planet of love

l’idée est à la fois bonne et mauvaise. bonne, car s’evader de cette enfer d’anxiété et de peur est un bon moyen pour aller de l’avant, mauvaise, car si ils se font chopper alors c’est la fin pour eux d’eux. un peu comme la vie au final, faire le bon ou la mauvaise décision, ou trouver la parfaite balance entre le bien et le mal. hikaru ne sais pas faire ça, il prend des décisions à la hâte, suis avec ardeur les battements de son coeur et avale amèrement les conséquences. pourtant, il ne se décourage pas face à l’adversité, un coeur vaillant et ambitieux, tel un vrai personnage principale d’un coming of age qui se doit de faire ses preuves à la terre entière. hikaru, il ne pense même pas à lui, il pense à elle. à swann. sa duckie d’amour, sa douce moitié, son autre lui. il pense à la douleur qui l’a accompagner et la peur qui a du agiter son coeur, et ça, ça lui fonder le coeur. car nul l’a le droit de faire du mal au délicat petit cygne, pas sous la surveillance du tendre Ueno.

« Okay, close your eyes, i’ll guide you. » ils entrent dans l’endroit interdis, et hikaru part du principe que si elle n’est pas au courant d’où ils sont, alors elle n’est pas complice, si ? il n’en sais rien, il part souvent du principe que, et il voit où ça mène. dangereux aventurier qui ne prend pas la peine de lire les règlements, Indiana Jones n’a pas besoin de règlement, et puis, qui va m’interdire de vivre si je le veux ? il peut sentir les yeux de Kaoru rouler et entendre son soupire, mais il a toujours été comme ça, l’enfant : une vie sans retenue et le coeur qui guide chacun de ses pas. « Lumos! » sa baguette est dresser en avant pour allumer la pièce, il en oublie de guider le cygne. « Be carfull! » il se précipite pour la rattraper avant qu’elle tombe, une grimace sur son visage. « Are you ready Swannie… TADA! An ice park. » l’enfant fais de grand geste, dans un sourire béant, enfant soleil qui dévoile sa surprise, impatient de voir la réaction de sa moitié.

« Did you remember ? We used to do ice skating when we are young. » doux souvenir qui flotte au dessus d’eux, comme un voile de nostalgie. l’innocence avait laisser place à autre choses, et pour une fois, hikaru aurait aimer retomber dans les bras de cette saleté de mélancolie.

les pas sont hésitants, incertains, les doigts serrés autour des siens. swann elle sait pas trop pourquoi elle a cédé, quand hikaru est arrivé sans prévenir, sous ses grands airs de dramaturges prêt à lui faire vivre la pièce de théâtre de sa vie. probablement n'avait-elle pas même la force de tenir tête, le regard est hagard, curiosité - et crainte ? - dans les opales chocolat quand il lui intime de fermer les yeux. « wait, what ? » la priver d'un sens n'a jamais été une bonne idée, d'autant plus après ce qu'ils avaient vécu. cette peur prenante d'être arrachée à la vie qu'elle mène aujourd'hui, entourée par eux, entourée par les bruits. pourtant c'est en resserrant plus fort encore ses phalanges autour de celles d'hikaru qu'elle s'exécute, s'approche,  les pas qui s'alignent gracieusement l'un devant l'autre.

et elle sait, swann, elle a conscience des efforts qu'il développe pour lui remonter le moral, apprécie le geste bien que n'étant que peu expressive dernièrement. la danseuse est reconnaissante de la présence constante de son ami d'enfance, toujours là pour pour s'assurer qu'elle demeure dans la lumière et ne laisse jamais les ombres la rattraper. bon, ça, c'est sans compter sur le fait qu'il oublie de lui montrer le chemin, poupée trébuchant contre une marche, rattrapée in extremis par le joueur de quidditch, heureusement adroit. « you said you'd guide me. » qu'elle ronchonne, coeur battant, se redresse pour découvrir la surprise, dévoiler les opales à nouveau en levant le voile de se paupières rafraîchies par l'hiver. et par la glace. ice park; la fierté dans les yeux d'hikaru, et les yeux brillants de l'enfant cygne qui sent une vague de nostalgie la submerger. « of course i do remember... we used to go ice skating every winter. and i fell more than i could ever count. » et pour la première fois depuis des jours : l'esquisse d'un sourire aparaissant sur les lippes roses.

