de champagne. “I’m aware, do not worry. I’m here to entertain myself.” Il n’y avait rien de menaçant en lui ce soir, car il n’y avait pas de raison. C’était un tout autre contexte. Et il imaginait bien que la sécurité du lieu était particulièrement réfléchi. Un incident serait catastrophique, niveau publicitaire. “I would hate to have to throw you away, especially with the care you visibly put in your outfit.” Son sourire s’agrandit à cela. “That is most kind of you.” Ses doigts glissent brièvement contre l’or de ses vêtements, “Truth be told,” un sourire complice, “a friend helped me pick it out. I’m glad you too think he did a good job.” Il se fait une note mentale de faire envoyer un cadeau à Bagheera aussi rapidement que possible. “It indeed is,” rien d’étonnant à cela. Il suit brièvement le mouvement de main, attention se tournant de nouveau bien vite vers les yeux sombres. “People love being scared.” Mais uniquement dans des contextes où ils savaient qu’ils pourraient s’en tirer si cela devenait un peu trop pour eux. “Do you ?” Un sourcil se hausse. “Why else would I be here ?” Le regard brille d’une autre réponse. “I like the adrenaline,” qu’il répond finalement, le champagne trouvant de nouveau ses lèvres. “Getting me scared is becoming more and more difficult as years go by,” peut-être en avait-il déjà trop fait. Peut-être en avait-il déjà trop vu. Peut-être que ses peurs les plus profondes, les plus terrifiantes, elles n’existaient que dans son coeur. “Your establishment is still a very good place to have fun,” qu’il précise, peu désireux de vexer l’autre homme, “But maybe you should introduce an hardcore level for people like me.” Un clin d’oeil qui lui offre, un sourire malicieux aux lèvres.

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“I plead guilty.” Le sourire s’accentue, charme du maître des lieux qui n’est jamais au repos. Et s’il lui est arrivé par le passé d’exercer ses pouvoirs sur des hommes, cela n’est pas sa spécialité. Rien n’empêche cependant de tester la théorie qui commence à fleurir dans son esprit, poussée par la seconde tête du Runespoor, analysant les possibles futurs. Il y a quelque chose dans la situation, qu’il ne saurait expliquer, et il vit trop de mystères pour savoir qu’il est bon d’en connaître tous les tenants et les aboutissants, si on souhaite garder la main. “I’m aware, do not worry. I’m here to entertain myself.” Il ne s’agirait donc que d’une heureuse coïncidence – occurrences dont l’illusionniste a appris à se méfier. “Then you have indeed come to the right place.” Il aurait pu lui demander de quitter les lieux. Mais un esclandre n’est pas souhaitable – et se priver d’un client n’est jamais bon pour les affaires. De plus, l’occasion est trop belle de le sonder, d’étudier de plus près la possibilité de lui faire rejoindre les rangs de Surgito, il ferait une belle addition à la branche gérée par Sang. Et si ses activités parallèles ne sont pas le sujet de la soirée, rien ne l’empêche de pousser ces investigations à son sujet. “That is most kind of you.” Le compliment est accepté, la méfiance ne sera donc pas de mise ce soir, ce qui arrange ses affaires. “Truth be told, a friend helped me pick it out. I’m glad you too think he did a good job.” Il ne sait que faire de cette information, se contentant de sourire en retour. “Your friend has impeccable taste,” et il connait une chose ou deux dans le rayon de l’esthétique, même si ses tenues manquent, aux dires de Seth, cruellement d’originalité. Qui a besoin d’artifice supplémentaire quand on possède son physique ? Et ses