MIKROKOSMOS
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Il avait peut-être attendu plus qu’il ne le fallait, et à ses yeux cela était suffisant mais surtout nécessaire pour qu’il garde la tête froide quand il rencontrera Minki à nouveau. Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’il devait confronter un homme, qu’il considérait avec beaucoup d’affection, pour l’étranglement de la femme avec qui il partageait sa vie. Énoncé comme ça, cela lui en donnerait presque des sueurs froides ; parfois le monde était un peu trop petit à son goût. D’ordinaire cela l’aurait rendu surpris, et pourquoi pas heureux comme quand Maeko lui avait annoncé son mariage avec son ami, mais sa réaction fût tout autre. Déni, réalisation, amertume, comme une flèche plantée dans sa poitrine, avant qu’il ne réconforte l’actrice du mieux qu’il ne pouvait, si éloigné de toute cette situation sans jamais exiger pourquoi et comment tout cela s’était déroulé. Et peut-être qu’il le demanderait à Minki, ou peut-être pas, il ne le savait toujours pas. Haruka était certain que sa décision allait dévier dès qu’il verrait le visage du cadet. Le gardien trouvait toujours un certain plaisir à le retrouver et l’entendre parler brièvement de la vie post-académie. Et à cet instant présent, il aurait presque souhaité que l’homme ne soit pas dans le pays pour décaler à nouveau cette réunion mais malheureusement, il fut réactif quand il le contacta la semaine dernière pour qu’il se retrouvent en extérieur pour une fois, la dernière rencontre en dehors de l’académie totalement imprévue. Haruka se demanda alors s’il avait tiqué à devoir le retrouver en dehors du confort et de la chaleur qu’offrait le cottage, mais cette fois si cela était nécessaire à ses yeux qu’ils ne soient pas seuls. Il n’était pas de ceux qui finissait généralement au milieu d’une querelle, mais le voilà alors qu’il ne devrait pas hésiter sur ses positions, et incapable de savoir où finirait la conversation. Il n’avait pas prévenu l’actrice de son rendez-vous aujourd’hui, pour ne pas lui rappeler de mauvais souvenirs mais aussi dans le cas où elle aurait essayé de l’en empêcher. Il n’imaginait pas ce qu’il se serait passé, si l’homme se serait présenté sur un coup de tête comme il le faisait souvent et que le problème n’avait pas été réglé. L’homme lâche un long soupir avant d’appuyer son dos sur le siège où il était confortablement installé, attendant l’arrivée de Minki. C’était un salon de thé, pour ne pas changer, pas trop bruyant et qu’il côtoyait de temps quand il voulait changer d’air. Une porte s’ouvre et une silhouette se présente à lui, plus fluide depuis l’été dernier et ses blessures qui l’avait handicapé. Paupières qui battent et lèvres toujours immobiles avant de réaliser qu’il était temps maintenant. ”It’s been a while, Yeon-kun. Please sit, I hope I didn’t bother you.”