« but we shouldn't- what if someones catches us here...? » qu'elle demande, soucieuse, le ton de la voix qui se baisse, et les sourcils qui se froncent, illustrent le désarroi de la danseuse. pourtant, c'est le corps qui se rapproche de la surface gelée, l'observe avec intérêt. « do you think we can go ? » la question est soufflée, tandis qu'elle s'accroupit au bord de la patinoire, frôle la glace du bout des ongles, songeuse.

coeur qui s’emballe quand la surprise est enfin dévoiler. des souvenirs émerge dans l’esprit du jeune garçon, des enfants qui dansent sur la glace, leurs rire qui éclate, et leur main serre si fort l’un dans l’autre que leurs doigts finissent par en souffrir. mais cette souffrance, si particulière, l’enivre de nouveau, une envie soudaine de la retrouver. « I still have a mark from our last dance. » un gloussement amuser franchis ses lèvres, ses souvenirs sont graver avec douceur dans sa mémoire et il se les repassent souvent pour se réchauffer le coeur.

il peut sentir l’enfant méfiante.
il peut voir la peur dans ses yeux.
hikaru panique un peu, il ne voulait pas voir une swann triste, loin de là.

« don’t worry, it’s fine. i ask to a guys who work here, he told me we can stay and close the door when we leave. » il caresse le haut de son crâne, un fin sourire sur ses lèvres. ça lui faisait toujours aussi étrange d’entendre la voix de swann. il se souvient encore des gestes qu’il a appris pour pouvoir communiqué avec elle. une tendresse particulière quand il entend alors sa voix, le coeur étrangement heureux. il s’active et sort les patins à glace. « sit down, and trust me. » avait-elle un autre choix ? elle pouvait rentrait bien sur, mais faudrait-il qu’elle connaisse le chemin inverse. « trust me little bird. » dit-il de nouveau, avec une voix plus douce cette fois-ci, moins hikaru, presque kaoru. kaoru et la douceur qui apaise, kaoru et sa voix si tendre qu’on en oublie le début de sa phrase. hika lui, est toujours tout feu tout flamme, il brule entre les doigts, et il embrase tout ce qui l’entour. ça peut être terrifiant. alors, de en temps en temps, il empreinte l’apparence de son autre lui, pour user du son pouvoir sur les autres.

il avait lasser les patins aux pieds de la demoiselle, et avait fait la même pour lui. « is it fine? » ils étaient tout les deux rouiller de toute façon, personne n’allais les juger, puisqu’il n’y avait personne. hikaru se lance en première pour montrer l’exemple. la sensation est agréable, mais étrange, il manque de tombe et s’accroche à la barre qui épouse le contour de la scène. finalement, il s’imagine sur son balais et se tiens droit comme un pique, laissant ses jambes se mover l’une après l’autre. le denki tend une main à sa partenaire afin de l’invité à venir le rejoindre, prêt à la réceptionner si elle s’effondre.

enfant craintive mais confiante, paradoxe humain lorsqu'il s'agit de l'ami d'enfance, hikaru se tempère, rassure swann, se fait moins tempête.  « oh, you mean that time when i.. fell and hit you ? sorry about that... » elle affiche une moue embêtée, pour des faits déroulés des années auparavant. elle peut s'excuser de vive voix, maintenant, elle est là la différence. et elle s'inquiète du danger, la danseuse, devenue d'autant plus craintive depuis la brume, s'inquiète des répercutions sur eux deux s'ils venaient à être découverts loin des dortoirs, et c'est serein qu'il demeure, la caresse des phalanges sur les mèches chocolat, et les épaules de la brune qui se détendent.  « alright... » la poupée rend les armes, se laisse guider jusqu'au siège le plus proche. enfant docile, elle suit la trajectoire des patins autour de chacun de ses pieds, lacés par hikaru soigneusement. « i trust you, you know. » probablement plus que la plupart des autres personnes. parce qu'il était là quand les autres ne faisaient aucun effort pour la comprendre, hikaru, et c'est probablement ce qu'il y a de plus doux dans leur amitié à tous les deux.