aptitudes, qui sont partout ce soir, notamment dans l’illusion dissimulant la porte d’entrée de l’attraction aux regards. “Why else would I be here ?” “To enjoy an amazing party in good company,” répond-il sans hésiter, et sans forcément se référer à sa propre personne. Il semble être venu Seul, et le Baku se souvient de la précision qu’il lui a offerte. Séparé, semblerait-il. “I like the adrénaline.” “Who would have guessed?” L’air est sarcastique mais bon enfant. Ils ne se trouveraient pas dans le genre de cercles qu’ils fréquentent si tel n’était pas le cas, c’est une certitude. “Getting me scared is becoming more and more difficult as years go by.” Cela résonne comme un défi, un affront fait à l’endroit et à ses propres capacités. Mais l’homme se reprend de lui-même, et le maître des lieux se contente d’une nouvelle gorgée de sa boisson. “Your establishment is still a very good place to have fun, but maybe you should introduce an hardcore level for people like me.” “Who says such a thing doesn’t already exist?” Le clin d’oeil est renvoyé naturellement, alors que l’air semble se charger d’une tension qui n’a rien de désagréable. “You seem to be deeply underestimating me, it would seem,” et pourtant il ne semble pas réellement fâché, se contentant d’énoncer ce fait. “It already cost you a victory in the past.” Il a l’arrogance de ceux qui se savent en position de force. Il est chez lui, dans son élément. Et personne ne maîtrise la peur comme les enfants de cette maison des plus particulières. “I bet I can make you scream.” Et il est prêt à miser cher sur lui-même dans ce domaine.

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Il avait bien fait, de pousser à travers la fatigue restant dans ses muscles, pour se déplacer juste ici, à la recherche d’un peu de divertissement. De bonne compagnie, comme le dit lui-même l’autre homme. Il ne se doutait pas que c’était bien la sienne qu’il avait cherché dès le départ, laissant la perspective de pouvoir au moins l’admirer le mener jusque dans ces lieux. Il songe presque à le laisser le savoir, pendant un instant, juste pour voir sa réaction. Probablement qu’il ne serait pas plus perturbé que cela — il suppose que c’est une occurence bien plus que régulière pour lui. Et, de toute manière, il préfère un peu plus leur conversation actuelle, plutôt que de prendre le risque de se voir être mis sous le feu des projecteurs. “Who says such a thing doesn’t already exist?” Il sourit un peu plus, un éclat d’intérêt dans les yeux. “You seem to be deeply underestimating me, it would seem,” “I wouldn’t dare,” qu’il souffle en retour, malice au coin des lèvres, alors que celles-ci trouvent le champagne encore une fois. “It already cost you a victory in the past.” A cela, il ne peut s’empêcher de rire très légèrement. “Who says that the artefact was my prize ?” Un sourcil qu’il hausse, s’amusant à réutiliser ses mots, à dissiper du doute par-ci par-là. Oh il sait très bien qu’il ne fait que foncer vers un mur, mais après tout, comme il l’a si bien dit, c’est l’adrénaline qui l’intéresse. “I bet I can make you scream.” Oh, il n’imagine même pas à quel point il a pu penser à cette possibilité, même si dans un contexte bien différent que celui dont parle Dante. Sa tête se penche légèrement sur le côté. “Is that a proposition, Dante ?” Prénom qu’il accentue un petit peu, de ce timbre de voix plus grave qu’il a appris à maîtriser. L’occasion est trop belle pour la laisser passer, après tout. “You’re making me deliciously curious,” il ne se départit pas de son sourire, “well, more than you usually do.”