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— SURRENDER
october 2nd, afternoon
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Ils sont rares, les jours pendant lesquels Minki désire obtenir plus qu’il ne possède. Le hensoku voit au sein des amés des émotions complexe, y force ce que le monstre aimerait y apposer. Emotions qui, chez la bête, sont trop instables pour permettre développer un quelconque talent en legilimancie. Alors Minki, il ne sait pas ce que pense les gens, n’est capable que d’apprendre ce qu’ils ressentent. Souvent cela lui suffit ; aujourd’hui, il aurait aimé en savoir plus. Parce que la rencontre qui l’attend est différente. Parce qu’une rencontre au sein d’un mariage semble avoir tout changé. Minki, il s’est toujours fait invité chez Haruka, a toujours rejoins cette demeure a même l’école. Il y a amené Yazuo, l’y a laissé de longues heures durant. Aujourd’hui, le gardien l’a invité ailleurs, au milieu d’une foule. Il ne sait pas ce que l’homme pense, Minki, mais il se doute bien que cette confiance qu’ils ont toujours possédée s’effrite doucement. Pire, il n’a que peu de doutes quant au fautif – a la fautive. Femme désormais intouchable, au même titre que tant d’autres. Il se demande parfois, le voleur, pourquoi son frère semble choisir de s’entourer de sorcières qu’il ne peut supporter. Aujourd’hui, il n’en parlera pas – espère ne pas en parler. Aujourd’hui, alors qu’il se meut au travers de la ville, il est l’homme que le gardien a connu de longues années durant, le briseur de sorts au sourire facile et au regard curieux. Aujourd’hui, il n’y a rien qui fait de lui le monstre que son cœur a créé, loin de Surgito le temps d’une journée, il n’y retournera pas avant que le soleil ne daigne sombrer ; est-ce que cela change cette manière qu’il a de se porter ? Qui sait. Tout ce dont il est certain, c’est qu’il est poli quand il entre dans le café, quand on l’amène jusqu’à la table à laquelle Haruka est déjà assis. Il ne lui parle pas immédiatement – quelque chose ne va pas. Son esprit court, vole, tente de prévoir ce qui l’attend. Qu’est-ce que Leelavati a bien pu lui dire ? Elle n’aurait jamais parlé de Surgito, même Dante n’aurait pas pu la protéger alors. Et pourtant, elle a dû parler de lui, de cette relation qu’ils partagent depuis des années. « It’s been a while, Yeon-kun. » Un sourire alors que son dos se courbe doucement. « Please sit, I hope I didn’t bother you. » « You’d never bother me, Sensei. » Il prend une décision consciente de laisser sa veste sur le dossier de sa chaise, offre silencieuse de ce calme qu’ils partagent normalement. « Were you too busy at home? » qu’il demande en prenant place sur la chaise libre. Innocence sur le bout de la langue, dans le coin de son sourire. Peut-être même qu’elle dance dans le fond de son regard, quelque part sous la curiosité dangereuse. « This is a nice café. » Il trouve sa position nonchalante comme souvent, tente de trouver quelque chose dans les yeux du sorcier ; quelque chose qui l’aidera à comprendre ce qui l’attend. « Did you wanna talk about something? »

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cowboy
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Les prunelles suivent du regard l’homme qui s’abaisse au fur et à mesure pour s’asseoir face à lui. Haruka ne peut empêcher la commissure des lèvres de légèrement remuer en l’entendant dire qu’il ne le dérangeait jamais, l’habitude sans le moindre doute. Et cela aurait été sûrement assez pour que l’homme se détende et agisse comme il le faisait toujours avec Minki, avant que les brides de conversation de Leela ne lui reviennent soudainement, et le ressorte de cet instant de faiblesse. Énième soupir intérieur derrière le visage quasi figé, le gardien n’avait pas le meilleur talent pour camoufler ce qui pouvait le contrarier contrairement à son cadet, probablement parce qu’il n’avait jamais eu à devoir le faire. “Were you too busy at home?” Ses yeux s’attardent brièvement sur les bras de Minki, résultat de son activité, et il ne pouvait qu’imaginer le nombre de choses qu’il pouvait faire avec, bien que l’idée d’user de la force de ses bras et de ses mains pour s'emparer d’un cou ne lui serait jamais venu. Son image de lui était désormais fébrile, mais pas sur le point de se briser. Il était pragmatique, sachant pertinemment que l’image qu’il pouvait offrir était différente d’une personne à une autre, et Haruka eut la chance de voir son aspect luisant. Ou peut-être que ses yeux avaient juste décidé de camoufler la réalité, prétextant le passage à l’âge adulte. Ses paupières battent et il se rappelle de la question posée. “Oh, sorry. Not really but I