elle se redresse, tangue une seconde, se rattrape délicatement à une épaule du jeune homme avant de le rassurer d'un sourire. « yes. all good. » qu'elle confirme avant de le suivre jusque la glace, sans s'y engager toutefois. elle le laisse se lancer d'abord, tanguer un peu, presque chuter même, et sur le coup, ça arrache un sourire à swann; proche du rire. quelques secondes plus tard voilà qu'il glisse avec un brin plus d'aisance et d'équilibre, venu tendre une main à la jeune fille. elle hésite une seconde, tend la jambe, avant de s'engager à son tour. sentir le contact de la glace sous ses pieds était familier, mais l'entendre... c'était une dimension toute nouvelle. elle glisse une seconde, s'accroche aux mains d'hikaru pour ne pas tomber. mais elle parvient à demeurer droite. « it's... easier than before. » qu'elle avoue, sourcils froncés. peut-être parce que cette fois elle entend ce qui se passe autour d'elle ? ou bien parce qu'elle danse, désormais. toujours est-il qu'elle glisse, swann, elle danse sur la glace, comme une valse délicate. s'aventure doucement avant de prendre un peu plus d'allure, tout en restant attentive à chacun de ses pas. y a ce sourire qui plane sur ses lippes, de ces sourires devenus trop rares dernièrement, qui apaisent l'âme. et quand elle revient vers hikaru, c'est dans ses bras qu'elle arrête sa course. « you're the best. » qu'elle confie simplement, en serrant ses bras dans son dos.

il se souvient encore, du temps passer ensemble sur la glace, du froid qui remonte jusque dans les os, et de leur rire si fort à l’unisson qu’ils menacent de briser la glace. il s’en souvient parfaitement, souvenir bien précieux cacher au fond de l’oreille, qu’il s’autoriser à regarder d’un oeil bienveillant quand il en ressent le besoin. « i told everyone it’s a fight scar, so i look more viril, you know. » gloussement. swann est un être si pur et si doux, qu’il veux absolument la protéger, hikaru. il l’a toujours aimer, des lors ou il a compris qu’elle ne serai jamais comme les autres, jusqu’à maintenant, sa main dans la sienne et leur sourire complice comme seul discussion. « i trust you too. » dit-il sur le même ton. lacet lasser, et les voilà prêt pour de nouvelle aventure. « i love you voice. » un sourire se fond sur ses lèvres et il évite son regard, timide, ça ne doit pas être le genre de chose qui se disent, mais hikaru devait le faire. « it fit well on you. » comme un manteau ou une paire de chaussure, sa voix venait se superposer à la perfection avec le reste de son corps, et hikaru se devait de lui dire. ce n’est pas le genre de penser qu’on partage, mais l’enfant été si franc, presque enfant, qu’il ne se cache jamais de dire ce qu’il pense.