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La partie d’échecs s’est engagée avec un naturel déconcertant, sans animosité mais avec une certaine tension, quasiment palpable. Et si Dante se joue toujours de ce genre de situations avec une aisance insolente, il semblerait que ce soir, certains paramètres lui échappent. “I wouldn’t dare.” Sourire de l’homme qui sous-entend grandement le contraire, ne pouvant s’empêcher de glisser : “Your friends seem to think otherwise.” L’arrogance de ce gang tentant de s’approprier ce qui est leur agace tout particulièrement les deux figures de proue de Surgito, qui ne manquent pas une occasion de leur prouver le contraire. Se joue t-il donc de lui, ou était-ce un compliment sincère ? Il ne parvient pas à le lire parfaitement – mais venant d’un ex-Auror, cela n’a rien de bien étonnant. Oui, ses recherches ont déjà commencé, Aslan étant apparu quelques fois au détour de ses songes. “Who says that the artefact was my prize ?” Il n’y avait pas d’autre prix à gagner ce soir-là et à sa connaissance, la vendeuse était repartie seule. Les mots et le rire ne semblent donc qu’une parade, qu’il accepte avec une gorgée de son verre. “This is hard to believe when you haven’t been seen for days.” Cela indiquait clairement pour lui le courroux de son commanditaire, qui lui avait sans doute fait passer un sale quart d’heure. Et à sa manière de se tenir, suffisamment éloignée de sa posture habituelle pour qu’il le remarque, il aurait juré qu’il avait raison. Et pourtant il ne semble effectivement pas plus perturbé que ça, attrapant même au vol la perche qu’il ne pensait même pas avoir tendue. “Is that a proposition, Dante ?” Ses instincts seraient-ils donc justes ? La pensée le fait sourire tout autant que le sous-entendu. Ah. Si tel est le cas, l’homme en face de lui est perdu. Il n’est jamais allé très loin avec un homme, mais suffisamment pour obtenir ce qu’il désirait à chaque fois. Et comme d’habitude, il ne doute nullement de sa victoire. “It is a very serious proposition.” Le regard est sombre et la voix de velours, venant se mettre au diapason du ton de son interlocuteur. Est-il déraisonnable à ce point ? Après tout, n’a-t-il pas reconnu lui-même, au cours de leur entrevue précédente, qu’il avait affaire à un maître en la matière ? “You’re making me deliciously curious, well, more than you usually do.” S’il a des scrupules ? Pas le moins du monde, à lui accorder toute son attention pour quelques minutes. “Often wondering about me, are you?” Il est extrêmement dangereux de le provoquer sur son propre terrain, où sa confiance est au maximum. “Well in this case...” Un geste de la main les débarrasse de leurs deux verres, et celle-ci vient ensuite se poser dans le dos d’Aslan, pour le diriger vers l’entrée de l’attraction. “Let’s see what can be done to satisfy your curiosity.” Et l’illusion de mur s’efface à leur approche, révélant un rideau qu’il lui fait passer. La pièce est noire, entièrement. Et il n’a aucun mal à se glisser dans son dos, alors que sa magie « referme » derrière eux, les isolant pour un moment. A laisser son souffle se diriger vers son oreille, avec sa question préférée : “So tell me, Aslan, what’s your deepest fear?” Et le jeu peut continuer.

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“Your friends seem to think otherwise.” Il aimerait lui dire qu’ils n’ont rien d’amis, qu’Aslan subit leur présence à chaque instant, désirant ardemment se lever en pleine réunion et planter sa baguette entre les deux yeux de Chikara. Il ne peut rien dire, cependant, et il le sait, y est habitué. Alors il garde la bouche fermée, souriant simplement. “This is hard to believe when you haven’t been seen for days.” Cette fois-ci cependant, il laisse échapper un léger rire. “A friendly squabble with the brigade, nothing to worry about.” Il sait ce que pense Dante. Et il n’y a aucune hésitation à dire la vérité, car après tout, l’homme ne risquait pas de le lui reprocher. Et il n’y avait même aucune excuse à utiliser, avec lui. Il était, après tout, bien au courant de ses activités une fois la nuit tombée. Enfin, presque toutes. Même s’il se dit que Dante doit se douter de plus, quand il le voit réagir, suivant son propre ton. “It is a very serious proposition.” “Is it ?” Il joue plus qu’autre chose. Aslan, depuis qu’il a commencé à fréquenté des hommes, il s’est rendu compte qu’il aime le jeu, se faire désirer quelque peu, mais surtout en être le maître. Dans un sens, savoir que cela ne fonctionnera jamais sur Dante ne le rend que plus confiant — car après tout, l’autre homme abandonnera bien avant qu’il ne le fera lui-même. Et