thought that a change of scenery would be good for once.” Et pour une fois, il trouva plus simple de mentir, ne voulant pas l'effrayer probablement parce qu’il ne le méritait pas avant de se remémorer encore que peut-être, il le méritait. Sans doute. Il n’avait que des mots en tête, Haruka, accompagné du souvenir de larmes qu’il avait essuyé. Aucune scène n’était présente dans son esprit, les deux visages ainsi que la jugulaire écrasée ne semblaient pas se dessiner ou au moins être imaginés. Tout lui semblait si peu familier que son esprit semblait s’y refuser. “This is a nice café.” Il acquiesce, ne doutant pas un seul instant de ses goûts les concernant. “I’m glad you like it, even though I don't think their tea is better than mine.” L’un des rares sujets où Haruka se permettait d’être arrogant, même dans la situation où il était. “Maybe we should order. It’s on me for making you come here.” Et tandis qu’il réfléchissait à ce qu’il allait prendre, ce fût Minki qui prit le taureau par les cornes. Il en serait presque fier de lui s’il n’avait pas autant voulu retarder cette conversation. “Did you wanna talk about something?” Quelques secondes suffirent avant qu’il n'acquiesce à nouveau à la question. “Indeed.” Haruka aurait bien aimé ajouter qu’il n’avait pas à avoir peur, mais à vrai dire, lui-même ne croyait pas en ces mots, lui qui ne se mêlait jamais des histoires des uns et des autres pour au final finir bloqué en plein milieu. Mais il n’aimait pas mentir. “We haven't seen each other since that wedding. It was nice to see a familiar face there.” Qu’il soupire, comme perdu dans ses pensées. “It was also nice to know that you knew the person who invited me there. Even if there was a misunderstanding between us afterward as a result.” Et finalement il se redresse sur son siège, les mains toujours croisées témoignant de sa longue réflexion. “But then, she told me something I didn’t want to believe.”
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october 2nd, afternoon
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« Oh, sorry. Not really but I thought that a change of scenery would be good for once. » Il sourit, Minki. Il sourit parce qu’il se dit que c’est ce qu’il se doit de faire. Il sourit mais son regard est posé sur le gardien comme il ne l’a jamais vraiment été : c’est Buruburu qui l’observe. Il tente de comprendre les émotions qui s’y cachent, comme si le cocktail assit devant lui pouvait avoir un quelconque sens. « I’m glad you like it, even though I don't think their tea is better than mine. » « Not many teas are, » qu’il répond comme si de rien n’était, avec simplicité et nonchalance. Dans le fond de son esprit, il se demande s’ils pourraient se contenter de partager un doux moment comme ils le font souvent. Mais quelque chose dans le fond du cœur de Haruka semble avoir une autre idée. « Maybe we should order. It’s on me for making you come here. » Il laisse sa tête se baisser dans une révérence polie, laissant son attention se poser sur la carte devant lui. Son regard y lit des noms de thés, de friandises, de toutes ces choses qu’il aimerait pouvoir commander ; son esprit est incapable de s’y concentrer. C’est surement pour cela qu’il pose la question, qu’il tente de comprendre ce qui les force à ce rejoindre dans cet univers étranger. « Indeed. » Indeed. Minki se contente d’observer le sorcier. « We haven't seen each other since that wedding. » Déjà, son cœur s’assombrit. Un mariage au sein duquel il aurait préféré ne jamais croiser Haruka. Parce que Haruka ne sait de lui que la douceur, que le mensonge qu’il se prend pourtant à apprécier. Une douceur qui n’était pas présente lors de ce mariage, là ou l’illégalité a brillé le temps d’une nuit. Le gardien n’aurait jamais dû s’y trouver. « It was nice to see a familiar face there. » « A nice surprise. » Le gardien n’aurait jamais dû s’y trouver mais Leelavati a décidé de s’approcher de lui, de le charmer, de l’y inviter. La simple idée suffit à faire bruler la colère de son hensoku, rage qu’il tente de dissimuler au mieux. « It was also nice to know that you knew the person who invited me there. » Mais Haruka, il continue de parler d’elle, de celle qui a manqué d’exposer Minki comme le monstre qu’il est réellement. Il continue de parler d’elle alors Buruburu continue de bruler. Sa jambe gauche bouge de haut en bas, mouvement anxieux qui ne lui ressemble pas vraiment. « Even if there was a misunderstanding between us afterward as a result. » Un froncement de sourcils, des mouvements qui ralentissent alors qu’il tente de comprendre ce que le gardien tente de lui dire. « But then, she told me something I didn’t want to believe. »