les voilà sur la glace, le denki en premier, avant que son amie fasse de même. ils glissent tout deux avec difficulté, au début, menace même de rejoindre le sol, de nouveau. il rejoint tout de même l’avis de swann lorsqu’elle mentionne que ça semble plus facile, il secoue positivement la tête. le quidditch aide beaucoup, être sur un balais demande de l’énergie et de la concentration, la même qu’il utilise sur la glace. « maybe because we are not child, so we can.. focus? » pas vraiment, mais il pense que si. ils finissent par se lacher en douceur, et swann pend son élan. il reconnais bien les mouvements délicats et précis d’une danseuse, reina avait ce même je ne sait quoi quand elle s’apprête à faire une enjamber pour rejoindre une pièce à une autre. une délicatesse particulière, qui se lit dans les gestes à la fois doux et délicat des deux filles. hikaru se met alors à rougir, si il avait pu faire tout ce qu’il a fait avec reina alors peut être que dans un univers alternatif, il aurait pris la même décision avec swann ? à cette reflexion, il perd l’équilibre et tombe au sol. « aïe. » ses fesses sont geler maintenant. « it’s not that easier. » un autre gloussement, tandis qu’il se redresse. il s’élance alors, tire la gamine par la main pour l’entrainer jusqu’au bout de la piste, et glisse encore en faisant de grand cercle. « catch me, i’m the Golden Snitch. » il lache son bras et cours de toutes ses forces de l’autre coter. un rire cristallin s’evade de sa bouche, alors qu’il glisse et glisse encore. « Swanniiiie, you are too slow. » peut être que dans cet univers alternatif, il serai un petit ami plus efficace qu’il ne l’est ici.

il arbore ses marques de guerre, comme il le dit si bien, vestige du combat avec swann la maladroite, chutant un peu trop régulièrement sur la glace. et les épaules se secouent dans un rire mécanique, rire magique quand on pense à son regard vide, hoche la tête d'un air entendu lorsqu'elle murmure d'une petite voix (( toujours, toujours si petite voix )) « your secret will be safe with me. » et ce n'est pas comme si elle était du genre à suivre les ragots, swannie. et encore moins du genre à les propager, elle qui a bien plus tendance à écouter qu'à parler. i trust you too. comme une confession d'enfants, leurs mains liées. et elle garde les yeux baissés sur ses patins, l'enfant cygne, jusqu'à ce qu'hikaru vienne à parler, le compliment qui glisse entre les lippes, arrache à la brune une expression surprise. ils n'en avaient jamais parlé -- ironique que de le dire ainsi -- à part lorsqu'il lui demandait de parler après l'avoir entendu la première fois. pris sur le compte de la taquinerie, de la joie de l'entendre pour la première fois. mais elle n'aurait jamais cru qu'on puisse complimenter sa voix. l'enfant demeure silencieuse, étrangement, les joues rosissent, apprécient le compliment avant de dire : « i like yours too. » c'est étrange, mais véridique. pourquoi on ne complimente jamais les voix des autres ? on complimente leurs visages, leurs courbes, leur intelligence. mais jamais les accents de la voix, et pourtant, swann, elle aime l'entendre. et, timide, elle bafouille, et ce sont les signes qui prennent le dessus, comme chaque fois qu'elle perd ses mots : i imagined it would be like that. qu'elle signe alors à hikaru. elle imaginait les accents doux de sa voix, chaque fois qu'il venait lui parler, la saluer, la taquiner parfois.


et tandis qu'ils s'aventurent sur la glace, appréhendent les gestes d'un oeil "plus adulte" (pour ne pas dire adulte, la poupée se considérant encore trop jeune), elle fronce les sourcils. « maybe... » peut-être qu'ils ont grandi. peut être qu'entendre l'aide, peut être que la danse - et pour hikaru, le quidditch - l'a aidé à trouver son équilibre. toujours est-il qu'elle glisse avec douceur, swann. les gestes respirent sa grâce et sa douceur, mais aussi son hésitation, à avancer avec précaution. elle garde les yeux rivés sur ses pieds, gagne peu à peu en vitesse, jusqu'à ce que le bruit de la chute du jeune homme (( ça vibre jusque dans ses oreilles )) n'attire son attention. « are you alright ?? » elle s'inquiète, glisse jusqu'à le rejoindre, tend doucement les doigts dans sa direction quand il se redresse, prend sa main. « we would know if that would be that easy... » ça reste différent de la danse et du quidditch. mais il gagne en vitesse avec elle, hikaru, se remet bien vite de sa chute, amuse tendrement la brune, la met au défi. il la relâche, elle vacille, s'élance après lui dans un grand éclat de rire. et chaque fois qu'elle s'approche, il s'écarte, plainte qui émane des lèvres de la danseuse, qui accélère, chaque fois. « you're cheating, it's easier for you ! » elle râle, elle rit, elle secoue la tête, swannie, glisse toujours plus vite, à tendre les doigts dans sa direction... jusqu'à sentir la glace se dérober sous ses pieds, vol plané vers l'avant, arrête hikaru dans sa course en lui tombant dessus... littéralement. « i.. won. » qu'elle marmonne, sonnée, avant de glisser sur le dos, la glace refroidissant sa peau sous son manteau.