pour le moment, Dante n’a pas de raison de faire courir des rumeurs sur lui. Il n’est pas dans ses ambitions de lui en donner. “Often wondering about me, are you?” Encore, il rit. Il rit parce que jamais Dante ne pourra imaginer à quel point. De quelle façon. Même s’il peut se douter, cela va bien plus loin qu’il ne l’imagine. “You can’t blame me for seizing up the competition.” La réponse semble évidente, après tout. “Well in this case…” Regard curieux quand les verres disparaissent, encore plus quand il l’entraîne ailleurs, une main sur lui. A night to remember, indeed. “Let’s see what can be done to satisfy your curiosity.” Un rictus apparait. “How generous of you.” Les yeux intrigués courent sur le mur devenant rideau, un presque frisson le traversant à la sensation de magie brève émanant de l’illusionniste. Et c’est un vrai qui le parcourt, quand il se rapproche. Il sait qu’il joue avec lui. Mais pas pour les même raisons. Cela ne le gêne pas du tout de suivre le mouvement. “So tell me, Aslan, what’s your deepest fear?” Son visage se tourne vers lui, peu dérangé de leur soudaine proximité. Son regard ne bouge pas du sien. “You don’t think I would make this easy for you, do you ?” Un air déçu s’affiche sur son visage. “Do you need me to ?” Lentement, il s’éloigne de lui, faisant quelques pas dans la pièce. “I was expecting better.” Il se retourne. “Maybe I’m in the wrong place, after all.”

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“A friendly squabble with the brigade, nothing to worry about.” “You don’t say...” Une information qu’il pourra aisément verifier grâce à leur informateur sur place, note mentale qu’il place sans enquêter plus en avant. Il n’en a pas réellement envie, il l’a dit lui-même, ce soir il ne s’agit pas de business. Il s’agit de Shadow North, il s’agit de son œuvre. “Is it ?” Et peut-être de voir jusqu’où il peut pousser ce nouvel atout, ou en tous cas le confirmer. “You can’t blame me for seizing up the competition.” “Your wife may not like the way you seizing the competition from upclose,” ronronne-t-il dans un rictus satisfait – car oui, l’alliance de retour autour de son doigt ne lui a pas échappé. “Lying about your marital status to get ahead on a deal is so low,” semble-t-il s’amuser. “Especially if you cannot afford to give what you sell in the end.” C’est la raison apparente de son célibat, une histoire qui se raconte dans les milieux qu’ils fréquentent – malgré, dit-on les nombreuses propositions qu’il aurait eues. Allez savoir. C’est un autre mystère qu’il gardera pour lui, alors qu’il s’apprête à faire partager à cet invité particulier quelques-uns de ceux de l’endroit qui lui est cher – autant qu’il le répugne. “How generous of you.” Ils sont passés dans l’autre monde. Celui qui n’obéit plus à aucune règle, autres que celles qu’il édicte. “You don’t think I would make this easy for you, do you ?” Leurs visages sont si proches qu’il peut sentir son souffle sur lui – le champagne a l’air de lui avoir plu. “Do you need me to ?” Il se pourlèche les babines. Non, bien sûr que non. Mais cela ne coûtait rien de tenter, pour l’aiguiller sur les boutons à chercher. Tant pis, il faut croire que son charme n’est pas infaillible. “I was expecting better.” Le sourire ne fait que s’accentuer, alors qu’il cherche délibérément à piquer son ego. Oh. La suite n’en sera que plus délicieuse. “Maybe I’m in the wrong place, after all.” “Maybe you are.” Noir total. Le peu de lumière émanant encore de la pièce qu’ils viennent de quitter, ainsi que les sons ont disparu. Il n’y a plus que l’encre la plus pure, les enveloppant. Les rendant aveugle. Le rendant aveugle. Le maître de l’illusion se déplace sans heurt – et sans le moindre son, jusqu’à lui, dissimulant sa présence jusqu’à se retrouver près de son oreille. “Should I have asked you what’s your deepest fantasy is?” Des bruits reviennent, lentement. Des plaintes, qui s’élèvent, murmures tout d’abord, s’ampifiant à mesure que le temps passe. “Ask what sin is haunting you ?” L’odeur vient, progressivement. Subtile, avant de gagner en puissance. Le soufre. Et les hurlements des suppliciés, qui prennent toute la place, dans la petite pièce. “In which circle of Hell shall you burn, Aslan?” Et la temperature monte. Graduellement. Le brûlé se mêle au mélange, alors que des ombres semblent bouger. Figures torturées, formes fantomatiques qui s’avancent. Stimuli qui ne font que gagner en puissance, alors que Dante, tournant autour de lui, lui offre suffisamment de lumièren pour distinguer le couloir. “So what will it be?” L’oppression continue ? Ou la fuite, vers la prochaine mise à l’épreuve?