Il comprend. Bien sur que Minki comprend. Son esprit se contente de poser des évènements au sein d’une timeline dont il connait une partie. Il se doute bien de ce que Leelavati a bien pu dire à Haruka – une chose qui le pousse à vouloir le rencontrer en public. Il comprend, et pourtant, il ne sait trop comment réagir. Il est tenté de mentir, de sourire comme il le fait souvent, mais ils existent déjà des doutes dans l’esprit de Haruka, c’est évident. Parce que, pour une raison que le voleur ignore, il s’est attaché à cette femme, lui fait confiance. « Something you didn’t want to believe? » qu’il répète alors que sa jambe reste immobile. « Is this why we’re here? » Ce n’est pas qu’il a calmer le son de sa voix, mais le ton semble plus discret, comme s’ils s’apprêtent à partager un secret qui ne devrait pas l’etre. « Why we’re not in your house? » Quelque part dans le fond de son esprit, il ne peut se défaire de cette frustration, cette haine qu’il éprouve envers la sorcière qui semble continuer de ruiner sa vie. « I guess people sometimes have to do things they don’t want to. » Et peut-être même que cette haine est visible derrière le regard qu’il offre à l’homme, derrière le sentiment qui y danse. Ce n’est pas vraiment qu’il a peur, Minki. Non, il a eu peur alors qu’il s’est retrouvé perdu au sein d’une cave dans le sud de la France, alors qu’il a manqué d’y mourir. Et pourtant, ce qui valse dans son âme s’y approche le plus – la peur de perdre un être cher. « Did you believe her, Sensei? »

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cowboy
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Il y a de la légèreté dans les mots de Minki, sur le salon de thé, sur le thé du gardien qui suit le propre compliment qu’il s’était fait, et qui le fit sourire, brièvement amusé. Puis la scène fut finalement fixée, Haruka n’avait plus rien à cacher. Il est silencieux au début, Minki, avant de finalement légèrement élever sa voix. “Something you didn’t want to believe ?” Et la tristesse sous la forme d’un sourire se dessine finalement sur ses lèvres. C’était quelque chose qu’au fond, il refusait toujours de décrire comme un fait. Et peut-être que c’était ça qu’il attendait de Minki, qu’il le nie. “Is this why we’re here ?” Le gardien acquiesce sobrement la tête. Il n’avait eu que peu d'informations à ce sujet, mais elle l’avait nommé comme un ancien ami, un ancien collègue et l’homme refusait d’aller plus loin dans la réflexion en terre inconnue. Le pousser serait d’envisager d’autres possibilités quant à la vie de la femme dont il ne connaissait rien, contrairement au peu qu’il ne savait de Minki. S’il tendait bien l’oreille, il entendrait peut-être cette petite voix au fond de sa tête lui murmurant que ça en serait presque dangereux. “Why we’re not in your house ?” Il avait pensé que son cadet avait déjà la réponse à cette question, à tort. Il avait préféré éclairer les torts ou malentendus en dehors de ses propres murs. Un soupir s’échappe avant de finalement prendre à nouveau la parole. “Just in case. I didn’t want to have a bad memory of you there.” Les mots sont amers, prononcés de sa bouche. Haruka ne voulait garder que des souvenirs positifs de lui dans sa propre maison. Jusqu’à présent, il les avait tous été, et il souhaitait continuer pour encore longtemps, si l’homme lui laissait le choix. “I guess people sometimes have to do things they don’t want to.” Si ce n’était pas un début d’aveu, cela lui ressemblait étrangement. Le Haruka d’il y a vingt ans n’aurait qu'acquiescé avant de sombrer à nouveau, et le Haruka de maintenant ne pouvait que le regarder, confus. Mais tout était confus dès le départ, et il ne pouvait rien voir comme ce regard obscurci qui lui faisait face et qu’il n’arrivait plus à lire depuis. “Did you believe her, Sensei?” Il pouvait sentir son cœur battre de la même façon qu’il avait battu en entendant Leela parler, la nervosité qui se mêlant au choc et au doute, et à l’envie de la contredire car c’était impossible que cela soit vrai. “I didn’t. At first. I couldn’t believe it.” Les mots prononcés si délicatement qu’on ne le croirait pas en train de parler à quelqu’un accuser de strangulation. “I didn’t  want to believe it. Because, it wasn’t supposed to be true.” Son regard recroise le sien, le vide dans le regard du gardien pouvait en dire long. “But, you tell me. I can understand that people might be different with other people.” Il était certain qu’il aurait fermé les yeux s’il s’agissait d’une autre, les affaires de Minki n’étaient pas les siennes. “But, I love that person.” Mais il s’agissait de Leela, alors tout avait un autre sens. “Yeon-kun. Did you strangle her ?”