le compliment de swann fait rougir le denki, on lui dit souvent qu’il est beau parce qu’il est grand, qu’il est beaucoup parce qu’il est élancer, qu’il est beau parce qu’il prend soin de lui. mais on ne lui fait jamais de compliment sur les petites choses, ces choses qui sont plus importante qu’être grand et élancer. yours too répond t-il en langue des signes. c’était peut être propre à swann de toujours remarquer ce genre de chose, l’être parfois oubliée, elle n’oublie jamais rien. hikaru se ramasse, esprit perdue dans l’immensité de ses penses qui n’en finissent jamais. il y a toujours quelques choses qui cloche, qui tourne pas rond, et aujourd’hui il se demande si dans un univers alternatif, swann et lui aurait pu être un truc.  l’esprit change de direction, devague une fois encore, pour chassez cette idée si farfelue. swann est sa famille, il a grandit avec elle, il l’aime comme on aime les bonnes nouvelles et les samedi ensoleiller, il ne veux jamais lui faire du mal, et encore moins la perdre. elle sera toujours à ses coter, du moins, il l’espère très fort. catch me, loser fait-il de nouveau avec ses doigts, avant de lui tirer la langue et de se tiré de plus belle.

mais le cygne est tenace et l’attrape plus vite que prévu.« you should join quidditch, you’re too fast. » son rire s’élance dans l’espace, et ils finissent tout les deux par terre, sur le sol geler de la patinoire. hikaru est écarlate et a bout de souffle, c’est qu’elle épuise la gamine. « what is like, now that you can hear? there is something you truly love to hear? » comme les gouttelettes de pluie qui tombe sur un truc vide ? ou les chats qui ronronnent ? ou la voix d’une personne qui passe de grave à douce selon la circonstance ? il se demande, hikaru, curieux de connaître ce que la vie avait apporter à son amie. « for me, i love the sound of the morning, i can’t describe it but i think you know, now? » il se retourne vers elle, oubliant presque qu’ils sont allonger sur le sol. « it’s when i run, and i can hear, the train, the bird, the other people running.. i like the feeling, and the sound of a city wake up in front of me. » et tout ce qui en suit, tout ce qui va avec. il a le don de romantiser les choses, hikaru.

elle apprécie la légèreté de leurs échanges, des choses aussi simples que de complimenter la voix de l'autre, glisser à toute vitesse sur la glace comme ils se couraient après étant enfants. et quand enfin la poupée finit par se rapprocher suffisamment pour attraper le pull d'hikaru, c'est dans un grand éclat de rire essouflé qu'elle répond, swann, glisse à son tour vers le sol, les forces qui lui font défaut dans les jambes. « i'm not that good nor fast on a broomstick. » qu'elle rit, la brune, le corps qui s'étend sur le froid, tête reposée contre l'épaule d'hikaru, sur le dos, regard tourné vers le ciel. à ignorer le froid qui mord le dos, écouter la question qu'il soumet. elle reste songeuse - curieuse - quelques instants, à l'écouter parler des sons qu'il aime, ces sons qu'elle a découvert si récemment encore, comme une enfant à la conquête de l'univers. hikaru baisse les yeux sur elle, et elle lève le nez, swann, à l'écouter décrire ses matins, sa perception des sons qui y sont liés. et s'ils étaient autrefois étrangers, aujourd'hui, elle peut presque les deviner. elle soupire, tourne le regard à nouveau vers le vide, songeuse. voix basse qui répond, monte crescendo avec délicatesse : « i get it. it's like... reassuring, because it's something you hear every morning. and hearing it makes you feel like you're home. you're okay. you're... feeling good. »