Jeu 21 Jan 2021, 22:22

— in the devil's den i smile
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“Your wife may not like the way you seizing the competition from upclose,” il ne peut empêcher sa tête de se pencher légèrement, la malice brillant dans ses yeux. “You’re the one propositioning me,” qu’il glisse doucement, juste pour jouer avec lui, pour voir s’il est capable de le mettre un peu mal à l’aise en allant suffisamment loin. Non pas pour le voir s’éloigner de lui, bien au contraire. Mais tester ses limites est bénéfique pour lui, à tous les niveaux. “Lying about your marital status to get ahead on a deal is so low, especially if you cannot afford to give what you sell in the end.” Un très léger rire s’échappe de ses lèvres. “If you still need to ‘give what you sell’ as you say, to have what you want, you’re not that good of a seducer I’m afraid.” Pour être honnête, les manières fortes avaient toujours été les préférées d’Aslan, mais il savait se faire gant de velours. L’avantage à se mentir à lui-même pendant des années, c’était qu’il était devenu particulièrement bon pour se créer un personnage et mentir aux autres — tant mieux, vu ses capacités en Occlumentie, on avait moins envie de fouiner son esprit s’il était crédible. Et il savait que Dante n’avait pas ces capacités-là ; ou alors, elles étaient terriblement bien cachées. Mais en vue de son entrée en matière alors qu’ils se retrouvent seuls, cela n’est que confirmé. Pour le moment, Aslan s’amuse plus qu’autre chose. Jamais Dante ne pourra découvrir les peurs tapies au fond de son coeur sans qu’Aslan lui-même ne les révèlent — il ne le connaissait pas assez bien pour deviner. Et même celles-ci… il était assez lucide pour savoir que rien n’était vrai. “Maybe you are.” Sa vision lui est prise, et sa seule réaction est d’avoir une expiration amusée. Il ne sait pas que le lion n’a pas besoin de lumière. Sa présence si proche le fait frissonner cependant, et il se pencherait presque pour l’effleurer, pour sentir son souffle plus proche — plus bas, contre la peau de son cou. Il ne bouge pas d’un poil. “Should I have asked you what’s your deepest fantasy is?” Un léger rire. “I might shock you.” Un sourcil s’hausse alors que l’environnement se fait plus consistant, alors que les voix s’élèvent, que son odorat détecte quelque chose autre que le parfum enivrant du serpent tournant autour de lui. “Ask what sin is haunting you ?” “How much time do you have ?” Il dit cela sur le ton de l’humour, regrettant un peu de ne pas avoir son verre pour continuer à siroter son champagne. Il n’y a pas une once de peur en lui pour le moment. Il est plutôt concentré sur la voix de velours, et sur la démonstration des pouvoirs qu’il n’a encore jamais vu à l’oeuvre. Il a une curiosité certaine à leurs sujets, et il sait que cela pourrait lui servir plus tard. “In which circle of Hell shall you burn, Aslan?” Definitely the one you’re burning in. Pendant un bref instant, il n’est pas certain que la chaleur provienne de lui ou des illusions. Il n’est probablement pas censé ressentir un début d’excitation dans un contexte pareil. “So what will it be?” Il hume un instant, avant de faire bouger ses épaules, une main se passant dans sa nuque. “Well those wails are getting annoying, to be honest, so anywhere they are not.” Il pointe un doigt vers la lumière qu’il perçoit. “Is that Heaven ?” qu’il demande avec humour, commençant à marcher dans cette direction sans aucune hésitation. “I do hope my deepest fantasy is awaiting me there.” Il y avait déjà une bonne partie des éléments présents. Juste un peu trop de vêtements.