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« Just in case. » C’est le ton du gardien qui confirme les doutes – les peurs – de Minki. « I didn’t want to have a bad memory of you there. » Oh, comme il aimerait pouvoir éloigner Haruka des pensées qu’il possède aujourd’hui. Mais que peut-il vraiment y faire ? Incapable de s’interposer, de l’empêcher de visualiser ce qui danse déjà dans le fond de son regard. Lui, le monstre, le grand prédateur, se retrouve perdu, coincé dans un coin du monde au sein duquel il n’aurait jamais pu imaginer se trouver. Il tente d’attirer l’attention du sorcier ailleurs, le mener vers un moment qu’il serait capable de contrôler – il en est incapable. « I didn’t. » Le ton des phrases qui se voient suivies de ce ‘mais’ fatidique. « At first. » Il ne détourne pas son regard, Minki ; peut-être que sa douleur est tout de même visible sur ses traits. « I couldn’t believe it. » Autour de lui, c’est comme si toute cette vie qu’il a un jour vécue s’écroule. Perdu est l’étudiant aux notes plus qu’acceptables, le préfet au sourire joueur qui semble être plus que d’autres. Lointaine est cette image qui se veut désormais oubliée, effacée. Peut-être devrait-il être heureux, que de savoir qu’il est désormais la version de l’homme qu’il est réellement. Et pourtant, il serait faux de dire qu’il a menti a Haruka des années durant. Minki est aussi doux qu’il est violent – c’est juste qu’il est difficile de voir la douceur au travers de la violence. « I didn’t want to believe it. Because it wasn’t supposed to be true. » Parce que Minki ne devrait être que celui qu’il est en compagnie du gardien – parce qu’il ne peut être autre chose que généreux, avec une touche d’incompréhension. « But you tell me. » Il ne sait pas ce qu’il pourrait bien lui dire, le monstre. C’est presque s’il ne se lève pas, ne disparait pas plutôt que de faire face a ce qui l’attend. « I can understand that people might be different with other people. » Les doigts du voleur coulent le long du menu, mouvement auquel il ne pense pas vraiment, besoin de distraction de ce dont il ne peut se détourner. « But I love that person. » Il ne peut s’en empêcher – il soupire, laisse son regard rouler dans son crâne. « Yeon-kun. » Ses yeux trouvent ceux de Haruka. « Did you strangle her ? » A peine pose-t-il la question que le monde semble disparaitre. Le son des conversations, des rires, de cuillères contre des tasses. Il ne reste plus qu’eux. Eux dont les mots sont désormais cachés. Eux, qui se font face. C’est le gangster qui est avachi contre le dossier de sa chaise. « Yes, » qu’il répond simplement. « She disrespected me. You know I never liked that. » Quelques combats d’enfants auquel il a pris part entre les murs de l’école. Il se battait parfois, Minki, ne laissait derrière lui que quelques bleus, quelques lèvres fendues. Mais il est loin, l’enfant. « I don’t know what she did or didn’t tell you. Whatever it was, she shouldn’t have had. » Ses bras viennent se croiser sur sa poitrine, son regard trouve la fenêtre un moment. « We all have secrets, sensei. I guess some should remain that way. » Doucement, il retrouve les yeux de l’homme. « Whatever, she’ll be fine. I won’t… » Quelque chose l’arrête, lui arrache un sourire amer. « She’ll be fine. »

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cowboy
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