elle hausse les épaules, la danseuse, roule sur son flanc, puis sur le ventre, laisse la morsure du froid sur la peau légèrement mise à nu de ses hanches à cause de son pull qui remonte. menton appuyé contre le bras du jeune homme, elle répond finalement à sa question : « i love... everything. at first it was blury, noisy, difficult. it still is, sometimes. but i love everything. i love the sound of violin, or music in general. that's why i dance. i love it when it's stormy outside, and i can hear the rain, the wind, thunder and my window craking... also... » elle marque un bref temps de pause, avant de froncer légèrement les sourcils, cherchant ses mots. « i love hearing emotions. it's different than just seeing them. » elle tourne les yeux vers hikaru, admet en souriant timidement : « i like your laugh. i love when reina is screaming at kash, i enjoy hearing berlioz when he's pissed off, i love... hayan's voice when he says... said my name. and the first time i heard myself crying, it felt... good. it was weird. » mélange d'émotions contradictoires qu'elle apprivoise depuis des mois désormais. elle pince les lèvres, se redresse et tire sur son pull contre la peau de son ventre engourdie par le froid. « i think i just love hearing, after so much time with nothing but silence. » et elle redresse, tendant ses deux mains vers hikaru afin qu'il puisse faire de même.

la douceur de swann prend le dessus sur le froid qui les entoures. des enfants, les voilà sur le sol à rires aux éclats, le souffle court et la chair qui se pétrifie sous le contacte de la glace. mais ce n'est pas grave, ça ne fait pas mal, ça rappel à l'orde de temps en temps, mais ça ne gêne pas plus que ça. les sourires les réchauffes et ses souvenirs si précieux aussi. tu te souvient quand nous étions si heureux qu'on oublie tout le reste? Hikaru suit le cygne du regard, quand elle se tortille contre lui pour pendre place, l'air ailleurs, réfléchissant a cette question que personne n'a du jamais lui poser. ça devait être quelques choses de passer d’une vie sans bruit a un monde si bruyant. Hikaru aurait aimer être là pour Swann, il aurait aimer l’épauler et la soutenir. Pourtant, ses mots sont si doux et tendre qu’il a l’impression que malgré tout elle semble bien entourée. son coeur n’était plus à l’abandon, image de la petite fille laisser pour compte au fond de la cours d’école. tout ça été bien loin, devant lui, une boule d’énergie, sourire tendre et des yeux pétillants. « happiness look good on you » dit-il avec ses mains, encore timide de dire ce genre de chose à haute voix. il la regarde avec attention, souriant à chacune de ses descriptions. « im so happy for you. i have this feeling that I missed an important moment in your life, but it’s seems like : you still have moment that i can share. » il l’imite et se redresse en même temps qu’elle. ses bras sont gelée et il essaie de se réchauffer en patinant un peu, autour d’elle. il la tire d’ailleurs dans le même élan, pas de course poursuite, juste eux, en silence, qui glisse avec finesse sur la glace.

« are you in love? » est-ce que ça l’aurait échapper ? elle avait toujours les joues rouges, et ce sourire aux coins, mais il été un peu plus tendre, plus doux, plus satisfait. « did he loves you back? » ça semblait évident soudainement, hikaru n’y avait pourtant jamais penser. son petit canard, avait-elle trouve chaussure à son pied ? il s’arrête enfin pour revenir vers l’extérieur. il avait prévu un petit en cas post sport. comme quand ils allaient à la piscine quand ils étaient petit et qu’ils étaient affamé, au point de pouvoir manger chacun deux bols de ramen. « chocolat milk ? and brioche. » dit-il avec u accent français.