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“You’re the one propositioning me.” Et si cela peut lui faire avoir ce qu’il veut, peut-être devrait-il réellement le faire. Où serait le mal ? Parce qu’après tout … “If you still need to ‘give what you sell’ as you say, to have what you want, you’re not that good of a seducer I’m afraid.” … cela le fait rire. “Know that I never give anything,” lui a-t-il précisé dans un sourire dont il a le secret, “I only take.” Et toutes celles étant passé entre ses draps pourront le confirmer – sauf une, qui l’a convaincu de ne plus jamais, au grand jamais, donner. A part peut-être la peur de leur vie aux âmes qui ont le malheur de s’égarer entre ces murs. Avec l’homme en question, il semblerait que la tâche soit plus ardue qu’à l’ordinaire – ce qui ne le dérange pas forcément. Il n’a jamais été contre un challenge. “I might shock you.” Un ricanement lui échappe. Comme s’il pouvait y avoir quoi que ce soit sur Terre capable de le choquer. Il n’a aucune idée de qui se cache dans l’ombre, de ce qu’il a vu, de ce qu’il a fait. Et cela le fait sourire, dans l’obscurité. “How much time do you have ?” “We have all night.” La voix de velours se déforme, ricochant sur les murs, promesse qui pourrait être douce mais ressemble quelque part à une menace, flottant dans l’air. Faire perdre la raison à un ennemi ? Cela lui est arrivé, une fois. Une combinaison parfaite de ce que Minki fait de pire et de ce qu’il fait de mieux – à moins que ce ne soit l’inverse. “Well those wails are getting annoying, to be honest, so anywhere they are not.” La nuque de l’illusioniste joue. “Is that Heaven ?” Les plaints s’intensifient, comme pour lui répondre. “I do hope my deepest fantasy is awaiting me there.” “Better leave all hope behind,” murmure une voix désincarnée à son oreille. La stratégie n’est pas la bonne, Dante s’en rend compte assez rapidement. Tous comme les horreurs au sein de son royaume ne l’affectent pas, elles ne semblent pas avoir de prise sur l’homme qui l’accompagne. Ils en ont trop vu, ont trop vécu pour se laisser surprendre comme certains groupes qu’ils croisent. La progression est rapide, trop rapide. Aussi est-il temps de changer d’angle d’attaque. Après quelques pièces de l’exposition en place – dont il est pourtant particulièrement fier, effets, décors, acteurs sont au point, il l’oriente différemment. Cela fait quelques minutes qu’il diminue sa propre aura, illusions masquant sa présence au fur et à mesure des pas qui sont effectués. S’il est resté simplement en retrait, l’observant, soudainement, il n’est plus là. Imperceptible. Il a simplement disparu, dans un couloir qu’ils empruntaient tous les deux. Et ce sont des sons de lutte, lointains, qui commencent à résonner. Les rires, les cris des invités sont toujours perceptibles. Mais s’il regarde en arrière, la topographie du lieu a changé. Il n’y a plus qu’un couloir sombre, nu. Des portes. Et un grognement. Sa propre voix. Un peu plus loin. Derrière l’une d’entre elles.

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“We have all night.” Oh, il aimerait que cela soit le cas. Pour autre chose que Dante s’escrimant à lui faire peur, cependant. On ne pouvait pas tout avoir, de toute manière. Et il savait que cet homme-là faisait partit de ce qu’il n’aurait jamais. Et, quelque part, il l’acceptait. Cela ne l’empêchait pas d’apprécier sa présence. Car en plus d’être particulièrement agréable à regarder, il faisait partit de ces personnes dont il appréciait la conversation, et qui était facilement capable de suivre n’importe quel rythme qu’il imposait. Même dans une situation pareille, il semblerait. Pour le moment plus amusé qu’autre chose, Aslan en revient à son habituel humour mal placé. Il se demande si celui-ci ferait rire Dante, s’il n’était pas celui créant tout cet environnement. “Better leave all hope behind.” Eh bien, quel dommage, même si c’était loin d’être surprenant. Ses pas le mènent vers la lumière — il sourit à la pensée, amusé — suivant le chemin indiqué. Les sens en éveil, il lâche un commentaire ça et là sur ce qui lui tombe sous les yeux. Tout est parfaitement bien réalisé, et il est à peu près certain qu’il amenait certains de ses proches ici, ils détesteraient l’expérience tant elle est réussie. Lui, il apprécie simplement les efforts mis, tout en restant légèrement sur ses gardes. Il se doute bien que Dante est loin d’en avoir fini. Il l’imagine mal accepter qu’il ne puisse arriver à ses fins. Alors qu’il avance, il devient de plus en plus silencieux. Sa magie s’étire autour de lui alors qu’il sent la présence de Dante vaciller — comme pour le rattraper. Quand, au détour d’un couloir, il se retrouve seul, il sourit à lui-même. “So now the real fun begins,” qu’il murmure doucement, observant les alentours sans rien y trouver de spécial. A l’exception, quand il se retourne, de l’endroit qui a radicalement changé. “Impressive,” qu’il complimente dans le vide, se doutant bien que l’autre était là à l’observer. Lentement, Aslan fait demi-tour. Beaucoup plus rapidement, un son attire son attention. Le lion redresse les oreilles. What is he up to now ? Ses pas le mènent vers une porte en particulier, et il n’y aucune hésitation à l’ouvrir, les sourcils légèrement froncés, perturbés parce ce qu’il entend. Il est légèrement désarçonné, en constatant la présence d’autres personnes. D’autres personnes qu’il connait, qu’il fréquente désormais régulièrement, glissé dans l’ombre de Chikara. Ses yeux tombent rapidement vers le sol. “Dante,” un souffle choqué, tout simplement car ceci n’a aucun sens. Pendant un bref instant, il oublie où il est, et il se demande comment le Baku a pu se retrouver dans une telle situation, comment il a pu se faire prendre. Sa baguette glisse entre ses doigts. “Stop this,” qu’il ordonne, fait un pas en avant. La porte qui se referme derrière lui le ramène soudainement. Des illusions. You’re being played with Aslan, get a grip. Son regard a du mal à se détacher de la scène qui le met si mal à l’aise, qui tire sur son instinct de protection. “Alright, I get your point,” il n’essaie même pas d’arrêter les hommes, car ils ne sont pas vraiment là. “That’s enough,” voix qui se durcit. C’est loin d’être de la peur pour être honnête, mais plutôt une inquiétude mal placée, un malaise profond d’avoir à vivre cela — les sons font mal à entendre. Deux sorts glissent de ses lèvres pour tenter de dissiper l’illusion, sans aucun effet. L’information est rangée dans un coin de son esprit. What kind of magic is this ? “You win. Make it stop.” Il n’est pas en position pour, mais sa voix résonne comme un ordre, juste car il ne sait pas trop comment s’exprimer autrement.

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