elle est heureuse. in some ways. à renouer avec une vie qui lui a fait défaut trop longtemps, trop de fois, à passer à côté parce qu'elle n'entendait pas, parce que les autres ne l'approchaient pas. sauf lui, hikaru et les efforts déployés, jumeaux débarqués dans la vie de l'enfant cygne sans qu'elle l'aie jamais demandé. l u c k y enough to have them. friends. et les joues rosissent, aux paroles prononcées du bout des doigts, à signer son bonheur de façon timide. « thank you. » réponse rapide, à considérer les mots qui viennent ensuite, cette fois-ci de vive voix. « i've got plenty. you'll always have your place in my life hikaru. » amitié précieuse que la brune chérira des années encore. ils se redressent, patinent, les gestes sont gracieux pour réchauffer les épidermes trop refroidis. promenade silencieuse entre les deux amis.

are you in love ? la question la prend de court, l'étreinte autour des doigts se desserre, pour revenir aussitôt. opales chocolat qui glissent sur la glace dans un silence pensif. et elle y a beaucoup pensé, ces derniers mois. à considérer cet émoi qu'elle ne connaissait pas. et la question d'hikaru, elle confirme les doutes. parce que le visage d'hayan la hante en guise de réponse à sa question. elle pince les lèvres, approbation silencieuse. « no... he doesn't. » autrement, pourquoi après ce soir là, lui aurait-il tourné le dos si brutalement, à l'éviter comme la peste, après des années à veiller sur elle comme un ange ? la tristesse voile les grands yeux bruns, à suivre du regard hikaru qui semble avoir prévu le remède aux peines de coeur - et surtout, une collation. tend une barre de chocolat et une brioche à swann, qui esquisse un sourire doux. « you always have the best ideas. »  elle glisse un carré de chocolat entre ses lèvres, glisse jusque la rambarde pour s'y appuyer et ne pas perdre l'équilibre. « how about you hika ? » elle relève les yeux vers lui, curiosité soudaine dans le regard. tout pour oublier qu'elle a mal. « do you love someone ? » qu'elle questionne, avec un léger sourire.

les mots craquent comme leur pas sur le bois. finalement sur la terre ferme. hikaru s’empresse de retirer ses patins pour retrouver sa paire de converse et aide son canard à faire de même. il avait apprécier patiné mais est bien content que personne ne les ai vu tomber dans tout les recoins de la patinoire. en tout cas, ça avait briser la glace. ils ne s’étaient pas parler depuis longtemps, et pourtant le naturel été revenu au galop. elle n’avait pas changer, juste grandit, une même version de la swannie qu’il avait connue. les mêmes joues roses, le même sourire au coins, le même caractère de grand enfant. il aimais ça, hikaru, quand tout se sépare mais que tout ce retrouve. comme si c’était écris dans les étoiles, qu’ils sont tout les deux destinés à s’avoir l’un, l’autre, pour le restant de leur jours.

il s’assoie à coter d’elle et poses une question, un peu plus personnel. il attend la réponses avec un fin sourire aux lèvres, sert le gouter par la même occasion. ses mains sont encore gelés et son dos aussi, mais il retrouve doucement la chaleur grâce au chocolat chaud. « you seems really happy. but a different type of happy… »  remarque le denki, pour expliquer sa question qui semble peut être si soudain. il avait déjà remarquer ça quand Somi été tomber amoureuse de son savage, un bonheur autre, qui la rendait plus lumineuse. cette même lumière éclaire le visage de swann, alors curieux, il demande.  « why ? who is him? » avait-elle franchis le cap entre le moment ou ils se sont parlent de sex et maintenant ? hikaru est encore plus curieux.  « do you wanna talk about it to an old friend? I promise to not judging you. i may can help? »  hikaru ? doué en amour ? une grande blague mais il ferai de son mieux pour aidez à diriger les penser peut être torturer de son canard. il mord dans sa brioche, un vrai délice, et le chocolat coule dans ses veines pour le réchauffer, un frisson le traverse pourtant quand la question est retourner, et il se contente de secouer positivement la tête.  « i lied to you, when i told you that i found reina ugly. i found you pretty to, that wasn’t a lie, but… she is beautifull, in a certain way. » il ne voulait pas préciser qu’elle été réellement splendide quand elle été nu, mais ses joues rouges le trahis. il rajoute « i fall for her… i guess? » en langage des signes, trop honteux de le dire à haute voix.